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mercredi 30 septembre 2009

Culture


Cie La Muse Errante
De 13 h 30 à minuit .
Samedi 03 octobre 2009,
Gare des Ramières, 26400 Allex.
Dimanche 04 octobre au Café Bibliothèque, Chabrillan 26400.
Samedi 10 octobre à Livron 26250.
Dimanche 11 octobre à Vaunaveys la Rochette-Cobonne, 26400.
La Compagnie la Muse Errante s’est donnée pour objectif de promouvoir des textes d’auteurs contemporains ou non, de proposer des créations atypiques issues de rencontres d’artistes (danse et projection d’images, théâtre d’objets et vidéo, lecture et dégustation, …). Depuis 1996, à l’occasion de ses créations (Défunts de Cayenne, Eau Chaude Eau Froide Eau Mitigée, Diptyque Boue de Mots, Voyage au Cœur de l’Homme, Zoé et Léon…), la Compagnie a permis la formation d’un collectif d’artistes venus d’univers variés (théâtre, audiovisuel, marionnettes, musique, arts plastiques, danse…).
Présentation : Voyage au coeur de l’Homme
Première édition de ce temps fort en Val de drôme. Lectures,installations,dégustations. Le public est invité à se laisser guider à travers le lieu pour écouter 1, 2, 3 ou 4 lectures dans quatre espaces du site investis par quatre artistes plasticiens. Chaque récit est accompagnée d’une création culinaire en adéquation avec l’instant de lecture. Programme de la journée. 13h30 Le rêve d’un homme ridicule, de Fédor Dostoïevski. 16h30 Le Dîner de Babette, de Karen Blixen. 19h30 Soie, de Alessandro Baricco. 22h30 Le château de Cène, de Bernard Noël.
Distribution
Texte/récit Annabelle Sergent Regard extérieur Anne Marcel . Création lumière Patrick Touzard. Création costume Michelle Amet. Ce spectacle est en tournée départementale : L’Hectare- Scène Conventionnée de Vendôme ; la Halle aux Grains Scène Natio.
- Une pièce de Roberto Athayde, adaptation de Jean-Loup Dabadie
avec Bénédicte Leturcq.
Mise en scène de Fabienne Candela-Mascunan.
Jacques Merle (lecteur) Olivier Brémond (Création culinaire, mise en espace) Anne-Laure Gassiot-Talabot, Isabelle Jacquet, Catherine Medico, Christian Millet (Plasticiens).
Informations et contact
Cie La Muse Errante
Clothilde MICHARD-FALCHERO
Jacques Merle
Adresse : Les Ayasses, 26400 Vaunaveys la Rochette
téléphone 04 75 25 45 26
muserrante@aol.com

Cyclorandonnée

Il y a eu 1338 inscrits à la Drômoise 2009 ce dimanche 27 Septembre 2009 à Die et autant de spectateurs.
La manifestation cycliste de masse « La Drômoise » est une cyclosportive et randonnée cycliste ouverte à toute personne de 18 à 60 ans. La forte connotation de convivialité qui en constitue le label (arrêts ravitaillements, repas à l’arrivée, village des partenaires,…) lui ôte tout caractère de compétition. Les mobilisations de nombreux bénévoles confortent l’idée d’un évènement populaire.
Exemple de parcours de 140 kms : ( pour ceux qui veulent essayer).
Départ de Die Avenue de la "Division du Texas" (du nom des Américains qui arrivèrent à Die en 1945). Rond point des acacias. Sur D93 Direction Gap. D 93 Aix en Diois (Pont de Quart). A Gauche D539 St Romans et direction Châtillon en Diois. A l’entrée de Châtillon prendre à droite direction Luc en Diois D69. Suivre la D69 Jusqu’à Luc en Diois . A gauche prendre la direction de Gap sur D93. Suivre ensuite Valdrôme par la D306. A Valdrôme prendre à droite en direction de St Dizier en Diois D106. Col de Rossas St Dizier puis à gauche sur D 61 direction La Motte Chalancon. Traverser la Charce. A La motte Chalancon à droite D135 Vers Chalancon. Col des Roustans puis Volvent St Nazaire le Désert. Traverser St Nazaire direction Die. Pradelle puis prendre la D140 vers Aucelon. Col de Pennes rester sur la D140 Direction Recoubeau. A Recoubeau à Gauche D93 rond point à droite D140 vers St Romans . D539 à gauche vers St Romans puis Aix en Diois. A droite sur La D93 Jusqu’à Die. Arrivée à Die : Devant L’office du tourisme.
Remise des trophées du "Sprint intermédiaire de Valdrôme".
Récompense du “Défi Sud-Alpin”.
Un autre parcours de 100 kms passe par Valdrôme, Saint Dizier, Prémol et Jonchère. Une coupe est offerte aux 3 premiers de chaque catégorie. Et 3 séjours dans le Diois. Belle aventure cycliste qui marie santé, découverte du Diois, sport, convivialité.
Arrivée des 140 Kms : ( même si l' objectif n' est pas la compétition)
1 CIGOLOTTI Damien : 04 h 03 27 et 34,50 kms/h
2 CHAVANON Jean Luc : 04 h 03 42 et 34,47 Kms/h
3 MESTRE Bruno : 04 h 03:43 et 34,47 kms/h
4 BROCHOT Bertrand : 04 h 07:47 et 33,90 kms/h
5 MESURE Tony : 04 h 09:27 et 33,67 kms/h
6 FINE Nicolas : : 04 h 09:32 et 33,66 kms/h
7 PHANON Jérome : 04 h 10:57 et 33,47 Kms/h
Arrivée des 100kms
1 DIMNET Martin : 02 h 43:08 et 36,78 Kms/ h
2 FARNIER Julien : 02 h 43:12 et 36,76 kms/h
3 APARICIO Antoine : 02h 43:13 et 36,76 kms/h
4 LAGIER Dorian : 02 h 43:13 et 36,76 kms/h
5 DIMNET Thomas : 02 h 43:16 et 36,75 kms/h
6 DUCHENE Jérome : 02 h 43:52 et 36,62 Kms/h
7 CARTOUX Jean François : 02 h h 43: 52 et 36,62 Kms/h
Animation :
Ghislain Papin (en groom sur la photo)
Le Prieuré
26310 Recoubeau
tel : 06 78 48 33 38

mardi 29 septembre 2009

Cancer

un problème majeur de santé publique.
Peut-on éradiquer le cancer ?

Oui, si nous changeons notre conception de la maladie : tel est le message d'espoir du professeur Dominique Belpomme, président de l'Association française pour la recherche thérapeutique anticancéreuse (ARTAC). II y a urgence. Car si les progrès de la médecine permettent désormais de vraies guérisons pour près de la moitié des malades, aucune nouvelle amélioration significative n'est à attendre des recherches thérapeutiques. (photo: Dominique Belpomme aux Rencontres de l' Ecologie de Die) .
Démonstration scientifique à l'appui, le Dr Belpomme en arrive à la conclusion que ces recherches sont aujourd'hui dans l'impasse. Or les causes des cancers ne sont pas seulement celles que l'on croyait jusqu'alors. Loin de tenir uniquement à notre mode de vie, elles sont en fait en grande partie liées à la pollution de l'environnement par les produits chimiques, l'amiante, les pesticides, les dioxines, certains additifs alimentaires...
C'est ce que souligne l'Appel de Paris.
Nous sommes à un tournant : c'est une politique de santé absolument nouvelle qu'il s'agit de mettre en oeuvre, fondée sur la précaution et la prévention. Ce livre est également un guide à l'usage à la fois des malades et des bien-portants, avec sept règles précises à suivre pour guérir d'un cancer et trente recommandations pratiques pour éviter d'en être atteint. II est écrit dans un style simple et direct, avec une grande chaleur humaine, par un médecin qui a consacré sa vie à combattre la maladie.
75% des cancres dus aux pollutions alimentaires, atmosphériques, etc .
Selon la croyance populaire, on rencontre plus de cancers aujourd'hui parce que la population est vieillissante; autrefois, les gens mouraient avant que cette « maladie de vieux » n'ait le temps de se manifester. Si ce point de vue contient une part de vérité, il manque de précision. « C'est la durée d'exposition aux facteurs de risque, et non le vieillissement seul, qui est en cause », affirme le Pr Dominique Belpomme.
150 000 morts par an
Prenant comme modèle le biologiste Louis Pasteur, qui avait choqué le milieu scientifique du XIXe siècle en affirmant que les maladies (pour une large part infectieuses, à l'époque) étaient le fait non pas d'apparitions spontanées, mais de la pollution microbienne, le cancérologue affirme que les trois quarts des cancers sont attribuables à la pollution physicochimique environnementale. La plupart des autres sont causés par le tabagisme, qui est aussi une pollution chimique.
Même si, reconnaît-il, la preuve est encore difficile à établir, il dit avoir la quasi-certitude de ce qu'il avance. Il propose de nombreux arguments en ce sens, dont le fait que les cancers soient en croissance à la fois chez les animaux et les humains, ou que les cancers dont la mortalité régresse sont essentiellement ceux que l'on prévient.
Les cancers, explique le professeur de cancérologie, apparaissent à la faveur de la mutation d'un gène, ce qui ne peut se produire que lorsqu'il y a attaque physique. Il y aurait trois catégories de facteurs environnementaux à l'origine des cancers : les virus et bactéries, les rayonnements (radioactifs, solaires et autres) et les produits chimiques absorbés par l'alimentation et les voies respiratoires. Les facteurs psychiques ne sont tout de même pas à négliger puisqu'ils agissent probablement comme promoteurs.
Lui qui explore ce sujet depuis 1970 croit par ailleurs qu'on ne peut pas aller plus loin dans l'efficacité des traitements contre le cancer : ils éliminent les symptômes, mais pas la cause, et n'arrivent à guérir que 45 % des personnes atteintes. Il faut donc, individuellement et collectivement, se tourner vers la prévention... Ou plutôt la « précauvention », comme il dit, qui consiste non seulement à éviter les facteurs de risque connus, mais à agir avec précaution compte tenu des facteurs qu'on n'a pas encore identifiés.
Pr Belpomme exhorte donc les gouvernements à prendre leur responsabilité dans ce dossier d'une gravité extrême. C'est le sens de l'Appel de Paris (2004)1, dont il est l'initiateur et qu'ont signé de grands scientifiques. Assortie de recommandations, cette déclaration est sans équivoque : « la pollution chimique constitue une grave menace pour l'enfant et pour la survie de l'homme ». Le cancérologue a aussi établi 30 règles individuelles pour se protéger du cancer, dont plusieurs concernent l'alimentation – consistant, à la fois, à éviter les contaminants cancérigènes et à s'administrer autant d'antioxydants que possible.
Dans son livre parfois ardu, mais toujours passionnant, Belpomme aborde le cancer sous toutes ses coutures. Contrairement à ce que préconise une bonne partie du milieu alternatif, par exemple, il ne croit pas que l'on puisse le soigner en renforçant le système immunitaire, car si celui-ci n'a pas pu empêcher la mutation d'une première cellule, il n'arrivera jamais à vaincre des millions de cellules anarchiques.
Comme le terrorisme et l'Afrique qui crève de faim, le cancer fait partie des graves problématiques contemporaines. Plusieurs d'entre nous arrivent à vivre sans ressentir l'urgence de les comprendre. Sauf si l'une ou l'autre d'entre elles touche nos proches ou nous-mêmes, d'une manière ou d'une autre (ce qui risque d'arriver avec le cancer). Un livre extrêmement pertinent.
Prévention : sur 100 femmes qui ont un cancer, 37 ont un cancer du sein , 51 000 nouveaux cas en 2008, source INVS (Institut de Veille Sanitaire)
pourquoi le dépistage organisé ? chez les femmes de 50 à 75 ansune mammographie tous les 2 ans plus tôt on détecte une lésion cancéreuse de petite taille, mieux on en guérit !
Les traitements actuels assurent 80% de survie à 5 ans.
la qualité de vie des femmes atteintes de cancer de petite taille est très nettement améliorée car les traitements sont beaucoup moins lourds
Octobre rose : Le mois du dépistage du cancer du sein. Prévention Cancers est présent aux côtés des associations de lutte contre le cancer. De multiples évènements sont organisés par nos partenaires, nous vous proposons d'accéder au programme de ce mois d'octobre.
Pour les ligues contre le cancer en Ardèche et en Drôme.
Bâtiment du GIP Drôme Ardèche Prévention Cancers :
9 rue Georges Méliès - 26000 – Valence
http://www.ligue-cancer.net/cd26/permanence
par téléphone : 04 75 43 04 61
par fax : 04 75 43 58 25
par mail :
contact@dapc.fr
e-mailing@cpam-valence.cnamts.fr

lundi 28 septembre 2009

Elections Régionales

Même si nous considérons, les sondages comme des courts-circuits de la démocratie, qui en plus de s’égarer, égarent aussi l’électeur, nous livrons celui-ci à votre sagacité.
Aux Elections Régionales Rhône-alpes, Queyranne donné vainqueur dans tous les cas de figure par un sondage.
La liste conduite par Jean-Jack Queyranne l'emporterait dans tous les cas de figure au deuxième tour des régionales selon un sondage TNS Sofres/Logica réalisé pour le mensuel Mag2Lyon.
Une liste « arc-en-ciel » menée par l'actuel président de la Région l'emporterait avec 58 % face à une liste de droite conduite par Françoise Grossetête (UMP). Jean Jack Queyranne réaliserait 53 % dans une triangulaire avec le MoDem d'Azouz Begag (9 %) et l'UMP de Françoise Grossetête, et 51 % dans une triangulaire avec le FN de Bruno Gollnisch (9 %) et l'UMP.
Au premier tour, c'est l'UMP de Françoise Grossetête qui arriverait en tête avec 31 % devant le PS Queyranne (25 %) et les Verts (20 % pour Bruno Rebelle ou Philippe Mérieux ou 18 % pour Etienne Tête) qui restent sur la dynamique des Européennes. Gollnisch suivrait à 8 % et Begag à 7 %. Les 800 personnes sondées en Rhône-Alpes du 28 au 29 août estiment par ailleurs que le meilleur candidat à droite est Michel Barnier (35 %), devant Françoise Grossetête (20 %), Dominique Perben (19 %) et Eric Besson (18 %).
Sofres/Logica
http://www.tns-sofres.com/


Quand Jean-Jacques Queyranne se tourne vers le Modem...
En mars 2010 les français vont une nouvelle fois devoir s’exprimer pour élire les Conseillers Régionaux. Jean-Jacques Queyranne, Président PS de la Région Rhône-Alpes a fait part de sa volonté d’une alliance large : “une alliance arc-en-ciel au niveau régional, autrement dit du Modem au parti communiste, tous ceux qui veulent gouverner.”
Le Président de Région est en mesure d’imposer son point de vue s’il on en croit un sondage réalisé par la Sofres pour Mag2lyon. Dans tous les cas de figure il serait réélu. Fort d’une position hégémonique, Jean-Jacques Queyranne décide de se tourner vers le Modem. Le Président PS part donc chasser sur les terres du Modem, mais aussi des Verts afin de s’accaparer au deuxième tour la conséquente réserve de voix sur l’aile droite du PS. A ce titre, Hervé Saulignac, Conseil régional Rhône-Alpes Délégué aux Technologies de l’Information et de la Communication a été désigné directeur de campagne. Qui mieux qu’un Strauss-Kahnien pourrait aller négocier avec le Modem? L’aile droite du PS est donc mobilisée pour conserver la Présidence du Conseil Régional.
Sur l’aile gauche du PS, le Parti Communiste sera perdant dans tous les cas de figure. On voit mal comment le PC pourrait conserver ses 4 sièges sur 21 au sein de l’exécutif du Conseil Régional. L’”alliance arc-en-ciel” sera le lieu d’une lutte acharnée pour les places tant convoitées de l’exécutif . Ce qui sera donné d’une main au Modem se fera au détriment d’autres formations politiques. La question de l’orientation stratégique est donc primordiale.
Premier cas de figure, le PC choisit d’entrer dans cette alliance dès le premier tour, avec le Modem, sonnant le glas d’une crédibilité idéologique contestataire.
Deuxième choix, le PC s’allie au deuxième tour et donne l’illusion d’une petite contestation pour finalement rejoindre l’alliance et continuer à vivoter “sous perfusion” d’un PS qui l’écrase sous le poids de son hégémonie.
Troisième cas de figure, le PC décide de s’allier soit uniquement avec le Front de Gauche, soit avec le Front de Gauche et le NPA et perd ainsi ses sièges au sein de l’exécutif régional.
Dernière orientation stratégique, le PC prend le risque de se présenter seul aux élections.
Dans tous les cas de figure l’alliance du PS au Modem portera préjudice au Parti Communiste qui, s’il arrive à se maintenir au sein de l’exécutif, perdra non seulement des sièges et se retrouvera, par simple calcul des forces, systématiquement isolé au sein de l’alliance. Pire, il perdrait toute crédibilité auprès de ses électeurs.
Source : http://quineditmot.free.fr/
Hébergement : Free SAS, 8 rue de la Ville l’Évêque, 75008, Paris, Siège de l’association : Association Qui Ne Dit Mot, 67 rue Sébastien Gryphe, 69007 Lyon.
http://quineditmot.free.fr/index.php/about/

Convivialité

Dégustation conviviale
le Vin dans tous les Sens
JANE MARTIN ET CHRISTIAN CARON VOUS PROPOSENT UNE SAGA DES MEILLEURES EXPRESSIONS DES VINS DE CEPAGE CLAIRETTELE DIMANCHE 11 OCTOBRE A DIE - de 10 à 14h - AU RESTAURANT LE TCHAÏ WALLA - DEGUSTATION COMPARATIVE SUIVIE D'UN REPAS APPROPRIE . 35 EURO PAR PERSONNE.
POUR RESERVER : envoyez votre chèque de participation libellé à l'ordre de l'association "le Vin dans tous les Sens" . AVANT LE 6 OCTOBRE à l'adresse suivante :
Christian CARON
chr00car@voila.fr
le Vin dans tous les Sens
Tel : 04 75 21 68 32
Rue porte neuve
26340 Saillans

Débat : Arménie-Turquie

Alors que se termine le festival Est –Ouest de Die (19-27 septembre 2009), nous avons reçu trois textes. Voici le premier qui ouvre le débat.
La fracture arménienne en débat à Die comme Ailleurs.
En désaccord avec la diaspora, la communauté restée dans le pays dénonçait le vote des députés français, qui pénalise la négation du génocide de 1915. Elle préfère la pédagogie à la sanction et craint que l’initiative ne fragilise le dialogue amorcé avec Ankara.
Avocate de la communauté arménienne de Turquie (70 000 membres revendiqués), Luiz Bakar ne masquait pas sa désapprobation : « Nous sommes unanimes : ce texte etait un mauvais coup porté au dialogue entre l’Arménie et la Turquie ». Le texte en question, c’est une proposition de loi, votée, en première lecture, par l’Assemblée nationale française à l’initiative de députés PS soutenus par l’UMP, visant à punir « ceux qui auront contesté l’existence du génocide arménien de 1915 » d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende. Longtemps réclamée par les associations arméniennes françaises, cette pénalisation, votée à quelques mois des élections présidentielle et législatives de 2007, choque cette juriste francophile, petit bout de femme énergique. L’initiative survient, en effet, alors que « la Turquie progresse sur la voie de la démocratie à un rythme que nous n’avons jamais connu auparavant », soutient-elle.
La communauté bénéficie du relâchement de l’étau de la république laïque. Dans le climat réformiste de ces dernières années, le tabou qui pesait sur la question du génocide arménien tombe. A l’automne 2005, la fine fleur de l’intelligentsia turque osait même en débattre en plein cœur d’Istanbul. De surcroît, une nouvelle loi sur le droit immobilier des fondations des minorités, autour desquelles s’organise la vie des églises et des écoles grecques et arméniennes, est en voie d’adoption : elle était attendue depuis des lustres. Même si les relations restent tendues avec la république voisine d’Arménie, soumise à un blocus terrestre, la Turquie homologue les diplômes de ses étudiants partis étudier à Erevan et tolère sur son sol entre 10 000 et 15 000 travailleurs clandestins, souvent instruits mais chassés d’Arménie par la pauvreté. Ces dernières semaines, enfin, c’était l’article 301 du Code pénal turc, pénalisant ceux qui attribuent un caractère « génocidaire » aux massacres et déportations de 1915, qui était en passe d’être aboli, sous la pression de l’Union européenne. Ce dernier point risque d’être remis en question. Selon le ministre turc de l’Economie, chargé des négociations avec Bruxelles, il serait difficile pour le gouvernement de soutenir, face aux cercles nationalistes au Parlement et dans l’administration, la nécessité d’une plus grande liberté d’expression alors qu’un Etat fondateur de l’Europe, champion autoproclamé des droits de l’homme, limiterait cette même liberté.
C’est pour toutes ces raisons que le patriarche arménien d’Istanbul, Mesrob II, a prononcé une déclaration solennelle conspuant « le sabotage du dialogue par les Français ». L’autorité spirituelle a regretté « un texte antidémocratique qui entrave la liberté d’expression et le travail des historiens en servant les nationalistes et racistes des deux camps ». En outre, il a demandé au préfet d’Istanbul de prendre des mesures de sécurité autour des écoles et des églises arméniennes. Le patriarche a également pris soin d’afficher ses distances avec la diaspora arménienne en France.
« Si la langue et la culture arméniennes survivent, ce sera grâce aux Arméniens d’Arménie, souligne Luiz Bakar. C’est pour cela qu’il faut aider ces derniers. » La juriste se souvient d’avoir participé à Paris, il y a quelques années, à un colloque international sur les femmes arméniennes « où tout le monde parlait anglais et où les seules personnes à parler arménien étaient les Arméniennes d’Istanbul ». Figure intellectuelle de la communauté, le journaliste Hrant Dink ne dit pas autre chose et éclate de rire quand on lui rapporte que le député UMP Patrick Devedjian minimise la portée des positions de ses frères de Turquie en les qualifiant d’ « otages » : « Vous croyez qu’un otage parlerait aussi librement que je le fais ? » ironise cette cible favorite des ultranationalistes turcs.
« En France comme ailleurs, la diaspora a congelé l’Histoire en 1915, explique Etyen Mahcupyan, un autre citoyen turc d’origine arménienne, éditorialiste au quotidien Zaman. On peut comprendre pourquoi. C’est une communauté déracinée, coupée de sa terre, de sa langue, de sa religion, qui se raccroche, comme à une bouée, à une rhétorique immuable seule à même de garantir son unité. Quant à l’Arménie, la querelle du génocide lui permet de masquer la triste réalité d’un pays non démocratique, livré aux mafias. Pourtant, l’opinion turque, notamment dans les villages d’Anatolie, est prête à reconnaître ce qui s’est passé en 1915. Je parie que le dialogue en cours entre Turcs et Arméniens aboutira à une libération de la parole qui nous délivrera du fardeau de l’Histoire. »
Premiers signes d’une réaction nationaliste « Liberté, égalité, stupidité », a titré, à la Une, le grand quotidien Hürriyet le jour du vote français. La cause est entendue. Personne, ici, ne défend une initiative dans laquelle tous voient une manœuvre pour saper la candidature turque à l’Union. D’autant que le Premier ministre turc a mis en lumière le caractère tactique du vote des parlementaires français, en révélant comment Nicolas Sarkozy lui avait fait savoir que les députés UMP seraient prêts à faire barrage à la proposition controversée si Ankara acceptait trois conditions : abolir le fameux article 301, rouvrir la frontière fermée avec la république d’Arménie, mettre en place une commission indépendante. Adversaire déclaré de l’adhésion de la Turquie, parfois en des termes jugés blessants (« Si la Turquie était en Europe, ça se saurait ! »), Sarkozy, par cette ultime pression, n’a pas gagné en popularité sur les rives du Bosphore. Ni à Bruxelles. « On n’obtient pas une véritable réconciliation par des ultimatums, mais par le dialogue », a sèchement commenté le commissaire chargé de l’Elargissement, le Finlandais Olli Rehn, en dénonçant une « loi contre-productive ». « Cette question très sensible » doit être tranchée par « la société turque elle-même », a renchéri le président de la Commission, José Manuel Barroso.
Poursuivie (puis relaxée) par la justice turque pour avoir mis dans la bouche d’un des personnages de son roman Le Bâtard d’Istanbul le mot « génocide », la romancière Elif Safak a dénoncé à son tour un vote qui « liera les mains aux esprits pacifiques qui tentent de développer l’amitié et la sympathie entre Arméniens et Turcs de sorte que les deux camps se comprennent mieux ».
Il y avait au moins un Turc que le vote des députés français avait réjoui. Avocat jusqu’alors obscur, Kemal Kerincsiz est sorti de l’anonymat, en commençant à poursuivre sur la base de l’article 301 écrivains et intellectuels coupables à ses yeux de dénigrer la Turquie, en évoquant par exemple le « prétendu génocide arménien ». A son tableau de chasse figure Orhan Pamuk, le Prix Nobel de littérature 2006, qui déclara à un quotidien suisse, que « 1 million d’Arméniens ont été tués sur ces terres ». « Merci à l’Assemblée nationale française, s’exclamait Kerincsiz. Grâce à cette loi, nous voyons le vrai visage de la France et de l’Union européenne. Et le dessein de leur complot : le démantèlement de la Turquie. Car, après les Arméniens, on nous fera le coup du génocide des Syriaques, des Pontiens, des Kurdes, etc. » Le juriste est un adversaire déclaré de l’adhésion à l’Union européenne, « bâtie sur la corruption », « alliée au Vatican et aux Etats-Unis pour rétablir le califat, chasser les Turcs d’Anatolie et réaliser le rêve américain du Grand Moyen-Orient ».
Ces élucubrations ne convainquent, pour l’heure, qu’une frange étroite de l’opinion. Mais, sans conteste, des signes d’une réaction nationaliste apparaissent dans le pays. L’opposition sociale-démocrate a abandonné toute référence à l’Europe. Jamais on n’a vu tant de drapeaux turcs flotter dans les villes et les villages. L’opinion s’inquiète de la résurgence du terrorisme kurde alors même que des droits nouveaux (éducation, langue) ont été concédés.
« L’Europe souffre d’une invisibilité chronique » « Etre nationaliste, en Turquie, cela revient à ne pas vouloir perdre lors d’un match de football », argumente Etyen Mahcupyan. Cengiz Aktar est plus pessimiste. Le directeur du Centre pour l’Union européenne à l’université Bahcesehir croit à un changement plus profond : « Jamais nos hommes politiques n’ont expliqué que les réformes positives de ces dernières années étaient dues au FMI et à l’Union européenne. L’Europe souffre d’une invisibilité chronique et n’apparaît, dans ce pays, que comme un gros bâton sans carotte à offrir. »
Alors que Bruxelles doit rendre public, un rapport de suivi sur les changements en Turquie, les négociations entre les Vingt-Cinq et Ankara achoppent. L’impasse sur la question chypriote sert de prétexte à des Etats comme la France, l’Autriche, les Pays-Bas, la Hongrie, la République tchèque pour bloquer les négociations dans les groupes de travail. Mais n’est-ce pas l’occasion rêvée par les politiques français pour rattraper une opinion hostile à l’élargissement de l’Europe ?
Jean-Michel Demetz, avec Nükte V. Ortaq
Tête de Turc
www.tetedeturc.com
info@tetedeturc.com

dimanche 27 septembre 2009

Die , la Déesse

Vous êtes nombreux à demander d’où vient le nom de la ville de Die.
Le nom de« La belle Déesse des Alpes » apparaît avec la colonisation romaine. Nous reviendrons sur l’histoire de Die, sachant que deux excellentes Revues "Terre Voconces" et "Les Chroniques du Diois " vulgarisent régulièrement cette histoire. Celles et Ceux qui veulent participer à cette mémoire du Pays peuvent envoyer les textes.
Histoire de la commune
D’ où vient le nom de Dea, Dia, Dye, Die, Déesse.
- Dea Aug(usta) Andarta (Long : Recherches sur les Vocontiens, 382)
- Col(onia) Dea Aug(usta) Voc(ontiorum), IIIe siècle (ibid., 77)
- Civitas Voc[ontiorum], 245 (ibid., 381)
- Civitas; Dea Vocontiorum, 333 (Itin. à Burdeg.)
- Venatores Deensium (Long : ibid., 390)
- Ad Deam Augustam Vocontiorum (ibid., 403)
- Civitas Deensium, Ve siècle (Noticia Gall., 169)
- Urbs Diensis, VIe siècle (Grégoire de Tours, IV, 45)
- Dea, 614 (Element. jur. can., Il, 416)
- Dia, 1086 (Cartulaire de Romans, 161)
- Dia, 1157 (Cartulaire de Saint-André-le-Bas, 297)
- Civitas Dia, 1165 (Cartulaire de Die, 28)
- Diensis civitas, 1168 (ibid., 20)
- Cives Diensis, 1218 (ibid., 19)
- Civitas Diensis, 1321 (ibid., 80)
- Dya, 1374 (Cartulaire de Romans, III, 204)
- Dye, 1575 (Mémoires des frères Gay).
Avant 1790, Die était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et le siège d'un évêché, d'un bailliage, d'un gouvernement militaire et d'une maîtrise des eaux et forêts.
L'évêché, qui était suffragant de Vienne , et fut uni à celui de Valence, de 1276 à 1687, remontait, suivant la tradition, à saint Martin; qui vivait en 220, mais plus sûrement à saint Nicaise, un des pères du concile de Nicée (325).
L'évêque de Die
- Episcopus Diniensis, 325 (Labbe et Cossart: Concilia, I, 319)
- Diensis episcopus, 1116 (Cartulaire des Ecouges, 85)
- Episcopus Dyenci, 1291 (Cartulaire des Dauphins, 7)
- L'esvesques de Dia, le senor de Dia, XIIIème siècle (Censier de l’ évêché de Die) à qui les empereurs d'Allemagne concédèrent, en 1178 et 1214, tous les droits régaliens dans son diocèse, et qui prenait encore en dernier lieu le titre de comte de Die,- Episcopus et comes Diensis, 1315 (Cartulaire de Die, 134) était seigneur temporel de la ville épiscopale et des terres de: Aoûste, Aurel, Bourdeaux, Bézaudun, Chamaloc, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crupies, Jonchères, Mirabel, Montmaur-en-Diois, Poyols, Saillans, Saint-Agnan-en-Vercors, Saint-Julien-en-Vercors, Saint-Martin-en-Vercors, Les Tonils, et en partie de Vassieux et de la vallée de Valdrôme. Il avait en outre des droits de fief sur la plupart des autres terres de son diocèse.
Le chapitre de Die - Diensis ecclesie canonici, 1159 (Cartulaire de Die, 44)- Capitulum Dyense, XIVème siècle (Pouillé de Die)
- Capitulum et universitas ecclesiœ Beatœ Mariœ Dyensis, 1516 (Rôle de décimes)
- Messieurs du chapitre et université de l'esglize cathedralle de Dye, 1619 (ibid.) composé d'un doyen, d'un sacristain et de huit chanoines, était lui-même seigneur de: Ausson, Justin, Marignac, Menglon et Romeyer.
Au XIIIème siècle, le territoire de Die formait six paroisses, qui étaient celles de Notre-Dame, du Château, de Saint-Marcel, de Saint-Maurice, de Saint-Pierre et de Justin; mais à partir du XVème siècle, il n'y en eut plus qu'une, celle de la cathédrale.
- Ecclesia Beate Marie Diensis, 1145 (Cartulaire de Die, 33)
- Sancta Diensis ecclesia, 1178 (ibid., 4)
- La gleisa de Dia, XIIIème siècle (Censier de l'évêché de Die)
- La gleysa Nostra Dona de Dya, 1325 (Moutier : Dialectes dauphinois, 31)
- Ecclesia catedralis Beatœ Mariœ Dyensis, 1516 (Rôle de décimes)
- L'esglize cathedralle de Dye, 1619 (ibid.) que desservaient deux curés
- Duo curati Beate Marie Diensis, 1550 (Estat des rev. de Die), et qui eut pendant quelque temps, pour annexe, une église de Saint-Jean- Ecclesia de Sancto Johanne de Dya, 1450 (Terrier de l'évêché de Die)
- L'esglise parrochielle appellée Sainct Jehan, 1511 (Visites épiscopales) exclusivement destinée aux enfants.
En fait d'établissements ecclésiastiques, il y avait encore à Die un couvent de dominicains fondé en 1272
- Fratres minores civitatis Diensys, 1509 (Visites épiscopales)
- Fratres predicatores civitatis Dyensis, 1516 (Visites épiscopales)
- Le couvent des jacobins de Dye, 1551 (ibid.) un couvent de cordeliers fondé en 1278
- Le couvent Sainct-Francoys de Die, 1551 (ibid.) un couvent d'ursulines, fondé en 1630 un couvent de religieuses hospitalières, fondé en 1739 et un séminaire.
Avant la révocation de l'édit de Nantes, les protestants avaient à Die une académie, qui, fondée en 1604 par les synodes du Dauphiné, comprenait une chaire de théologie, une d'hébreu, deux de philosophie et une d'éloquence. Il s'y distribuait chaque année un prix connu sous le nom de prix Marquet.
La justice-mage ou bailliage épiscopal de Die
- Curia Diensis, 1276 (Cartulaire de Die, 115)
- Curia episcopalis Dyensis, 1293 (ibid., 122) tribunal composé d'un vibailli ou juge-mage, d'un lieutenant et d'un procureur fiscal, connaissait en première instance des causes de la ville de Die et des autres terres épiscopales et, sur appel, de toutes les causes des terres relevant du fief de l'évêque. On appelait de ce tribunal au Présidial de Valence
Le gouvernement militaire de Die, composé d'un gouverneur et d'un major, ne s'étendait pas au delà de cette ville.
La maîtrise des eaux et forêts de Die, composée d'un maitre-particulier, d'un lieutenant, d'un garde-marteau et d'un procureur du Roi, avait pour ressort les élections de Valence et de Montélimar avec la principauté d'Orange
Die était en outre une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tête des députés, du tiers état, dans les États généraux de cette province, et faisaient partie de la commission chargée d'assister le Procureur des États dans l'intervalle des sessions.
En 1790, Die devint le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de : la Chapelle-en-Vercors, Châtilion-en-Diois, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois, Lus-la-Croix-Haute, Pontaix, Saint-Julien-en-Quint, Saint-Nazaire-le-Désert et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII en a fait le chef-lieu d'un arrondissement, comprenant les cantons de: Bourdeaux, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crest-Nord, Crest-Sud , Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois et Saillans.
La population de la ville de Die se composait, en 1474, de : 236 familles roturières, 8 familles nobles, 11 exempts ou francs archers et 33 ecclésiastiques. En 1688, il y avait 4100 âmes. (4668 ce 27 septembre 2009, même si on compte plus en âmes).
Le mandement de Die
- Mandamentum Die, 1203 (Cartulaire de Die, 42) ne comprenait autrefois que la partie de la commune de ce nom qui est sur la rive droite de la Drôme, la partie de la rive gauche ayant formé jusqu'au XVème siècle les paroisse et mandement de Justin, et jusqu'à la Révolution une seigneurie distincte de celle de Die.
Le diocèse de Die
- In Diensi episcopatu, 886 (Cartulaire de Saint-Chaffre, 6)
- Dyensis diocesis, 1449 (Pouillé historique) comprenait avec trois cantons du département de l'Isère, l'arrondissement de Die, moins les communes du Canton de Crest-Nord qui sont au couchant des montagnes de la Raye et la plus grande partie du Canton de Crest-Sud, plus le Canton de Dieulefit et quelques communes des cantons de Grignan et de Nyons.
Extrait du 'Dictionnaire topographique de la Drôme
http://fr.geneawiki.com/index.php/26113_-_Die
Sources : http://gallica.bnf.fr/?lang=fr
Mail : gallica2@bnf.fr

samedi 26 septembre 2009

Coup de pouce

Des subventions pour les vélos électriques (26)
Des aides de la mairie de Bourg-lès-Valence pour passer au vélo électrique.
La ville de Bourg-lès-Valence(26) rembourse 250 euros aux personnes s'équipant d'un vélo à assistance électrique ou kit d'électrification. La commune drômoise veut inciter ses administrés à laisser leur véhicule au garage. Bourg compte 19.000 habitants et 16.000 véhicules par jour circulant sur l'artère principale. La proposition a été faite au printemps et déjà une trentaine de particuliers ont retiré un dossier.
Concrètement, il suffit aux administrés d'apporter la facture et de remplir le dossier pour recevoir un virement de 250 euros. Les vélos ainsi financés sont inscrits aux bases de données nationales pour lutter contre le vol. Les vélos peuvent rouler jusqu'à 30 km/h. Un parc de 10 vélos à assistance électrique a également été mis à disposition des agents communaux dés le printemps. Reste le prix des vélos électriques qui peut paraître encore dissuasif, au moins 1.000 euros pour un bon modèle.
Virginie BOUCHET
Mairie de Bourg-Lès-Valence
Service Mobilités Douces
Tel. 04 75 79 45 49Fax 04 75 79 45 73
virginie.bouchet@bourg-les-valence.fr

Mobilisation sociale

Quatre Rencontres du Collectif pour la dignité et contre la pauvreté. ( Photos : Marche contre la pauvreté des Centres Sociaux , démarrage ici à Die).
Ces rencontres sont gratuites et ouvertes à toutes et à tous !
Afin de mobiliser le plus largement possible et ne pas être trop redondants pour les invités, nous avons cependant ciblé des sujets plus précis en fonction des journées.
Samedi 3 octobre 2009 – Chambéry
Lieu : Salle de la maison diocésaine, 2 place Cardinal Garonne, Chambéry
Horaire : 9h30 à 17h
Objectif : Échanger avec des personnes en situation de pauvreté sur la lutte contre la pauvreté dans chacun de nos pays. Nous souhaitons que deux tiers des personnes présentes soient des personnes en situation de pauvreté.
Déroulement : Présentation du film « La marche des gueux » en présence du réalisateur Louis Campana sur la grande marche Janadesh 2007. Débat collectif. Travail en ateliers sur nos ambitions de transformation sociale en France.
Repas : repas partagé : chacun est invité à venir avec un plat à partager
Inscription : mailto:sc-chambery@secours-catholique.org/
Dimanche 4 octobre 2009 – Saint Antoine l'Abbaye
Lieu : Sur la place du village de St Antoine l'Abbaye (Isère)
Horaire : 9h30 à 17h
Objectif : Réfléchir au lien entre notre économie et l'écologie, les ressources naturelles.
Déroulement : Marche symbolique (10h à 11h) puis temps de débat avec les invités. L'après-midi un débat public sera organisé lors de la foire bio de St Antoine l'Abbaye.
Repas : pique-nique « bio » partagé et tiré des sacs
Lundi 5 octobre 2009 – Grenoble
Lieu : Sur le campus, face à l'arrêt de tram « Bibliothèques universités » à Grenoble
Horaire : 9h30 à 12h30
Objectif : Comment lutter ensemble contre la pauvreté des jeunes ?
Déroulement : Rencontre débat avec les étudiants du campus de Grenoble afin d'évoquer la précarité des jeunes étudiants et la manière de lutter contre.
Lieu : Maison des Associations – 3 rue Berthe de Boissieu
Horaire : 14h à 17h
Objectif : Rencontre débat avec des animateurs jeunes de quartiers populaires afin de présenter la manière de
se mobiliser avec des jeunes, à partir de leurs colères et de manière non-violente contre les situations d'inégalité vécues.
Déroulement : Témoignages des invités puis travaux en ateliers.
Repas : pique-nique « bio » partagé et tiré des sacs
Mardi 6 octobre 2009 – Grand Lyon
Lieu : Centre social Sud JJPeyri, rue Joseph Blein à Vaulx en Velin
Horaire : 9h30 à 12h00
Objectif : Lutter contre la pauvreté ici et ailleurs
Déroulement : Rencontre débat avec des militants et des habitants engagés dans la lutte contre la pauvreté dans les quartiers populaires. Projection du film « La marche des gueux »
Lieu : CCO de Villeurbanne – 39 rue Georges Courteline à Villeurbanne
Horaire : 16h à 21h
Objectif : Marcher contre la pauvreté dans une perspective gandhienne
Déroulement : Rencontre débat autour des modes de mobilisation non-violente en Inde, en Amérique latine et en France dans la perspective de la marche contre la pauvreté sur Lyon en juin 2010
Sur les manières de faire :
1. Nous voulons agir en accord avec des principes d'éducation populaire et d'action non-violente, en nous y formant si nécessaire. Nous nous engageons à agir et échanger avec un principe de non-dévalorisation de soi et des autres au sein du Collectif . Nous prendrons également en compte les émotions (colères, peurs, plaisirs...), les besoins, les intérêts et les contraintes légitimes des personnes et des organisations membres afin d'avancer dans le sens d'une société plus juste.
2. Nous voulons agir ensemble entre personnes concernées par la pauvreté et l’exclusion (c'est à dire qui vivent quotidiennement les conséquences de ces inégalités) et personnes indignées par cette situation. Nous prenons acte de cette différence de situation et souhaitons éviter que les uns parlent à la place ou au nom des autres. Nous voulons que les personnes concernées soient parties prenantes des décisions et des dispositifs qui les concernent.
3. Nous prendrons nos décisions de manière démocratique au fur et à mesure de l'avancée de nos projets. Les décisions devraient être prises après délibération, le plus possible de manière consensuelle. Le Collectif pour la dignité et contre la pauvreté est un mouvement et un espace citoyen qui vise à générer les conditions nécessaires à ce que chacun et chacune puisse vivre dignement sans pauvreté à travers l'organisation d'une marche régionale du 30 juin au 3 juillet 2010 en Rhône-Alpes. Il est constitué avec des personnes en situation de pauvreté et par toute personne ou association qui veut y contribuer démocratiquement dans le respect de ses principes fondateurs. Il est composé à ce jour de simples citoyen(ne)s et d'associations comme le MAN, le Secours Catholique, EPI, l'Association pour la Diversité Culturelle et la Fédération des centres sociaux. Le Collectif souhaite organiser une marche portant des constats et des propositions pour la dignité et contre la pauvreté du 30 juin au 3 juillet 2010 sur Lyon. Le Collectif fonctionne de manière autonome et a reçu un soutien financier de 1500€ de la région Rhône-Alpes pour contribuer aux frais des voyages de ces invités.
contact@contrelapauvrete.fr) /
www.contrelapauvrete.fr
mb@rhone-alpes.centres-sociaux.org
Manu Bodinier
www.rhone-alpes.centres-sociaux.org
Tel : 06 77 17 77 57

vendredi 25 septembre 2009

Reportage à Agribiodrôme

Quitte ou double pour
Agribiodrôme?
(photos c.v. lors de l' AG 2009
au CFPPA de Die) .
Année charnière pour l’association de promotion de l' agriculture biologique de la Drôme"Agribiodrôme", installée à Die, tant pour les changements de gestion que pour le renouvellement des salariés. Caroline Poinsot, la nouvelle directrice depuis le 01 août se veut rassurante : « un nouveau conseil d’administration, une nouvelle équipe salariée, il nous faut trouver 20% d’autofinancement que les cotisations et prestations n’arrivent pas à combler ». Un courrier a été envoyé aux 300 adhérents afin de recouvrer cet autofinancement par un appel aux dons exceptionnels. On se souvient de l’Assemblée Générale extraordinaire où François Caunes, l’ancien Président demandait une modification de statut pour « une responsabilité partagée de 1 à 3 portes parole, 1 secrétaire et 1 secrétaire adjoint et 1 trésorier et 1 vice trésorier ». « Partage des taches, répartition des charges de travail et géographique, une expérience collégiale expérimentée depuis 3 mois et nouveau mode qui correspond plus à une démarche sociétale solidaire » argumentait François Sausse.
Le Rapport moral présenté par F.Caunes pointait : « Les départs de Patrick, Gilles, Yann, Vanessa, Martine et Marion et l’arrivées de Annick Blondeau, Laetitia Bonin et Pierre Edouard Robine comme salariés marquant un grand renouvellement ». Une nouvelle convention avec la Chambre d’ Agriculture, le moratoire sur les OGM, le travail autour de la Fièvre Catarrhale et la Sharka sont autant de point Positifs. Le rapport d’activité de Pierre Edouard Robine portait sur le soutien aux conversions (53), aux fermes de démonstration, la remise en cause de la cause de sauvegarde contre les OGM et surtout la mise en place des magasins de proximité en vente direct comme « Court Circuit » à Chabeuil (Bio et Local c’est idéal). Laetitia Bonin évoquait le travail sur l’installation et la commercialisation fait en « Drôme des Collines ». Laurence Malaret (qui quitte ce jour la structure) mandatée sur « Manger mieux, Manger Bio »expliquait le suivi de 18 établissements scolaires et différents collèges privés et MFR et la demande pressente des élus et des parents. Olivier Schosser pointait les espoirs créés par le Label « BioVallée » dans son rapport d’orientation. Enfin étaient élus ou réélus P.Abel-Coindoz, Serge Krier, P.Sivardière, Guilhem Boudes, J.L.Vivet en complément du Conseil d’administration. Les trois nouveaux responsables Portes-Parole sont François Sausse, Serge Krier et Olivier Schooser et le Trésorier Valéry Martineau. « Le 15 octobre nous seront peut être obligé d’être en cessation de payement, mais nous n’avons pas de dettes, pas d’emprunts, et payons toujours les salaires. Nous n’avons pas de casseroles, mais dépensons plus qu’il ne rentre…Il manque 70 000 € » conclut Caroline Poinsot.
Si les collectivités territoriales, Conseil Général et Conseil Régional ne prennent pas la dimension du problème, il serrait incroyable mais vrai, que le premier département Bio de France « la Drôme » perde son acteur historique et celui qui a construit cette renommée jusqu’ au Salon de l’Agriculture et permis une labellisation Biovallée®.
Claude Veyret pour Apis
Veyret.claude@wanadoo.fr

Survivre au nucléaire

Participez nombreux au grand rassemblement européenà Colmar les 3 et 4 octobre 2009
Conférences, concerts, projections et théâtre
Programme: Manifestation le samedi 3 octobre à 14 h
Parc du Champ de Mars et rue Bruat (attenants à la Place Rapp)
Fermons Fessenheim !
Fessenheim est un symbole pour tous ceux qui réclament la sortie du nucléaire. En octobre 2009, la plus vieille centrale nucléaire de France sera mise à l’arrêt pour sa troisième visite décennale. Cette inspection devra décider de l’arrêt définitif des deux réacteurs... ou de leur prolongation pour dix ans supplémentaires. EDF veut prolonger la vieille centrale de Fessenheim, dangereuse et non rentable, malgré tous les risques qu’elle fait peser sur les populations.
Sortons du nucléaire...
Le lobby nucléaire s’oppose à la fermeture de Fessenheim parce qu’elle inaugurerait le processus de fermeture de nombreux autres réacteurs qui arrivent en fin de vie. Au contraire, ce lobby tente de prolonger la durée de vie des centrales tout en se lançant dans la construction de nouveaux réacteurs EPR. La France a commencé à s’enfoncer dans l’option nucléaire en construisant Fessenheim, elle commencera à en sortir en fermant Fessenheim.
... et tournons-nous vers l’avenir !
L’avenir, c’est la sobriété énergétique, la décentralisation de la production et le développement volontariste des énergies renouvelables. Ces solutions sont les seules capables de répondre durablement à nos besoins tout en luttant contre le réchauffement climatique. Quelques semaines avant la Conférence Internationale sur le climat à Copenhague, profitons de ce rassemblement pour envoyer un message fort : le nucléaire n’est pas une énergie propre ! Retrouvons-nous toutes et tous les 3 et 4 octobre 2009 à Colmar, en Alsace, pour exiger que la centrale de Fessenheim ne redémarre jamais. L’arrêt définitif de Fessenheim à l’automne 2009 sera le signal de la sortie du nucléaire.
Un moment fort : manifestationle samedi 3 octobre à 14h
Parc du Champ de Mars et rue Bruat (attenants à la Place Rapp)
Venez habillés d’un vêtement jaune, la couleur du soleil et des énergies alternatives !
contact@fermons-fessenheim.org
Contacts presse
Stéphane Lhomme - 06 64 100 333
Rémi Verdet - 06 13 36 71 89
Chantal Cuisnier - 06 84 14 58 87
Pierre Péguin - 06 28 93 22 90
Coordination France
Jocelyn PeyretTel : 03 89 41 80 95
jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr
Coordination internationale (hors France)
Charlotte Mijeon
charlotte.mijeon@sortirdunucleaire.fr

Départ de AVIGNON & VALENCE
Daniel Roussée : 06 61 97 83 28

Formation

Juste avant le Salon européen de commerce équitable 2, 3 et 4 octobre 2009 Lyon France. : www.salon-europeen-commerce-equitable.org
Journée de formation RTES
1er octobre 2009 à 10H- 17H30
« Commande publique responsable : produits biologiques, équitables et circuits courts »
Lieu : Mairie de Lyon
Programme
Il s’agit d'une formation destinée aux techniciens des collectivités locales en charge de l'Economie Sociale et Solidaire (et à leurs collègues en charge des marchés publics). Après une première journée de formation le 26 mars ayant permis de présenter le cadre général des marchés publics et axée autour des clauses sociales, il s'agira ici d'approfondir la question des clauses environnementales et du développement des circuits courts.
La journée sera structurée en deux temps avec au sein de chacun, des apports théoriques et un partage d'expériences entre territoires, difficultés rencontrées, conditions de réussite...
10h: Accueil par Guylaine Gouzou-Testud, Maire Adjointe en charge du développement durable et de l'économie sociale et solidaire à la Ville de Lyon.
Matinée: le cadrage juridique , 10h15- 13h
Objectif : Permettre aux participants d’avoir une information générale sur les marchés publics, et de cerner les règles juridiques permettant d'orienter la commande publique vers le développement durable...
Eclairage juridique par des exemples concrets :
Florence Dodet, Corabio (Coordination Rhône Alpes de l'Agriculture Biologique) et Dorothée Bernage, Equisol (association basée à Lyon et à Grenoble, qui a pour objet la promotion du Commerce Equitable/organisateur notamment du Salon Européen du Commerce Equitable, qui se tiendra les 2 et 3 octobre 2009 à Lyon, et éditeur d'un « Guide pratique de la restauration collective citoyenne). Cette matinée sera une première approche juridique sur le sujet. Après avoir présenté les missions de leurs réseaux, les deux intervenantes listeront, au fil de leurs pratiques, des éléments-clés à inscrire dans un cahier des charges, afin de favoriser une agriculture biologique de proximité ou le commerce équitable. Les outils existants dans le domaine seront détaillés et mis à disposition des participants. Des exemples de collectivités ayant réussi ces démarches seront données. Un aperçu des différents réseaux existants appuyant les collectivités dans la construction d’une commande publique responsable en matière de clauses environnementales, circuits courts, bios et commerce équitable sera effectué.
Témoignages : Guylaine Gouzou Testud, élue à la Ville de Lyon
Le point de vue d'une élue à la Ville de Lyon : freins et facteurs de réussite à partir de l'expérience lyonnaise. Patricia Cormerais-Dupré, Ville de Nantes, Association Réseau Grand Ouest . Une dynamique interrégionale de la commande publique durable. Une soixantaine de collectivités se sont regroupées pour améliorer l’intégration de critères environnementaux, sociaux, éthiques, équitables dans la commande publique.
Après-midi : Développement des circuits courts et restauration collective ,14h30 17h15
Objectif : Mettre en évidence les façons dont des politiques territoriales peuvent aider au développement de circuits courts.
A l'heure où des collectivités de plus en plus nombreuses fixent des objectifs ambitieux en matière d'introduction de produits biologiques dans la restauration collective (et où le gouvernement lui-même fixe l'objectif de 20% de produits bio d'ici 2012), quel impact pour les filières locales?
Si le Code des Marchés Publics ne permet pas d'intégrer directement une clause de proximité, quelles sont les possibilités pour les collectivités locales d’aider au développement de filières locales et à leur structuration?
Restauration Collective bio ; enjeux et conditions de développement des filières locales .
Stéphane Grunewald (sous réserve), Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique (FNAB° présenteront les différents leviers possibles pour des collectivités, favorisant la structuration des filières : retours d'expériences sur la commande publique et notamment la restauration collective, mais aussi dispositifs accompagnant l'installation d'agriculteurs et la transmission d'exploitations, actions permettant l'accès au foncier. Pour les collectivités, la FNAB développe des outils méthodologiques pour établir un diagnostic de territoire, et engager un travail avec les producteurs.
Témoignages : Julien Poncet, Communauté d'agglomération de Poitiers:
Un exemple de développement de circuits courts en ville : la CAP depuis 2007 initie une démarche collective, innovante, croisant la production agricole de proximité, le lien social et la consommation locale.
Antoine Jan, A Deux Pas des Champs, Collectif d'agriculteurs membre du collectif RACCOURCI, qui regroupe l'ensemble des circuits courts Lyonnais issus de l'Economie sociale et solidaire : un point de vue des producteurs sur le lien aux collectivités locales, Malika Monnier, Ville de Lille.
Faciliter la rencontre entre services de la collectivité et acteurs locaux: suite à des appels d'offre infructueux et à un manque de lisibilité et de compréhension des besoins de la collectivité de la part des acteurs locaux, la Ville a organisé la rencontre entre acheteurs de la ville et réseaux d'agriculture bio et de commerce équitable.
17h15-17h30 : Bilan de la journée-perspectives
Merci de vous inscrire avant le 28 septembre 2009, gratuit pour adhérents INSCRIVEZ-VOUS, ENCORE DES PLACES DISPONIBLES......
Pour la Présidente,
Christiane Bouchart
Conseillère Municipale Déléguée à L'Economie Sociale et Solidaire et au Commerce Equitable
Anne-Laure Federici, Déléguée Générale
03 20 49 50 00 Poste 7011
Bérénice Dondeyne, Chargée de Mission
05 62 88 26 51

Agri.Culture


Court-cir’Q.I
L’association Court-cir’Q.I a été crée en avril 2009 par 5 personnes travaillant dans le milieu associatif, agricole, social ou culturel.
L’objet social de Court-cir’Q.I est de favoriser le lien social par la diffusion d'évènements artistiques en milieu agricole et au sein de réseaux d'échanges directs.
A une époque où les risques du « consommes et tais-toi » sont avérés et s’incarnent dans de successives crises sociales, économiques et environementales, émergent ça et là des alternatives du « consommes où t’es toi ! ». Des espaces de convergence se créent au niveau local, où le consommateur n’est plus spectateur, où il devient consomm’acteur et redevient par là même citoyen, habitant de sa Cité.
L’agriculture est actuellement un formidable terreau d’initiatives qui tentent de refonder le lien entre production et consommation, en réduisant l’emprise de la « grande » distribution dans le processus qui sort un légume de terre pour nous l’amener dans l’assiette. Des initiatives qui redonnent du sens aux saisons, du temps au temps et du plaisir à nos papilles.
Les AMAP (Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne), le réseau des paniers de Cocagne, les associations de distribution de paniers, les fermes pédagogiques et autres magasins de producteurs associés, sont des expériences sociales, économiques et environnementales « rêve’olutionnaires » à l’époque du tout globalisé et concentré. Chacune à leur échelle, elles font appel à notre responsabilité de consommateur et notre solidarité de citoyen.
Tout en assurant au producteur une rémunération décente de son travail, le consommateur s’assure de la qualité des produits qu’il consomme, et du respect de certaines valeurs lors de leur production.
Inspirés par ces initiatives, nous souhaitons créer des ponts entre l’agriculture et la culture, considérer les atomes crochus qui peuvent exister entre paysans et artistes, croire au rapprochement de ces 2 mondes qui se regardent en chiens de faïence et qui ont pourtant tant de points communs.
POURQUOI ?
Notre truc, c’est de vous proposer des spectacles en petite formation (1 ou 2 artistes sur scène), de styles différents (musique, chanson, théâtre-humour…), et de venir avec tout le matériel son et lumières et un décor de scène adpatable selon les lieux. Et on s’occupe que tout ça fonctionne.
Et comme notre envie c’est d’intervenir sur des événements où on parle d’agriculture paysanne, où on s’intéresse au circuit qui court de la terre à notre assiette, voilà pourquoi vous pouvez nous solliciter :
Vous êtes maraîcher(e), éleveur(se), producteur(trice) en tout genre, distribuant vos produits en paniers, AMAP, en vente directe à la ferme ou en magasin de producteurs, et vous souhaitez recevoir du public sur votre exploitation ; Vous êtes consommateur(trice) en circuit-court et vous voulez organiser un événement (visite d’exploitation, atelier jardinage, débat…) avec votre AMAP ou votre association.
Vous êtes installé(e) en ferme pédagogique et vous voulez proposer aux enfants une découverte du lieu et animer la journée d’un spectacle jeune public ; Vous faites partie d’une structure ou d’un réseau en lien avec l’agriculture biologique et paysanne, les circuits-courts de distribution, etc… et souhaitez réunir vos adhérent(e)s pour un événement particulier (colloque, AG…).
Pour toutes informations :
Nous souhaitons participer à la dynamique dans laquelle le travail de la terre envisage le social et le culturel en créant des alternatives de production et diffusion de la culture dans des réseaux déjà existants : AMAP, structures de paniers, magasins de producteurs, fermes pédagogiques...
En partenariat avec les producteurs agricoles et les structures de circuit-court, nous souhaitons investir des fermes et des exploitations agricoles pour proposer au public un temps de reflexion autour de l’agriculture, la Terre, l’alimentation, le rôle de comsommateur, etc... et un temps de récréation avec du spectacle vivant.
Association Court-cir'Q.I
Les Molières Sud26120 Montvendre
courtcirqi@gmail.com
Pierre Dodet
06.30.48.52.65
www.courtcirqi.com

jeudi 24 septembre 2009

Le lait de la colère

Confédération Paysanne de la Drôme.
(photo, épandage en Belgique)
Syndicat pour une agriculture paysanne et la défense de ses travailleurs, Membre de la Coordination Paysanne Européenne et de Via Campesina
Les Confédération paysanne de l’Ardèche et de la Drôme appellent leurs adhérent(e)s à se mobiliser le vendredi 25 septembre 2009 à partir de 10h45 à Valence contre la situation inacceptable dans laquelle se trouvent les producteurs de lait.
Le RV est fixé à 10h45 sur le pont reliant Valence et Guilherand-Grange où les délégations de l’Ardèche et de la Drôme se rejoindront.
RV : côté Guilherand Grange pour les ardéchois
RV : côté Valence pour les Drômois
Après la jonction, le cortège remontera dans le centre ville de Valence afin de procéder à une distribution de lait de 12h à 16h devant la mairie de Valence
Près du Mont Saint-Michel (Manche), les tracteurs étaient près de 300 et ont épandu plus de 3 millions. L'épandage a eu lieu au lieu-dit Ardevon, près de la commune de Tanis. Dans le Pas-de-Calais, des éleveurs ont déversé près d'un million de litres de lait dans un champ à Desvres, près de Boulogne-sur-Mer. D'autres épandages massifs ont eu lieu notamment dans le Gers, le Finistère et en Loire-Atlantique.
Des actions également en Rhône-Alpes : dans la Loire, une opération escargot a paralysé la RN7 pendant deux heures, dans le Rhône, les producteurs ont aspergé de lait les locaux de la chambre d'agriculture. La grève du lait "va se résoudre au plus tard en début de semaine prochaine, mais il faut tenir le coup, enfoncer le clou", a indiqué Pascal Massol, président de l'Association des producteurs laitiers indépendants (Apli) qui appelle à la grève. Vendredi matin, Bruno Le Maire a reçu les professionnels de la filière avec lesquels il a notamment essayé d'estimer l'impact de la grève lancée il y a un peu plus d'une semaine. "Il est difficile de connaître les chiffres mais selon des éléments provisoires (...), la baisse de la collecte de lait est de l'ordre de moins de 10% sur l'ensemble du territoire français", a-t-il dit. Il a assuré qu'il n'y avait "pas de problèmes d'approvisionnement des industries laitières".
La grève du lait a été lancée à l'appel de l'association des producteurs de lait indépendants (Apli) et de l'Organisation des producteurs de lait (OPL), branche de la Coordination rurale, avec le soutien de la Confédération paysanne. Le ministre va rencontrer samedi les syndicats agricoles, puis lundi les banques et les compagnies d'assurance et, le même jour, son homologue polonais. Environ 18 pays européens soutiennent un texte franco-allemand pour une "nouvelle régulation" du secteur alors que le système des quotas doit disparaître en 2014.
Loire : 70% des élèveurs participent à la grève du lait...
Mercredi 16 septembre, dans la Loire, une centaine d'agriculteurs ont conduit trois citernes de lait dans une usine coopérative de La Talaudière (Loire). Les manifestants ont déversé 5000 litres de lait devant la coopérative Sodiaal et dans les bureaux, pour faire entendre leur revendication en faveur de prix du lait plus rémunérateur. L'épandage de la colère : 45 000 litres de lait répandus dans un champ.
Dans le Nord Isère, à la Tour du Pin, ce sont 45.000 litres de lait. Des millions de litres de lait ont été épandus vendredi par les producteurs en grève qui avaient promis une "journée blanche", tandis que le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire multipliait les contacts pour apaiser leur colère qui ont été déversés dans un champ par une soixantaine d'agriculteurs. Ils se sont ensuite rendus dans un supermarché pour distribuer gratuitement du lait aux consommateurs....
Confédération Paysanne
60, Avenue Jean Rabot
26400 CREST
Tél.04 75 25 21 72/ Fax. 04 75 25 36 06
Courriel : drome@confederationpaysanne.fr
Ardèche
Mathieu : 04 75 64 49 93 / 06 82 94 97 27
Charles Redon : 04 75 29 47 59
Aurélien Mourier : 04 75 33 09 44
Drome :
Jérome Mougnoz : 04 75 22 28 34 / 06 84 06 58 17
Pierre Veyrat : 04 75 07 34 97

Biovallée


Biovallée: un grand projet pour la Drôme.
Faire de la vallée de la Drôme, leader de l’agriculture bio en France, une biovallée. Tel est le projet, labellisé « Grand projet Rhône-Alpes », soutenu par la Région à hauteur de 10M€ pour une durée de cinq ans.
Didier Jouve, Vice-président délégué à l’animation et à l’aménagement des territoires ainsi qu’au développement durable et Eliane Giraud, Conseillère régionale déléguée à l’agriculture, au développement rural et aux parcs naturels régionaux, se sont rendus dans la vallée de la Drôme, pour faire le point sur le Grand Projet Rhône-Alpes Biovallée, notamment sur le volet du développement agricole et rural.
Ils ont ainsi pu rencontrer les acteurs des filières agricoles phares de la Drôme et échanger sur les dossiers emblématiques de Biovallée, particulièrement novateurs : les pépinières d’installation agricole et fermière (PIAF), la ferme expérimentale bio ou encore la plateforme d’approvisionnement de produits bio et locaux. Cette journée d’échange a permis aux acteurs du projet Biovallée de présenter leurs ambitions, projets et difficultés.
« Avec Biovallée, la vallée de la Drôme se fixe des objectifs élevés : leader de l’agriculture bio en France, territoire école, autonomie en énergie, éco-construction, économie solidaire … le territoire a déjà montré ce qu’il savait faire » a expliqué Didier Jouve. « Autrefois appelé arrière-pays, il est maintenant aux avant-postes du développement de demain : celui qui réconcilie l’économie, l’homme et la planète ! »
Dans la suite logique de la labellisation « Grand Projet Rhône-Alpes » approuvée en janvier 2008 par le Conseil régional, Rhône-Alpes poursuit son soutien à Biovallée en adoptant, aujourd’hui, le projet de protocole pour une durée de cinq ans.
Ce projet présente et budgétise l’ensemble des actions projetées pour faire de la Vallée de la Drôme une « Biovallée ». La Région Rhône-Alpes participe à hauteur de 10 M€ sur les 5 années à venir, notamment sur les actions concernant les énergies renouvelables, les écoquartiers, les éco-parcs d’activités ou encore les centres de formation et d’éducation.
Le Sillon, 15 Rue de la Contamine.V16
38120 Saint Agrève
www.sillon38.com
Christian NEYRAT
TEL : 04 56 40 34 06
Mail : christian.neyrat@sillon38.com
Gilbert PRECZ
TEL : 04 76 75 34 40 / 06 80 32 80 49
Mail : gilbertp@sillon38.com

Dialogues en Humanité

Nous avons rencontré sept fois Patrick Viveret. A Die (Rencontres de l'Ecologie), à Dieulefit, à Eurre, deux fois à Lyon ( Dialogues en Humanité) et aussi deux fois à Toulouse pour le festival Camino. Sa pensée féconde irrigue et les réflexions et les actions dioises depuis cinq ans. Nous produirons son discours en 2 parties pour ne pas vous lasser . (Photos C.V.)
Une Alliance civique pour l’humanité
La conjonction de la crise écologique (dont la forme la plus reconnue est celle du dérèglement climatique) et de la crise financière, conséquence de la démesure du capitalisme financier, est grosse de risques de régression et même de guerre. Elle favorise la montée des courants autoritaires et de ce que Wilhelm Reich caractérisa dans les années trente comme une véritable « peste émotionnelle ». Nous vivons ainsi un moment critique de l'histoire où l'humanité est confrontée à quatre rendez vous cruciaux où se joue son avenir: - celui de son propre habitat écologique à travers notamment le réchauffement climatique et ses conséquences ; - celui du risque d'une crise systémique provoquée ou au moins aggravée par la crise financière d'une économie casino vouée à l'alternance de cycles d'exubérance et de dépression irrationnelle des marchés financiers ; - celui du cocktail explosif que constituent le couple de la misère et de l'humiliation d'une part, du terrorisme et des armes de destruction massive de l'autre ; - celui de l'alternative entre guerre ou dialogue de civilisations. L'humanité a besoin de paix, de coopération et d'intelligence collective pour faire face à ces défis. Elle doit organiser l'autodéfense contre tous ceux, quelque soient leurs fonctions et leurs motivations, qui cherchent à imposer la guerre, la compétition généralisée et des régressions inacceptables dans l'ordre de l'intelligence et de la culture. Nous ne pouvons laisser se développer, sans réagir, ces logiques meurtrières. Nous devons donner vie concrètement à la déclaration universelle des droits humains et construire ensemble cette citoyenneté mondiale qui doit permettre à l'humanité de s'affirmer en sujet positif de sa propre histoire. Nous devons réorienter en profondeur nos modes de vie, de production de consommation afin de cesser de mettre en danger les écosystèmes qui nous font vivre. Nous devons organiser partout des écoles de paix et construire une objection de conscience mondiale face aux logiques de guerre économiques, militaires ou religieuses dans lesquelles on voudrait nous enrôler. Comme le soulignait Antonio Gramsci “le vieux tarde à disparaître, le neuf tarde à naître et dans ce clair obscur des monstres peuvent apparaître”. Comment accompagner la fin d'un monde sans qu'il s'agisse de la fin du monde ? Comment faire émerger le neuf tout en se protégeant des «monstres» à commencer par les nôtres ? Un autre monde est possible certes mais cette potentialité créatrice ne peut devenir réalité que si nous savons repérer et faire grandir cette autre manière d'être au monde qui est déjà là. Au cœur de la difficulté de la condition humaine il y a sans doute le fait que nous sommes des «prématurés doués de conscience » : le compromis trouvé par l'évolution pour nous faire naître avec notre grosse tête (résultat du développement phénoménal et très rapide de notre neocortex) est un accouchement avant terme. La prérnaturation physique évidente par rapport à d'autres espèces animales (il nous faut plusieurs années pour conquérir une autonomie acquise en quelques heures par le règne animal) se double d'une prématuration psychique qui fait de nous des êtres profondément vulnérables. Or c'est sur ce terreau de vulnérabilité qu'émerge une conscience qui nous place d'entrée de jeu devant le vertige de la séparation sous la double forme de la séparation de soi avec autrui et avec le monde et de la conscience de la mort. Vertige au coeur de la peur qui nous conduit à considérer autrui comme un rival menaçant, la nature comme un univers à dominer et la mort comme une épée de Damoclès que nous cherchons à exorciser ou à nier. C'est pourquoi l'idéalisme qui voudrait nous faire croire que la vie humaine est simple ou qu'elle pourrait le devenir si l'on faisait sauter tel ou tel verrou (cf la fausse radicalité) nous conduit dans de multiples impasses. Nous avons besoin d'un double réalisme écologique et anthropologique qui nous permette d'assumer pleinement notre condition d'êtres tout à la fois fragiles, conscients et reliés et de tracer un chemin d'humanité qui fasse sens.
Claude Veyret

La Poste dépecée


Face à la détermination du gouvernement à dépecer "La Poste" et vendre ses activités rentables aux banques, le dernier rempart, c’est vous ! Mode d’emploi...
La privatisation de la poste n’est pas une fatalité. Plus nous serons nombreux à nous mobiliser, chacun à notre niveau, plus les chances de succès sont grandes. Comment faire ? C’est très simple !
Si vous êtes un simple usager de la Poste... Vous pouvez prendre contact avec un comité local et apporter votre aide. Vous pouvez de votre propre initiative organiser un vote. Sur un marché, dans la rue, dans un parc, à votre travail... tout est possible. Tous les conseils dont vous aurez besoin se trouvent à cette adresse : www.appelpourlaposte.fr/.
Si vous êtes un élu... Vous pouvez organiser une votation (mairie, gymnase, lieux publics, etc.) et mobiliser votre municipalité en utilisant les moyens à votre disposition : panneaux d’affichages, journaux municipaux, sites internet... Vous pouvez également faire voter un vœu en Conseil municipal. Face à la détermination du gouvernement à dépecer La Poste et vendre ses activités rentables aux banques, le dernier rempart, c’est vous !
Mobilisons-nous contre la privatisation de la Poste !
Les services publics sont de plus en plus menacés et nous pouvons constater chaque jour des reculs, que ce soit dans l’Éducation, la Santé, la Culture. Aujourd’hui, c’est La Poste, service public emblématique, qui est menacée par un projet de privatisation. C’est ce que prépare la transformation de l’établissement public en société anonyme qui sera soumise à l’Assemblée nationale cet automne.
Lors de la modification de la Constitution, en février 2008, le gouvernement Sarkozy a inscrit le droit à référendum dans la Constitution. Mais depuis, rien n’a été mis en œuvre pour que cette promesse soit applicable. Nous devons exiger un référendum sur l’avenir de La Poste. C’est pourquoi nous sommes partie prenante du Comité national contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal. Ce comité est composé d’une soixantaine de structures (associations, syndicats, partis politiques).
Avec le Comité, les Verts appellent les élus, les militants et tous les défenseurs du service public à participer à l’organisation d’une consultation nationale le samedi 3 octobre, partout en France, dans les petites communes comme dans les grandes villes, pour que les citoyens puissent donner leur avis.
Vous trouverez dans cette rubrique toutes les informations utiles et les liens nécessaires pour organiser dans votre commune la campagne ou pour interpeller votre municipalité. Nous avons également créée une page web qui affichera toutes les initiatives que vous prendrez.
Les Verts sont très présents dans ce combat pour un service public de qualité, pour l’aménagement du territoire, pour l’intérêt général. Nous comptons sur vous !
Djamila Sonzogni et Jean Louis Roumégas,
porte-parole des Verts et
Les Ecologistes et les Verts du Diois
13, Bd Adolphe Ferrier
26150 Die
04 75 22 07 51
pourdienaturellement @yahoo.fr

Langage des oiseaux


Conférence : « Le LANGAGE DES OISEAUX » avec Dominique Morel
Pour mettre des mots sur nos maux, pour découvrir, questionner et échanger sur des sujets se rapportant à l'univers de la psychologie
Lundi 12 octobre, ( entrée 5 €) à « La Croisée » à Ourches 26 (près de Crest)
Réservation : 04 75 59 79 68
La Croisée, Le Payoursel - 26120
Ourches
Tel : 04 75 59 79 68 - Fax : 04 75 59 46 81

mercredi 23 septembre 2009

DROITS DE L'HOMME


DROITS DE L’HOMME
LE DEFI RUSSE
Le SAMEDI 10 OCTOBRE de 17 à 22h
aura lieu une conférence/débat, organisée par l'ACAT France
à la SALLE POLYVALENTE de DIE

En hommage à Anna Politkovskaïa

« Europe et droits de l'homme: le défi russe »
Conférence débat avec Marie Mendras, professeur à la London School of Economics and Political Science et à Sciences Politiques de Paris, et Zoïa Svetova, militante des droits de l'Homme, journaliste russe indépendante.

◆Buffet ouvert à tous (libre participation aux frais). –
◆Présence d'une violoniste russe (sous réserve). –
◆Spectacle théâtral de Génia Konstantinova Augereau
(Extraits de "La supplication de Tchernobyl" de Svetlana ALEXIEVITCH et lecture de poèmes.)

Entrée libre