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mercredi 31 octobre 2012

Die 26150 : Expos et ateliers à Diois Expression...



Quel drôle d'assemblage
Bonjour c'est les vacances!
Venez vous amuser (enfants 7-11 ans et peut-être plus petits et plus grands ça dépends qui s'inscrit),.... passer le message, s.v.p!
Portes Ouvertes
À Diois Expressions, Espace Andarta (derrière les HLM de Pluviane et le Cinéma à Die)
Mercredi 7 novembre et jeudi 8 novembre  de 14h30 au 16h30
Une invitation à découvrir les activités proposées par l’association tout au long de l’année pour les enfants de 7 à 12 ans.
Mercredi : Quel drôle d'assemblage !
Inspirés par les œuvres de Picasso, Dubuffet ou Rauchenberg, nous créons un univers à partir d'objets de récupération
Jeudi : Linogravure Une des rares techniques de gravure accessible aux jeunes. Venez l'expérimenter ! Le coût pédagogique est offert,  pour le matériel participation libre et consciente : « chapeau »
Bienvenue à tous !
Inscriptions (jusqu'à 10 participants) :
tél : 04 75 21 09 81
Barbora Prechova  


Le cable n' est pas toujours une solution idéale ?



Projet de transport par câble Vercors - Fontaine 
J'ai pris connaissance de l'article publié  concernant le projet de transport par câble entre Grenoble et le Vercors présenté par la METRO; à ce sujet, je joins un avis de l'ADTC Grenoble qui ne le voit pas comme la solution idéale pouvant régler le problème de la mobilité sur cette partie du territoire.
Cordialement, Bernard Collignon, 26150 Die, ARDSL.
Projet de transport par câble Vercors - Fontaine : observations et questions de l’ADTC
Grenoble Alpes Métropole vient d’annoncer, lors d’une conférence de presse dédiée à ce sujet, son intention de créer une ligne de transport par câble entre Fontaine et Lans en Vercors. A la lecture du dossier de presse, quelques questions se posent, et l’ADTC espère que la Métro et le Conseil Général y répondront avant d’engager la réalisation de ce projet !

PDF - 1.3 Mo
Suite à la conférence de presse de Grenoble Alpes Métropole sur le projet de liaison par câble Fontaine – St Nizier – Lans en Vercors , l’ADTC a pris connaissance du dossier de presse, que vous pouvez télécharger en cliquant sur l’icone PDF ci-contre. Si ce projet mérite certainement d’être étudié, le contenu du dossier pose des questions dont nous n’avons à ce jour pas les réponses.
Capacité de ce transport par câble à capter de nouveaux usagers
Le temps de trajet par câble serait 29 minutes entre Lans et Fontaine - La Poya. Trois types d’usagers sont à considérer.
Cliquer sur la photo pour l’agrandir.
Pour les habitants du plateau travaillant dans l’agglomération, et en particulier sur la presqu’ile, l’attractivité nécessiterait un prolongement de cette liaison jusqu’au Polygone (futur terminus tram B) pour éviter une rupture de charge supplémentaire et un temps de parcours encore plus élevé par rapport à un trajet en voiture. Pour la majorité de ces usagers, il faut prévoir un accès en voiture individuelle jusqu’à Lans-en-Vercors et donc un grand P+R à Lans-en-Vercors. Enfin, il ne faut pas que ceux qui bénéficient actuellement d’une desserte directe par autocar entre le plateau au-delà de Lans (et notamment Villard) et la Gare de Grenoble soient dissuadés par des correspondances supplémentaires (car + télécabine + tram...) qui allongeraient leur trajet et le rendraient moins confortable.
Pour les habitants de l’agglomération se rendant dans le Vercors le week-end, nous sommes interrogatifs sur l’attractivité, à cause d’une part de la faible fréquence du réseau urbain TAG le dimanche, et d’autre part de celle du réseau d’autocars Transisère sur le plateau du Vercors. Pour rendre les correspondances vraiment attractives sur le plateau, il faudrait augmenter la fréquence des autocars allant au-delà de Lans, jusqu’au stade de neige, à Villard-de-Lans, Autrans et Méaudre , ce qui générerait un coût d’exploitation important.
Enfin, pour les vacanciers arrivant à la gare de Grenoble par le TGV, souvent avec des bagages encombrants (sacs+skis) : quelle est l’attractivité d’un trajet combinant tramway + câble + car, par rapport à un autocar direct dont l’horaire est calé sur celui du TGV ? Certes, si on leur supprime le car direct, ces vacanciers se résigneraient sans doute à faire les correspondances en transbahutant leurs bagages, mais perdraient en qualité de service, et pourraient être tentés de choisir une autre destination que le Vercors l’année suivante...
Equipement et coûts de fonctionnement
Le caractère expérimental de ce projet (grande distance, réglementation française dont accessibilité PMR...) peut induire des contraintes techniques supplémentaires entraînant des surcoûts en investissement et en exploitation, par rapport aux équipements installés dans les stations de ski. A quelle amplitude horaire et à quel niveau de service l’ordre de grandeur annoncé (3M€ par an en fonctionnement) correspond-il ?
L’utilisation du câble en toutes saisons, pour un trajet d’une demi-heure, nécessite éclairage, chauffage et climatisation si on veut inciter des automobilistes à renoncer à leur voiture. Le coût de tels aménagements est-il prévu ?
Nous aimerions aussi avoir des précisions sur la sécurité la nuit avec des temps de parcours aussi importants : quel dispositif sera mis en place pour assurer la tranquillité des usagers, et à quel coût ?
Financement
Dans le cadre d’un "Partenariat Public Privé", nous demandons que soient clarifiées les règles en cas de surcoût : si les dépenses (et en particulier les coûts de fonctionnement, récurrents) sont plus élevées que prévues ou les recettes plus faibles, sera-ce au contribuable de payer ?
Le câble ne supprimera pas l’ensemble des cars reliant aujourd’hui le plateau du Vercors à la gare de Grenoble ; il faudra en effet continuer à desservir Engins, la Tour Sans Venin... Quel sera le coût du réseau de cars irriguant le plateau depuis les gares de Lans-en-Vercors et de Saint-Nizier-du-Moucherotte ?
En conclusion (provisoire)
Une solution par câble peut constituer une amélioration de la relation entre le plateau du Vercors et l’agglomération. Mais de nombreuses interrogations nous amènent à demander aux collectivités concernées une étude comparative entre deux scénarios :
- une solution par câble complémentaire d’un réseau d’autocars restructuré,
- ou une solution par amélioration de la desserte par cars.
Cette étude comparative devra comporter, comme cela a été fait récemment pour la liaison Brignoud-Crolles :
une comparaison des temps de parcours pour les différents types d’usagers ciblés, en prenant en compte les correspondances à chaque fois qu’elles sont nécessaires
une estimation du nombre d’usagers dans les deux scénarios
une comparaison des coûts d’investissement et d’exploitation, avec un bilan global à l’échelle de 40 ans, durée de vie de l’équipement,
une comparaison sur les impacts sur l’environnement (émissions de CO2...) prenant en compte non seulement le comparatif autocar / câble, mais aussi les voitures restantes pour les usagers non satisfaits par la desserte envisagée.
Cette étude comparative devra faire l’objet d’une large concertation tout au long de cette étude, afin que le désir de mettre en service un outil original ne se fasse pas au détriment de la prise en compte des besoins réels et très concrets des usagers…
Pour plus d’infos sur ce thème des transports par câble, vous pouvez consulter notre dossier "Transports par câble".
- L’ADTC est une association d’usagers créée en 1974, forte de près de 1000 adhérents. Elle agit pour le développement de tous les modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle : marche, vélo, bus ou tram, train, pour l’intermodalité et pour un meilleur partage de l’espace public.
Elle est porte-parole des usagers et force de proposition dans les instances de concertation des Communes de la région urbaine grenobloise, de la Métro, du Grésivaudan, du Voironnais, du Sud grenoblois, du Département, et de la Région.
Elle est affiliée à la fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT), à la fédération française des usagers de la bicyclette (FUBicy), et membre des associations « Rue de l’Avenir », « Droits du piéton », association européenne des transports ferroviaires (AEDTF), et fédération Rhône - Alpes de protection de la nature (FRAPNA).
ADTC-Grenoble, MNEI, 5 place Bir Hakeim, 38000 Grenoble
Tél. 04 76 63 80 55
Fax. 04 76 51 24 66
Envoyer un courrier électronique à l’adresse suivante :
contact@adtc-grenobleEFFACER.org

Les jeux de la Faim...



Crise Alimentaire : Les jeux de la faim
La crise alimentaire fait des ravages dans le monde. Il s’agit d’une crise silencieuse, elle ne fait pas la une des journaux et n’intéresse ni la Banque centrale européenne, ni le Fonds Monétaire International, ni la Commission européenne. Pourtant, elle touche 870 millions de personnes qui souffrent de la faim. C’est ce qu’indique le rapport « Etat de l’insécurité alimentaire dans le monde 2012 », présenté cette semaine par l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO).
Nous pensons trop souvent que la faim ne frappe que dans des endroits très éloignés du confort de nos fauteuils. Et qu’elle a peu à voir avec la crise économique qui nous affecte. La réalité est pourtant très différente. Il y a de plus en plus de personnes qui souffrent de la faim dans les pays du Nord. Il ne s’agit évidement pas de la famine telle qu’elle touche des pays d’Afrique et ailleurs, mais elle implique bel et bien une absence des calories et des protéines minimales nécessaires, qui a des conséquences sur notre santé et sur nos vies.
Cela fait plusieurs années que l’on évoque les terribles chiffres de la faim aux Etats-Unis : 49 millions de personnes affectées, soit 16% des ménages, selon les données du Département de l’Agriculture des Etats-Unis, dont plus de 16 millions d’enfants. Des chiffres anonymes auxquels l’écrivain et photographe David Bacon met un visage dans son œuvre « Hungry By The Numbers » (Faméliques selon les statistiques) ; les visages de la faim dans le pays le plus riche du monde.
Dans l’Etat espagnol, la faim est également devenue une réalité tangible. Pour bon nombre de personnes frappées par la crise, c’est : sans travail, sans salaire, sans maison et sans nourriture. D’après les chiffres de l’Institut National de Statistiques, en 2009, on estimait que plus d’un million de personnes avaient des difficultés à consommer le minimum alimentaire nécessaire. Aujourd’hui, la situation est encore pire, même si elle n’est pas chiffrée. Les organismes sociaux sont débordés et, ces dernières années, les demandes d’aide alimentaire et de médicaments ont doublées. D’après l’organisation « Save the Children », avec un taux de pauvreté infantile de 25%, de plus en plus d’enfants ne mangent pas plus d’une fois par jour, à la cantine scolaire, à cause des difficultés que rencontrent leurs familles.
On ne peut donc pas s’étonner qu’un journal aussi prestigieux que le New York Times ait publié, en septembre 2012, une galerie de photographies de Samuel Aranda, lauréat du World Press Photo 2011, qui, sous le titre « In Spain, austerity and hunger » (En Espagne, austérité et faim), fait le portrait des conséquences dramatiques de la crise pour des milliers de personnes ; faim, pauvreté, expulsion de logement, chômage… mais aussi luttes et mobilisations. D’après un rapport de la Fondation Foessa, l’Etat espagnol compte l’un des taux de pauvreté les plus élevés de toute l’Europe, se situant juste derrière la Roumanie et la Lettonie. Une réalité qui s’impose aux observateurs extérieurs, malgré la volonté de certains de la passer sous silence.
Par ailleurs, la crise économique est intimement liée à la crise alimentaire. Les mêmes qui nous ont conduit à la crise des hypothèques « subprime », cause de la « grande crise » en septembre 2008, sont ceux qui spéculent aujourd’hui avec les matières premières alimentaires (riz, maïs, blé, soja…), provoquant ainsi une très importante augmentation des prix. Cette augmentation rend ces produits inaccessibles pour de larges couches de la population, particulièrement dans les pays du Sud. Fonds d’investissements, compagnies d’assurances et banques achètent et vendent ces produits sur les « marchés à terme » dans le seul but de spéculer avec ceux-ci et faire du profit. Quoi de plus sûr que la nourriture pour investir puisque nous devons tous, normalement, en consommer tous les jours.
En Allemagne, la Deutsche Bank vante des bénéfices faciles si l’on investit dans les produits agricoles en hausse. Des « affaires intéressantes » du même genre sont proposées par les principales banques européennes, comme BNP Paribas. D’après les données du World Development Movement, Barclays Bank a empoché en 2010 et 2011 près de 900 millions de dollars grâce à la spéculation sur l’alimentation. Et il n’y a pas besoin d’aller si loin. La banque Catalunya Caixa offre de juteux bénéfices économiques aux clients qui investissent dans les matières premières sous le slogan « un dépôt 100% naturel ». Quant au Banco Sabadell, il dispose d’un fonds spéculatif qui opère dans l’alimentaire.
La faim, malgré ce qu’on nous dit, ne dépend pas tant des sécheresses, des conflits militaires, etc., que de ceux qui contrôlent et qui dictent les politiques agricoles et alimentaires et qui possèdent les ressources naturelles (eau, terre, semences…). Le monopole actuel du système agroalimentaire, aux mains d’une poignée de multinationales qui disposent du soutien des gouvernements et d’institutions internationales, impose un modèle de production, de distribution et de consommation des aliments au service des intérêts du capital. Il s’agit d’un système qui provoque la faim, la perte d’agro-diversité, l’appauvrissement des paysans et le changement climatique. Un système où le profit de quelques uns passe avant les besoins alimentaires de la majorité.
« Les jeux de la faim » : c’est le titre d’une fiction réalisée par Gary Ross, basée sur le best-seller de Suzanne Collins et dans lequel des jeunes doivent s’affronter dans une lutte à mort afin d’obtenir la victoire, c’est-à-dire de la nourriture, des biens et des cadeaux pour le restant de leurs vies. La réalité n’est parfois pas très éloignée de la fiction. Aujourd’hui, certains « jouent » avec la faim pour gagner de l’argent.
Esther Vivas
Traduction française pour Avanti4.be : Ataulfo Riera.
Esther Vivas est coauteure de “Planeta indignado” (éd. Sequitur) avec JM Antentas. Plus d’infos : http://esthervivas.com/francais/

Nyons : Eduquer autrement...



RENCONTRE "EDUQUER AUTREMENT"  à Nyons
Vous êtes chaleureusement INVITE-E à venir participer à la journée des
RENCONTRE "EDUQUER AUTREMENT" 
Samedi 17 novembre 2012 à Nyons à 14h
Organisée par l'association Cités d'Enfants autour du Philosophe Denis Marquet et de son livre " Nos enfants sont des merveilles", avec , au programme :
Ateliers, conférence, performances d'artistes, expositions
A très bientôt, j'espère
Pascal Marconato
Responsable de projet
Association Cités d'Enfants
06 58 54 57 18
Cités d'Enfants <citesdenfants@gmail.com

L' Ecole de la République...



L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE : REFONDATION OU RÉFORME ?
Contribution à la concertation « Refondons l’école de la République » lancée le 5 juillet 2012 par M. Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale
Ce texte a été envoyé le 20 août 2012 au secrétariat du site web Refondons l’école de la République qui m’a sollicitée par mél afin de participer à la concertation (les circonstances en sont exposées plus en détail dans ce billet du Bloc-notes). Seuls le titre général « L’école de la République : refondation ou réforme » et le premier intertitre ont été ajoutés pour cette publication.
L’école sans cesse renvoyée à son extérieur
Si la refondation de l’école est nécessaire, c’est que sa réforme, conduite invariablement depuis une trentaine d’années, a échoué. Il n’est que trop vrai que l’école « a été maltraitée dans l’intelligence même de ses missions » [1]. Le constat d’échec est désastreux, mais il ne décrit en rien une école républicaine, car il dresse l’état des lieux de l’école des réformateurs, du rapport Legrand des années 1980 au rapport Apparu-Descoings des années 2000, en passant par le rapport Attali des années 90, pour ne citer que quelques jalons.
Cette école réformée repose sur l’idée selon laquelle l’école serait faite pour la société, qu’elle aurait pour mission principale l’adaptation sociale. On peut résumer cette position de manière critique par la formule suivante : l’école y est sans cesse renvoyée à son extérieur. Cette école assaillie de toutes parts et sommée de devenir autre qu’elle-même ne cesse d’exhiber sa défaillance depuis des décennies. Or le débat auquel nous sommes conviés sur le site Refondons l’école est sur ce point fondamental plutôt mal parti, puisqu’il y est réaffirmé que l’école est le reflet de la société, qu’elle doit devenir son espoir et qu’il s’agit pour la société de dire ce qu’elle attend de l’école [2] ! Cette référence constante à « la société » me semble inquiétante. Il n’est pas rare et il est arrivé assez souvent dans l’histoire que des principes contraires à la liberté soient invoqués au nom de « la société ». En offrant aux élèves un dépaysement libérateur, une école républicaine devrait plutôt se détourner d’un modèle imposé par « la société ».

Diois : Les Rencontres de Die, le choix de l' Ethique...



Ethique et écologie, deux mots qui vont si bien ensemble
Festival de Die  et de la Biovallée de la Drôme : On  parle philo ce matin à l'heure du café...
Il y avait comme une ambiance de bancs de la fac ce lundi matin à « Un Air de Famille », à Die. Anne Tesson, anciennne professeure de littérature, venait débattre  à Die sur le thème de « l’éthique et de l’écologie ». Alors les invités se sont un peu pris la tête pour comprendre les liens entre ces deux notions, et que l’association Ecologie au Quotidien désire mettre en place un comité d’Ethique.
Ethique, écologie et économie
«Le mot éthique a été formé à partir du grec ancien «ethos» qui désigne l’habitat primitif, le terrier, la façon dont une espèce aménage l’espace naturel pour le transformer en espace de vie, explique la coordinatrice du Projet 2013 : « les Utopies en marche… ». Ensuite, le mot a évolué pour désigner la façon dont l’humain se comporte individuellement dans son habitat». L’éthique, au sens premier du mot, désigne donc  notre rapport à notre lieu de vie. Tiens, comme l’écologie. «Ecologie vient d’un mot grec qui définit l’habitat humain, l’espace habité par les hommes dans la terre, poursuit la porteur de ce  projet citoyen connu en Europe désormais (viennent des invités et des visiteurs de Belgique, Suisse, Hollande, New-Zéland, Québec, Brésil, etc., …). Donc le rapport entre les deux est direct: on ne peut pas faire d’écologie sans une perspective éthique.»
Compris? «L’écologie environnementale devrait prendre aussi des positions économiques à partir d’une éthique», explique la salariée de Ecologie au Quotidien. Parce que l’économie n’est finalement qu’un sous-ensemble de l’écologie. «Le mot économie vient de la même racine grecque que l’écologie mais limitée à la gestion de la famille et de la maison, alors que l’écologie concerne l’espace global de la Terre». Une remise en perspective nécessaire pour ceux qui, face à la crise économique, veulent remettre l’écologie aux calendes… grecques. 
Mise en place
Douze personnes (non membres de l’association et parfois même très éloignées) font parti du Comité d’Ethique.  Il planche sur le projet 2013 afin de donner un avis avant le 15 novembre et ainsi valider le projet de l’association.  L'association Ecologie au Quotidien a décidé de mettre en place ce Comité d’Ethique extérieur à l'association qui aura pour objectif d’apporter un avis consultatif sur les choix éthiques de l’association : intervenants, thèmes, actions. Ce Comité d'Ethique est  composé de scientifiques, praticiens, personnes reconnues pour leur intégrité morale, pour leur participation à la vie de la cité et des citoyennes et citoyens. Des membres du Conseil d'administration de Ecologie au Quotidien assisteront au Comité d’Ethique pour présenter le programme et apporter toute précision utile au débat. Précisons ici, que Ecologie au Quotidien est le seule association du Diois sur 350 a avoir mis en place un tel type de structure.
L'association propose d'organiser une réunion annuelle  (autour de chaque 15 novembre) à l'automne avant l’édition du programme des Rencontres de l’Ecologie, de transmettre le pré-programme au Comité d’Ethique 15 jours au moins avant la réunion ainsi que la charte (en élaboration) d'Ecologie au Quotidien.Il est formalisé dans les semaines à venir avant l'impression, fin novembre du prochain programme des Rencontres de l'Ecologie 2013.
Albert Idelon pour MCD-APL
26420 La Chapelle en Vercors
Plus d’infos sur leur site et blog :

lundi 29 octobre 2012

12 centrales nucléaires concernées par l' ouragan Sandy...

USA : Douze centrales nucléaires concernées par l’Ouragan Sandy.

Bloomberg Report :
http://www.nj.com/business/index.ss...
Douze centrales nucléaires pourraient être touchées par l’Ouragan Sandy déclare l’"U.S. Nuclear Regulatory Commission" par la voie de son porte parole Neil Sheehan.
La liste des Centrales concernées :
BMP - 1.7 Mo
Sans vouloir amplifier la gravité de la situation les risques actuels d’accident nucléaire majeur sont plus grands actuellement aus USA qu’à Fukushima au Japon lors du Tsunami.
Par exemple, les stockages de carburants nucléaires aux Etats Unis représentent une quantité dix fois supérieure que celle stockés à Fukushima et n’ont virtuellement aucunes conditions de protection maximales.
- Brunswick a souffet l’année derniere d’une défaillance du système de refroidissement d’un réacteur.
- Surry a été récemment génée par des problèmes du système de refroidissement, des failles sur des valves et une tornade.
- North Anna a subie une fuite de Tritium l’année dernière à la suite d’un seïsme qui a endommagée la Centrale et fissuré un énorme réservoir de stockage.
- Calvert Cliffs a été mise hors service à la suite du dernier ouragan.
- Salem est ponctuée de problèmes de sécurité, d’incidents de turbines, et autres ennuis.
- Hope Creek a souffert de problèmes de sécurité, a la même architecture que "Fukushima Daiichi Unit 1", souffre des mêmes failles avec une piscine de stockage de barres de fuel usagées identique à celels de Fukushima et si elle est réputée pour être résistante à certains événements météorologiques majeurs... elle est surveillée de près au sujets d’impacts particuliers comme, spécialement, l’élévement du niveau de la mer et les inondations.
- Peach Bottom possède d’origine une architecture défectueuse et est truffée de problèmes graves et variés.
- Limerick a déjà souffert de problèmes électriques, et autres.
- Three Mile Island a été touchée par une nouvelle fuite dans le système de refroidissement le mois dernier.
- Susquehanna expérimente un problème après l’autre
- Oyster Creek souffre de problèmes électriques et divers.
- Indian Point est universellement connue comme la plus dangereuse centrale nucléaire des USA. Si Indian Point entre en fusion celà pourrait rendre invivable New-York pour des années, pour un coût d’un demi-trillons* de dollars ou plus.
- La vulnérabilité de Millestone est démontrée par le fait qu’elle a déjà du être stoppée en raison du réchauffement de l’eau de mer.
- Pilgrim est frappée de nombreux problèmes de structures. Et on peut aussi noter que les piscines de stockages du carburant usagé contiennent plus de Césium radioactif que celui relâché par Fukushima, Tchernobyl, et tous les tests nucléaires passés combinés
- Seabrook a des problèmes de corrosion, d’ordinateurs et héberge aussi de nombreuses autres failles.
- Vermont Yankee - qui possède environ 10 fois plus de barres de fuel usagées que chacune des unités de réacteurs de Fukushima, contient aussi du Tritium.
*"Un Trillon" = Milles milliards
Bonne nuit. G.L.

Réunion Culture du CLDD du Diois...



Conseil Local de Développement Durable du Diois – CLDD
(Photo : Réunion CLD-Transport à Recoubeau en 2007)  
Vous trouverez ci-joint le compte rendu de la dernière réunion culture.
Lors de cette réunion nous avons procédé à la composition du comité de suivi pour la recherche-action.
La composition reste ouverte à ceux qui souhaitent s’investir dans le travail et qui peuvent dégager du temps pendant six mois à raison d’une séance de travail tous les trois ou quatre semaines.
Merci de me confirmer si vous souhaitez faire partie de ce groupe avant le vendredi 2 novembre, afin que je puisse vous communiquer la date de la première séance de travail et les différentes informations relatives aux missions de ce comité.
COMPTE RENDU REUNION « CULTURE » Conseil Local de Développement Durable 24 octobre 2012 – communauté des commues /Die
Présents: Marc Tessier («Les amisdes Arts et du Musée»), Marie-Florine Bruneau (Die Cantat), Patrick Varin (Trajet Spectacle), Harold David (Festival Est-Ouest / théâtre de Die), Olivier de Sepibus(artiste plasticien), Neves Sofia (artiste chorégraphe), Yoann Demichelis (artiste chorégraphe), Véronique Chantre (chargée de production), Alain Lecocq, Lyliane Orand, Fanny Mazure (CLDD).
Ordre du jour :
1) Rappel des décisions prises lors de la dernière réunion 2) Propositions présentées par l'ADRETS, un des organismes potentiels pour l'accompagnement de ce travail.
3) Constituer et valider le "comité de suivi», différent des réunions publiques, afin de mener collectivement le travail intitulé : Mutualisation et coordination - quel état des lieux, quelles perspectives ?
1) Rappel des décisions prises lors de la dernière réunion.
Le CLDD porte administrativement la recherche-action . Le CLDD lance le travail : dépôt de demande de subvention LEADER pour opportunité. Dossier enregistré le 5/10/2012 auprès de la communauté de communes du Diois, dont le contenu précis reste à travailler collectivement. Il recherche la structure adéquate pour l’accompagnement méthodologique. L’Adrets présentera sa proposition, la proposition de la coopérative Kaléidoscope vous sera soumise par mail ou lors de la première réunion comité de suivi. Il étudie les possibilités financières d’embaucher ou non un salarié. Le CLDD n’est pas en mesure aujourd’hui de supporter l’embauche d’un salarié à plein temps sur six mois. Il travaille à la proposition pour la composition du comité de suivi.
Point 3 à l’ordre du jour
2) Propositions présentées par l'ADRETS, un des organismes potentiels pour l'accompagnement de ce travail. On vient au titre de l’appui au territoire qui fait partie de nos missions pour lesquelles nous sommes subventionnés. Nous travaillons sur le développement des services sur le massif alpin, nous ne sommes pas spécialiste sur la culture mais nous avons une solide expérience méthodologique dans l’accompagnements de secteurs du territoire. On vient également vous présenter une proposition d'accompagnement suite à la demande formulée par le CLDD, (bien que le cahier des charges ne soit pas fait : ce sera une des premières missions du comité de suivi. ) Veuillez vous reporter au Power Point joint à ce compte rendu pour le contenu de la méthode.
3) Constitution du comité de suivi : Lors de la dernière réunion, nous avions évoqué oralement une proposition technique de composition par représentants des grands secteurs culturels : spectacle vivant, patrimoine, lecture publique, etc. Nous avons réfléchi et décidé d’ouvrir ce groupe à qui souhaite s’investir dans le travail car le système de représentants implique un mandat par le groupe et des quotas par densité d’acteurs par secteurs, ce qui compliquerait le dispositif. Le groupe de suivi est donc ouvert à ceux qui souhaitent s’investir de manière continue sur un temps donné (environ six mois), et qui souhaitent co-construire ensemble.
Les conditions : La régularité sachant que les réunions auront lieu une fois par mois.
- Être un acteur professionnel du domaine culturel, en effet « les usagers » ne font pas partie du groupe et seront consultés par ailleurs.
- Le choix est laissé aux structures d’envoyer un représentant ou un salarié. De toute manière l'ensemble des acteurs seront consultés par les entretiens individuels, les « focus groups » ou l'enquête population.
Objectifs du comité : Faits des propositions, (identifier des priorités de travail), réorienter, proposer, suggérer des hypothèses pour chaque grande étape de travail réalisé par les techniciens, Participer activement pour certains aux travaux (enquête, veille documentaire, lecture bibliographique, …). Donne des avis sur les candidatures pour le stage et pour la structure accompagnatrice. Est à l’écoute du territoire.
Objectifs du comité à court terme : Donner un avis sur les structures pour l’accompagnement, donner un avis sur l’offre et les réponses de stage. Élaborer un cahier des charges plus précis, que les éléments du dossier déposé à la CCD pour un financement LEADER.
Engagement : Réunion toutes les trois semaines environ (le groupe décidera à la première réunion du calendrier de travail commun.)
Les appréhensions : « Que le travail ne soit pas utile ».  « Que l’étude –action soit utilisée dans le mauvais sens »  « Que nous (membres du comité de suivi), nous nous retrouvions en situation de porte-à-faux, car la question de la légitimité est très sensible dans ce secteur. »  « On ne sait pas bien où on va, ni ce que signifie « politique culturelle ».
Relevé des décisions : Création d’un comité de suivi composé des membres suivants :
- Représentant du Contrat de région et animatrice CDDRA (en attente de réponse).
- Département : technicien.
- Mairies (en attente de réponse)
- Représentant du CLDD et animatrice,( Lyliane Orand, Fanny Mazure)
Acteurs culturel :
- Les amis des Arts et du Musée, (Marc Tessier)
- Die Cantat, (Marie-Florine Bruneau),
- Trajet Spectacle,(Patrick Varin)
- Festival Est-Ouest / théâtre de Die,(Harold David)
- Olivier de Sepibus(artiste plasticien),
- Neves Sofia (artiste chorégraphe),
- Yoann Demichelis (artiste chorégraphe),
- Véronique Chantre (chargée de production)
-
Envoi du compte rendu et relance pour participation au comité de suivi à l’ensemble de la liste « acteurs culturels CLDD. » Envoi d’un doodle aux membres comité de suivi identifiés ci-dessus et à ceux qui se manifesterons, pour une rencontre fin novembre.
Pour ce qui concerne les réunions publiques « culture », celles-ci ne s’arrêtent pas, mais s’espacent dans le temps pour laisser le temps au comité de suivi de faire son travail ; nous vous tiendrons informés de la prochaine en début d’année 2013.
Je reste à votre disposition pour des renseignements complémentaires.
Cordialement,
Fanny Mazure
Animatrice/ Coordinatrice
Conseil Local de Développement Durable - CLDD
Place de l’Evêché / 26150 Die
Tel : 04 75 21 58 66

Saillans : Musique à l' Oignon



Au Local citoyen de l’Oignon à Saillans
Ce vendredi 2 Novembre à 20h30 en concert à L'Oignon :
Le Black Eyed Sam & Potbelly Tom's Blues Duet
Né il y a deux ans, les deux compères qui jouent ensemble dans différents groupes ont décidé de monter ce duo pour le plaisir de jouer le blues "à l'ancienne!!". Purement acoustique, guitare, contrebasse et voix !
D'abord des reprises des anciens comme on dit... Blind Boy Fuller, Son House, du plus récent Keb Mo.
à bientôt
http://www.facebook.com/pages/Black-Eyed-Sam-Potbelly-Toms-Blues-Duet/326608434020060

Contre les projets inutiles...

Notre-Dame-des-Landes : un futur « Larzac » pour le gouvernement Ayrault ?
Dix jours après la massive intervention policière à Notre-Dame-des-Landes, critiques et protestations se multiplient. Onze organisations du mouvement social ont interpellé le Premier ministre. Des élus écologistes tentent de saisir le Parlement européen. Le Parti de gauche critique des expulsions menées « à la veille de la trêve hivernale ». Le gouvernement, lui, reste droit dans ses bottes. La guérilla bocagère devrait s’intensifier ce week-end avec la réoccupation de plusieurs lieux.
Un demi-million d’euros. C’est ce que coûte « au bas mot » l’opération lancée dès le 16 octobre par le gouvernement Ayrault pour déloger les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, selon le site Presse Océan. Entre la mobilisation de 1 200 militaires et policiers (lire notre précédent article), le déplacement d’escadrons venant de différentes régions, le recours à des hélicoptères à visée nocturne en soutien logistique, la note flambe...
Et la facture pourrait continuer de gonfler ! Car la guérilla bocagère est en train de s’installer durablement sur la zone d’aménagement différé (ZAD) du futur aéroport du Grand-Ouest, rebaptisée « zone à défendre » par les occupants. Plusieurs centaines de personnes devraient participer ce week-end à une action de réoccupation. Une carte fait le point sur les barricades principales, les « check points policiers », les lieux démolis, expulsés et habités :
(cliquer pour agrandir)
Soutien du mouvement social
Onze organisations nationales [1] ont interpellé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur « la brutalité employée par la force publique en vue d’expulser, à la veille de la trêve hivernale, les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes » [2]. Plusieurs plaintes ont été déposées ces derniers jours dont celle d’une militante de 65 ans bousculée par des CRS, entrainant 21 jours d’interruption temporaire de travail.
« Nous appelons avec la plus grande fermeté le gouvernement à cesser les expulsions des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes », poursuivent les onze organisations signataires de la déclaration, ajoutant que « le déploiement de force auquel nous assistons actuellement à Notre-Dame-des-Landes ne fait que renforcer notre détermination à contester ce projet d’infrastructure ».
Des lacrymos à la place des pesticides
Un film relate la résistance de la ZAD face à l’intervention et montre son absurdité. Les forces de l’ordre ont pris un malin plaisir à asperger de lacrymogène les champs de légumes cultivés par les occupants, souvent précaires, pour assurer leur subsistance. Plusieurs maisons auto-construites ont été abandonnées par leurs occupants.
Les organisations pointent le non-sens économique et environnemental du projet d’aéroport, et la surdité des pouvoirs publics face aux protestations locales. Le futur aéroport, construit par le groupe de BTP Vinci, coûtera 600 millions d’euros à la collectivité , aura « un impact irréversible sur plus de 2 000 hectares de zones humides, de terres agricoles et sur nos émissions de gaz à effet de serre », dénoncent les organisations. Elles appellent l’ensemble des citoyennes et citoyens à participer à des mobilisations locales et « ainsi répondre démocratiquement à une violence qui, pour être institutionnelle, n’en est pas moins illégitime ». Outre cette déclaration de soutien aux opposants, les organisations viennent d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre. Une manifestation a également rassemblé 1 500 personnes à Nantes le 21 octobre.
Drôle de conception de la concertation
Des élus sont aussi montés au créneau. « Pourquoi autant de précipitation et de virulence alors que tous les recours juridiques n’ont pas été à leur terme », a ainsi interrogé, le 25 octobre au Sénat, Corinne Bouchoux d’Europe Ecologie-Les Verts (voir la vidéo). Réponse du ministre des Transports Frédéric Cuvillier : « L’État et les élus de Nantes Métropole, du Conseil régional, ont souhaité faire avancer ce dossier, dans le respect à la fois des populations, des agriculteurs, des communautés de communes concernées, et de faire en sorte que cette méthode puisse être une méthode à la fois de concertation, mais aussi de respect, et c’est en ce sens que l’État soutient les procédures engagées. » Chacun appréciera sa conception de la concertation.
Frédéric Cuvillier reconnait cependant l’existence de contentieux sur la propriété et l’expropriation des terrains. « L’accord » obtenu à l’issue d’une grève de la faim au printemps dernier portait sur l’arrêt des expulsions tant que tous les recours juridiques ne seraient pas terminés [3]. Mais cet accord passé avec le nouveau Premier ministre et ex-maire de Nantes, n’incluait pas les occupants sans titre, contre qui l’opération de police est dirigée.
Le PS droit dans ses bottes
Dans un entretien au journal Le Monde, Harlem Désir, le nouveau Premier secrétaire du PS, a rappelé le « désaccord avec Europe Ecologie - Les Verts sur ce dossier ». Et du côté des élus locaux, le ton monte. Le président socialiste du conseil général de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet, traite dans un communiqué les habitants de Notre-Dame-des-Landes d’ « accapareurs ». Ces opérations marquent pour lui « la fin d’une situation de non droit ». Il dénonce « l’occupation illégale et l’exploitation de propriétés, rachetées régulièrement par les pouvoirs publics à leurs précédents propriétaires. »
« Personne ne doit s’étonner de l’ampleur du dispositif déployé par l’État, afin que ces évacuations soient effectives et irréversibles, et que les forces de l’ordre agissent avec efficacité et surtout sans emploi de la violence », répond le président socialiste. « Sans violence ? s’insurge Corinne Morel-Darleux, secrétaire nationale à l’Écologie du Parti de gauche. Quand des familles sont bombardées de gaz lacrymos et expulsées à la veille de la trêve hivernale ? On parle là de jeunes qui s’installent dans des logements vacants, bossent et emmènent leurs gamins à l’école du coin, soutenus par les agriculteurs locaux ! ».
Le recours européen ?
Une porte de sortie s’ouvre peut-être avec l’entrée du dossier de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes au Parlement européen. La première saisine citoyenne de la Commission parlementaire des Pétitions est arrivée le 25 octobre, affirme dans un tweet l’eurodéputée EELV Sandrine Bélier.

Loin de Bruxelles, les militants installés sur la Zone à défendre continuent d’occuper et de résister. « Parce qu’ils croient faire taire la résistance en vidant la zone, nous réaffirmons que nous y sommes toujours, que nous y resterons, que nous sommes chaque jour plus nombreusEs, affirment-ils dans un communiqué. Ils peuvent détruire nos maisons, ils ne détruiront pas les liens qui s’y sont créés. 
 La Rédaction

http://www.bastamag.net/article2741.html
Notes
[1] Greenpeace France, Attac France, Agir pour l’Environnement, Réseau Action Climat France, Les Amis de la Terre, Confédération paysanne, Générations Futures, Solidaires, Paysages de France, Droit au Logement, Fédération nationale des associations d’usagers des Transports
[2] Télécharger la déclaration
[3] Lire à ce sujet : Notre-Dame-des-Landes : infos et intox autour d’un présumé « moratoire »

samedi 27 octobre 2012

Diois : le permis de prospection de gaz de schiste n' est pas abrogé...



Gaz de schiste en Diois ? Le rêve (dream/drôme...) en péril…
Vous l’avez rêvée  ce Diois si magnifique ! Ne rêvez plus. Dans ces territoires chéris, le libéralisme a, (comme ailleurs) laissé dégouliner son empreinte : destructions d’emplois, délocalisations, bétonnage de la montagne et pollutions en tous genres. Il faudrait tout réparer. Mais non ! Voici maintenant que s’annonce l’exploitation des gaz de schiste…
Ils sont des milliers à avoir, comme moi, fait un jour un rêve de montagne. Et décidé que là serait leur vie. Pour vous peut être aussi, ce département prête au rêve. Drôme! Après la "Drôme, accélérateur de croissance" ( slogan des années 90 en Drôme) , il y a la montagne magique, mythique et éternelle, la neige, les beaux paysages, les alpages, les troupeaux , les lacs, les torrents, l’eau pure , la montagne çà vous gagne c’est vous dire !
Ne rêvez plus ! À bien y regarder, les images sont salies. On ne l’a pas vu tout de suite, puisqu’on habitait dans le cadre. C’est arrivé de manière insidieuse, une lente dégringolade sous couvert de développement flamboyant. La perte du foncier agricole, le bétonnage incessant des paysages, les PCB dans la rivière et les torrents, les déchets sauvages (et les mâchefers de notre ancien four d’incinération de Die). Et un peu partout, du nord au sud du département, un air vicié… En cause, une absence totale de maîtrise du développement. L’application pure et simple d’un modèle prédateur, sans autre finalité que l’argent.
Dans la vallée de la Drôme, au pied du Vercors la pollution est forte, connue et répertoriée depuis plus de 6 ou 7 ans. Mais les élus locaux – à l’exception d’un ou deux – n’ont rien fait, rien dit. Avec pour premier objectif de ne pas faire fuir les touristes : Retombées de Tchernobyl occultées par le Parc Naturel Régional du Vercors, remontées mécaniques dans la Réserve des Hauts plateaux du Vercors, Canons à neige…et meurtres d’espèces protégées. La Drôme classée 86 ème sur 96 départements de métropole au niveau des déchets et du tri, et pratiquement la dernière en matière de mobilité et déplacements doux et actifs. On peut se gargariser au Salon de l’Agriculture à Versailles de notre agriculture à 87% productiviste et chimique…mais première en Bio (13 % en nombre de paysans, mais pas en surface...). La Drôme : Pays de « tchatcheurs » ?
Il a fallu que des associations se mobilisent et que l’Europe monte le ton pour ne pas bénéficier d’une autoroute doublée dans la Vallée du Rhône.  Et les pistes cyclables (pas les bandes multimodales aussi dangereuses qu’infréquentables) restent un rêve des habitants, des scolaires et des estivants…  Pire, les restrictions de vitesse annoncées à grand fracas par les Préfets, ne sont pas contrôlées, et camions et voitures continuent de rouler pied au plancher.
Gaz de schistes : des permis accordés en Drôme…
L’annonce d’une possibilité d’exploitation de gisements de gaz de schiste est passée inaperçue.
Car le flou demeure : Publication de 7 arrêtés de rejet de demande de permis d’exploration.
Le Ministère en Charge de l’Écologie a publié 7 arrêtés de rejet de demande de Permis Exclusif de Recherche d’Hydrocarbure. Ces arrêtés sont signés des Ministres en charge de l’Écologie et de l’Énergie ainsi que du Redressement Productif. Les pétitionnaires ont deux mois pour faire appel de ces décisions.
L’annulation des permis déjà délivrés
En Rhône-Alpes il s’agit de:
La demande de permis Lyon-Annecy   (annonce rejet F.Hollande 14.09.2012)
La demande de permis de Montfalcon  (annonce rejet F.Hollande 14.09.2012)
La demande de permis de Valence  (annonce rejet F.Hollande 14.09.2012)
La demande de permis Montélimar extension   (annonce rejet F.Hollande 14.09.2012)

Permis PreAlpes ( çà c’ est le Diois): gigantesque et invraisemblable périmètre qui va de la Savoie aux Alpes du Sud en passant par le Trièves , le Vercors, le Diois …En attente ?

Le gouvernement doit sérieusement considérer ne pas renouveler les permis de recherche des Moussières et de Gex.
Les collectifs citoyens restent très préoccupés par :
Une mobilisation doit très vite organisée autour de collectifs existants comme celui du « Val de Drôme » qui jouent des rôles actifs de vigies et qui donnent toutes les informations sur les permis et leurs conséquences.
Bref, après l’Ardèche, voilà que des compagnies pétrolières – avec Total en tête – rêvent de conquérir le sous-sol du département ! Je ne reviendrai pas sur les techniques désastreuses de fractionnement des roches qui seraient utilisées pour aller chercher ces poches de gaz (dits non conventionnels ; on dirait qu’on parle d’armes !).
N’hésitez pas à visionner le film « Gasland » téléchargeable sur les sites des collectifs « Stop aux gaz de schiste » et qui a été passé aux Rencontres de l’Ecologie de Die en 2012.
Tout est écrit ou presque depuis que ces Collectifs se sont engagés à faire toute la lumière sur ce nouvel « eldorado » qui s’appuierait sur un registre du genre : gaz de schiste = indépendance énergétique de la France. 
Un eldorado pour les compagnies pétrolières. Pas pour les territoires. On sait que ce type d’activité ne génère que peu d’emplois pérennes, mais que les puits et captages laissent un environnement gravement pollué (pollution des cours d’eau, des nappes phréatiques et des sols) et un paysage détruit par le va et vient des camions et les installations de type pétrolier, reliées les unes aux autres par des gazoducs.
Simplement rappeler pour conclure, deux ou trois petits éléments de contexte. C’est Jean-Louis Borloo, encore Ministre du développement durable – celui là même qui avait porté le fameux « Grenelle de l’environnement » – qui a signé les premiers permis concernant l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste en France.
L’ensemble des députés de la Drôme a voté en juillet 2011 une loi qui, sous couvert d’interdire la technique de fracturation hydraulique pour l’exploitation des gaz de schistes (la plus polluante), ne remet pas en cause leur exploitation. Enfin, il y a quelques jours (le 11 février), ce sont des députés qui ont voté contre une proposition de loi portée par le Parti socialiste, Europe Écologie-Les Verts et le Front de Gauche à l’Assemblée visant à interdire toute exploration ou exploitation « des gaz et huiles de schiste »… Ce qui aurait permis de clarifier les choses.
La Drôme et la montagne deviennent des territoires « comme les autres » : exploitables, malléables, défigurables... Le rêve s’efface. La réalité est parfois bien dure à accepter. Il y a des héritages (la résistance) qui obligent,  et des devoirs qui exigent…Le courage est de notre coté.
Les collectifs lancent un appel aux citoyens
 Devant l’imminence du démarrage des travaux de recherches sismiques par la société Geo2X, mandaté par le détenteur du permis du Bassin d’Alès ; Mouvoil SA, les collectifs appellent les citoyens du Gard et de l’Ardèche à une vigilance renforcée pour la période à venir sur ces deux départements.
Les premières démarches des maires concernés par ces travaux et des collectifs de citoyens auprès de l’Etat (Préfectures du Gard et de l’Ardèche ainsi que Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie) n’ayant, pour l’instant, pas abouti, les collectifs des deux départements lancent la veille sur les territoires concernés, activent leurs systèmes d’alerte et préparent d’ores et déjà les actions de mobilisation.
Yann Louvel,  yann.louvel@gmail.com,  06 88 90 78 68 pour le Val de Drôme
Réseau Antischiste Diois (RAD en construction…)

Contacter Anne Tesson 04 75 21 00 56 pour le Diois 
Chaque citoyen est invité à se préparer et :
1. VIGILANCE : à redoubler de vigilance et signaler toute circulation de véhicules suspects, annonces en mairie, travaux inhabituels… au Comité de Veille ardéchois (Tel. 06 23 66 15 51) ou gardois (Tel. 06 95 60 22 27).
Les Collectifs rappellent qu’il est important de passer par ce numéro et le site Internet (http://www.stopaugazdeschiste07.org) afin qu’ils puissent vérifier l’information avant d’alerter la population :
Observez bien et notez les détails le plus précisément possible : date, heure, lieu, direction empruntée par le camion, nom de l’entreprise…
Si possible faites une photo du camion et de la machine sur la remorque.
2. COORDONNEES : Les personnes souhaitant être prévenues en cas d’alerte sont invitées à faire passer leur n° de téléphone portable par courriel à contact@stopaugazdeschiste07.org.
L’alerte sera transmise par SMS par le Collectif 07 en même temps qu’aux pyramides téléphoniques mises en place depuis un an. Le site Internet relayera cette alerte.
Pour toute information complémentaire, nous encourageons les habitants de ces départements à se rapprocher d’un des collectifs le plus proche de chez eux parmi tous ceux qui quadrillent le territoire.
Comme promis à l'issue de nos échanges lors du rassemblement "Schiste Alors!" le 1er juillet dernier à Aurel, je vous contacte au nom du collectif du Val de Drôme pour vous proposer une "refondation" du collectif départemental drômois Non au gaz de schiste, qui ne s'est plus réuni depuis plusieurs mois. 
Nous avions vu à Aurel que la création récente de plusieurs collectifs locaux à travers la Drôme nous donnait cette opportunité de recréer une coordination de ces collectifs au niveau départemental. L'offensive médiatique estivale des pro-gaz de schiste au niveau national ne fait que renforcer cette opportunité. 
Cette invitation est envoyée aux deux listes de discussion internes issues du collectif drômois créé début 2011 et toujours existantes, ainsi qu'aux personnes qui nous ont laissé leurs coordonnées lors du rassemblement d'Aurel et issues des collectifs Non au gaz de schiste (ou association sur ce thème ou personnes individuelles) issues de :
- Valence
- Romans
- Roynac
- Die
- Montélimar 
- Dieulefit
N'hésitez pas à transmettre cette invitation à d'autres collectifs locaux dont vous auriez connaissance ailleurs en Drôme.
Rédacteur MCD-APL : Albert Idelon