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dimanche 13 avril 2014

Grand Transbahutement à MédiasCitoyenDiois...



Transbahutement interne
Ce blog est le cheminement collectif, depuis septembre 2005 et réalisé le 1er mai 2009 à l’initiative de Médias-Citoyens-Diois (association loi 1901), soutenue par la Région Rhône-Alpes. Outil par et pour les habitant(e)s du Diois, comme du Val de Drôme, au service de nos deux territoires, il est ouvert à chacune et à chacun, individus, associations, institutions et élus. Si vous nous encouragé tous les jours à poursuivre l’aventure, vous avez été nombreux à déplorer le déroulé de ce bog. Dont acte :
Lundi 14 avril 2014  notre nouveau site; 
http://mediascitoyens-diois.info/
 
L’ancien fonctionne toujours pour le moment.
L'objet de l'association Médias Citoyens Diois est de répondre à l’intérêt général, dans une logique de service collectif d’information pour le territoire Diois, par des pratiques d’éducation populaire. Il projette de donner aux citoyens les moyens pratiques de s’informer et de s’exprimer sur la vie locale ; de favoriser la pluralité d’expression, le dialogue et le débat entre les citoyens, les acteurs locaux et les élus de ce territoire ; de faire fonctionner des médias locaux "participatif" sur tous les supports de son choix : site Internet, journal papier, vidéos, radio, blogs, réunions publiques, expression théâtrale ou artistique, crieur public ; liée à aucun parti politique ou groupe religieux, laissant place à l’expression de chaque habitant dès lors qu’il s’engage à respecter l’éthique de l’association pour promouvoir une information fiable, sincère et non partisane. Il se propose de former la population à la compréhension du rôle comme au fonctionnement des médias ;
Pour envoyer une information nous avertir d'un sujet de reportage, nous faire parvenir une brève de votre village ou un article …

Piegros la Clastre : Billie, Belle de Drôme...



PIEGROS-LA-CLASTRE: Le premier “baiser” de Billie
Billie s’est déjà fait remarquer pour son énergie et sa sensualité.
(Photo: Previous Next)
Originaire de la Drôme, elle sort un premier album intitulé "Le baiser"
Originaire de la Drôme, elle sort un premier album intitulé "Le baiser"
“Une voix envoûtante, des claviers captivants pour une fragrance encore inconnue à ce jour”. “Une écriture sensible et mordante… Énergique, la chanson détonne et étonne. Billie aussi…” Avant la sortie le 31 mars de son premier album, “Le baiser”, les retours étaient déjà édifiants.
Il faut dire que la jeune chanteuse lyonnaise, qui a vécu longtemps à Piégros-la-Clastre où habite sa famille, a été bien entourée : la collaboration de Kent, celle de Belle du Berry (Paris Combo), une réalisation signée Romain Tranchart et Grégory Louis… son premier essai risque bien d’être un coup de maître ! D’autant que “Ta bouche” est sur la play list des radios.
« J’avais envie de mélanger la chanson française et la musique électronique »
« J’avais envie de mélanger la chanson française et la musique électronique, confie-t-elle. En 2008, j’avais monté un projet sur scène avec une violoncelliste (Théodora King) ; un pianiste (Vincent Elbaz) nous a rejoint c’est devenu plus électronique. Et l’influence des années 80, que j’aime beaucoup, s’est ajoutée. »
Si elle préfère ne communiquer que son nom de scène, Billie ne cache pas qu’elle a fait partie de l’aventure musicale de Coefficient 7 et du Petit Festival en Herbe. « J’ai hâte de venir jouer dans la Drôme, avoue-t-elle. J’ai écrit les titres il y a deux ans, j’ai fait ces rencontres, ils ont dit oui tout de suite ».
On dit d’elle qu’elle a un sourire de louve, que sa prose est sensuelle, on parle d’elle comme d’une sirène à la poésie sensible, Billie s’est déjà fait remarquer, notamment lors des Transmusicales de Rennes en 2011. Elle est désormais en tournée, avec un passage par Les trois baudets à Paris mardi dernier.
Elisabeth VOREPPE du DL

Préserver les terres fertiles...



Terre de Liens s’associe à l’appel de l’association Filières paysannes à signer une pétition pour stopper l’artificialisation des terres nourricières.
Communiqué - Crest, le 19 février 2014
“L’union fertile” : acteurs de la société civile et du monde politique se rassemblent pour sauvegarder les terres agricoles en France
Dans le cadre de la loi d’avenir agricole, l’association Filière Paysanne lance un appel d’ampleur nationale pour la préservation des terres fertiles menacées par l’étalement urbain.
Cet appel est soutenu par de nombreuses organisations citoyennes, scientifiques, agricoles et rurales, et par de multiples personnalités médiatiques et scientifiques (Yann ARTHUS-BERTRAND, Jean-Pierre BERLAN, Philippe DESBROSSES, Marc DUFUMIER, Nicolas HULOT, Béatrice et Jean-Paul JAUD, Marie-Monique ROBIN, Christian VELOT…). Il reçoit également un large soutien du monde politique : Eurodéputés (Jean-Luc BENAHMIAS - Modem, Corinne LEPAGE - Cap21, Michèle RIVASI – EELV) ; parlementaires nationaux (Brigitte ALLAIN - EELV), Thierry BENOIT - UDI, Joël GIRAUD - RRDP, Jean-Pierre MAGGI - PS, Bernard REYNES – UMP) ; responsables de partis nationaux (Emmanuelle COSSE - EELV, Christophe MADROLLE - Modem, Corinne MOREL-DARLEUX - Parti de Gauche), ainsi que de multiples élus locaux de différentes tendances.
Cet appel vise une prise de conscience collective et un changement de pratique indispensable dans l’aménagement du territoire, en lien avec les élus locaux qui ont un rôle important dans ce domaine. Les signataires se rassemblent autour de propositions concrètes. Ils invitent le Premier Ministre et le Ministre de l’Agriculture, devenu porte-parole du Gouvernement, à prendre les mesures nécessaires et appellent l’ensemble du pays à soutenir le nouveau Gouvernement dans ce sens.
SIGNER L’APPEL : https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/m-le-premier-ministre-et-m-le-ministre-de-l-agriculture-arr%C3%AAtons-de-b%C3%A9tonner-nos-terres-agricoles
ORGANISATIONS CITOYENNES, SCIENTIFIQUES ET PROFESSIONNELLES QUI SOUTIENNENT L’APPEL :
(par ordre chronologique)

FILIERE PAYSANNE, AFES (Association Française d’Étude des Sols), FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), BIO CONSOM’ACTEURS PACA, TERRE DE LIENS, ÉCOFORUM, AQUI SIEN BEN, RELOCALISONS !, FNE 06 (France Nature Environnement), AGIR POUR LA CRAU, ARLES CAMARGUE ENVIRONNEMENT ET NATURE, MODEF (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux), MALTAE, InPACT (Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale), FONDATION NICOLAS HULOT POUR LA NATURE ET L’HOMME, GÉNÉRATIONS FUTURES, SOLAGRO, RES (Réseau Environnement Santé), MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne), FNE PACA (France Nature Environnement), CDTF 83 (Collectif de Défense des Terres Fertiles), FNE 84 (France Nature Environnement), LES SORGUES VERTES, COLIBRIS (Coopérer pour changer), LIEN EN PAYS D’OC, AGRIBIO 13, L’AGE DE FAIRE (Des outils pour réinventer le monde), LE PLAN ESSE (Ensemble pour une économie juste), ÉCOLOGIE AU QUOTIDIEN (Drôme), EAU BIEN COMMUN PACA.
DES CHIFFRES ALARMANTS :
L’urbanisation diffuse fait disparaître, en moyenne, 78 000 ha[1]de surfaces agricoles par an en France. Ce phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il n’a fait qu’accélérer au cours des dernières décennies [2]. Il équivaut, aujourd’hui, à la surface moyenne d’un département entier tous les 7 ans, à un stade de football toutes les 5 minutes ou à un jardin de 25 m² chaque seconde. Aussi est-il est urgent de stopper le gaspillage de cette ressource vitale pour l’ensemble de la population.

 [1] L’enquête Teruti-Lucas du Ministère de l’Agriculture indique que 314 000 ha de terres agricoles ont été artificialisés entre 2006 et 2010, soit 78 000 ha par an.
[2] 54 000 hectares par an entre 1982 et 1992, 61 000 hectares par an entre 1993 et 2003, 78 000 ha de surfacesagricoles par an entre 2006 et 2010 (chiffres extraits du livre de Robert LEVESQUE « Terre nourricière, si elle venait à nous manquer », édité chez l’Harmatan (p.42).
PRINCIPALES CONSÉQUENCES DU BÉTONNAGE DES TERRES AGRICOLES : Le bétonnage et le bitumage des terres agricoles en France ont de graves conséquences, à la fois sur le plan économique, social et environnemental :
• Affaiblissement de l’agriculture et du secteur agro-alimentaire (premier employeur national).
• Imperméabilisation des sols, qui multiplie et aggrave les phénomènes d’inondations.
• Limitation du filtrage naturel des eaux et du renouvellement de nos nappes phréatiques.
• Perte de capacité des sols à stocker du carbone sous forme de matière organique.
• Contribution au réchauffement climatique par réverbération du rayonnement solaire.
• Augmentation du transport des marchandises et de la dépendance alimentaire des territoires.
• Détérioration du cadre de vie, des paysages, de la biodiversité et de l’alimentation.
PROPOSITIONS CONCRÈTES ET DÉMARCHES EN COURS :
Pour arrêter ce bétonnage catastrophique, les signataires de l’appel invitent le nouveau Premier Ministre et le Ministre de l’Agriculture à renforcer le rôle essentiel des Commissions Départementales de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF). Ces commissions ne disposent actuellement que d’un avis consultatif. Pour agir efficacement, elles doivent obtenir un avis décisionnel sur tout projet d’urbanisme ou d’aménagement qui aurait pour conséquence de réduire un espace à usage ou à vocation agricole. Cela est nécessaire, qu’il y ait un document d’urbanisme ou non sur le territoire concerné. Cette mesure est déjà appliquée dans les DOM (Département d’Outre-Mer) depuis 2012 et fonctionne de façon satisfaisante. Les résultats sont reconnus par les services d’État, les élus locaux et la société civile. Il faut maintenant l’étendre à la métropole dans le cadre de la loi d’avenir agricole en cours d’écriture.
Pour cela, un amendement a été proposé par 47 députés de différents groupes, lors de la première lecture du texte devant l’Assemblée Nationale, en Janvier dernier. Cet amendement n’a cependant pu être adopté faute d’un avis favorable du Gouvernement de l’époque. Le texte est maintenant dans les mains du Sénat (séance publique du 8 Avril). Des amendements convergents ont donc été à nouveau déposés. Il s’agit notamment de l’amendement n°4 du Sénateur UMP Alain MILON, co-signé par différent(e)s élu(e)s, dont la Sénatrice Sophie PRIMAS, très engagée dans ce domaine, qui a également déposé l’amendement n°24 dans ce sens. Joël LABBÉ, porte également une proposition d’amendement similaire (n°131) avec le groupe des Écologistes, dans le prolongement de son positionnement en commission des affaires économiques. Les organisations signataires du présent communiqué invitent donc l’ensemble des groupes politiques du Sénat à adopter cette mesure essentielle, et le nouveau Gouvernement à apporter un avis favorable.
Une délégation a été reçue, le 31 mars 2014, par le cabinet du Ministre de l’Agriculture. Celle-ci était composée de l’association Terre de Liens (représentante du réseau national InPACT), de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, du syndicat des Jeunes Agriculteurs et de l’association Filière Paysanne. Le ministère a prévu des mesures intéressantes dans son projet de loi d’avenir agricole (meilleure protection des zones en appellation d’origine contrôlée). Ces mesures restent cependant de portée limitée du fait de la résistance des élus locaux. L’expérience positive des DOM montre pourtant que la mesure qui est ici proposée, permet aux communes de mieux préserver leur agriculture locale et de favoriser l’aménagement durable de leur territoire, sans pour autant bloquer leur juste développement.
L’adoption de cette mesure en métropole n’est donc objectivement pas à redouter par les maires, et s’avère indispensable pour :
• Atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement, et soutenus par le Président de la République, lors des Conférences Environnementales de septembre 2012 et septembre 2013.

• Suivre les recommandations de la Cour des Comptes, remises au Gouvernement en août 2013 (référé n° 66580).
• Répondre aux demandes de l’Association des Régions de France qui a remis, en mars dernier, un courrier dans ce sens au précédent Gouvernement.
• Tenir compte de l’attente collective d’un nombre croissant de citoyens, d’organisations diversifiées et d’élus.
EXPERTS ET PERSONNALITÉS QUI SOUTIENNENT L’APPEL :
(par ordre chronologique)
• Bernard ASTRUC, président de l’association BIO CONSOM’ACTEURS PACA, coordinateur national de la campagne « Consommateurs pas cobayes ! », administrateur du COLLECTIF DE DEFENSE DES TERRES FERTILES du Var.
• Alain GAIGNEROT, directeur national du MODEF (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux).
• Marc DUFUMIER, agronome, enseignant-chercheur à la chaire d’AGROPARISTECH, auteur de nombreux ouvrages sur l’alimentation mondiale.
• Yann ARTHUS-BERTRAND, photographe, reporter, documentariste et écologiste engagé.
• Dominique ARROUAYS, INRA, président de l’AFES (Association Française pour l’Étude du Sol), expert du groupe inter-gouvernemental pour les sols de la FAO.
• Philippe POINTEREAU, directeur du pôle agriculture de SOLAGRO.
• François VEILLERETTE, porte-parole de GÉNÉRATIONS FUTURES.
• André CICOLELLA, chimiste, toxicologue et chercheur français, spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux, président du RES (Réseau Environnement Santé).
• Nicolas HULOT, président de la FONDATION NICOLAS HULOT POUR LA NATURE ET L’HOMME.
• Philippe DESBROSSES, agriculteur biologique, docteur en sciences de l’environnement et écrivain.
• Béatrice et Jean-Paul JAUD, réalisateurs, producteurs et éditeurs des films « Nos enfants nous accuseront », « Severn » et « Tous cobayes ? ».
• Dominique JOUHANNEAU, naturopathe, nutrithérapeute, phyto-Aromatologue, auteur de nombreux ouvrages dont «La médecine des plantes aromatiques, phyto-aromathérapie et huiles essentielles de l’océan Indie ».
• Henri JOYEUX, professeur de cancérologie et chirurgien des hôpitaux.
• Denis LAIRON, docteur en biologie, directeur émérite de recherche au CNRS.
• Jean-Loup MOUYSSET, oncologue médical, fondateur-directeur du « CENTRE RESSOURCE » à Aix-en-Provence.
• Yann OLIVAUX, biophysicien, spécialiste de l’eau, fondateur du Cri-Eau.
• Didier PERREOL, pdg fondateur du Groupe EKIBIO, président fondateur de la FONDATION NATURE VIVANTE.
• Christian VELOT, docteur en biologie, chercheur, maître de conférences en génétique moléculaire.
• Clément WITTMANN, agronome, militant politique pour l’objection de croissance.
• Philippe DERUDDER, consultant, conférencier, auteur de nombreux ouvrages sur l’économie alternative.
• François MAUGIS, président d’ÉNERGIE ENVIRONNEMENT.
• Jean MONTAGARD, grand chef de cuisine biologique et végétarienne, formateur, auteur.
• Jean-Pierre BERLAN, agronome, économiste, ancien directeur de recherches à l’INRA.
• François THIERY, éleveur bio, vice-président de l’Agence bio, ancien président de la FNAB 2001-2005.
• Marie-Monique ROBIN, journaliste d’investigation, réalisatrice, et écrivaine.
• Lylian LE GOFF, médecin environnementaliste, écrivain.
• Alain DUEZ, directeur et fondateur de L’AGE DE FAIRE et du PLAN ESSE.
FORMATIONS POLITIQUES QUI SOUTIENNENT L’APPEL :
(par ordre chronologique)
• Groupe EELV - Parti Occitan (Paca).
• Parti de Gauche (National).
• Europe Écologie - Les Verts (National).
• Collectif citoyen « Changer la Donne » (Marseille).
• Cap21 (National).
ÉLUS ET PERSONNALITÉS POLITIQUES QUI SOUTIENNENT L’APPEL : (par ordre chronologique)
• Brigitte ALLAIN, députée de Dordogne,membre de la commission des affaires économiques, EELV.
• François-Michel LAMBERT, députée des BDR, président de l’Institut de l’économie circulaire, EELV.• André BARBAROUX, ancien conseiller du ministre de l’Agriculture Henri NALLET, PS, ancien directeur général du CNASEA et de la Fédération Nationale des SAFER.
• Patrick MAGRO, vice-président de Marseille Provence Métropole (MPM), délégué à l’aménagement de l’espace et à l’agriculture péri-urbaine, PCF/ Front de Gauche.
• Christophe MADROLLE, secrétaire national du MoDem et vice-président de Marseille Provence Métropole, délégué en charge de la gestion des fonds européens, MoDem.
• Xavier COMPAIN, chargé de l’agriculture, la pêche et la forêt au conseil national du PCF/ FdG, coordinateur agriculture du Parti de la Gauche Européenne.
• Guy BENARROCHE, secrétaire régional d’EELV PACA.
• Michèle RIVASI, eurodéputée, membre des Commissions parlementaire industrie, recherche, énergie et environnement, santé publique et sécurité alimentaire, EELV.
• Corinne MOREL-DARLEUX, secrétaire nationale à l’écosocialisme du Parti de Gauche et conseillère régionale de Rhône Alpes, FdG.
• Laurence PACHE, conseillère régionale du Limousin, Parti de Gauche.
• Les 19 Élus Régionaux PACA appartenant au groupe Europe Ecologie - Les Verts - Parti Occitan.
• Laurent LEVARD, membre du Bureau National du Parti de Gauche, responsable de l’agriculture, co-animateur du Front de Gauche de l’agriculture.
• Alexis DAVID, conseiller municipal à Viry-Châtillon (Essonne), Parti de Gauche.
• Annabelle JAEGER, conseillère régionale déléguée à la biodiversité, présidente de l’Agence Régionale pour l’Environnement, membre du Comité des Régions Européen, EELV.
• Gérard LERAS, conseiller spécial délégué à la politique foncière de la Région Rhône-Alpes, EELV.
• Emmanuelle COSSE, secrétaire nationale d’Europe Écologie les Verts, EELV.
• Julien BAYOU, porte-parole national d’Europe Écologie les Verts, EELV.
• Thierry BENOIT, député d’Ille-et-Vilaine, membre de la Commission des affaires économiques, Groupe UDI.
• Jean-Luc BENAHMIAS, eurodéputé, membre de la Commission de l’emploi et des affaires sociales, vice-président du MoDem.
• Joël LABBÉ, sénateur du Morbihan, vice-président de la Commission des affaires économiques du Sénat, EELV.
• Christophe CAVARD, député du Gard, membre de la commission des lois, EELV.
• Pape DIOUF, tête de liste dans le 13/14, pour les Municipales 2014 à Marseille, Changer la Donne.
• Kaouther BEN MOHAMED, tête de liste dans de le 2/3 pour les Municipales 2014 à Marseille, Changer la donne.
• Corinne LEPAGE, ancienne ministre de l’Environnement, eurodéputée, membre de la commission Environnement, Santé publique, présidente de CAP21.
• Joël GIRAUD, député des Hautes Alpes, secrétaire de la commission des Affaires Économiques, RRDP.
• Jean-Pierre MAGGI, député des BDR, maire de la commune de VELAUX où a été créé le 3ème PAEN de France (Périmètre de protection d’un espace agricole et naturel périurbain), PS.
• Paul MOLAC, député du Morbihan, membre de la commission de la Défense Nationale et des     Forces Armées, EELV.
• Bernard REYNES, député des BDR, membre de la commission des Affaires Économiques, UMP.
DIFFÉRENTS SIGNATAIRES EXPLIQUENT POURQUOI ILS SOUTIENNENT CET APPEL
Brigitte ALLAIN, députée écologiste de Dordogne : « Petit à petit, les collectivités locales grignotent nos terres agricoles. On décide d’implanter des zones commerciales, artisanales, industrielles et l’agriculture est mise de côté. Or on ne peut pas toujours puiser dans ces zones indispensables à l’alimentation. »
André BARBAROUX, ancien conseillé du ministre de l’Agriculture Henri NALLET, ancien directeur général du CNASEA et de la Fédération Nationale des SAFER : « Si on se projette à 2050, les besoins mondiaux en terres agricoles sont tels qu’on ne pourra plus les satisfaire. »
Xavier COMPAIN, chargé de l’agriculture, la pêche et la forêt au Conseil National du PCF-FDG, coordinateur agriculture du Parti de la Gauche Européenne : « Les communistes, à l’occasion de la construction des ambitions municipales, y portent des choix de société dans l’intérêt général des populations. Nos vœux vont à une réappropriation populaire de notre alimentation et des politiques publiques qui préservent les ressources et le foncier agricole des marchés spéculatifs. »
Alain GAIGNEROT, directeur national du MODEF (Confédération Syndicale agricole des exploitants familiaux) :« L’agriculture a pour mission de nourrir le peuple, or la baisse continue des surfaces agricoles productives peut la mettre en péril. C’est pourquoi, le MODEF demande aux parlementaires et au gouvernement de soumettre à la CDPENAF tout projet d’urbanisme ou d’aménagement ayant pour conséquence de réduire la surface agricole du territoire concerné. »
Bernard ASTRUC, président de l’association BIO CONSOM’ACTEURS PACA, coordinateur national de la campagne « Consommateurs pas cobayes ! », administrateur du Collectif de Défense des Terres Fertiles du Var : « Les commissions CDPENAF doivent s’ouvrir aux nombreux CDTF (Collectifs de Défense des Terres Fertiles) qui se créent un peu partout, et doivent être dotées d’un rôle décisionnel et non pas seulement consultatif, comme c’est le cas actuellement. »
Association Agir pour la Crau : « Les terres agricoles de la Crau sont menacées de disparition par le biais d’un étalement urbain sans précédent et la construction frénétique d’entrepôts. Elles sont devenues les victimes d’une spéculation foncière qui met en danger notre avenir et notre indépendance alimentaire à très court terme. Il faut agir, maintenant ! »
Jean-Christophe ROBERT, président de l’association Filière Paysanne, membre du Collectif de Défense des Terres Fertiles des Bouches du Rhône : « Les terres agricoles sont en train de disparaitre sous le béton à l’échelle mondiale (20 millions d’hectares par an, selon les chiffres officiels de la FAO), ce qui nous laisse seulement un siècle de réserve. La France en gaspille 78 000 hectares chaque année. Nous devons donc agir très vite, dans chacun de nos pays, pour sortir de cette impasse collective qui n’est pas une fatalité ! »
Laurent LEVARD, membre du Bureau National du Parti de Gauche, responsable de l’agriculture, co-animateur du Front de Gauche de l’agriculture : « Cet appel va dans le sens des positions défendues par le Parti de Gauche et le Front de Gauche en vue de freiner très fortement le processus d’artificialisation des terres, de stopper la spéculation foncière sur les terres agricoles et d’inverser le processus de concentration de la production dans un nombre de plus en plus réduit d’exploitations agricoles. »
François-Michel LAMBERT, député écologiste des Bouches du Rhône, président de l’Institut de l’économie circulaire : « Notre société de gaspillage des ressources n’est plus supportable. Engager une mutation vers l’économie circulaire c’est retrouver le bon sens, pour préserver nos ressources et les utiliser pour le mieux qu’elles nous donnent. Le foncier agricole est une ressource rare, qui a comme vocation de nous nourrir, avant tout. Préservons-le ! »
Patrick MAGRO, vice-président de Marseille Provence Métropole (MPM), délégué à l’aménagement de l’espace et à l’agriculture péri-urbaine, PCF/ Front de Gauche : « Du micro-local au planétaire, une lente, trop lente, prise de conscience de l’irréversibilité de l’artificialisation des terres arables et nourricières, est en marche. C’est dans ce contexte que les élu(e)s, dans leur diversité, doivent agir afin que la terre agricole ne soit plus la variable d’ajustement de tous les projets urbains et péri-urbains. »
Christophe MADROLLE, secrétaire national du Modem et vice-président de Marseille Provence Métropole, délégué en charge de la gestion des fonds européens : « la protection des espaces agricoles en périphérie des villes est indispensable pour maintenir la biodiversité. Le grignotage permanent de ces terres dans les années à venir amènera sans nul doute un manque agricoles nécessaires à nos besoins alimentaires. La rareté de ces espaces bénéficiera aux gros industriels de l’agriculture intensive, au détriment de la paysannerie. »
RELOCALISONS ! : « Préserver les terres agricoles ici, c’est permettre à l’avenir de ne pas hypothéquer nos capacités de nous nourrir quand nous ne pourrons plus compter sur l’assistance des pays étrangers via les importations de produits agricoles et de pétrole bon marché. Nous devons donc, dès maintenant, préserver nos capacités à nous alimenter à proximité. Préserver les terres agricoles du béton et du goudron est un préalable indispensable. »
A PROPOS DE FILIERE PAYSANNE
Filière Paysanne est une association indépendante (loi 1901) qui agit pour une agriculture et une alimentation locale. Elle a pour principaux objectifs : La solidarité économique et la relation humaine de qualité entre les producteurs, les transformateurs, les distributeurs et les consommateurs d’une même filière alimentaire.
La sensibilisation et l’information de toutes et tous sur les différents aspects de l’avenir alimentaire collectif.
Le dialogue et la coopération avec l’ensemble des institutions concernées par cet enjeu.
PLUS D’INFORMATION SUR LE BLOG :
HTTP://FILIERE-PAYSANNE.BLOGSPOT.FR 
L’incroyable gaspillage de cette ressource naturelle a de graves conséquences pour notre pays, à la fois sur le plan économique, social et environnemental :
- affaiblissement de notre filière agricole et agro-alimentaire (premier employeur national), qui fragilise de nombreux territoires ruraux, en particulier les territoires périurbains,
- déficit de notre balance commerciale agricole (hors vins et spiritueux),
- imperméabilisation des sols aggravant les phénomènes d’inondations dans de nombreuses régions, avec des conséquences humaines et économiques de plus en plus lourdes,
- limitation des infiltrations indispensables pour l’épuration des eaux, le recyclage d’effluents divers, et la régénération de nos nappes phréatiques,
- perte de capacité de nos sols à stocker du carbone sous forme de matière organique,
- diminution de la biodiversité présente dans les zones agricoles,
- détérioration de notre cadre de vie, de nos paysages et de notre attractivité touristique,
- régression de notre agriculture de proximité, de la qualité et de la diversité de notre alimentation, et de notre identité gastronomique et culturelle, à la fois locale et nationale,
- rallongement de nos circuits d’approvisionnement, qui participe à l’augmentation du transport de marchandises sur longue distance, avec de multiples nuisances.
Au-delà de nos frontières, ce gaspillage français accroît la dépendance alimentaire de l’Europe vis à vis de l’extérieur (face à un marché agricole mondial de plus en plus spéculatif et à une concurrence toujours plus vive pour l’accaparement des terres).
Nous demandons donc au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture de renforcer le pouvoir des Commissions Départementales de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF) (2), dans le cadre de la future loi d’avenir sur l’agriculture, l’alimentation et la forêt.
Pour cela, ces commissions doivent avoir un avis décisionnel sur tout projet d’urbanisme ou d’aménagement qui aurait pour conséquence de réduire un espace à usage ou à vocation agricole, qu’il y ait un document d’urbanisme approuvé ou non sur le territoire concerné.
Cette mesure permet :
- de respecter les engagements pris par le gouvernement lors de la Conférence Environnementale de septembre 2012,
- de suivre les recommandations de la Cour des Comptes, remises à Jean-Marc AYRAULT en août 2013 (3),
- de prendre en compte les amendements proposées par de nombreu(ses)x parlementaires, représentant l’ensemble de l’échiquier politique, dans le cadre de la future loi d’avenir agricole.
Une mesure similaire a été mise en place par le Québec grâce à la loi du Zonage Agricole de 1978. Avec 36 ans de recul, cette mesure a objectivement prouvé son efficacité en matière de préservation du foncier agricole, tout en répondant aux besoins de logement et de développement du territoire. La France doit agir à son tour dans ce sens.

Nous invitons donc nos concitoyennes et concitoyens à signer cet appel, et à le faire circuler aussi largement que possible, pour encourager le gouvernement à franchir ce pas décisif. Cette démarche collective est à la fois cruciale pour améliorer notre situation actuelle et pour préserver l’avenir de nos enfants.
Des éléments complémentaires (premiers signataires, crédit photo, informations plus détaillées...) sont disponibles sur le lien suivant : http://filiere-paysanne.blogspot.fr/
(1) Perte du caractère naturel ou agricole d’un espace par bétonnage, goudronnage, compactage ou transformation en pelouse à usage public ou privé.
(2) Les futures CDPENAF, prévues par la loi d’avenir agricole, devraient remplacer les actuelles CDCEA (Commissions Départementales de Consommation des Espaces Agricoles).
(3) Référé de la Cour des Comptes n° 66580. Lien d’accès

Débat : Machines aliénantes ou libératrices ?



La rage contre la machine
« La pente naturelle de la machine consiste à rendre impossible toute vie humaine authentique » (Orwell)
Osez critiquer publiquement la technologie et vous vous retrouverez qualifié d’obscurantiste, de nostalgique de la bougie et de l’âge des cavernes, d’antihumaniste, voire de pétainiste nostalgique du « retour à la terre ». Le philosophe Günter Anders prédisait « une mort intellectuelle, sociale ou médiatique » à ceux qui encourent ce risque. Or force est de constater que la technocratie qui règne sur le monde, dédiée intégralement à l’efficacité, a effectivement à voir avec un processus de domination totalitaire auquel l’homme est sans cesse condamné à s’adapter. Dans un ouvrage synthétique, intitulé : « Technocritiques, du refus des machines à la contestation des technosciences » (éditions La Découverte, 2014), l’historien François Jarrige retrace le fil politique des oppositions sociales et intellectuelles aux changements techniques.
On y croise luddites et paysans réfractaires, mais aussi un Rousseau qui refuse de croire en la libération du travail par la technique et propose de « proscrire avec soin toute machine qui peut abréger le travail  » ; un Charles Fourier, annonciateur du dérèglement climatique ; un Gandhi lecteur de William Morris, John Ruskin et Tolstoï ; et aussi Jacques Ellul, les penseurs de la décroissance ou encore les militants de Pièces et main-d’œuvre (PMO).
Discussion avec l’auteur autour de ces résistances qui refusent d’abdiquer face à la captation du futur par la technique.
- Qu’est-ce qui t’a porté vers cet objet de recherche ?
François Jarrige : La question des oppositions et des résistances aux changements techniques m’intéresse depuis longtemps. Ma thèse de doctorat portait sur les ouvriers briseurs de machines au début du XIXe siècle. Comme tout objet de recherche, le sujet du livre est au carrefour de plusieurs influences scientifiques, universitaires ou plus personnelles. J’appartiens à une génération née en même temps que le nouveau milieu technique qui émerge à partir des années 1970 – modelé par l’informatique et les biotechnologies – or la rapidité du processus et la prolifération des discours enthousiastes ne cessent de m’intriguer.
D’un point de vue historiographique, je me place sous la tutelle de l’historien Edward P. Thompson, c’est-à-dire celle d’une histoire sociale « par en bas », qui se veut compréhensive à l’égard des acteurs, qui essaye d’aller au-delà de ce que Thompson appelait la « condescendance de la postérité » – ce mépris que nous, qui pensons être au sommet de l’évolution, portons sur les acteurs du passé. C’est aussi en m’intéressant aux travaux des socio-anthropologues des techniques, comme Alain Gras, que j’ai commencé à réfléchir à la façon dont les sociétés passées pensaient leur rapport aux techniques. Les historiens, de manière générale, se désintéressent de ce domaine, parce qu’il pèse dessus la méfiance associée au « déterminisme technique », qui voudrait ramener toute explication de la société à la technique qui dominerait tout. Or, je pense qu’on ne peut pas la mettre de côté, car elle façonne, sans le déterminer entièrement, le champ des possibles de nos actions, de notre rapport au monde.


samedi 12 avril 2014

Biovallée : Fête de la Terre et la Biodiversité les 19 et 20 avril 2014...



Bonjour,
Nous vous remercions de bien vouloir insérer ce article dans la prochaine édition de votre quotidien.
 19 et 20 avril 2014 : "Journée Internationale de la Terre et de la Biodiversité" 
Les associations Ecologie au Quotidien et la LPO vous invitent à participer au week-end dans le cadre des " Journées de la Terre"
Au programme en Biovallée de la Drôme :
A Die
Samedi 19 avril :
10h à 12h :
Troc de graines et de plants sur le marché de Die.
Midi : Jardins du l'Aube : Repas partagé - Troc de graines et de plants.
14-16h : "Je démarre un potager bio" avec Sylvère Lerouge
15h : Lecture de paysage et découverte des chants d'oiseaux  le long de la Rivière Drôme avec Gilbert David-LPO et Claude Veyret.
A Allex-26
Dimanche 20 avril 2014
Co-voiturage à 11h et 14h Parking Office du Tourisme Die.
12h 14h30 : Visite du Musée de la Maison de la Réserve Naturelle des Ramières - www.lagaredesramieres.com/. Route de Grâne–26400 Allex.
12h : Pique-nique partagé aux Ramières.
15h-17h : Visite guidée de la Réserve des Ramières par François Humbert, bagueur, LPO 26.
15h-17h : Balade à vélo à partir de Réserve des Ramières.
En vous souhaitant bonne réception,
Anne Tesson
Ecologie au Quotidien
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie

Les Biovallées d' Europe : le district du "Cilento", Campanie...( 1/5 )



Présentation  du bio district du Cilento
Un Bio-district est une zone géographique où agriculteurs, citoyens, opérateurs touristiques, associations et services administratifs publics établissent un accord pour la gestion durable des ressources locales, à partir du modèle biologique de production et de consummation (filières courtes, groupements d’achat, cantines publiques bio). Dans le Bio-district, la promotion des produits biologiques est étroitement liée à la promotion du territoire et de ses spécificités, pour atteindre le plein développement du potentiel économique, social et culturel.
Le premier Bio-district a été activé en Italie dans les années 2009 par l’Association italienne pour l’Agriculturebiologique (AIAB) dans une partie du Parc national du Cilento, Vallo di Diano ed Alburni (Salerno, Campanie). Entrois ans, le Bio-district Cilento a impliqué 30 communes, 400 entreprises, 20 restaurants et 10 établissements touristiques qui utilisent les produits biologiques de la zone. Il est aujourd’hui un véritable laboratoire permanent, national et international, d’idées et d’initiatives à haut profil culturel, visant le développement equitable et solidaire du territoire, sur base du modèle biologique.
- Sur base de l’impact économique, environnemental et social atteint dans le Cilento, l’AIAB, promoteur de ce projet innovant, s’est impliquée activement dans la promotion et la coordination de Bio-districts dans d’autres zones. Citons : le Bio-district « Grecanico », en Calabre, le Bio-district Via Amerina et « Forre», au Latium, le Bio-district « Greve », dans la région du Chianti, en Toscane.
L’AIAB, qui compte plus de 7000 associés, est une organisation no-profit qui depuis plus de 20 ans fait la promotion du modèle biologique pour la gestion éthique, durable et écologique du territoire. L’association oeuvre également pour la mise en place de réseaux méditerranéens et internationaux de Bio-districts et collabore activement avec l’Union européenne dans le lancement de campagnes de promotion de productions biologiques.

Alpes préservées : protégées du bruit...



Silence : rassemblement pour le Mont Blanc
Chers sympatisantes et sympatisants,
amoureux(euse) des montagnes !
Vous le savez peut-être, le dimanche 15 juin, Mountain Wilderness organise un rassemblement dans le massif du Mont Blanc, pour rappeler notre attachement au silence en montagne.
 Découvrez le texte d'appel
Toit de l’Europe, capitale de l’alpinisme, cœur des Alpes
Partagé par trois pays, le massif du Mont Blanc est un haut lieu emblématique, il attire l’attention et aux yeux de tous il incarne la haute montagne. C’est pourquoi nous souhaitons tous que l’environnement exceptionnel du Mont Blanc soit protégé et préservé.
Mais en l’absence de réglementation spécifique, le Mont Blanc subit notamment la multiplication des survols aériens et le vacarme des moteurs devient lancinant dans ce royaume de beauté et de silence.
Le Mont Blanc mérite mieux
Au moment où "l’Espace Mont Blanc" lance une "stratégie d’avenir" transfrontalière, celle-ci comporte un volet "espace aérien". Son objectif ambitieux est de "retrouver un équilibre entre la quiétude et la sérénité des lieux, troublées par le bruit dans certaines parties du Massif de même que dans des vallées contiguës, et le survol tant par l’aviation civile, de tourisme que l’aviation militaire"
Engagée depuis toujours pour une véritable protection du Mont Blanc, Mountain Wilderness demande que l’Espace Mont Blanc s’oriente vers la mise en œuvre sur l’ensemble du massif d’une réglementation harmonisée et rigoureuse, de même niveau, pour les survols motorisés, que celles des réserves naturelles et parcs nationaux français.
Le survol motorisé à moins de 1000m du sol doit être limité aux seules missions de service public
Mountain Wilderness vous invite à vous rassembler le dimanche 15 juin dans un haut lieu du massif du Mont Blanc :
- pour réaffirmer que le Mont Blanc mérite d’être protégé
- pour encourager la "stratégie d’avenir" de l’Espace Mont Blanc et son volet "espace aérien"pour demander la mise en place urgente d’une réglementation transfrontalière harmonisée pour le survol du massif
- Nous vous donnons rendez-vous dimanche 15 juin 2014 à 11h00 sur la Mer de Glace au lieu-dit « Les Moulins » vers l’altitude 2000m.
Avec drapeaux, banderoles -et sans bruit inutile- nous demanderons une protection réglementaire pour la quiétude de l’espace aérien du massif du Mont Blanc.
Rendez-vous dimanche 15 juin, à 11h, sur la Mer de Glace, au lieu-dit « Les Moulins » vers l'altitude 2000m pour ensemble demander le Silence pour le Mont-Blanc !
Si, comme nous l'espérons, vous avez l'intention d'être à nos côtés le 15 juin, faites-le savoir par mail à l'adresse : silence.montblanc@mountainwilderness.fr
Et n'hésitez pas à activer vos réseaux !
AGISSEZ AVEC NOUS !
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Vous ne pouvez être présent ? Soutenez financièrement cette action*
Votre contribution est déductible des impôts : un versement de 20 euros ne vous coûtera en définitive que 6,60 euros !  Adressez votre don à Mountain Wilderness accompagné de la note de frais téléchargeable en cliquant ici.
L'équipe de Mountain Wilderness
Mountain Wilderness

vendredi 11 avril 2014

Die 26150 : le Tchaï Walla change de mains....



Bonjour,
Finalement notre reprise a pris du retard et nous signons la vente le vendredi 18 avril 2014 à 17h, ce jour à midi nous serons ouvert pour notre dernier service de la scop tchai walla, et dés le samedi 19 avril 2014 à midi nos repreneurs Lucie et Christophe seront là pour vous accueillir, avec nous d’ailleurs, ce soir là ils proposeront une soirée festive d'inauguration avec musique brésilienne et repas...réservation vivement conseillée!
Tchailala hi hou!!!
Restaurant TCHAI WALLA
8 Rue Joseph Reynaud
26150 DIE
tél: 04 75 21 00 94
mail: tchai26150@orange.fr
site: www.tchaiwalla.com

Barnave ce 18 avril à l'Aubergerie...



Elections Municipales de Die : dernière analyse...( 4/4 )



Vendredi 11 Avril 2014
Die 26150 : Etat des lieux. Dix jours après les Elections. Municipales de Die... Marco Panseri, administrateur de MCD a interrogé Claude Veyret, notre rédacteur sur les élections à Die pour une quatrième et dernière interview… Quatre ou cinq questions à Claude Veyret, ancien élu municipal sur le plateau du Vercors (1976-82) pour comprendre les municipales à Die. (4/4) 1 - Marco Panseri : Quelle bilan tiré de ces Municipales ? 
Claude Veyret : Restons en à l’analyse politique…Pour comprendre la globalité, mettons ces élections en rapport avec ce qui c’est passé au national. Ces élections municipales sont une débâcle électorale pour le PS et le gouvernement. En examinant la liste des villes de plus de 30 000 habitants, le Parti socialiste peut faire le décompte : il perd une cinquantaine de villes. Des bastions, des villes conquises en 2008, des villes dirigées par des personnalités nationales : le vote sanction est passé partout. Toulouse, quatrième ville française, Quimper, ville de Bernard Poignant, conseiller proche de Hollande, Roubaix, Reims, Belfort, Argenteuil, Asnières, Colombes, Chambéry, Angers, Caen, Ajaccio, Montbéliard, Valence, Évreux, Tours, Roanne, Saint-Étienne, Laval, Pau, Amiens, La Roche-sur-Yon, Athis-Mons, Livry-Gargan. Un résultat symbolise à lui seul l’ampleur de la défaite socialiste : Limoges. Personne n’aurait imaginé la perte par le PS de ce bastion socialiste depuis 1912. Or Alain Rodet, maire sortant, est battu. Jean-Marc Ayrault, dimanche soir, et la plupart des responsables socialistes n’ont d’ailleurs pas renvoyé à des situations locales difficiles les enseignements de ce scrutin. « C’est une défaite pour le gouvernement. J’y prends toute ma part. Ces élections ont été marquées par la désaffection significative de celles et ceux qui nous ont fait confiance en mai et juin 2012 », a reconnu le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Le résultat est d’une rare sévérité, tant il vient démentir une large partie des socialistes qui perdent aussi plus de 155 villes de plus de 9000 habitants. En Drôme : Romans sur Isère, Valence, Portes lès Valence (en alliance), Livron, etc.… A Bourg-lès-Valence, le basculement à droite est un véritable séisme. La ville n’avait en effet jamais été gérée par la droite. Un grand chelem de la droite qui va aussi remettre en cause la gouvernance de l’agglo Valence-Romans sud Rhône-Alpes présidée par le maire PS de Valence Alain Maurice battu ce dimanche soir. Et en Isère : Voiron, Vizille, Eybens, ….  C’est un cycle qui s’achève ou plutôt la fin d’un système qui est visible dans ce vote : celui de la fin d’un dualisme ou manichéisme Gauche-Droite qui permettait aux socialistes et ses alliés d’avoir comme programme seul la diabolisation de la Droite…Autre point à prendre en compte, je pense, autrefois, et ma génération aussi, nous choisissions de voter à Gauche dès notre premier vote et nous n’en changions jamais jusqu’à notre mort.  Cela ne vaut plus, les nouvelles générations peuvent un jour voter à Gauche et le scrutin d’après, vouloir essayer «autre chose ». L’abstention a encore augmenté en ce deuxième tour (38,5% après 36% au premier tour). Les reports de voix sont médiocres, voire très mauvais, laissant isolés les candidats du PS. Autre symbole de la défaite socialiste : Grenoble. La liste emmenée par l’écologiste Éric Piolle, regroupant le Front de gauche et des associations de la ville, avait créé la surprise en arrivant en tête, devant la liste socialiste, au premier tour. Le refus du candidat PS Jérôme Safar de fusionner a été durement sanctionné par les électeurs. L’écart se creuse encore, puisque l’alliance conduite par les écologistes l’emporte avec 40,8 % des voix contre 27,6 % pour le socialiste. La victoire du candidat du Front de gauche Patrice Bessac à Montreuil ne doit pas masquer les difficultés persistantes du PCF, en particulier en Ile-de-France. Les communistes perdent plusieurs fiefs, Saint-Ouen, Bagnolet, Bobigny, Villejuif. Ils sauvent d’extrême justesse Saint-Denis et préservent quelques villes en région, comme Dieppe. L’affaiblissement du communisme municipal se poursuit. Enfin, même si un comptage précis reste à faire, tout laisse penser que le Sénat, à l’issue des élections de l’automne prochain, devrait être repris par la droite. Cette situation ne me réjouit pas…Ce sont des années de travail dilapidées.
2 - Marco Panseri : La victoire d’un Centre n’était pas prévisible ?
C.V. : François Bayrou a déclaré que s’il était élu (lors de la présidentielle), son gouvernement serait composé des meilleurs, à droite comme à gauche. Est-ce cette idée qui a émergée à Die en 2014 ?  Bayrou ne fait pas partie de mon Panthéon intellectuel, mais arrêtons nous une seconde à cette idée de « coopération » des énergies dioises, d’une « alliance pour virer la Droite » proposée par les écologistes. Iconoclaste, provocatrice, incongrue, gonflée et je ne sais quels qualificatifs. Elle sortait des habitudes politiciennes, de la normose des appareils incapables de voir les évolutions sociétales,  elle dépassait leur vision intelligible, leur compréhension et leurs stéréotypes préfabriqués du politiquement immuable. L’occasion a été ratée (pas pour Mr Trémolet qui a gagné mais pour la liste de Mr Leeuwenberg dont c’était la seule possibilité de gagner). Reprenons au niveau national : nous assistons ici à l’émergence discrète d’un centre….Certain dirons d’une « Droite Dioise » depuis 2 élections municipale. Moins remarqués que le FN ou les écologistes, les candidats des partis centristes sont sortis renforcés du premier tour des municipales. Jérôme Baloge UDI, a emporté dimanche, au premier tour,  la mairie de Niort, Deux-Sèvres, (60 000 habitants). La ville des mutuelles, à gauche depuis soixante ans, a rebasculé vers la droite de l’échiquier convenu. C’est une victoire franche pour ce gaulliste social, catholique pratiquant, avec 54,32% des voix, sur la maire sortante PS qui n’a récolté que 20,35%. « Nous avons fait campagne sur des enjeux locaux très forts comme la diversification de l’emploi, et bénéficié du rejet des logiques politiciennes » souligne-t-il. Les électeurs se sont massivement reportés sur une offre politique centriste au sens large : sur des candidats modérés de l’UMP comme Fabienne Keller, à Strasbourg (Alsace), sur ceux de l’UDI et du Modem, comme Erwann Balanant, à Quimperlé (Finistère). François Bayrou, qui avait perdu son siège de Député, a profité de cette « vague centriste » en étant élu à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Les villes de Béthune, Laval, Amiens et Saint-Brieuc, ont basculé au centre. En Haute-Savoie, des dizaines de maires de petites communes les ont gagnées dimanche dernier sous l’étiquette UDI. Quant à Yves Jégo, Jean-Christophe Lagarde ou André Santini, tous cadres du parti fondé par Jean-Louis Borloo il y a un an et demi, ils ont été, eux aussi, réélus au premier tour, comme 90% des maires sortants sous cette bannière. Au soir du second tour, entre 6000 et 7000 élus de l’UDI ont donc intégrer des conseils municipaux, dans la majorité ou l’opposition, contre environ 2500 jusqu’à aujourd’hui. Entre les deux grandes forces politiques omnipotentes, le centre séduit une frange de l’électorat en quête de propositions modérées et concrètes. « Les centristes reprennent des couleurs dans cette élection, confirme le politologue Laurent Bouvet. François Loos, de l’UDI : « Nous sommes des humanistes, argumente le candidat. Les gens ne veulent plus de clivage, de tension. Ils veulent qu’on s’occupe d’eux, qu’on leur facilite la vie. » Discours pragmatique sur l’économie et les entreprises, vœux de rigueur quant à la dépense publique, attention portée au social et aux plus démunis… Pour ces élus, la décentralisation n’est pas un vain mot. Ce qui explique sans doute pourquoi les centristes refont surface dans l’Ouest, notamment en Bretagne acquise aux socialistes depuis les municipales de 1977. « Les candidats du centre sont dans une logique de rassemblement, renchérit Marc Fesneau. Cela parle à l’électorat. » « Nous sommes le meilleur antidote au FN ! Veut croire Jean-Christophe Lagarde. On réoccupe l’espace politique du centre. Du coup, l’électeur ne se sent pas prisonnier de la droite forte, d’un côté, et du PS, de l’autre. On lui fait des propositions, mais sans être excessif. » Au soir du second tour,  le centre souhaite incarner une force nouvelle. Et reprendre le sénat en septembre. La gauche ne connaît peut-être que le début de sa déroute.
3- Marco Panseri : Et à Die, c’est un jeu des partis ?
C.V. : Oui et non ! Oui un pays qui depuis 1830 (premières élections de maire de Die, au suffrage universel) vote fièrement et immanquablement à Gauche… La Gauche est alors jaurésienne : Justice sociale, Paix, répartitions des richesses, égalité de tous, droits de l’humain, celle que j’aime. Déjà 2008 était un coup de tonnerre. Mais personne n’a analysé les élections municipales de 2000 ou Isabelle Bizouard (alors apparentée PS) gagnait de quelques voix. Puis de 2008 où elle perdait derrière Mr Berginiat. Isabelle Bizouard, maire de juin 95 à mars 2008, même s’il l’on peut parler de lassitude de l’électorat, n’avait pas fait, avec 1105 voix, fait le plein des voix de Gauche. Peut on là déjà parlé de glissement à Droite de l’électorat, nouveau ou/et jeune. Bien sur les analystes avaient bien déceler que la liste composée de Mme Malaterre, Mr Leeuwenberg et Mme Bizouard partait à sa perte tant les conflits (triangulaire) et violences (retrait de délégation) avaient émaillé les mandatures précédentes et que personne n’a cru une seconde à cette réconciliation tant de façade que d’opportunité. Cette troisième tentative de gagner mathématiquement à Gauche est encore un échec. Mr Leeuvenberg perd même 600 voix à gauche en 6 ans. Cette fois la leçon devrait être tirée par tous. Bien sur il y a eu une réaction générale à sa personnalité qui l’a fait perdre. N’oublions pas que 1663 votants ne voulaient pas de lui. (Et 2545 Diois). Décomptes indiscutables… Mais c’est aussi un changement de siècle : « l’Alliance avec les communistes perd ». Le PS qui gère si bien les rapports de personne, ses élus, devrait le comprendre.
En 2008, les écologistes, qui ne s’étaient pas maintenu, bouc émissaires à l’époque, n’avaient en rien contribué à une défaite annoncée. La gauche ne peut plus être qu’un slogan décérébrant. Mais personne n’a essayé d’en comprendre les causes et raisons, restant dans l’émotionnel. Doit on en conclure que désormais jamais la Gauche ne regagnera sans les écologistes (à 20%), c’est probable, mais personne ne veut se l’avouer tant cela met en péril les vieux schémas et alliances qui  ont fait flores pendant 60 ans. Le deuxième point qu’il faudra bien sur mettre sur la table, c’est cette alliance PCF-PS à Die décidée par les appareils départementaux en échange de carence de candidats PCF sur le reste du département : Nyons, Dieulefit, Montélimar, Chabeuil, Valence, Romans, Bourg de péage, etc… Presque partout en Drôme. Die était laissée, dans la négociation, au PCF. Die se trouvait sans candidat PS, sans primaire pour évaluer les forces, sans choix local. Les Dioises et Diois n’ont pas apprécié du tout ces « combinazione ». Si l’on ajoute, en trois, le choix de la personnalité de Mr Leewenberg, une personne qui ne rassemble nullement, clive le débat et réagit violement contre ses adversaires, c’est évident que cela était fichu. Même avec 2 listes à Droite en 2014. Il faut le faire. Impensable il n’y a que 20 ans. Je peux affirmé que Mme Ribard aurait même gagnée les 12 voix manquantes avec facilité. Quel gaspillage. Cette fois en 2014 les voix écologistes se sont réparti pour une grande part à Gauche (vers 8 %), un peu chez Mr Trémolet (non encarté MODEM alors que son adjoint Feuiltaine y émarge), (vers 4 %).  Et 220 voix (8,7%) sont restées fidèles à leurs idées. On aurait pu croire que face aux pressions et injonctions de la Gauche, ce score fut plus faible encore. Ce noyau demeure le socle solide sur lequel les écologistes devront compter à l’avenir.
4- Marco Panseri : C’est une sortie des clivage des partis ?
C.V. : Certainement. Si l’on peut avoir le plus grand respect pour 70 ans de lutte souvent exemplaire dans notre histoire pour le PCF, (1920, Journal l’Humanité, Front Populaire, Résistance, luttes sociales, défenses des Services publics, etc.…), nous savons aussi qu’il a été  souvent effroyable (Guerre d’Espagne, Jacques Doriot, Pacte Germano-Soviétique de 39, Mai 68, Hongrie 56,  Tchécoslovaquie 68, Afghanistan 79, éviction des intellectuels, etc.) et n’est plus porteur d’espoir. Ni ailleurs, ni ici. Nous avons quitté « le siècle des Totalitarismes » ou  « l’âge des Extrêmes » comme dit l’historien Eric J. Hobsbawm. Nous avons changé de Siècle. Portes lès Valence et Bourg lès Valence viennent de confirmer ce changement de siècle. Et Die aussi. Si l’histoire n’explique pas tout elle permet de comprendre. Les écologistes n’ont rien à voir avec les totalitarismes.  Et l’on peut comprendre que poser comme postulat un maire communiste était une erreur fondamentale de Didier Guillaume (lors de son discours de Die, lors de la Manifestation du 15 décembre 2012 pour l’obtention d’un sursis de 30 mois, annoncé par la ministre de la santé dans une lettre lue lors de la manifestation par le président du Conseil Général).  Nous savons que dans le Diois toute une Gauche socialisante (Radicaux, Catholiques de gauche, Protestants humanistes et sociaux démocrates) sont pas enclins à voter pour un maire communiste.
Enfreindre cette connaissance historique a menée à l’échec. Jean Pierre Rambaud a été élu maire PCF de mars 89 à juin 95 par la qualité de sa personnalité de gentleman qui bousculait toutes les frontières. C’est d’ailleurs cette ombre (il a été CG de Die de 79 à 92 et de 98 à 2004) qui a permis à son successeur au Conseil Général, Mr Condette, de gagner sans difficultés.  Mais le Diois n’est pas une terre communiste, comme certaines régions des Cévennes ou des Baronnies.
Pour ce qui et des Droites, Mr Georgres Berginiat, on peut le dire, n’a pas bénéficié de son bilan : Places, adduction d’eau, Chanqueyras, projets d’hydo-électricité de la Raïs, chaufferie bois des bâtiments communaux, ZAC de Cocause, Stade de Foot, Théâtre de Die, etc… Trois erreurs à cela : l’étiquette UMP qu’il a porté en suppléant de Hervé Mariton, lui a collé aux basques, et la presse ne l’a pas démentie. Le manque de proximité avec les commerçants ces 2 dernières années. Quelques commerces ont pâti des travaux de la République et comme dans toutes les villes ces chantiers créent des mécontentements. Mr Trémolet fut la surprise, indiscutablement. Mais 2 ans de proximité avec les commerçants, un homme qui habite le Centre ville…ont induit une campagne de proximité. Là aussi la presse l’a catalogué MODEM, alors qu’il se défend de toutes étiquettes politiques. Cela ne l’a pas handicapé car il a glané les voix du centre Gauche et de la Gauche modérée. Il dit 33% de son électorat. Nous dirions plutôt 40% des ses voix viennent de la Gauche au deuxième tour (il a d’ailleurs des socialistes et votant NPA sur sa liste). La diabolisation qu’en a fait le PCF (caméra, FN, etc.…) n’a pas marché. Car cela ne correspondait pas à la réalité. Enfin les écologistes sont désormais une force incontournable et non une roue de secours, des supplétifs,  pour tel ou tel manœuvrier. Doit on expliquer que les 29% de Mr Leeuwenberg ajouté au 20% de Mr Jouve ne font pas 51%...En plus des écologistes n’auraient pas suivi une fusion de liste et encore moins un désistement, jusqu’à ce que Mr Berginiat dépose sa liste, 30 minutes avant la clôture préfectorale. A 49% il n’y avait nulle ressource où puiser. « Les écologistes ont contrecarré l’ordre établi avec un maire choisi » constatait Eric Piolle à Grenoble, il aurait pu le dire à Die. Les écologistes ont l’habitude d’être maltraités. Je crois que cela va changer. Bien sur il n’y a qu’un écolo au Conseil Municipal de Die, mais libre, indépendant, sur ses valeurs, pas dans une valise du PS ou du PCF. Désormais  Les écologistes sont une force crédible et enthousiaste qui peuvent « refaire société » dans le Diois, si ils se décollent les étiquette que leurs concurrents leur collent aussi régulièrement que malveillamment. Une page se tourne. En conclusion, on peut dire que le seul responsable de l’échec de la Gauche à Die est le PS, avec une alliance préconçue et hors-sol, dont plus personne ne veut. En définitive comme dit  Rousseau, en politique : « le peuple a toujours raison ». Et d’ajouter « on n’a jamais raison contre le peuple ».
5- Marco Panseri : Quelle est le rôle de la presse ?
C.V. : Nous remercions les listes de Mrs Berginiat, Trémolet et Jouve, d’avoir jouer la transparence, la démocratie et la citoyenneté en nous communiquant régulièrement leurs informations. Nous regrettons que Mr Leeuwenberg n’ait pas joué cette carte de la citoyenneté, nous aurions publié ses textes comme pour tous les autres candidats diois. MCD est un blog participatif, cela veut dire que toutes et tous peuvent y écrire, sans exclusion, dans le respect des personnes et de la loi. Quant au rôle exact de la presse en ligne, difficile à dire, puisque 3 listes y étaient publiées régulièrement et à égalité. Les autres organes de presse (Dauphiné Libéré, Journal du Diois, RadioDWA) ont aussi joué leur rôle avec équité et justesse. La presse est libre, mais en rajouter sur tel ou tel, peut ce révéler contre productif. Les électeurs sont éduqués et intelligents. Ils font le tri, nuancent et sont peu manipulables à Die. La virulence contre les journalistes ne fait pas une politique. «On n’attaque pas la presse», disait François Mitterrand. Ces jours-ci on attaque beaucoup la presse. Depuis la dernière campagne présidentielle, et plus encore depuis quelques semaines avec les «affaires», on lui assène des coups verbaux avec une violence inédite. Nicolas Sarkozy, dans sa tribune au Figaro, s’emporte contre «les milliers d’articles rédigés à charge» contre lui, une «boue complaisamment répandue». A droite, c’est une litanie d’accusations. Jean-François Copé dénonce les «Tartuffes bouffis d’orgueil». Pas tous, mais quand même. N’en jetez plus…A Die  Mr Leeuwenberg s’est laissé aller à ce penchant. La campagne pour les élections municipales a donné lieu à des attaques en règle qui traduisent une curieuse conception de la démocratie. A l’extrême droite, Marine Le Pen invective Canal + : des «bobos horribles, pleins de morgue». A Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet accuse une journaliste du Monde d’être «la 21e tête de liste du PS». Nicolas Dupont-Aignan accuse untel d’être «une merde intégrale». Le dirigeant du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon lance sur son blog un appel à la vindicte : «N’ayez aucun scrupule à dire très haut ce que vous pensez de cette caste partout où vous le pouvez, de manière à créer une ambiance qui leur soit partout contraire et méprisante. Et consolez-vous : ils ne valent pas plus cher». « Comme tous les citoyens, les politiques sont fondés à critiquer la «presse». Pendant longtemps, en dehors des cercles restreints de l’université ou de la «critique médias», cette «fonction sociale» qu’est le journalisme échappait au discours politique, comme s’il s’agissait d’un exercice neutre, hors du champ de la contestation. On peut se réjouir que les questions du pluralisme, de l’indépendance du journalisme, et pourquoi pas de sa qualité, sa pertinence, redeviennent d’intérêt public. Sauf qu’à quelques exceptions près les responsables politiques ne prennent pas d’initiatives pour que la France se retrouve à une meilleure place que la 39e, qu’elle occupe au classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières » explique Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. « Quiconque ne se reconnaît pas dans un discours journalistique, dans une présentation de faits, préfère tomber dans l’insulte ou le mépris »explique-t-il. On ne saurait ignorer la haine montante de l’altérité, le dégoût croissant des représentations contraires, des sentiments nourris par de trop nombreux Français sur lesquels les politiques auraient tort de souffler. Ne nous trompons pas. Nonobstant leur caractère «trop humain», nombre de journalistes font preuve d’une indépendance d’esprit, d’une curiosité et d’une intégrité intellectuelle très supérieure à nombre de ceux qui les critiquent. « Ceux qui s’attachent à traquer les débordements journalistiques peuvent-ils reconnaître que les rédactions sont remplies de journalistes qui collectent et rapportent les informations en se fondant sur une «subjectivité désintéressée» ? S’attacher à dévoiler et comprendre le réel, avec honnêteté et doute, est un facteur d’apaisement. Il serait pertinent que les politiques fassent preuve d’un sens de la «complexité » et, plutôt que s’attacher à des polémiques fugaces, à des déclarations démagogiques, nous donnent matière à réfléchir et débattre sur la divergence des intérêts et sur la nécessité de leur juste et libre représentation » continue Christophe Deloire, de mémoire. Ce climat de dénonciation est attentatoire à la liberté de la presse, et simplement de la liberté d’opinion, en ce qu’il procède de l’intimidation. Pour sortir d’un système de «servitude réciproque», il est urgent d’en finir avec le mélange des genres et que chacun fasse son travail. Celui des journalistes consiste à rapporter des faits et les idées. Celui des responsables politiques est de nous préparer un monde correspondant le plus possible à nos choix collectifs. « Et les vaches seront bien gardées ».
6- Marco Panseri : Que serait un monde sans journalistes ?
 C.V. :A l’évidence, ce serait tout au contraire un monde saturé de messages de communication, de propagande, envoyés par des structures publiques et privées, parfois des individus, sans qu’il soit possible de distinguer le vrai du faux, la manipulation de l’information imparfaite, partielle et partiale. Les journalistes ne sont pas toujours à la hauteur de l’idéal, peut-être, mais lorsqu’on leur tape trop fort dessus, quand on porte atteinte à la confiance dans une fonction sociale en soi, on restreint les libertés de tous les citoyens. A force de vouloir contrôler tout ce qui nous entoure, nous gaspillons notre énergie et perdons notre sérénité. Nous refaisons sans cesse le monde à grands coups de "si", de "quand" , au nom de ce qui "devrait être", "aurait pu être", "pourrait éventuellement être", et nos pensées vagabondent dans le passé ou le futur. Il est bien rare que nous soyons vraiment " ici et maintenant " – alors même que nous ne pouvons en fait être ailleurs qu’ici et à un autre moment que maintenant. Cultivons une attitude intérieure d’ouverture à la vie et aux autres…
MCD
(Les élections municipales à Die sont passées. Nous espérons avoir apporté de l’intelligence collective pour tous dans une analyse appropriable, mais non exhaustive. Combien il est difficile de comprendre 70 ans de l’histoire dioise. Consolons nous,  tranquillisons nous, nous participons dès ce jour à l’histoire du Diois,  mais l’humilité oblige à écouter, histoire de mémoire et d’altérité… Ici l’histoire nous oblige… Et la mémoire nous contraint. Marco Panseri).