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mercredi 31 juillet 2013

Chabrillan : Concert Hakim Ludin...

Hakim LUDIN, percussionniste Afghan, réputé dan le monde entier, a répété toute la semaine avec ses élèves à l'Auberge la Plaine.
Ce samedi soir, 3 août 2013 à partir de 21h il vous offre un concert: "VOYAGE  A TRAVERS LE MONDE DE LA PERCUSSION". 
Venez nombreux, entrée gratuite.
Cordialement
Martin Kesselring
Auberge la Plaine - Relais du Silence
Hôtel - Restaurant - Séminaires
26400 Chabrillan - France
Tel 04 75 62 82 69
Discography
Rengineh (2003; with Zarbang Ensemble)
Blue Cave (2002; Blow till Midnight Musikverlag)
Electric Bolero (2002; LIQUID LOUNGE - Elektrolux/ZOMBA)
Masala (2001; Blue Flame Records, BMG)
Journey (2000; Blow Til Midnight Musikverlag)
Peace for Kabul (1996; Blue Flame Records, Warner Chappell)
One World Percussion (1996; Selected Sound, Emi)
The Silk Road (1996; Brother Records)
Binafschar (1995; Blue Flame Records, Warner Chappell)
Unchain My Harp (1993; Vollton Musikverlag; Friedemann Witecka)
Tracks (1991; Valle Venia; Leo Philipp Schmidt)
Avenida Atlantica (1990; Musikverlag Burger & Müller/Karlsruhe)
For more information on Hakim Ludin please visit:
www.hakimludin.de
and email him at hakim.ludin@t-online.de

Romeyer, Saint Nazaire le Désert : Décès de Sophie Pintaux...



Bonjour,
Nous avons la triste tâche de vous annoncer que Sophie Pintaux nous a quittés hier pour d'autres cieux….
Nous lui souhaitons d'être en paix là où elle se trouve.
Sophie, artiste textile,  était une passionnée de patchwork et a exposé ses oeuvres à plusieurs reprises pendant les Rencontres de l'Ecologie.
L'enterrement aura lieu ce jeudi 1er août à 15 heures au cimetière de Romeyer-26
Nos pensées chaleureuses vont vers Jean-Loup et sa fille Agathe,
Amicalement,
Anne Tesson
PS: Merci de faire suivre ce message aux personnes qui connaissaient Sophie
Ecologie au Quotidien
04 75 21 00 56
Site : www.ecologieauquotidien.fr

Châtillon en Diois : Festival Arts et Vigne...



Festival Arts et Vigne de Châtillon-en-Diois
Du 5 au 11 août 2013
Pour célébrer son patrimoine le village moyenâgeux de Châtillon-en-Diois se transforme en "Village-Galerie" pendant une semaine.
Des artistes et des artisans d'art exposent leurs œuvres dans les anciennes bergeries et caves des maisons du village. Au hasard des petites ruelles, les "viols", on découvre dans ce cadre pittoresque peintures, sculptures, poteries, photographies ...
Au delà du plaisir de visiter les galeries et de discuter avec les artistes, pourquoi ne pas se faire plaisir en achetant une œuvre, il y en a pour tous les budgets !
 La manifestation débute en fanfare le premier dimanche par la Fête de la Vigne et du Vin : vous pourrez faire des dégustations dans les caves et  flâner lors du marché de produits du terroir.
D’autres animations sont proposées tout au long de la semaine : balade thématique, cinéma sous les étoiles, spectacle pour les enfants, concerts, théâtre, ateliers. Des expositions à la Mairie évoquent la mémoire du village ou des personnalités qui l'ont fréquenté. Les nuits musicales permettent de profiter à la lueur des torches de l'ambiance apaisée d'un village accueillant.
A ne pas manquer ! les illuminations du vignoble et de ses cabanons lors d'une balade musicale et gourmande (repas à base de produits régionaux), non plus au hasard des "viols", mais au hasard des ceps de vigne.
 
Châtillon Arts et Vigne 
04 75 21 25 91

Attention les Gaz de Schiste arrivent camouflés...



Collectif Non au Gaz de schiste ROYNAC
nonaugazdeschiste.roynac26@orange.fr
Collectif Non au Gaz de schiste
MONTÉLIMAR /  DRÔME SUD
GAZ DE SCHISTE : CE N’EST PAS FINI !
Permis de Recherche de Montélimar,
le recours de TOTAL contre l’État a de bonnes chances d’aboutir
La société TOTAL qui a vu son permis abrogé en octobre 2011 a agi devant les     tribunaux en réclamant  l’annulation de cette décision qui la prive de son droit de recherche.
Il y a de fortes chances que ce permis soit rétabli  suite à des erreurs de procédure et une application litigieuse de la loi .Tout sera à refaire !
Menaces sur la loi interdisant la Fracturation Hydraulique  
La loi interdisant la recherche et l’exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique risque d’être censurée par le Conseil Constitutionnel car la Société Schuepbach , associée de GDF/SUEZ sur le permis de Villeneuve de Berg, a déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité à l’encontre de la loi Jacob votée en juillet 2011.
Schuepbach considère qu’elle n’est conforme ni à la charte de l’environnement ,ni à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen .
Si la QPC démolit la loi , les pétroliers auront les mains libres pour faire de la fracturation hydraulique sur tous les permis .
Recherche de techniques alternatives à la Fracturation Hydraulique 
La position du gouvernement sur l’exploitation des hydrocarbures de schiste est ambiguë : tout en maintenant  l’interdiction de la fracturation hydraulique il a mandaté une commission de parlementaires, l’OPECST, pour explorer des alternatives plus respectueuses de l’environnement.
Le rapport intermédiaire qu’elle vient de publier signale qu’il n’y a pas à court  ou moyen terme d’autre moyen que la fracturation hydraulique dont elle recommande la mise en œuvre !
De leur coté les compagnies gazières testent d’autres méthodes d’extraction : utilisation de gaz propane, arc électrique, chocs thermiques, air comprimé, sans succès pour l’instant.
Quoi qu’il en soit, ces méthodes de fracturation de la roche - mère entraineront toujours des risques sismiques et une forte pollution des nappes phréatiques.
Fracturation hydraulique où pas nous réaffirmons notre refus de l’exploration et de l’exploitation des gaz et huiles de schiste :
- La concentration de CO2 dans l’atmosphère progresse irrésistiblement, le réchauffement climatique nous interdit  donc d’aller chercher ces nouvelles  énergies carbonées car elles augmentent considérablement l’émission de gaz à effet de serre (GES) à l’extraction et à l’utilisation.
- L’implantation de centaines de derricks et la circulation de milliers de camions  entraineraient la destruction de nos paysages, ravagerait notre agriculture (Biovallée) et nos vignobles, ruinerait le tourisme.

-Aux USA de nombreux experts signalent que beaucoup d’entreprises exploitant les gaz de schiste sont en grandes difficultés financières telles Chesapeake Energy ou Exxon ,et ce malgré leur subventionnement massif par l’état fédéral via de multiples exonérations fiscales sur les forages .
Total qui exploite un gisement au Texas à provisionné 700 millions de dollars  pour dépréciation d’actifs à la fin de l’année 2012.
Ce bouleversement énergétique ne pourrait être qu’un feu de paille financier et une fausse bonne solution à la crise économique que traverse notre pays
Vous êtes tous concernés, alors agissez !
Informez-vous et informez vos proches, interpellez vos élus, renseignez vous auprès des collectifs de citoyens de la Drôme et rejoignez les !
Participez aux pyramides d’alerte téléphonique que nous mettons en place (VIA : vigilance, information, action).
Manifestez votre détermination auprès des pouvoirs publics !
Pour se passer quasi intégralement des énergies fossiles d'ici à peine 30 ans, il serait grand temps de mettre en œuvre des politiques de sobriété et d'efficacité énergétique, et de développement des énergies renouvelables si abondantes dans notre région (solaire , hydraulique,        
éolien , biomasse ,géothermie …) qui sont par ailleurs une formidable opportunité pour créer massivement des activités et des emplois non délocalisables ancrés sur les territoires .
Collectif Non au Gaz de schiste ROYNAC
nonaugazdeschiste.roynac26@orange.fr
Collectif Non au Gaz de schiste MONTÉLIMAR /  DRÔME SUD
Communes concernées en DRÔME par le « permis de Montélimar »
COMMUNES CONCERNÈES :
Montoison , Upie, Ambonil, Livron, Allex, Loriol, Saulce ,Cliousclat, Chabrillan, Autichamp, Mirmande, La Roche sur Grâne, les Tourettes, Condillac, Marsanne, Roynac, La Répara, Auriples, Soyans, Puy St Martin, Manas, La Coucourde, Sauzet, Cléon, Bonlieu, La Laupie, Charols, Savasse, Ancône, Montélimar, St Marcel les Sauzet, St Gervais sue Roubion, La Bâtie Rolland, Montboucher, Puygiron, La Touche, Espeluche, Rochefort en Valdaine, Allan, Malataverne, Montjoyer, Roussas, Les Granges Gontardes, Pierrelatte, la Garde Adhémar, Donzère, Chateauneuf -du-Rhone.
COMMUNES CONCERNÈES EN PARTIE :
Etoile sur Rhône, Montmeyran, La Beaume Cornillane, Veunaveys, Ouches, Cobonne, Crest, Aouste sur Sye, Divajeu, Piegros-la-Clastre, Saou, Pont de Barret, Felines, Roche Bodin, Eyzahut, La Bégude de Mazenc, Portes en Valdaine, Aleyrac, Salles-sous-Bois, Grignan, Réauville, Valaurie, Chantemerle lès Grignan, Clansayes, St Paul Trois Chateaux.

Délire et déinformation des FDSEA des Savoies...



Bonjour !
 Je vous invite à prendre connaissance du communiqué de presse ci-joint (et « collé » ci-dessous), rédigé par la FRAPNA et la LPO Coordination Rhône-Alpes, fédérations de nos FRAPNA et LPO départementales, qui rappelle à nouveau le rôle et le comportement des vautours fauves dans la nature.
Cette mise au point auprès du grand public nous semble utile après les rumeurs qui ont circulé ces derniers temps, c’est pourquoi j’espère qu’il vous sera possible de lui fournir sous peu ces informations scientifiques, si ce n’est déjà fait !
Cordialement,
Sylvie Portier
Animatrice de la Vie associative
Domaine de Gotheron
26320 Saint-Marcel-lès-Valence
La LPO France est le représentant officiel de BirdLife International en France
Ayez le déclic « J’observe, je clique ! »  sur  www.faune-drome.org
Communiqué de presse FRAPNA / LPO
Vautours fauves : les mensonges de la FDSEA des Savoie
Après plusieurs semaines de polémiques stériles, la FDSEA des Savoie (Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles 73 et 74), persiste et signe dans le déni de réalité !
Pour le président du syndicat, des génisses "vivantes" sont "attaquées" par les vautours.
Or, comme l'expertise vétérinaire le confirme, les animaux étaient atteints d'entérotoxémie, une maladie "qui peut tuer un animal en une heure de temps", selon l'éleveuse (Dauphiné libéré du 16/07/2013).
Les vautours sont des oiseaux nécrophages qui effectuent un équarrissage naturel gratuit et efficace. Ils sont totalement indifférents aux animaux en bonne santé et en pleine possession de leurs moyens.
De façon extrêmement rare, les vautours peuvent s’en prendre à des animaux malades, mal en point, et incapables de se mouvoir : les vautours ne font alors qu’anticiper la mort !
Il est faux d'écrire qu'il y a des évolutions dans le comportement des Vautours fauves. Ces oiseaux participent à l'équarrissage naturel depuis 10 000 ans pour le compte des éleveurs et depuis bien plus longtemps encore dans le milieu naturel.
Dans la Drôme, il existe deux services d’équarrissage naturel gérés par le Parc Naturel Régional du
Vercors et l’association “Vautours en Baronnies”. Ces deux services éliminent, chaque année, grâce
aux vautours libres, 140 (cent quarante) tonnes d’ovins et de caprins morts collectées auprès de 150 à 200 éleveurs.
Nos associations se désolent de voir que l'obscurantisme, à l'origine de la disparition de ces grands oiseaux, est toujours en vigueur à la FDSEA des Savoie qui prône une nature aseptisée et recommande la destruction de ces espèces protégées.
Dans quel but la FDSEA des Savoie propage-t-elle des informations aussi mensongères au sein de la profession agricole et auprès de l'opinion publique?
L’homme, s’il a besoin d’une agriculture saine et respectueuse de l’environnement pour vivre, a tout autant besoin de la nature et des services qu’elle lui rend.
Contacts Presse :
Roger Mathieu : 06 30 12 20 52
Rémi Bogey : 06 78 04 36 16

Nouvelles de l' été...

Marina Salzmann - Rank

Marina Salzmann est née en 1960 à Vevey et a grandi dans le canton de Vaud puis au Tessin; après avoir beaucoup voyagé, elle s’est installée à Genève où elle a fait des études de lettres et enseigne actuellement le français.
Son recueil de nouvelles Entre deux (Bourse Anton Jaeger 2012) est son premier livre publié. Mais Marina Salzmann pratique l’écriture de fiction et poétique depuis des années, notamment dans le domaine de la performance, collaborant avec des musiciens, artistes et poètes sonores. En 2008, elle a cofondé la revue littéraire en ligne Coaltar.net.
Entre deux se déploie «dans la perméabilité entre le rêve et la réalité, dans l’instant suspendu, éphémère, empreint de sensations, couleurs et sons, et qu’il s’agit de capturer», écrivions-nous dans notre critique . Les dix-neuf textes du recueil «déroulent un univers tissé d’imaginaire, qui dessine un monde tout sauf normé: l'inattendu s’infiltre dans le quotidien, l’ancrage au réel dévie et l’on se retrouve soudain ailleurs, baigné dans l’étrangeté familière du rêve, dans sa vaste liberté».
Le texte que nous publions ici fait partie d'une série de nouvelles en cours d'écriture sur le thème du travail.

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mardi 30 juillet 2013

Valdrôme : Rencontres Astrociel 2013...



« Rencontres Astrociel »
Valdrôme du 26 juillet au 11 août 2013
La Société Astronomique de France vous propose la plus longue "Star Party" européenne en un site d'exception situé à 1400m d'altitude distant de plusieurs dizaines de kilomètres de toute pollution lumineuse gênante. Un jour, deux jours, une, deux ou trois semaines : toutes les durées de séjour sont possibles. 
Le programme comporte de nombreuses heures d'exposés, de conférences et une dizaine d'ateliers de jour. Cet ensemble fait appel aux compétences de nombreux intervenants. 
Les Rencontres Astro Ciel reçoivent de nombreux jeunes. Venez y donc en famille: il y aura desexposés d'initiation à l'astronomie et la station propose de nombreuses activités pour petits et grands en plus des nombreuses randonnées proposées au départ du site.
Une bourse d'achat-vente-échange entre participants sera aussi mise en place ainsi que des astro-tests d'instruments et d'accessoires.
Selon la météo plusieurs ateliers nocturnes seront programmés sur place : "astro-tests" ciel profond, dessin, acquisition des images CCD...
La Société Astronomique de France vous propose du 26 juillet au 11 août 2013 la plus longue "Star Party" européenne en un site d'exception situé à 1400m d'atitude distant de plusieurs dizaines de kilomètres de toute pollution lumineuse gênante. Un jour, deux jours, une, deux ou trois semaines : toutes les durées de séjour sont possibles. L'accès à l'ensemble des animations est ouvert sans limite aux inscrits sans supplément de tarif.
Le programme comporte de nombreuses heures d'exposés, conférences et de nombreux atelier de jour. Cet ensemble fait appel aux compétences de nombreux intervenants.
Les Rencontres Astro Ciel 2013 vont recevoir de nombreux jeunes. Venez y donc en famille : il y aura aussi des exposés d'initiation à l'astronomie.
Du 2 au 7 août, le ciel au télescope de 1m avec David Vernet
3 et 4 août : Médas sur le site des Rencontres
2 au 4 août : Unterlinden sur le site des Rencontres
2 au 8 août : midi au canon solaire avec Marwane DHERBECOURT
5 au 9 août : séances de planétarium sur le site avec Yves LHOUMEAU
Un télescope de 1m de diamètre constitue un évennement des Rencontres Astro Ciel. S'agissant, de plus, d'un instrument manipulé sur place par David Vernet, nul doute que ces nuits au 1m seront l'un des points forts des nuits de ces rencontres où il sera aussi possible d'observer au télescope de 600mm déjà très apprécié des habitués des années précédentes. L'optique de cet instrument d'exception est ouverte à F/D = 3 et a été réalisée par David Vernet. La mécanique a été conçue et réalisée par Frédéric Géa.
De jour mais surtout de nuit
Les observations sont la priorité des Rencontres Astro Ciel en raison de l'exceptionnelle qualité du ciel en ce site et le programme est bâti en fonction de cette réalité. Devant le grand succès des ateliers nocturnes, plusieurs d'entre eux seront reconduits en 2013.
Comme chaque année, plus de 150 instruments d'observation seront réunis. En 2011, quatre télescopes de plus de 500mm de diamètre étaient présents sur le site dont le télescope de 1m de David Vernet.
Syndicat d'initiative de Valdrôme - 04 75 21 40 06
Société Astronomique de France

Cultures Transgéniques : 20 ans de leurre...

Les transgéniques : 20 ans à alimenter ou à leurrer la planète ?


Généreusement entretenus par l’industrie des OGM, les mythes sur les soi-disant bénéfices des cultures transgéniques persistent. On peut résumer à cinq les mensonges que cette industrie répand : que les transgéniques alimentent la planète, qu’ils sont plus productifs, qu’ils permettront d’éliminer l’utilisation des produits agrochimiques, qu’ils coexistent harmonieusement avec les autres cultures et qu’ils sont parfaitement inoffensifs pour l’environnement et la santé. C’est facile de dévoiler ces mensonges ; il suffit de porter un regard calme et objectif sur ce qui se passe vraiment sur le terrain, en se basant sur les données de l’industrie elle-même. La conclusion, après vingt ans de plantations transgéniques commerciales, est claire : aucune des promesses ne s’est réalisée, bien au contraire. Examinons les cinq points un par un.
Un article de GRAIN, publié dans le numéro 13 de la revue Soberanía Alimentaria.
PREMIER MYTHE. Les cultures transgéniques élimineront la faim dans le monde
C’est probablement l’argument préféré de ceux qui font la promotion de cette technologie. Ils le répètent sur toutes les scènes « sans les OGM, nous ne pourrons alimenter une planète qui compte chaque jour plus d’habitants. »
Mais trois constatations remettent les choses à leur place :
- Les données de la FAO montrent clairement, année après année, qu’au niveau mondial, la production d’aliments est plus que suffisante pour nourrir tout le monde. La faim n’est pas simplement une question de productivité, c’est aussi une question d’accès à la terre et aux autres ressources nécessaires pour produire les aliments. En fin de compte, la faim est une conséquence de la pauvreté et de l’exclusion !
- Les cultures transgéniques produites commercialement aujourd’hui n’ont pas été conçues pour combattre la faim dans les pays du Sud. Il ne s’agit pas de céréales destinées directement à l’alimentation des personnes. Au contraire, aujourd’hui, quatre cultures, le soja, le maïs, le colza et le coton, s’accaparent presque toute la superficie des cultures transgéniques sur la planète. Les trois premières sont destinées presque exclusivement à la production d’aliments pour les animaux aux États-Unis et en Europe, de combustibles pour les véhicules et d’huiles industrielles, alors que la dernière est utilisée pour la fabrication de vêtements.
- En revanche, il existe une très douloureuse corrélation directe entre la croissance des cultures transgéniques et celle de la faim dans le monde rural. Dans des pays comme le Brésil et l’Argentine, les gigantesques plantations de maïs et de soja transgéniques – baptisées déserts verts – expulsent les habitants de leurs terres et les privent – les volent – de leurs moyens de subsistance. Et effectivement, la faim, la misère et les empoisonnements sont les conséquences pour beaucoup de gens de la campagne. Les cultures transgéniques occupent des millions d’hectares de terres agricoles fertiles que l’on pourrait utiliser pour produire des aliments !
L’année où l’on a planté pour la première fois des cultures commerciales d’OGM, environ 800 millions de personnes souffraient de la faim dans le monde ; maintenant, avec des millions d’hectares de cultures OGM, on en compte plus de 1 000 millions. Pourquoi ?
SECOND MYTHE. Les cultures transgéniques produisent plus
Plus qu’un mythe, cette affirmation est elle aussi un mensonge. Au plan génétique, la productivité d’une culture est trop complexe pour que l’on puisse facilement en manipuler la génétique. Les plantes sont des êtres vivants complexes, on n’est pas en train de jouer avec des pièces de « Lego ». Leur productivité dépend d’un grand nombre de facteurs génétiques, mais aussi de nombreux autres facteurs. Et même si « tous les facteurs se trouvaient dans les gènes, » les scientifiques n’ont jamais réussi à transférer et à activer plus de deux ou trois gènes à la fois. Le gène de la productivité n’existe pas !
Et ce sont des données des États-Unis, le pays où l’on sème les transgéniques depuis le plus longtemps, qui le démontrent clairement. L’étude la plus complète et rigoureuse sur cette question a été menée par l’Union of Concerned Scientist (http://www.ucsusa.org/food_and_agri...) qui a analysé 20 années de cultures transgéniques dans ce pays. Cette étude conclut que le soja et le maïs transgéniques, modifiés pour tolérer des doses élevées d’herbicides, ne sont pas plus productifs que les plantes et les méthodes conventionnelles. De plus, ils calculent que ce sont les méthodes et les pratiques conventionnelles qui sont à l’origine de 86 % de l’augmentation de la productivité des récoltes de maïs au cours des 20 dernières années. D’autres études montrent que la productivité des transgéniques est aujourd’hui plus basse que celle des cultures conventionnelles.
Il ne faut pas perdre la réalité de vue, car, comme nous le verrons plus loin, après plus de 20 années de recherches, les sociétés transgéniques n’ont réussi à transférer dans les champs que deux innovations de leurs laboratoires, et aucune de celles-ci ne concerne la productivité.
TROISIÈME MYTHE. Les cultures transgéniques élimineront les produits agrochimiques
C’est en fait le contraire. Cette affirmation vient souvent accompagnée de l’exemple du soi-disant gène « Bt, » lequel est extrait de la bactérie Bacillus thurigiensis qui produit une toxine mortelle pour certaines chenilles. Lorsque ce gène est inséré dans les cultures comme le maïs et le coton, les plantes produisent la toxine de sorte qu’il n’est plus nécessaire – affirme-t-on – de les traiter par fumigation. Dans le fond, c’est comme si la plante « s’aspergeait elle-même de Bt » 24 heures par jour. Mais les problèmes n’ont pas tardé à apparaître et, devant une si forte concentration de toxines dans ces monocultures, les chenilles développent rapidement une résistance au Bt. De plus, divers types de « ravageurs et maladies secondaires » inédits ont fait leur apparition, qui sont combattus avec d’autres produits chimiques. En fin de compte, l’utilisation des produits agrotoxiques ne diminue pas.
L’autre « innovation » que les sociétés transgéniques ont introduite consiste à ajouter aux plantes un gène qui leur permet de recevoir des doses élevées d’herbicides sans être affectées, grâce à leur « tolérance » de certaines substances chimiques. Cela permet par exemple de pulvériser année après année d’immenses plantations à l’aide de petits avions, facilitant ainsi l’explosion mondiale des superficies de plantations de soja. Il y a trente ans en Argentine, le soja était presque inexistant et aujourd’hui, il occupe plus de la moitié de toutes les terres agricoles. Et si en 1995, on appliquait environ 8 millions de litres de l’herbicide glyphosate, cette quantité dépasse aujourd’hui les 200 millions de litres pour soutenir la production de soja transgénique. Ainsi, l’utilisation des herbicides a été multipliée par plus de 20.
C’est la même situation aux États-Unis. Les transgéniques tolérants aux herbicides ont ouvert grandes les portes à l’utilisation massive du glyphosate et d’autres herbicides. En 2011, dans ce pays, les agriculteurs et agricultrices qui cultivent leurs champs avec ces semences ont appliqué 24 % de plus d’herbicides que leurs collègues qui ont semé des cultures conventionnelles (http://www.motherjones.com/tom-phil...). La raison : les mauvaises herbes commencent à développer une résistance à cet herbicide. Cette soi-disant révolution crée plus de problèmes que de solutions.
QUATRIÈME MYTHE. Le droit de choisir est respecté, car les cultures transgéniques coexistent pacifiquement avec les autres types de cultures
La liberté de choix est un autre argument que brandissent ceux qui font la promotion des transgéniques – que chaque agriculteur ou agricultrice décide lui-même ou elle-même d’utiliser ou non les transgéniques ; il n’y a aucune imposition. Mais cet argument fait fi d’une loi fondamentale de la biologie : les plantes d’une même espèce se croisent entre elles et plus tôt que tard, les gènes insérés artificiellement dans les cultures transgéniques finissent par apparaître dans les cultures conventionnelles.
Au Canada, la plantation massive de colza transgénique a presque complètement éliminé le colza non contaminé génétiquement et a bien sûr détruit la culture florissante du colza biologique. Dans le cas du maïs, une autre plante qui se croise facilement avec ses proches, il y a aussi de nombreux cas de contamination génétique partout sur la planète.
L’introduction de semences transgéniques est particulièrement alarmante lorsqu’elle a pour effet de contaminer les variétés locales. Le Mexique est un centre d’origine et de diversification du maïs et depuis des années, les communautés paysannes autochtones observent comment leurs variétés de maïs commencent à présenter des caractéristiques étranges. Diverses études confirment que la contamination du maïs transgénique des États-Unis est liée à ces changements. Si l’on permet aux transnationales de semer jusqu’à 2,4 millions d’hectares de maïs transgénique, comme le propose le gouvernement du Mexique, on aura non seulement attenté contre la souveraineté alimentaire de ces peuples, mais aussi mis en péril la biodiversité d’une plante qui alimente des centaines de millions de personnes partout au monde.
Et en Aragon, dans l’État espagnol, depuis 2005, les organisations paysannes et écologistes dénoncent que plus de 40 % des grains biologiques contiennent des traces de transgéniques, ce qui empêche leur vente comme aliment biologique ou sans OGM.
Mais le plus grave dans ce faux argument de liberté, c’est que les sociétés transnationales forcent les agriculteurs à payer des semences qu’ils n’ont jamais semées. Aux États-Unis, la compagnie Monsanto a poursuivi des centaines d’agriculteurs et agricultrices en les accusant d’avoir enfreint leurs droits de propriété intellectuelle. Des détectives de Monsanto, tels des recouvreurs de créances, parcourent les campagnes des États-Unis à la recherche de gènes de plantes brevetées « à eux », provenant de semences transgéniques que les agriculteurs auraient reproduites après les avoir achetées ou, bien souvent, provenant de cultures conventionnelles contaminées par des cultures transgéniques voisines. En plus de prendre des millions de dollars, cette stratégie permet à la société Monsanto d’intimider les producteurs agricoles qui finissent par céder et acheter les semences de Monsanto pour ne pas courir des « risques. » En d’autres mots, que chaque agriculteur choisisse… ce que les entreprises veulent !
ET LE CINQUIÈME MYTHE. Les transgéniques sont sans danger pour la santé et l’environnement
Il faut au moins remettre en question la prétendue sécurité « sanitaire » des cultures transgéniques. Posons-nous une question. Allons-nous tout simplement laisser notre santé entre les mains de ce réseau d’agriculture industrielle dans laquelle les sociétés transgéniques contrôlent des sections entières des organismes de sécurité alimentaire et dictent leurs propres normes ? La souveraineté alimentaire signifie sans aucun doute que la population exerce un contrôle sur ce qu’elle mange.
En ce moment, nos assiettes sont garnies d’aliments ayant une teneur élevée en pesticides et dont on a modifié l’ADN. Et il semblerait que nous ne pouvons rien faire ou dire. La préoccupation s’accentue avec quelques constatations très sérieuses sur l’utilisation des OGM et de leurs herbicides associés. Les points suivants résument bien cet enjeu :
* L’American Academy of Environmental Medicine (AAEM, Académie américaine de médecine environnementale) a indiqué que « les aliments génétiquement modifiés peuvent constituer un problème sérieux pour la santé. » Citant diverses études, elle a conclu « qu’il existe plus d’une relation causale entre les aliments GM et les effets néfastes sur la santé » et que les OGM « constituent un risque sérieux dans les domaines de la toxicologie, des allergies, de l’immunologie et de la santé reproductive, métabolique, physiologique et génétique. »
* Les récentes études du Dr Séralini (expliquées ailleurs dans cette même revue), qui portaient sur des rats alimentés pendant deux ans avec du maïs transgénique tolérant au glyphosate, démontrent une précocité plus grande et un accroissement de la mortalité, des effets hormonaux, des tumeurs mammaires chez les femelles et des maladies hépatorénales.
* Une récente étude de l’Université de Leipzig, Allemagne, a découvert des concentrations importantes de glyphosate, l’ingrédient principal de l’herbicide Roundup, dans les échantillons d’urine des habitants de la ville. Les analyses ont montré que tous avaient des concentrations de glyphosate de 5 à 20 fois supérieures à la limite permise pour l’eau potable.
* Les résultats des études du professeur Andrés Carrasco, du Laboratoire d’embryologie moléculaire, CONICET-UBA, Faculté de médecine, Université de Buenos Aires, Argentine, montrent que les herbicides comme le glyphosate causent des malformations des embryons chez les grenouilles et les poules, à des doses beaucoup plus basses que celles des fumigations agricoles. Les malformations étaient d’un type semblable à celui observé dans la progéniture humaine exposée auxdits herbicides.
Finalement, personne ne peut nier la malignité des transgéniques lorsque l’on tient compte des témoignages directs de morts, d’avortements et de maladies d’êtres humains affectés par le glyphosate, comme l’explique l’Argentine Sofía Gatica, gagnante du dernier prix Goldman.
La santé nous appartient, l’agriculture est paysanne et nous devons défendre la planète pour les générations futures. C’est pourquoi nous exigeons la souveraineté alimentaire.
La science des transgéniques ne progresse pas :
Les transgéniques sont entre les mains d’une poignée d’entreprises, la plus connue étant Monsanto qui, avec Dupont, Syngenta, BASF, Bayer et Dow, domine la recherche et les brevets sur les transgéniques. Ils contrôlent 60 % du marché mondial des semences et 76 % de celui des produits agrochimiques.
La « science » de ces entreprises n’a produit que deux applications. D’un côté, les soi-disant cultures qui tolèrent les herbicides et de l’autre, celles contenant le gène Bt qui leur donne un pouvoir insecticide.
En 2012, 59 % de toutes les superficies mondiales commercialement cultivées avec des transgéniques l’ont été avec des cultures qui tolèrent ou résistent au glyphosate – un herbicide breveté originalement par la même transnationale Monsanto –, 26 % l’ont été avec des cultures insecticides contenant le gène Bt et les 15 % restants l’ont été avec des cultures possédant ces deux caractéristiques.
Après plus de 20 années de recherche et des millions d’euros d’investissements qui n’ont accouché que de deux nouveautés, peut-on parler d’une « révolution biotechnologique » ? Les applications réelles des transgéniques aujourd’hui démontrent quels sont les véritables intérêts de l’industrie, lesquels entraînent des risques pour la santé et les écosystèmes, et la dépendance pour les agriculteurs et agricultrices.
Pour en savoir plus
Il existe un grand nombre d’études qui présentent des preuves croissantes sur les effets négatifs des cultures et des aliments transgéniques décrits ci-dessus. Ce lien regroupe 300 articles scientifiques qui illustrent toutes ces informations.
Autres sources d’information :
www.grain.org

lundi 29 juillet 2013

Quelques sorties sympatiques en Diois, Trièves et Vercors...



-  Vassieux-en-Vercors Exposition - Résister ! Du 29 au 30 juillet
Exposition nationale - Les Compagnons de la Libération.
Pour... Tout public
Gratuit
Salle des fêtes Renseignements : Téléphone : 04 75 48 28 11
- Sainte-Croix du 29 juillet au 2 août
Avec son pinceau, Brigitte Nemes borde ses toiles puis les nourrit de couleurs... Entrer dans son monde, c’est ressentir les émotions les plus profondes d’un univers intérieur que nous oublions la plupart du temps !
Pour... Tout public
Renseignements : Téléphone : 04 75 21 22 06.
- Saint-Julien-en-Vercors du 29 juillet au 2 août
Stage aux Alberts à St Julien en Vercors avec Jerome Aussibal,
sculpture sur pierre douce du lundi 29/07 au 02/08
300€/5 jours
contact jerôme 04 75 45 53 93 / 06 07 36 54 72
Pour... Adultes, Jeunes
- La-Chapelle-en-Vercors du 29 au 31 juillet  
Théâtre interactif : Histoire contée par la compagnie Gérard F. Entrée libre
Pour... Tout public
Entrée libre
Camping les Myrtilles
Pas de séance le 06/08 Août
Renseignements : camping.des.myrtilles@wanadoo.fr. Téléphone : 04 75 48 20 89. Web : http://perso.wanadoo.fr/camping.des. (...) .
- Die du 29 juillet au 4 août
Exposition - Peintures / Sculptures
Avec Sylvie Mocellin-Viret, sculpteur... et Emmanuel Mergault, peintre...
Pour... Tout public
Salle Joseph Reynaud
Les lundi, mardis, jeudis de 16h à 19h, les vendredis de 16h à 22h et les mercredis, samedis, dimanches de 10h à 12h et de 16h à 19h.
Renseignements : marcdanytessier@orange.fr.
Téléphone : 04 75 21 26 31
- Die du 29 juillet au 23 août Les Vendredis de Die
Les Vendredis soirs de l’été, les places de la ville de Die s’animent autour d’un thème, d’un style : peinture, jazz, rock, marché "... et des déambulations permettent de naviguer dans les petites rues, de place en place.
Pour... Tout public
Renseignements : contact@diois-tourisme.com. Téléphone : 04 75 22 03 03. Web : www.diois-tourisme.com .
- Bouvante du 29 juillet au 24 août
Repas régional suivi d’un concert ou d’un spectacle.
Pour... Tout public
Renseignements : lajacine@lajacine.com. Téléphone : 04 75 48 57 14.
- Bouvante du 29 juillet au 24 août
Buffets champêtres à midi
Pour... Tout public
La Jacine Renseignements : lajacine@lajacine.com. Téléphone : 04 75 48 57 14.
- Bouvante du 29 juillet au 24 août
Barbecue musical dans le cadre champêtre de la Jacine.
Pour... Tout public
Renseignements : lajacine@lajacine.com. Téléphone : 04 75 48 57 14.
- Gresse-en-Vercors du 29 juillet au 25 août

Le thème de ce concours d’épouvantails 2013 est "La Vache", en rapport avec la Fête du Bleu Vercors-Sassenage.
Pour... Tout public
Gratuit
Renseignements : tourisme@gresse-en-vercors.fr. Téléphone : 04 76 34 33 40.
- Die du 29 juillet au 30 août
Portrait ? Paysage ? Vue ? Vous retrouverez également cette exposition à la CCD, Galerie de l’escalier, 42 rue Camille Buffardel...
Pour... Tout public
kaléiDIEscope Renseignements : galerie.baradie@wanadoo.fr.
Téléphone : 04 75 22 00 81.
- Vassieux-en-Vercors du 29 juillet au 31 août 
Tous les mercredis soirs de l’été, ouverture nocturne du musée, jusqu’à 22h.
Pour... Tout public
ouverture jusqu’à 22h
Renseignements : musee-resistance-vassieux@ladrome.fr. Téléphone : 04 75 48 28 46.
 Web : www.ladrome.fr .
- Vassieux-en-Vercors du 29 juillet au 31 août 
Tout au long de l’été le musée de la préhistoire propose des ateliers pour découvrir, manipuler, sur différents thèmes : chasse, feu, art... Apprends en t’amusant ! Maitrise les techniques de chasse et de feu, deviens un paléo-artiste...
Pour... Enfants R
Adulte : 6,40 € Enfant : 4,20 € sur inscription accessible aux enfants non accompagnés à partir de 8 ans
Durée 1h30 horaires : consulter le musée.
Renseignements : Téléphone : 04 75 48 27 81. Web : http://www.prehistoire-vercors.fr
- Saint-Agnan-en-Vercors du 29 juillet au 31 août  
Visite de la grotte au flambeau.
Pour... Tout public
Adulte : 10 €, enfant : 7 €
Site naturel de la Grotte de la Luire Renseignements : grottedelaluire@sfr.fr. Téléphone : 04 75 48 25 83.

Lus la Croix Haute : Soirée du court métrage ...ce 7 août



Une sélection du festival international du court métrage de Clermont-Ferrand à Lus le Croix Haute.
Bonjour,
Les associations "Les Lucioles" et "Lus Culture" vous proposent une soirée Courts Métrages le mercredi 7 août 2013.
Avec la complicité de "Sauve qui peut le court", une sélection du festival international du court métrage de Clermont-Ferrand sera projetée à la salle polyvalente de Lus-la-Croix-haute à partir de 21h00.
Une soirée très cosmopolite, avec des films d'origines très diverses : 
Anacos,
Xacio Baňo, Espagne
The Voorman problem, Mark Gill, Angleterre
Azul, Aurélien Dyhayon, France
Welcome and…our condoleances, Leon Prudovski, Israël, prix de la jeunesse
Una furtiva lagrima, Carla Vogele, U.S.A.
Ce n’est pas un film de cow-boy, Benjamin Parent, France, Prix meilleur comédien
Guang, Shio Chuan Queck, Malaisie
Noodle Fish, Ji-Man Kim, Corée du Sud
Penny Dreadful, Shane Atkinson, U.S.A., Prix du public
Edwige Piccard
animation.lucioles@orange.fr
Renseignements : 04 92 58 51 85
Plein tarif : 6 euros, tarif réduit : 5 euros
Buvette sur place

Laisser une place aux Jeunes sur notre Biovallée de la Drôme...



Compte rendu de la « journée Porteurs d’espoir »  du 23 Mars 2013
La Journée Porteurs d’Espoirs (JPE), imaginée par les Amanins en 2012, c’est l’occasion pour des jeunes en questionnement sur leur avenir, de découvrir des structures, des personnes qui leur proposent de faire « un pas de côté ».
Se former autrement, s’engager pour un projet à taille humaine, s’impliquer dans une démarche collective, emprunter d’autres parcours pour apprendre à se connaitre, choisir sa voie…
Le temps d’une journée, des pistes sont lancées aux jeunes, des dynamiques se créées et des idées germent… 2013, une JPE nouvelle formule…
Avec le recul d’une première édition « pleine d’espoir », des pistes d’amélioration et de changement ont guidé l’organisation de la JPE 2013 :
- Meilleure communication : d’une quarantaine de participants en 2012, plus de 70 jeunes ont participé en 2013, ce qui a permis de proposer des ateliers plus nombreux.
- Temps de rencontre entre intervenants : la journée 2013 s’est donc prolongée pour l’équipe le dimanche matin. Le Viel Audon et les Amanins se sont rapprochés pour co-organiser l’événement et c’est grâce à l’énergie de Yann Sourbier et à la participation financière du Viel Audon que cette rencontre s’est déroulée.
- Temps d’échange entre intervenants et jeunes : les intervenants ont prévu dans leurs ateliers des temps de partage d’expérience et de questionnement.
- Mobilisation des jeunes : la JPE a été condensée sur une après-midi de façon à garder les jeunes présents du début à la fin de l’événement.
La communication

Cette année, pour mettre l’accent sur la communication, nous avons élargi la diffusion par le biais d’une diversité de moyens de communication :
- Affichage (nombreux relais locaux, lieux d’accueil de jeunes)
- Mail aux établissements scolaires, MJC, foyers ruraux, réseaux d’éducation à l’environnement, d’éducation populaire, d’économie sociale et solidaire…)
- Contact téléphonique des lieux d’accueil de jeunes proches des Amanins
- Réseau de chaque structure intervenante
- Newsletter des Amanins
- Intervention d’Alexandre (jeune motivé par le projet) dans deux lycées Drômois
- Blog de l’événement (: http://journee-porteurs-d-espoirs.e-monsite.com)
- Salons
- Internet et réseaux sociaux : diffusion de l’info sur plusieurs sites
Le jour J - Le déroulé
Le 23 Mars, c’est au total une centaine de personnes qui étaient réunies aux Amanins au moment le plus fort de la journée. Soit environ soixante-dix jeunes venus par leurs propres moyens.
Adapté à la météo, au nombre de participants et à leurs positionnement pour vivre tel ou tel atelier, le programme a été ajusté en temps réel à la trame, restée fidèle à celle prévue en amont :
- L’accueil des jeunes s’est fait de 13h30 à 21h.
- Trois temps forts ont marqué cette demi-journée : un accueil collectif pour présenter le programme et les intervenants et leurs ateliers suivi de deux séries d’ateliers proposés par les structures. Le souhait de départ était de proposer aux jeunes un choix identique d’ateliers pour les deux sessions. Le moment venu, faute de jeunes dans certains groupes, des regroupements ont été faits entre structures suivant le plan B anticipé. Certains ateliers n’ont pas eu lieu pour la seconde vague.
Les différents ateliers finalement proposés
- Le Viel Audon et Volontaire pour la Nature, à pas de loup : autour du chantier éco-volontaire et de l’engagement collectif
- L’Ecole de la Nature et des Savoirs, Ecologie au Quotidien et les Amanins :
- La FEVE et le Foyer Michaël : témoignage du vivre ensemble mêlé d’expression libre artistique
- Romans International et De Deux Choses Lunes : témoignage sur le volontariat international
- L’Ecole des Fleurs du Vivant de Terre du Ciel : présentation de l’école et témoignage des « fleurs »
- Clown z’Hopitaux : les coulisses du clown
Pour faire le lien et la convivialité de cette journée, la pause gustative, de près de trois quarts d’heure, a permis de nombreuses activités : présentation d’une mini production de l’atelier découverte du clown, des jeux collectifs proposés par un jeune et un atelier choral. Aussi, l’événement s’est terminé avec un repas musical, avec une musique relaxante proposée par Eric, joueur de hangdrum accompagné d’un didgeridoo. En programmant cette soirée musicale, nous souhaitions favoriser la venue des jeunes or, il se trouve que la soirée s’est principalement déroulée entre les intervenants et les jeunes qui les accompagnaient.
Avec le recul de ces deux années, nous pouvons dire que la trame de cet événement fonctionne bien et que l’objectif de la journée semble être très parlant pour les jeunes. Le déroulé se peaufinera d’année en année.
Les jeunes
Ils étaient en majorité âgés de 20 à 30 ans et, pour certains, déjà entrés dans la vie active. Le point commun : la quête d’initiatives nouvelles, d’idées, de formations et d’expériences en accord avec leurs valeurs.
Etaient aussi présents des jeunes en difficulté accompagnés par deux centres d’actions sociales. L’accueil de ce public répond à l’objectif premier de la JPE, à savoir ouvrir plus largement les portes sur les alternatives écologiques et humaines.
Besoins humains
En amont de l’événement, l’organisation a demandé 30 jours pleins salariés.
Sur l’événement et la veille, bénévoles et salariés ont été mobilisés : sept bénévoles ont assuré la cuisine, le service, le rangement, la tenue de la caisse ; deux bénévoles ont assuré l’accueil et le suivi du déroulé ; un salarié SCOP a préparé les repas.
Budget 1591€25
Les Amanins
Rens.: www.lesamanins.com 
Tél.: 04.75.43.75.05.
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss

Un autre aménagement du territoire...



« Contre la crise, une véritable politique territoriale »
Lettre ouverte envoyée le 31 Mai 2013 au Président de la République, M. François Hollande, et aux membres du gouvernement concernés par les questions territoriales.
Monsieur le Président,
Je m'adresse à vous en tant que citoyen, soucieux de l'avenir de son pays et de la planète. Cependant, il ne vous échappera pas que les sujets que je vais aborder dans cette lettre entrent pour la plupart dans mes domaines de compétence, l'architecture et l'urbanisme. Je m'adresserai donc aussi à vous en tant que professionnel de l'aménagement de l'espace, avec le souci d'être compréhensible par tous.
Monsieur le Président, la France est en danger. Son plus grand danger n'est pas de subir une crise économique, ou une attaque extérieure. Non c'est le territoire Français qui, si certaines pratiques se perpétuent, va finir écartelé, ravagé, exsangue.
Les surfaces agricoles, un problème urbain.
D'abord un chiffre : selon une étude Agreste Primeur, publiée par le Ministère de l'Environnement en 2009, tous les sept ans, la France « artificialise » (routes, constructions, etc.) l'équivalent d'un département Français.
Actuellement, près de 9% du territoire est artificialisé. Cette artificialisation touche principalement des terres agricoles, réduisant d'autant la capacité agricole de la France. C'est un enjeu majeur à l'heure où l'agriculture bio, plus extensive, a besoin de terres pour se développer, alors même que le stock mondial de céréales ne fait que baisser d'années en années, à cause d'une demande de plus en plus forte.
C'est aussi la preuve qu'il y a un lien direct entre urbanisme et capacité de production agricole.
La source de cette occupation endémique des sols ?
Un urbanisme déréglé, des permis d'aménager et de lotir accordés à tout va par des collectivités locales soit par manque d'information sur les répercussions, concurrence stupide entre communes limitrophes, ou par corruption pure et simple.
Pour enrayer ce phénomène, il ne suffit pas de créer des commissions statuant au cas par cas, il faut que les instances régionales et préfectorales soient associées aux décisions de constructibilité, permis d'aménager, de lotir, de construire,, sur la base d'un schéma de cohérence territoriale prenant en compte cette problématique.
Il faut maintenir la surface cultivable à un niveau constant, quitte à rendre certains terrains à l'agriculture pour pouvoir construire sur d'autres, plus pertinents. Pour ne citer qu'une solution parmi d'autres, il est aujourd'hui possible de cultiver sur les innombrables toitures des entrepôts commerciaux.
Vous le voyez, Monsieur le Président, les problèmes sont nombreux, mais les solutions à portée de main le sont aussi. Seulement, il faut agir vite.
Une tête trop grosse sur un corps malingre
Le gouvernement précédent avait lancé une consultation sur l'avenir de Paris et sa couronne, qu'il a nommé « Le Grand Paris ».
Congestionné, divisé, inégalitaire, ce « Grand Paris » méritait bien qu'on se penche de manière globale sur son cas. On s'est malgré tout fourvoyé dès le départ en fixant comme échelle d'étude l'île-de-France, sans réaliser que le phénomène Parisien trouvait ses sources et propageait ses effets sur tout le territoire Français.
Le résultat de cette vision tronquée a été de proposer toujours plus de transports publics, augmentant mécaniquement l'attractivité des communes de la lointaine couronne Parisienne. Ce type de mesure ne fait que repousser l'horizon de la paralysie.
Depuis que Paris a été choisie par les rois, autrefois nomades, comme lieu de résidence principale, la France n'a cessé de se centraliser. Dès les années 70-80, on a pris conscience des effets néfastes de cette centralisation excessive. Une « décentralisation » a été amorcée, faisant peser toujours plus de compétences sur les régions et les départements, générant ainsi l'inverse de ce qu'on souhaitait obtenir : un renforcement de l'Île-de-France et un déclassement des régions moins fortes économiquement.
Le résultat de cette politique est que plus encore qu'avant, pour « exister », il faut être à Paris, et nulle part ailleurs.
Mêmes effets pervers du côté des voies ferrées : on crée des lignes qui mettent Paris à moins d'une heure des villes moyennes alentours, dans le but d'y attirer plus d'habitants. Le résultat est une concentration toujours plus forte des emplois à Paris, dotée cette fois de villes-dortoirs supplémentaires.
Les effets pervers de cette politique sont innombrables : congestion, loyers trop élevés, pollution, bruit, perte de temps dans les transports pour les habitants, sans parler du coût pour la santé.
Pour sauver Paris de la congestion, une seule solution : ignorer Paris.
Afin de permettre aux villes secondaires (Marseille, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Nantes) de se développer, il faut tout d'abord les relier entre elles de manière efficace et rapide, et assurer des liaisons tout aussi rapides avec leurs voisines européennes. Ainsi, on ne tardera pas à voir se développer une culture urbaine et des emplois de pointe équivalents à ceux qu'on trouve en Région Parisienne.
L'autre moyen de décongestionner Paris, est de geler les autorisations de création de surfaces de bureaux, notamment à La Défense, dont le développement sature déjà les lignes de transport transversales. A cette limitation, il faut associer de véritables projets d'accueil d'entreprises dans d'autres villes majeures, en lien avec la création des liaisons ferrées rapides déjà évoquée. Ces projets ne peuvent se passer de l'intervention de l'Etat.
Un recours à la voiture, indispensable ?
Pour de nombreux concitoyens, l'essence ne coûte pas plus cher parce qu'elle a augmenté (entre 1970 et aujourd'hui, le revenu médian a plus augmenté que l'essence), mais parce que les distances parcourues quotidiennement ont augmenté. Pourquoi ? Tout simplement à cause de ce développement urbain anarchique et distendu qu'on constate dans de nombreuses communes rurales : zonage séparant les résidences des commerces, prolifération de lotissements pavillonnaires, concentration des lieux de travail, aménagements de giratoires et de bretelles d'autoroutes pour absorber ce trafic, réseaux en cul-de-sac, etc.
Ce mode d'occupation des sols est donc non seulement nuisible à l'agriculture mais coûte aussi de plus en plus cher en essence à nos concitoyens. Pire, il tend à s'auto-alimenter, en générant des besoins de routes plus larges pour drainer le trafic, route qui prennent d'autant plus de place ! Il est temps d'en sortir, et vite !
Cependant, alors que les logements sont construits, habités, on ne peut raser 30 ans d'urbanisation d'un trait de plume.
Il faut alors inventer de nouveaux dispositifs et éliminer les obstacles (souvent virtuels) à la mixité urbaine.
Les zones commerciales doivent être désenclavées et accueillir des opérations de logement. Les zones pavillonnaires doivent être réaménagées de manière à permettre l'implantation de locaux professionnels et commerciaux. Il faut que, dans chaque commune rurale, on puisse disposer d'un lieu de travail connecté, de salles de réunion, de bureaux dignes de ce nom permettant de travailler à proximité de son domicile.
D'un point de vue agricole et alimentaire, il est aussi loisible de mettre en place des chartes agricoles qui garantissent une production locale variée, pour une clientèle locale, sur des marchés répartis dans les différentes communes rurales. Je pense que l'échelle du département est correcte pour mettre en place ce type de plan.
Au moyen d'une carte analytique, nous pourrions en évidence les zones situées à plus de 10 minutes de marche ou de vélo des commerces, emplois, et mettre en place des solutions d'équilibre et de proximité. L'aménagement efficace est celui qui demande le moins de déplacements mécanisés. Il est donc logique que les transports, individuels et collectifs, arrivent en bout de la chaîne des solutions, et non au début, comme cela se fait actuellement.
Voilà, Monsieur le Président, la véritable voie à laquelle je crois pour sortir notre pays de la crise :
En devenant un pays modèle dans l'aménagement de son territoire.
Les mesures à prendre sont certes plus complexes que de simples ajustements fiscaux, et demandent une coordination étroite entre les ministères, mais recevront certainement un accueil bien plus chaleureux, et ne coûtent rien à l'Etat.
Les bénéfices à attendre de telles mesures vont bien au-delà de la protection de notre environnement et de notre alimentation. Ils répondent à de nombreux objectifs annoncés lors de votre campagne, Monsieur le Président, notamment :
- maîtrise réelle des loyers, par la répartition de la pression immobilière
- amélioration de la santé, et donc réduction du déficit de la sécurité sociale
- baisse du chômage, par une meilleure répartition des emplois
- amélioration de la sécurité par la mixité : une présence constante de la population, qu'elle vive, qu'elle travaille ou qu'elle fasse ses achats.
Qu'attendez-vous, Monsieur le Président, pour mettre en œuvre une véritable politique territoriale ?
Qu'attendez-vous, Monsieur le Président, pour mettre en place, non plus seulement des ministères sectoriels, mais aussi des missions transversales, qui puissent donner de la cohérence à des mesures qui touchent, comme vous pouvez le constater, de nombreux secteurs ?
Je vous prie d'agréer, Monsieur le président de la République, l'expression de ma très haute considération.
Martin Lucas, Architecte DPLG