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mardi 31 mai 2011

Die 26150 : Marché des potières et potiers

Gratitude




Le chemin du merci
Je voudrais vous entretenir aujourd'hui d'une valeur sous-estimée pour ne pas dire décriée sous nos cieux : la gratitude. (C'est ma dernière chronique, ce qui risque de conférer à mon ton une certaine urgence, une certaine solennité, voire une certaine emphase, je vous en demande pardon d'avance.)
On ne peut pas s'efforcer d'être heureux mais on peut s'efforcer d'être reconnaissant. Or, voici ce que je constate : plus on a de la chance, plus on est ingrat. Plus on est riche, moins on est généreux. Plus la vie vous couvre de cadeaux, plus on lui crache dessus. Plus on est puissant (et l'on ne peut devenir puissant que grâce aux autres), plus on se targue de n'avoir besoin de personne.
Le lieu où peut s'observer de la manière la plus irréfutable la dépendance humaine est assurément la famille. Le bébé humain naît très prématurément et doit être aidé, protégé et éduqué pendant de longues années avant de pouvoir se débrouiller seul un tant soit peu. Pour apprendre à réfléchir, il a besoin de langage, et pour acquérir le langage il doit (beaucoup) entendre parler les autres. Quant à chercher sa propre nourriture, il n'en sera capable qu'au bout de... sept ou huit ans dans les pays pauvres, quinze ou seize ailleurs - et, dans l'Occident opulent, deux bonnes décennies !
Paradoxalement, c'est dans ce même Occident opulent où les humains mûrissent si tard que règne, plus que partout ailleurs au monde, le mythe de l'autosuffisance. Les intellectuels remportent le palmarès en la matière, reprenant volontiers à leur compte le "Familles, je vous hais !" d'André Gide. "Dans la langue du plus petit peuple européen, en islandais, écrit Milan Kundera dans Testaments trahis, la famille se dit : fjölskylda ; l'étymologie est éloquente : skylda veut dire : obligation ; fjöl veut dire : multiple. La famille est donc une obligation multiple."
Fuyons donc la famille ! est la conclusion consensuelle de bien de nos têtes pensantes, dont on est juste surpris que leur propre morgue ne les étouffe pas.
Deux articles m'ont frappée ces derniers jours.
Le premier, dans Books, résume le livre d'une féministe allemande qui dénonce les femmes de son pays pour leur "lâcheté" : imaginez-vous qu'au lieu de se battre pour accéder aux postes de direction dans les entreprises, elles choisissent "par confort" de s'occuper de leurs enfants ! Il va de soi, n'est-ce pas, que diriger une entreprise est une activité où s'épanouissent magnifiquement nos traits les plus positifs : intelligence, sens de l'humour, générosité, finesse, originalité... alors que le soin des enfants, bien sûr, ne peut que faire s'étioler et s'éteindre ces talents et ces dons. En tant que mère (ou père), on ne pense jamais, on ne rit jamais, on n'invente ni ne crée rien, on est dans la répétition fastidieuse de mille tâches abêtissantes. Vision typiquement beauvoirienne, sartrienne : soyons autonomes ! Ne nous fions qu'à nous-mêmes !
Le deuxième article commence ainsi : "Une salle, deux salles, trois salles, juste ce qu'il faut de lumière, le silence, les sculptures de Georges Jeanclos et vous. Cette visite doit se faire seul, loin de la fureur d'un vernissage, vos yeux grands ouverts dans les yeux fermés de ses personnages, au pays de l'angoisse (passée) et de la beauté (éternelle)." J'ai lu ces phrases avant de regarder le titre du journal qui les publiait, mais, savez-vous, j'ai aussitôt compris qu'il ne pouvait s'agir d'un grand journal parisien (en effet, signé Philippe Dessaigne, l'article est paru dans Le Berry républicain). Un journaliste de la capitale perdrait son emploi s'il écrivait ainsi, au premier degré, comme si quelque chose l'avait réellement ému. En d'autres termes, dans une ville qui se targue d'être l'une des plus belles, les plus riches et surtout les plus cultivées de la planète, au sein justement du milieu où les gens sont payés pour réfléchir, on raisonne comme si l'art valable ne devait en aucun cas transmettre l'amour (serait-il surgi de la difficulté), la beauté (serait-elle surgie de la laideur), le partage, l'éloge de la faiblesse : non, mais le sarcasme, la haine de la vie, la solitude tragique de chaque misérable mortel, le courage viril du désespoir.
Alors je me suis dit que c'était quand même un comble. Et que ma quête, dorénavant, serait de suivre obstinément un autre chemin que celui-là, balisé à mort depuis deux siècles par les "autonomistes" petits et grands. Au lieu de chercher à diriger une entreprise, je vais écouter attentivement les personnages de mes romans (quelle dépendance, entre nous !) et jouer aux cartes avec mes enfants.
Au lieu d'essayer de me convaincre que la merde, le vomi et la misogynie sont fascinants parce que ce sont les thèmes de prédilection de certains romanciers bien placés dans le vent (et dans les ventes), je vais relire Handke qui, dans une pièce datant de 1983, écrivait ceci : "Faites votre chemin dans le vide... ne vous laissez pas convaincre qu'il n'y a pas de beauté. Négligez les sceptiques loin de l'enfance... et n'ayez que mépris pour les persifleurs : les choses sont encore - soyez reconnaissants. La reconnaissance c'est l'enthousiasme - la gratitude seule donne la vision du vaste monde."
Au lieu de m'efforcer de reconnaître un artiste comme "majeur" sous prétexte que le château de Versailles l'expose, je préfère m'attarder sur la série de sculptures par laquelle Ousmane Sow a tenu à honorer les vrais grands de ce monde, qui jamais ne tonitruent ni ne pavanent : Hugo, Mère Teresa, Mandela, Gandhi, son propre père... série bouleversante qui s'intitule, tout simplement... Merci.
Nancy Huston
Née au Canada et éduquée aux Etats-Unis, vit en France depuis 1973 et écrit en anglais et en français. parutions : "L'Espèce fabulatrice" (2008), "Jocaste reine" (2009) et "Infrarouge" (Actes Sud, 310 p., 21,80 euros).

Sortir du nucléaire...c'est possible

L’Allemagne abandonnera le nucléaire civil en 2022. C’ est donc possible….  L’Allemagne, première grande puissance industrielle à renoncer à l’énergie nucléaire, a décidé, ce lundi, de fermer ses derniers réacteurs en 2022, en réaction à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Au terme de plusieurs heures de négociations, les membres de la coalition gouvernementale se sont mis d’accord pour que la plus grande partie des 17 réacteurs allemands soient mis hors service d’ici fin 2021.
Une décision « irréversible » affirme le ministre de l’Environnement
La grande majorité des 17 réacteurs allemands ne sera plus en service d’ici fin 2021, et les trois derniers, les plus récents, fonctionneront jusqu’à fin 2022 au plus tard, a détaillé le ministre de l’Environnement Norbert Röttgen, qui a qualifié cette décision d’« irréversible », au sortir de négociations au sein de la coalition gouvernementale de la chancelière Angela Merkel.
Les sept plus anciens réacteurs du parc allemand avaient déjà été déconnectés du réseau de production d’électricité, dans l’attente du résultat d’un audit commandé par la chancelière Angela Merkel mi-mars, à la suite de la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima. Ces sept sites, ainsi qu’un huitième, sujet à des pannes à répétition, ne seront plus réactivés, a ajouté le ministre.
Flambée du sentiment antinucléaire en Allemagne
L’Allemagne devra trouver d’ici fin 2022 comment produire 22 % de ses besoins en électricité, actuellement couverts par ses centrales atomiques. Le gouvernement devra formaliser sa décision le 6 juin. Mme Merkel a déjà pris l’initiative inhabituelle de recevoir dans la nuit les chefs de l’opposition pour s’assurer de leur soutien.
En décrétant la fin du nucléaire civil pour 2022, Mme Merkel revient sur l’une des mesures les plus fortes de son début de deuxième mandat, qui était aussi l’une de ses principales promesses de sa campagne pour les législatives de l’automne 2009. Fin 2010, elle avait fait voter, contre sa propre opinion publique, un prolongement de douze ans, en moyenne, de la durée légale d’exploitation des réacteurs du pays, qu’un gouvernement précédent sociaux-démocrates et Verts avait décidé d’arrêter en 2002.
Mme Merkel avait ainsi provoqué une flambée du sentiment antinucléaire en Allemagne, qui s’est traduit par des vagues de manifestations massives, dont la dernière en date, samedi, a rassemblé 160 000 personnes dans 20 villes du pays. Mais le tournant a été la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima en mars. Mme Merkel avait immédiatement arrêté les centrales les plus vieilles et lancé une réflexion sur l’abandon du nucléaire civil.
Une motivation plus politique qu’environnementale ?
Le 23 mars, la chancelière avait même déclaré « plus tôt on sortira de l’énergie atomique, mieux ce sera ». Cette volte-face avait été largement interprétée comme une manœuvre opportuniste et n’avait pas suffi à empêcher une cuisante défaite le 27 mars lors d’un scrutin régional dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest), fief électoral des conservateurs de la chancelière, qu’ils dirigeaient depuis près de 50 ans.
Ils y avaient été chassés du pouvoir par les Verts, un parti né du mouvement antinucléaire, qui ont pris pour la première fois les rênes d’une région. Le gouvernement de Mme Merkel va cependant devoir composer avec la grogne prévisible du puissant lobby nucléaire allemand, qui n’hésite pas à agiter le spectre de gigantesques pannes d’électricité, notamment l’hiver.
Tout sera fait « pour que la sécurité de l’approvisionnement soit assurée à chaque heure et pour tous les utilisateurs », a tenté de rassurer le ministre de l’Environnement, lors de sa déclaration lundi.
La révolte, menée par les géants EON et RWE, risque d’être d’autant plus forte que le gouvernement allemand n’a finalement pas renoncé à la taxe sur le combustible nucléaire, créée en échange d’un allongement de la durée d’exploitation des réacteurs.
APIS

Vers une réelle démocratie ...


Les Espagnols veulent une démocratie éthique
 La société espagnole semblait gagnée par la léthargie, comme anesthésiée par la cure drastique assénée par le gouvernement socialiste face à la dure crise économique qui touche l'Espagne de plein fouet depuis 2008. Une partie de cette société se réveille subitement et tient à le faire savoir, à l'instar de ses consœurs grecque et portugaise (300 000 manifestants à Lisbonne et Porto le 12 mars dernier).
Depuis quelques jours, un mouvement social agite les principales villes d'outre-Pyrénées, les acteurs de ce mouvement protéiforme mais pacifique étaient quelque 70 000 samedi 21 mai sur les places des grandes villes espagnoles, la Puerta del Sol madrilène en étant l'épicentre. A Alicante, ville de taille moyenne, samedi, les forums citoyens gagnaient les places et les rues du centre. On discutait beaucoup, l'agora s'animait.
Le mouvement compte beaucoup de jeunes mais pas seulement. Il est plutôt intergénérationnel. Avant tout, il s'agit d'une mobilisation citoyenne, voire civique car à l'heure actuelle elle n'est ni récupérée ni pilotée par les partis politiques. Les milliers de personnes réunies sous forme de campements spontanés expriment un ras-le-bol, un écœurement sincère face à une société en déroute avec environ 5 millions de chômeurs sur une population de 46 millions, plus de 21% de la population active se retrouve aujourd'hui sans emploi. Le taux de chômage des jeunes est colossal (45,3 % chez les 16-25 ans, 34 % chez les moins de 30 ans), ce qui les contraint à vivre comme autant de Tanguy involontaires et prive la moitié d'entre eux de toute possibilité d'indépendance. Les précaires sont légion, qu'il s'agisse de ces mileuristas qui ne s'en sortent pas face au coût de la vie ou de ces dizaines de milliers de retraités qui ont moins de 600 euros mensuels pour vivre.
En outre, une conjonction d'éléments peut être à même d'expliquer ce mouvement : les différents scandales politiques à droite comme à gauche (l'affaire Gürtel en est la plus retentissante) jettent le discrédit sur la classe politique (63% de taux de participation aux élections locales et autonomes du 22 mai), l'austérité comme réponse à la crise économique de la part d'un gouvernement donnant le primat aux directives sévères de l'UE ainsi qu'aux marchés financiers, la privatisation de pans entiers de l'économie nationale, des prestations sociales parmi les plus basses de l'UE. Tout cela ne pouvait laisser plus longtemps indifférente une société espagnole dorénavant en panne.
Jusqu'en 2008, on ne tarissait pas d'éloge sur "le miracle espagnol", l'Espagne était devenue l'une des 10 premières puissances économiques au monde, la presse française n'était d'ailleurs pas en reste dans ce concert de louanges. Il est vrai que l'évolution avait été remarquable depuis le retour de la démocratie mais c'était oublier que le modèle de développement choisi par le PSOE ou le Parti Populaire qui se sont succédé au pouvoir n'était pas viable. Pour preuve, le secteur de la construction s'est écroulé et avec lui une bonne partie de la maison Espagne. Ce secteur d'activité employait un grand nombre de jeunes sans qualification, le mirage du béton faisait miroiter de bons salaires mais tout s'est fissuré.
Le mouvement citoyen du 15 mai ne fait pas qu'exprimer le fort mécontentement des exclus, des victimes les plus exposées de la crise, il est aussi le lieu d'un vaste débat d'idées, l'expression libre et pacifique d'une société démocratique réveillée et qui ne s'en laisse plus conter. Les exigences d'une société plus éthique reviennent dans tous les rassemblements mais la traduction concrète de ces aspirations légitimes est évidemment plus abstruse. Mais peut-on demander à un mouvement naissant d'être porteur d'un programme déjà ficelé ? Les réseaux sociaux sont des vecteurs qui facilitent cette mobilisation sociale spontanée tout comme cela fut le cas en Tunisie ou en Egypte lors du "Printemps arabe". Mobilisation et réflexion vont ici de pair.
Quoi qu'il en soit, cette poussée citoyenne ne peut laisser les élites politiques et économiques indifférentes. Faire la sourde oreille face aux protestations et aux idées qui s'expriment maintenant serait la marque d'un régime démocratique qui en usurperait en partie le nom.
Stéphane Pelletier, professeur d'espagnol à l'Université Paris-Est-Créteil
Stéphane Pelletier est aussi l'auteur de L'Espagne d'aujourd'hui, Armand Colin, 2008.

Attente
La démocratie est née sur des places publiques. C’est-à-dire des espaces où, dans les cités antiques et les villes, les citoyens pouvaient se tenir assemblés pour débattre de questions qui dépassaient les individus et concernaient la communauté dans son ensemble. Les «Indignés» de la Puerta del Sol rejouent à Madrid cette scène fondatrice. Dans un geste d’une puissance symbolique et politique intacte, ils manifestent pacifiquement, joyeusement, rageusement. Ils disent aux responsables politiques espagnols que la démocratie telle qu’elle est ne suffit plus. Qu’elle doit être élargie, approfondie. Rouverte. Et leur slogan principal, lancé au visage de la classe politique - Vous ne nous représentez pas !» -, donne une idée de la profondeur de la crise et de l’immensité d’une attente à laquelle une élection, aussi importante que les régionales et les municipales qui se déroulaient dimanche en Espagne, ne saurait répondre. Comme le souligne le reportage que publie aujourd’hui Libération, les «Indignés» de la Puerta del Sol ne se font aucune illusion quant à leur prochaine évacuation par la police. Les tentes des manifestants et leurs cuisines en plein air risquent en effet de disparaître. On fera place nette. Mais la cause de ce mouvement spontané, inédit, elle, restera intacte. Et pourrait rapidement se trouver traduite dans de nombreuses langues européennes si les gouvernements de l’Union, de droite comme de gauche, n’ont à offrir à leurs citoyens que la perspective infinie de la rigueur économique.
Nicolas Demorand


lundi 30 mai 2011

Boulc 26410 : Zone Blanche et les électrohypersensibles

Messieurs et mesdames les conseillers du conseil municipal de Boulc,
La biche qui pleure c'est celle qui espère  que des temps nouveau viennent à Boulc, des temps où le débat citoyen sera enfin possible sans crispation, intimidation et sourde inquiétude.( photo :  ehs à Saôu)
Elle aurait tant espéré que certains esprits libres et éclairés parmi les membres du conseil municipal de Boulc, manifestent un peu d'écoute et d'attention à la discrète sonnette agitée par monsieur Thibaudeau à l'occasion d'un  récent conseil municipal.
Il ne vous a sans doute pas échappé que Philippe reflète une nouvelle situation : en effet il ne fait pas partie de la très ancienne tribu honnie des marginaux-écolos mais à une toute autre frange, celles des non-critiques vis à vis du système qui le désertent car ils en subissent les effets violents dans leur chair...Philippe est en effet programmateur-informaticien...
Par leur sensibilité ces gens sont des clignotants comme le sont toutes les espèces fragiles qui nous préviennent  d'un changement très profond survient actuellement dans nos conditions de vie.
L'irrédentisme légendaire des Boulcois aurait une magnifique" occasion de s'incarner en refusant partiellement la couverture hertzienne totalitaire qui lui est imposée d'en haut comme à toute la population,  sans consultation, sans prise en compte des effets  sur la santé humaine et l'agriculture ( l'étude récente suivante confirme les suspicions sur le lien entre portables et dispersion des colonies d'abeilles).
Je pense qu'elle  intéressera beaucoup d'entre vous si vous ne l'avez pas encore consultée.
http://www.springerlink.com/content/bx23551862212177/fulltext.html
en voici un résumé en français
p://www.enerzine.com/604/12001+les-ondes-des-mobiles-fatales-pour-nos-abeilles+.html
Je me permets de solliciter par la présente que le conseil municipal réexamine sa décision de refuser une salle pour un exposé sur  l'impact sur la santé humaine et l'agriculture de certaines technologies utilisant les champs électro-magnétiques.
Je vous prie de  bien vouloir recevoir  messieurs, mesdames, les conseillers l'assurance de mes salutations distinguées
Je vous remercie de de votre attention
Patrice Weiss
La Martelière
26420 Saint Julien en Vercors
PS : 1
Ne retournons pas les choses, ce qui est imposé à Boulc comme à toutes les communes sans consultation  c'est la couverture totale  par les ondes et non pas la "zone blanche" recherchée par l'Association "Une terre pour les EHS" dont Mr Thibaudeau est porte-parole.
PS : 2
Ce principe de précaution et cette vigilance vis à vis des innovations techniques abusivement présentées comme synonyme du progrès humain me semble très largement partagé par les habitants de Boulc quelque soient leurs différences, dans leur vie quotidienne et ce me semble même être une valeur que nous partageons tous malgré nos différences.
PS 3 : Refuser une salle pour une réunion d'information publique .... malgré des attitudes minoritaires, il ne me semblait pas jusqu'à présent que Boulc soit une commune idéologiquement dominée par le Front National.
Une copie pour information pour information de ce courriel est adressée à : - MédiasCitoyensDiois, collectif libertaire Laruerâle, collectif "Vercors-résistance", collectif Crestois:  "L'arrêt-public", collectif  Be-happy : "l'Abeille vit", association "une terre pour les EHS", mr le conseiller général du canton de Lus la Croix haute, Jean-François Morel "projet socialiste", conféderation paysanne, Alternative rouge et verte, projet Bio-vallée , et plusieurs citoyens de Boulc.

Le Développement Durable vu par la Droite Extrème....

Quand la Droite et la Droite de la Droite évoquent le Développement Durable comme un nouveau communisme.
USA : le développement durable, nouveau nom du communisme ?
Le mouvement du Tea Party a identifié une nouvelle cible : le développement durable, et plus particulièrement l'Agenda 21, convention internationale datant de 1992, qui inspire sans tapage des plans d'urbanisme respectueux de l'environnement. L'ennemi est identifié ainsi : « Un communisme rampant. »
Comme je ne hante pas les meetings de cette frange politique et ni les innombrables sites web du mouvement, le phénomène m'avait jusque-là échappé. C'est un article récent du magazine Mother Jones qui m'a mis la puce à l'oreille. En fouinant ailleurs, j'ai découvert l'ampleur de la parano. Une chose est sûre : la droite française resterait pantoise face à l'imagination conspirationniste de son homologue américaine.
Mother Jones reprend en titre la réflexion d'un habitant de Floride outré par l'augmentation d'un centime de la TVA locale, destinée à financer un tramway : « On n'a pas besoin de ce communisme vicieux », et détaille en sous-titre :
« La dernière terreur des “tea-partyistes” : un plan secret de l'ONU pour nous parquer dans des “zones d'habitation humaine”. »
Au départ, ce sont des habitants de l'Etat du Maine qui lancent une « alerte rouge » : un projet de développement local veut concentrer des programmes de logement afin de faciliter la circulation. Concentrer ? Diable, non ! Ça rappelle par trop George Orwell !
En Floride, des « rurbains » s'insurgent contre une loi contraignant les propriétaires à faire inspecter leurs fosses septiques. Dans le Colorado, des citoyens combattent la création d'une initiative du privé-public analogue à notre Vélib.
Forcer les Américains à vivre dans des maisons de Hobbit
Toutes ces initiatives d'origine municipale ou émanant de communautés urbaines sont identifiées par leurs opposants comme étant inspirées par le fameux Agenda 21, qui, soutiennent-ils, a pour objectif d'anéantir le droit de propriété. Mother Jones écrit :
« Ces conservateurs épluchent avec minutie les décisions des gouvernements locaux, et harcèlent désormais les administrations avec leurs théories conspirationnistes anti-développement durable.
Dans leur vision dystopique [contre-utopique, ndlr], ils voient chaque tentative d'accroissement de la densité urbaine comme une volonté concertée de forcer les Américains à abandonner leurs voitures et leurs maisons de banlieue, pour les entasser dans des “maisons de Hobbit” et les obliger à prendre – argh ! – le bus. »
Mais qu'a donc cet Agenda 21, qui décline une série de mesures concrètes pour le XXIe siècle, pour heurter à ce point les conservateurs ? Le texte adopté à Rio en 1992 par 150 chefs d'Etat recommande notamment ceci pour les Agendas 21 locaux :
« Toutes les collectivités locales instaurent un dialogue avec les habitants, les organisations locales et les entreprises privées afin d'adopter un programme Action 21 à l'échelon de la collectivité. »
L'ONU veut parquer les humains pour protéger la vie sauvage
L'homme qui a sonné le tocsin s'appelle Henry Lamb. Il écrit des éditoriaux dans diverses revues défendant la théorie libertarienne (sorte d'anarchisme de droite, farouchement anti-gouvernemental), dont Renew America.
Lamb clame depuis des lustres que l'ONU a pour but de parquer les humains dans des cités surpeuplées, afin de vouer le reste de la planète à la préservation de la vie sauvage. L'Agenda 21 ne pouvait évidemment échapper à ses foudres. Voici ce que Lamb écrit le 18 avril sur Renew America :
« La différence entre le capitalisme et le marxisme, c'est le droit de propriété. Dans le premier système, les individus possèdent et contrôlent l'usage de ce qui leur appartient. Dans le second, la propriété est commune, et son usage est contrôlé par le gouvernement. […]
Les partisans du développement durable sont convaincus que les ressources terrestres ne sont pas inépuisables, et même en grand danger d'extinction, à cause du gaspillage effréné des sociétés humaines. Par conséquent, disent-ils, la seule façon d'assurer des ressources aux générations futures est de déléguer au gouvernement de la génération d'aujourd'hui le contrôle de l'usage des ressources actuelles. »
Un système de contrôle gouvernemental
A peu de choses près, je trouve jusque-là son analyse plutôt correcte. Mais Henry Lamb poursuit :
« D'une manière ou d'une autre, c'est l'excuse utilisée par des municipalités aux Etats-Unis pour imposer un système de contrôle gouvernemental baptisé développement durable, qui s'incarne dans les plans d'occupation des sols. »
Le 24 avril, soit après l'article de Mother Jones qui n'a fait qu'amplifier la polémique, Henry Lamb en rajoute une louche sur Renew America :
« Une communauté après l'autre, le même scénario se répète. Le gouvernement fédéral, par le biais de l'Agence pour l'Environnement, du ministère du Commerce ou de l'Intérieur, distribue des subventions aux collectivités pour les inciter à développer un avenir plus vert. »
Lamb explique comment ces manœuvres subtiles ne sont pas toujours présentées au public comme dictées par l'Agenda 21, mais que le résultat est bel et bien là : ces actions en faveur d'un développement plus durable sont directement inspirées de la Convention de 1992 :
« Ces plans doivent être rejetés, pas seulement car ils émanent de l'ONU, mais parce qu'ils empiètent sur la liberté personnelle et les droits de propriété. Ce genre de règle urbanistique confère au gouvernement le droit d'obliger les particuliers à utiliser tel ou tel matériau de construction, ou encore de régler la température de leur logis ou bureau à tel ou tel niveau. »
Inadmissible, n'est-ce pas ? Les militants des mouvements du Tea Party relaient sur le terrain la croisade de Lamb. L'une des activistes les plus connues est Donna Hold. Elle vit en Virginie, où elle travaille pour Campaign for Liberty, la machine électorale du libertarien texan Ron Paul. Celui-ci a annoncé la semaine dernière qu'il allait à nouveau être candidat aux élections présidentielles.
Danger ! L'Amérique pourrait devenir un Etat soviétique
Donna Hold multiplie les meetings sur le thème de l'anti-développement durable. A Mother Jones, elle déclare :
« Cet Agenda 21 entend abolir la propriété privée, et, pour le coup, la Constitution américaine. Si cette vision onusienne devait l'emporter, nous deviendrions ni plus ni moins un Etat soviétique. »
Dans une tribune publié le 11 avril sur le site de Campaign for Liberty, elle déroule ainsi son raisonnement qui rend immédiatement compréhensible le fonctionnement du cerveau d'un tea-partyiste :
« L'Agenda 21 se lit comme le Manifeste du parti communiste. Il établit clairement son objectif : créer et maintenir un “bien-être social”. Mais qu'est-ce donc que ce “bien-être social” ? Voyons cela. »
Diana Holt cite donc mot à mot la définition de l'Agenda 21, laquelle explique que, pour que les gens vivent bien ensemble, une forte dose de « justice sociale » est indispensable. C'est cette expression qui horrifie Holt :
« Ces deux mots n'éveillent pas des soupçons en vous ? La justice sociale, selon diverses définitions, consiste en :
- une juste répartition des propriétés et des bénéfices au sein d'une société ;
- l'adhésion à la théorie selon laquelle les moyens de production, le capital, les terres, etc. doivent appartenir à tous ;
- une redistribution des richesses.
Il s'agit donc de socialisme. »
Le grand mot est lâché. Il est inacceptable. Diana Holt conclut ainsi sa tribune et ses meetings :
« Vous avez le choix : posséder et contrôler vos propres biens, ou devenir vous-même la propriété des autres. »
Evidemment, vu comme ça, on a froid dans le dos. Il n'est que de lire, dans le dernier numéro du magazine féminin More, cet article sur « le grand réveil des mamans patriotes » : après la réforme médicale d'Obama, le développement durable est le nouveau grand Satan.
Rappelez-vous tout de même que les membres du Tea Party et les libertariens ne sont pas majoritaires aux Etats-Unis. Et que, pour la plupart, ils appartiennent à la petite classe moyenne qui possède peu, ou alors tout à crédit.
Par Hélène Crié-Wiesner 
Française, je vis en Caroline du Nord, terre à tabac et à cochons reconvertie dans les biotechs, l'informatique, le vin et et les universités très pointues. J'écris pour la presse française sur des sujets touchant à l'environnement.
J'ai travaillé autrefois pour « La gueule ouverte » et le quotidien allemand « Die Tageszeitung », puis notamment pour France Inter, Science et Vie, Sciences & Avenir.
J'ai tenu la rubrique environnement à Libération de 1986 à 2000.
En 2000, je suis partie au Texas où l'atterissage culturel a été rude. Ça commence à s'arranger.
Mes bouquins :
- Tchernobyl-sur Seine ; avec Yves Lenoir ; éd. Calmann-Lévy - 1987.
- Meurtres à Libération ; éd. Calmann-Lévy, coll. « Les lieux du crime » - 1989.
- Ce nucléaire qu'on nous cache ; avec Michèle Rivasi ; éd. Albin Michel - 1998.
- Questions de déchets : le maire et les ordures ménagères ; avec Loïc Chauveau - Uni-Editions - 1998.
- On peut toujours recycler les ordures ; éd. Gallimard, coll. Série Noire - 2002.
- Autant en rapporte le vent ; éd. Gallimard, coll. Série Noire - 2005.
 (Photo : des maisons de Hobbits à Hobbiton, lieu de tournage du « Seigneur des anneaux », en Nouvelle-Zélande (Rob & Jules/Flickr/CC).

La journée de la Femme c'est tous les jours

CAROLINE DE HAAS : POUR UN FÉMINISME TOURNÉ VERS LA JEUNE GÉNÉRATION
A l’occasion de la manifestation pour les droits des femmes du 17 octobre, nous avons rencontré Caroline De Haas, animatrice du nouveau réseau militant « Osez le féminisme ! ». Cette ancienne secrétaire générale de l’UNEF revient pour nous sur sa création. Interview.
Pourquoi avez-vous créé ce réseau ?
Tout a commencé au moment où le gouvernement a annoncé la suppression des crédits alloués au Planning Familial. Suite à cela, une pétition a été créé et signée par 140 000 personnes. Lors des réunions du Planning familial nous étions plusieurs militantes, mais ce n’est pas facile d’y assister car les réunions se déroulent la journée. Comment s’engager lorsqu’on manque de temps ? Nous avons donc voulu créer ce réseau pour fournir des outils contre le sexisme aux jeunes salariés. Notre but : nous inscrire évidemment dans la vision des féministes des années 70, dans la volonté d’une stricte égalité entre les hommes et les femmes. Mais nous souhaitons aussi privilégier l’humour comme angle d’attaque. Ainsi dans notre magazine militant, nous avons créé un bloc « idée reçue ». Le premier est « pourquoi les féministes ne sont pas des hystériques mal baisées qui détestent les hommes ? ».
Que pensez-vous apporter de plus à la cause féministe ?
Nous n’avons pas la prétention d’apporter quelque chose de plus. Mais nous avons peut-être un côté plus militant. Lorsque qu’on veut s’engager, on a deux choix : aller au Planning familial ou bien dans des associations qui mènent des combats très précis. Nous avons choisi de faire un outil transversal, à la fois militant parce que nous sommes très dynamiques, et politique car nous donnons du sens à nos engagements. L’objectif était de créer un lien idéologique entre tous ces combats. Evidemment, ce n’est pas pareil de lutter contre les violences ou les inégalités dans le milieu du travail. Mais tout vient du fondement patriarcal de notre société, construite sur un rapport de domination des hommes sur les femmes. Nous nous battons pour lutter contre cette image de la femme qui serait seulement une mère et une épouse vivant en fonction des autres au détriment de son bien-être.
Pensez-vous que les femmes d’aujourd’hui se sentent encore concernées par ces combats ?
Tout dépend lesquelles ! Pour la génération des années 70, le féminisme signifie quelque chose. Les quadragénaires ont peu connu ces combats mais elles se rendent compte qu’il y a un problème. Mais les 15-30 ans, et en particulier celles qui ne sont pas rentrées dans le monde du travail, sont étonnées lorsqu’on leur dit qu’il y a des inégalités. Elles pensent que nous avons acquis tous les droits. Mais la mobilisation autour du Planning Familial m’a rendue optimiste : on s’aperçoit que toutes ces idées reçues sur les féministes ne sont pas vraiment ancrées. Quand il y a une cause importante à défendre, les gens se mobilisent massivement. Quand on explique qu’il y a 20% d’inégalité salariale, que 80% des emplois précaires sont occupés par des femmes, ou qu’il y a un viol toutes les dix minutes, les gens prennent généralement conscience de ces enjeux.
Aujourd’hui, quelles sont les luttes à mener en priorité ?
C’est difficile de prioriser. Mais je pense qu’il y a un gros travail à faire sur l’égalité en milieu professionnel, afin que les femmes aient des retraites et des salaires équivalents, car cela a un impact sur tout le reste. Par exemple, s’il y avait une égalité salariale, peut-être que les hommes prendraient plus souvent un congé parental. Si les retraites des femmes étaient plus conséquentes, peut-être qu’elles seraient moins dépendantes de leur conjoint. La question des violences est également très importante. Il est primordial de lever les tabous. Il faut en parler davantage dans les médias et surtout qu’on arrête de penser qu’une femme qui se fait violer l’a obligatoirement cherché.
Quels sont les enjeux de la manifestation du 17 octobre ?
L’idée est née au lendemain de la mobilisation pour le Planning Familial. A cette époque, il y avait pas mal de tensions entre les différentes organisations féministes et nous hésitions à participer à la traditionnelle manifestation pour la Journée de la femme. Finalement, nous avons maintenu cette marche et plus de 7000 personnes étaient présentes. Habituellement, nous sommes environ 1000. Nous avons donc décidé d’organiser une autre manifestation qui ne serait pas centrée sur un seul thème. Un mouvement large réunissant plusieurs associations. A l’heure actuelle, une centaine d’entre elles ont déjà appelé à la mobilisation. Nous souhaitons faire bouger les mentalités et mettre la pression sur le gouvernement. L’objectif : la création d’un ministère spécialisé dans l’égalité hommes-femmes, l’adoption de la loi cadre contre les violences faites aux femmes et des sanctions pour les entreprises ne respectant pas la parité.
Propos recueillis par Norine Raja


Révolte en France aussi....


La police évacue les «Indignés» français de la place de la Bastille
Des manifestants français ont occupé la place de la Bastille à Paris le 29 mai 2011 en échos des «Indignés» espagnols qui se révoltent contre les effets de la crise.
Ils sont un millier d'«Indignés» à avoir tenté d'imiter leurs camarades de Madrid dimanche à la Bastille à Paris, avant d'être contraints en début de soirée de quitter la place emblématique de la gauche française. Après une journée de contestation des institutions et de rêves de démocratie directe, ils ont laissé sans heurts la police évacuer la place vers 21h30, démonter les tentes et faire descendre les protestataires des marches de l'Opéra.
«Paris debout, soulève-toi»
Entamé le 19 mai à «la Bastoche» pour faire écho au mouvement de contestation spontané né le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid, ce regroupement quotidien, jusqu'alors confidentiel, a pris une ampleur inédite dimanche avec un millier de jeunes selon la police et les organisateurs. Le tout dans un ambiance bon enfant, en musique et sous l'oeil de forces de police longtemps discrètes, réunies à quelques mètres de la place.
Mais le goût de l'autogestion et le refus des structures établies n'empêchent pas un minimum d'organisation. Et entourés par un service d'ordre efficace, les orateurs prennent la parole de façon disciplinée pour dire leur rejet des élites poliques. Les cibles privilégiées des manifestants, ce sont le FMI, la Banque centrale européenne, la commission européenne et bien-sûr les dirigeants nationaux.
«Le souverain c'est vous, ce ne sont pas les élus qui adoptent des directives européennes sans se poser de questions. Encore moins les dirigeants de la BCE et du FMI que personne n'a élus», lance une jeune Espagnole Céline Meneses, venue soutenir les militants français. Les banderoles et les slogans sont autant d'appels à une révolte: «Démocratie réelle maintenant», «Paris, réveille-toi», «Paris debout, soulève-toi», «Mai 1968 demandait l'impossible, mai 2011 réalisera l'impossible».
«Notre mouvement est apolitique»
«Tous ces jeunes là réclament la démocratie réelle maintenant. On demande un renouvellement démocratique», assène Juliette, une des organisatrices qui refuse de donner son nom. «Il faut que les jeunes s'investissent davantage et exigent un Etat social contre la précarité et le chômage mais aussi pour les droits des femmes et le logement.»
«Vous avez ici l'expérience de la démocratie participative», renchérit Anastasia Kordomenidi, drapeau grec sur les épaules. «Tout le monde peut parler, donner son opinion, on n'est pas embrigadé par les partis politiques et c'est ce qui est intéressant car notre mouvement est apolitique.»
Militant associatif, Yannick Comenge espère que cette journée ne sera pas un feu de paille: «Nous devons suivre l'exemple des Espagnols, dénoncer la corruption sociale comme ils le font depuis plusieurs semaines.» Ce ne sera toutefois pas forcément place de la Bastille, vidée après quelques jets de gaz lacrymogène de ses occupants pacifistes vers 21h30.
APL

dimanche 29 mai 2011

Les indignés lyonnais déconnectés?





Surprise ce soir!
alors que les médias annoncent plus d'un millier de personnes Place de la Bastille ce jour et le début d'un campement sur place,
en voulant aller sur le site lyonnais dont la coordination de celles et ceux qui occupent la place Bellecour tous les soirs à 19h donnaient les coordonnées sur leur ancien site

http://democraciarealyalyondemocratiereellemaintenant.hautetfort.com/archive/2011/05/25/attention-nouveau-site-http-lyon-reelledemocratie-com.html
et sur leurs tract,

site qui avait permis à APIS de vous informer hier des 32 villes concernés par ces occupations urbaines samedi 28 mai ,

ce soir 29 mai donc

http://lyon.reelledemocratie.com/ ne répond plus !

L'heure de la cyber répression a-t-elle sonnée?
où serait-ce une simple panne bienvenue pour les partisans de l'ordre établi? va savoir!
Nous nous renseignons et vous tenons informés prochainement

Pour A.P.I.S. Jean-Noël Chassé