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lundi 31 mai 2010

Die 26150 : Rendez vous à la Sous-Préfecture

La Confédération Paysanne de la Drôme appelle ses adhérents et ses sympathisants à se mobiliser
ce mercredi 02 juin 2010 à Die à 9h00 devant la Sous-Préfecture pour soutenir Philippe Faure,
éleveur à Glandage (Haut Diois).
Ce dernier vient de subir 5 attaques de grands canidés, le loup étant fortement soupçonné selon les experts qui ont constaté les dégâts. Malgré cela aucune mesure, aucune attention de la part des pouvoirs publics n'est porté sur son cas.
Pour se faire entendre, Philippe se rend à Die pour rencontrer le sous-préfet et il sollicite notre syndicat pour le soutenir et faire du poids pour faire bouger les choses.
Philippe est aujourd'hui désemparé par la situation, il craint pour la pérennité de son activité.
De la rencontre doit émerger des solutions rapidement, non seulement pour lui mais aussi pour tous les éleveurs.
Pour que perdurent l'élevage et l'agriculture dans nos montagnes et ailleurs, rendez-vous à Die ce mercredi 02 juin 2010 à 9h00 devant la sous-préfecture.
Toutes les réponses à ce message, seront adressées à l'adresse suivante :
Confédération Paysanne de la Drôme
drome@confederationpaysanne.fr

Hind Aissaoui Bennani

TEL : 04 75 25 21 72

Fax : 04 75 25 36 06
,
Avenue Jean Rabot

26400 Crest


Une belle occasion de Rencontre entre deux mondes qui vivent sur le même territoire. Et aiment pareillement leur pays, la nature et leurs métiers.C.V.

La Confédération Paysanne se positionne : Nouveau protocole d'intervention sur les loups : l'apothéose de la démagogie.
De carences en démissions, l'Etat continue à se décharger scandaleusement de ses responsabilités sur le dos des éleveurs. C'est ce qui ressort de l'arrêté du Ministère de l'Ecologie du 17 juin dernier, qui se résume à deux nouvelles mesures : élimination de 6 loups au lieu de 4, et droit de tir pour certains éleveurs subissant un seuil de prédation défini par le préfet.
L'éleveur passe donc du statut de criminel (le 21 mars 2005, 2 mois de prison pour un éleveur acculé à supprimer un loup et le revendiquant), à celui de tueur patenté par arrêté ministériel 3 mois plus tard.
La Confédération paysanne, qui a été systématiquement écartée des dernières réunions consultatives au ministère de l'Ecologie, a toujours dénoncé la politique calamiteuse de l'Etat en matière de loups, et notamment l'instauration de la "mesure t", dans laquelle est inscrite la disparition des élevages de type familial.
Obliger les victimes mêmes de cette politique à accomplir la sale besogne est l'apothéose logique de 13 ans d'hypocrisie.
La Confédération paysanne :
- refuse catégoriquement le rôle que l'Etat veut faire jouer aux éleveurs et revendique pour eux l'exercice serein de leurs activités, sans contribution forcée à la "cause du loup", comme c'est le cas en ce moment
- rappelle l'importance capitale du pastoralisme en matière d'emploi, de patrimoine, d'entretien du territoire et de biodiversité, alors que le loup est une espèce en pleine expansion, et "pour laquelle il n'y a aucun souci à se faire aujourd'hui en termes de survie" (Eric Marboutin, coordinateur des études sur le loup) ;
- exhorte l'Etat à se ressaisir, à abandonner la démagogie qui a prévalu jusqu'ici, et du même coup les gaspillages et les souffrances qui en ont découlé. A prendre enfin les responsabilités qu'il s'est créées par les signatures de protection des loups ;
- pour cela, invite instamment les ministres concernés à s'inspirer de nos voisins suisses qui, après deux ans de débat démocratique, ont opté pour la sauvegarde de leur patrimoine pastoral et la non perturbation des activités d'élevage (depuis l'élaboration du "concept du loup" en juin 2004, aucune attaque n'a été constatée sur les alpages suisses durant l'été 2004) ;
- ne se reconnaît aucune compétence quant à la gestion de l'effectif national de loups. N'a aucun avis sur un nombre de loups tirés annuellement au hasard, d'autant plus que ce chiffre est basé sur un dénombrage laborieux, fluctuant et sujet à controverse.
Il est urgent de permettre aux éleveurs des conditions de vie et de travail dignes et normales, et de sauver ainsi ce qui reste de pastoralisme.
La Confédération paysanne est, par son importance, le 2ème syndicat agricole français. Elle remet en cause le modèle agricole productiviste des 4O dernières années qui a engendré : surproductions, crises sanitaires, dégradation des ressources naturelles disparités entre régions françaises, européennes et mondiales et diminution continue du nombre de paysans. La Confédération paysanne est un syndicat paysan, né en 1987, devenu et reconnu depuis comme une composante essentielle et incontournable du syndicalisme français.
Depuis sa création, la « Conf’ » remet en cause le modèle de développement agricole productiviste des 40 dernières années qui continue d’engendrer : une diminution constante du nombre de paysans, une baisse des prix agricoles, des surproductions à répétition, des crises sanitaires récurrentes, de fortes inégalités entre régions françaises, européennes et mondiales.
Ses adhérents sont tous paysannes ou paysans, en activité ou retraités, mais la Conf’ porte un message non corporatiste considérant que : l’agriculture et l’alimentation sont d’abord l’affaire de tous.


Les Associations sont pour les coexistences : Ces faits poussent les associations de protection de la nature à se constituer partie civile et à rappeler le caractère emblématique du loup, symbole d'une nature sauvage et libre.
Sans nier ou minimiser les difficultés qui subsistent pour le monde de l'élevage, notamment liés aux systèmes d’élevage et surtout au contexte économique de la filière ovine, nous voulons rappeler que les pertes subies par les troupeaux ne sont de loin pas le seul fait du loup (maladies, chiens errants, dérochements…).
FNE, URVN et les associations de terrain SAPN, le CRAVE, Arnica Montana, conscientes des contraintes apportées à l'élevage extensif par le retour naturel des loups, ne sont pas opposées à des tirs exceptionnels résultant d'attaques répétées sur des troupeaux efficacement protégés ; elles l'ont affirmé et assumé par le passé.
Elles condamnent par contre tout acte de braconnage de loups, car la destruction d'un individu d'une espèce protégée n'est jamais anodine.
Il faut comprendre que les causes qui ont permis ce retour naturel ne vont pas changer : les évolutions des milieux et des espèces, depuis des décennies, ont créé chez nous comme partout dans l'arc alpin les conditions d'une présence permanente des prédateurs. La présence du loup est un fait durable, dans les Hautes Alpes comme dans d'autres territoires alpins ; l'objectif numéro un doit être d'aider la filière ovine à faire face à cette difficulté et à s'adapter.
Car le loup n’est pas qu’une contrainte : en reprenant sa place au somment de la pyramide écologique il est le garant du bon fonctionnement de l’écosystème entier : il empêche la concentration des grands ongulés sauvages qui compromet la régénération naturelle de la forêt et les jeunes plantations, il élimine les individus faibles ou malades empêchant la propagation des maladies (les troupeaux de chamois sont régulièrement décimés par la kérato – conjonctivite), il élimine les chiens errants, il constitue un vecteur d'image sur la qualité des milieux naturels, support d'un tourisme respectueux de la nature essentiel pour les territoires de montagne.
Aussi en cette année de la biodiversité, le loup devrait pousser tous les acteurs, professionnels de l'élevage, Etat, collectivités et associations de protection de la nature, à faire évoluer les pratiques vers des modes d'élevage adaptés au territoire, à ses capacités et contraintes, vers un tourisme plus respectueux des activités agricoles et d'élevage en montagne et plus respectueux de la nature.
Nous sommes pour notre part convaincus de la nécessité de la préservation de la biodiversité, ainsi que de la possibilité d'une cohabitation entre le loup et l'homme. Si les Etats européens, de toutes orientations, ont pris depuis des décennies des mesures pour protéger de nombreuses espèces animales dont le loup, c'est bien que la conception du rôle de l'homme dans la nature a changé. Ce dont le pastoralisme a besoin, c'est de mesures de soutien réellement courageuses, non de complaisance vis-à-vis de positions anti-prédateurs venues du 19e siècle !
France Nature Environnement (FNE) est le porte-parole d’un mouvement citoyen qui rassemble près de 3000 associations de protection de la nature et de l’environnement en France métropolitaine et en Outre-mer. Cet important maillage territorial permet de lancer l’alerte, chaque fois que notre environnement est menacé.
Créée en 1968, reconnue d’utilité publique depuis 1976, France Nature Environnement est une association sans but lucratif, indépendante de toute entreprise, collectivité, organisation politique ou religieuse.Les revendications de France Nature Environnement sont construites et portées par des militants bénévoles, issus des associations de terrain. Leur action est motivée par le seul intérêt général.

La Roche sur Grane 26400 : Forum aux Amanins

Le Recteur de l’ Université holistique de Brasilia Roberto Crema ( au centre traduit par Florence de Peretti à gauche , Edgard Morin au fond à droite) intervenait ce Samedi 29 mai 2010 à la Roche sur Grâne 26.

Psychologue et anthropologue du Collège international des thérapeutes (CIT), formateur dans diverses approches humanistes et transpersonnelle, créateur de l'approche transactionnelle à la synthèse (cinquième force dans la thérapie), consultant en écologie approche holistique et transdisciplinaire de l'être a été le coordinateur général du premier Congrès internationale globale (1987) et réalisateur de formations douces de base au Brésil (1989. Membre honoraire de l'Association luso-brésilienne de la psychologie transpersonnelle (ALUBRAT), de bourses de la Fondation Findhorn (Ecosse), coordinateur du réseau UNIPAZ Brésil et recteur du CIT.

Roberto Crema: "La crise économique que nous vivons n'est qu'un autre symptôme d'épuisement d'un paradigme de la civilisation" .

Ce qui prévaut, encore, sont les méthodes d'analyse du rationaliste classique et le paradigme néo-positiviste. Il faut briser cette résistance au changement , se démarquer et s'inspirer de la recherche de pointe, notamment dans le domaine de la transdisciplinarité - de grands maîtres tels que le Basarab Nicolescu, Edgard Morin, Weil, Randon, Dallaporta, Berger, Bies, Barbier, Bois, Leloup, parmi beaucoup d'autres - qui cherchent à concilier la sensibilisation aux sciences, l'objet à l'objet, le sens de l'intuition, le droit au cœur.
L'Université internationale de la paix, UNIPAZ, a été imaginé à Paris, à travers trois thérapeutes principaux : Pierre Weil, Jean-Yves Leloup et Monique-Thoenig.. Le sol fertile dans lequel elle a pris racine et fleuri, cependant, était au Brésil, le Nouveau Monde, plus ouvert, plus souple, d'intégration, l'un des pays d'origine les plus fertiles du nouveau paradigme dans le domaine de la santé intégrale. Du Brésil, aussi, est en expansion, plus particulièrement, le Collège international des thérapeutes, réunissant des agents de santé formés à l'approche transdisciplinaire de la réalité, d'un regard ouvert, une écoute inclusivement, en se concentrant sur l'art d'un soins complets. Et, plus récemment, le Festival mondial de la paix, qui tiendra sa deuxième version en Goiania, les 4-8 Septembre.
Par sa pensée, le 21ème siècle devra concilier les prédominante spirituelle du Moyen Age et
la matière cartésienne qui existaient dans les et 20e au 19e siècle. En fait, le paradigme médiéval, basé sur une unité et le mysticisme, quand il traversait le symbole - le facteur d'unité et de reconnexion - l’ excès nous a conduit à un obscurantisme où la science et de l'esprit objectif a été supprimée au nom de Dieu. Dans la dialectique de l'histoire, est venu le parad
igme de la modernité, en se concentrant sur deux dualité analytiques qui, une fois épuisées par un excès de Diabolos - le facteur qui divise et distingue - nous a conduit à une crise planétaire de la fragmentation, la dissociation et le déliement, où dimension de la subjectivité et le sacré est venu d'être réprimés par la science. Pour comprendre les excès d'un paradigme axé exclusivement sur la croyance, je vous recommande de visiter les Musées de la torture de l'Inquisition, qui se trouvent à Lima, Carcassonne, Amsterdam ou dans la ville médiévale de Toscane.... Comme les horreurs d'un excès de la dualité, je vous suggérons de visiter un camp de concentration comme Auschwitz ...
Heureusement, les esprits les plus inquiets, vastes et pénétrants, existe un nouveau paradigme de l'intégration, en se concentrant sur le
« trois », qui contiennent les vertus du un et du deux, puis combine le Symbole de Diabolos, hommes d'intelligence, avec le féminin, l'hémisphère droit avec la gauche, avec le Yin Yang, la synthèse de l'analyse. La métaphore des « trois » est l'art du corps calleux, qui intègre les deux hémisphères, que les anciens appelaient le troisième œil ou de la Corne de la Licorne. Un autre symbole de l'inspiration est le Tao, avec sa fonction d'intégration et d'interpénétration des contraires - qui promeut la transcendance des opposés, dans une approche intégrée et harmonieuse. Il est le paradigme holistique transdisciplinaire. Carl Sagan a dit que l'avenir de l'enseignement dépend du corps calleux. Je pense que c'est quelque chose d'encore plus grand et plus dramatique : il est l'avenir des générations à venir et l'humanité entière.
Freud introduit sa grande contribution. Restera la portée et les limites, bien sûr
. Ses métaphores basées sur la thermodynamique, sont toujours valables, cependant, les métaphores de la physique quantique, laquelle a été soutenu par Jung, sont plus à jour et fournissent un grand potentiel créatif, à ce stade dans l'évolution de la conscience.
Maslow a insisté sur la présence de quatre révolutions ou des forces dans la psychologie contemporaine
. La première et la seconde existent presque simultanément : la psychanalyse freudienne, qui a dévoilé l'inconscient, mettant l'accent sur le principe de plaisir, et la seconde est l'approche comportementale, inspiré par Pavlov, en se concentrant sur les mécanismes réflexifs. La troisième était le mouvement humaniste, qui a mis l'accent sur la santé et le potentiel de l'auto-développement et de l'autorégulation de l'être humain. Maslow lui-même a déclaré que l'humaniste a été une transition dynamique à une quatrième force trans-humaine, centrée dans le cosmos : une approche transpersonnelle, inspirée principalement sur l'étude des états de conscience élargie et transcendante. Ce que j'ai dit plus d'une décennie, est la quatrième force a également été en transition, un mouvement compensatoire, après un siècle d'une approche centrée exclusivement sur la dimension personnelle, dans l'Ouest. Les grandes nouvelles est une cinquième force, qui met l'accent, dans le même temps, le personnel et le transpersonnel, l'ego et le Soi, l'immanent et transcendant. Enfin, les racines et des ailes, une force d'intégration pour l'essentiel, la qualité globale transdisciplinaire de la motion.
J'insiste pour que le grand art est celui de l'intégration, étant donné que ces forces ne sont pas antagonistes, sont complémentaires.
En outre, je crois que nous sommes encore dans les débuts d'une recherche plus large et plus approfondie sur le potentiel humain. Lorsque vous investissez dans l'âme intérieure fertile de ce que nous avons investi dans le monde extérieur de la matière, en inaugurant un nouvel horizon de l'être et l'existence dans le monde
. Je me plais à imaginer que les êtres humains seront la plus grande découverte du siècle XXI.... Sinon, y aura-t-il un vingt et unième siècle pour les humains ? ...
C'est une question très complexe, que je préfère répondre à un point de vue global, paradigmatique.... Dans mes lectures, la crise économique que nous vivons n'est qu'un autre symptôme d'épuisement d'un paradigme de la civilisation, comme la dégradation de l'environnement, augmentation de la violence, la corruption généralisée, l'insuffisance de l'éthique, la violation des enfants .... Le symptôme est une plainte de détournement de la contradiction, qui doit être entendu et interprété, avant d'être éliminé, bien sûr.
A la racine de ce mal est une maladie qui peut être mortelle, que Leloup, Weil et
moi appelons « la normose » la pathologie de la normalité. Cette maladie se produit lorsque le système où nous sommes est, principalement, morbide et déséquilibrée, déconnecté de la conscience de la beauté et de soins. Dans ce cas, une personne normótique est mal adaptée au contexte dans lequel il habite. En outre, cette maladie est caractérisée par la stagnation de l'évolution. Nous sommes des êtres et le projet inachevé de devenir pleinement humain demande à un engagement envers le processus d'individuation, mise à jour le potentiel pour la santé et l'intégrité inhérente à chaque être humain. C'est ce que je traduis en disant qu’ il y a beaucoup de travail pour être vraiment humain!... Dans ce contexte, une personne vraiment en bonne santé est celui qui souffre d'une inadéquation lucide et consciente ! ...
D'ailleurs, je me souviens d'une histoire que j'ai appris de mon ami, le rabbin Bonder : un vieux rabbin a rencontré sa communauté et a dit j'ai de bonnes nouvelles et de mauvaises nouvelles
. Les mauvaises nouvelles sont que le toit de la synagogue est sur le point de s'effondrer, ce qui nous va coûté 15.000 dollars. Les bonnes nouvelles sont que nous avons les ressources nécessaires pour entreprendre la reconstruction ! Soulagé, l'un des sages demande : Et où sont ces ressources, monsieur ? A quoi il répond : Dans vos poches !
Les mauvaises nouvelles sont évidentes et parle de cette crise planétaire auquel nous sommes confrontés.
.. Cependant, nous ne pouvons pas oublier les bonnes nouvelles : nous avons les ressources dans nos âmes, nos coeurs, nos consciences, d'entreprendre le processus de reconstruction ! ...
Claude Veyret pour APIS

Crest 26400 : Les Drômois en Palestine

Nous avons vu

Mercredi 19 mai 2010

Nous arrivons de Tulkarem en début d`après midi où nous rencontrons les responsables de la coopérative (PFU) : Ibrahim et Rafat

Après quelques explications sur le fonctionnement, les problèmes et les objectifs de la coopérative, à leur demande nous partons à la rencontre des fermiers. A notre arrivée à ALHFASI nous remarquons un petit village, environ 200 habitants, construit sur la colline rocailleuse sur laquelle poussent les oliviers. Le village est ceinturé d`un mur de séparation.. Sur la colline d`en face se dresse la colonie HVENI HEVITS construite sur leur terre.

Les fermiers nous expliquent qu`ils ne peuvent travailler avec leur matériel car les soldats Israéliens sont venus il y a une 1/2 heure pour leur interdire tout travail. Ils voulaient enlever les pierres sous les oliviers à l’aide d`un tractopelle. Avec les pierres, ils construisent des murets afin de retenir la terre.

Peu après arrive un camion de militaires israéliens ayant remarqué notre présence sur le terrain. Ils refusent toujours l’utilisation du tractopelle, une discussion s`engage à travers les barbelés et à la question est-ce que l`on peut travailler avec les mains? Ils ne répondent pas. Les fermiers sont désemparés ils ne savent pas s`ils doivent travailler, sortir le tractopelle pendant que nous sommes là. Ils ont très peur qu`on leur confisque et cela représente une fortune.

“Vous n’avez pas le droit de travailler ici”

Quelqu’un du groupe répond : « Pourtant ils sont sur leurs terres ! »

A ce moment les soldats refusent que l’on prenne des photos et appellent du renfort.

Soudain arrivent 3 voitures de gradés, ils montent et foncent, écartent les Français et mettent les fermiers à l’écart. S’en suit une longue discussion :

« Si dans 1 heure les Français sont encore là, ce soir on évacue tout le monde, on détruit les maisons et on met des colons. C`EST LE DERNIER AVERTISSEMENT !”

Femmes et enfants assistent à ce tragique événement, ils nous paraissent accablés. Ce que nous avons vu confirme les différents entretiens que nous avons eus avec plusieurs personnalités palestiniennes.

Malgré notre solidarité nous sommes contraints de partir.

Nous avons été témoins de l`agression de l`armée israélienne contraire au droit international, nous ne pouvons nous taire et nous nous engageons à faire savoir comment l`armée israélienne viole les droits de l`homme les plus élémentaires.

Catherine, Dominique, Francoise, Elisabeth, Jeanne, Jean- Paul, Jean- Pierre, Michel, Marie- Claire, Marie-Noelle, Philippe, Solange du groupe CCFD TERRE SOLIDAIRE.

Délégation CCFD de la Drôme

http://ccfd-terresolidaire.org/cd26

Comité Catholique contre la faim et pour le développement/



Coordonnées
Délégation CCFD de la Drôme

MAISON DIOCESAINE

11 RUE CLOS GAILLARD

26000 VALENCE

Tel : 04 75 81 77 16
ccfd26@ccfd.asso.fr

Permanence : Mercredi 14h30 à 17h30

Membres de la délégation diocésaine :

Elisabeth LEAUTHIER, présidente

Jean MICHEL, aumônier

François MUSARD, trésorier

Yvon EYSSERIC, chargé des équipes locales Sud

Jacques COUDURIER, chargé de la gestion des documents, matériel d'animation

Henri TOURNAY,chargé des équipes locales Nord

La Roche sur Grane 26400 : Forum au Amanins

Qualité démocratique et construction des désaccords

Patrick Viveret est philosophe, magistrat à la Cour des comptes, auteur de Reconsidérer la richesse (éd. de l’Aube) et de Pourquoi çà ne va pas plus mal ? (Fayard) intervenait ce samedi à La Roche sur Grâne .

Bien sur nous reviendrons sur l’intervention de Patrick Viveret à la Roche sur Grâne, sa réflexion étant au Cœur des questionnements des acteurs de la Biovallée en ce moment.
L’approfondissement citoyen de la démocratie
ne passe pas seulement par son extension quantitative (la démocratie participative) mais aussi par son amélioration qualitative (démocratie délibérative) afin de changer la posture même du rapport au pouvoir : passer d’un pouvoir conçu comme un droit de domination (pouvoir sur) à un pouvoir catalyseur de créations coopératives (pouvoir de). Il y a en effet des intoxiqués du pouvoir comme il y a des intoxiqués de la richesse et c’est sur cette difficulté-là qu’ont buté la plupart des tentatives alternatives au capitalisme quand elles ont basculé dans des formes despotiques, autoritaires, voire totalitaires. Changer le rapport au pouvoir, c’est aussi sortir des logiques de violence, y compris dans la manière de traiter les conflits et les désaccords, afin d’échapper aux amalgames émotionnels qui transforment des débats en agressions interpersonnelles et/ou en affrontements de croyances simplificatrices. Cette approche a conduit plusieurs mouvements de citoyenneté à adopter cette méthode dont on trouvera des éléments plus détaillés en consultant le site collaboratif www.voter-y.net ou le site d’accueil général www.dossier 2007.org. Un mouvement d’éducation populaire peut utiliser des méthodes de ce type tant pour faire progresser la qualité démocratique et participative d’ensemble face aux logiques de confiscation du pouvoir par les classes dirigeantes que pour sa propre qualité démocratique interne.

De même que ce n’est pas le conflit qui est dangereux mais la violence, ce n’est pas le désaccord ou le dissensus qui mine un débat mais le procès d’intention, le malentendu, le soupçon, etc. Quand on s’est suffisamment écoutés pour se mettre d’accord sur les objets de désaccord, on constate une progression qualitative du débat. Cette qualité démocratique est aussi une qualité relationnelle qui renforce la force mutuelle des participants. Même si elle ne débouche pas forcément sur un dépassement dynamique du désaccord, elle l’enrichit de telle manière que le «désaccord de sortie» est infiniment plus riche que le «désaccord d’entrée».

Trois temps sont à respecter dans cette construction des désaccords :

Réduire l’opacité : il s’agit d’abord de s’assurer que tous les protagonistes du débat, intervenants porteurs de thèses ou de propositions différentes mais, plus encore, l’assemblée démocratique qui va jouer un rôle actif, disposent des éléments d’information et de compréhension suffisants pour éviter des malentendus ou des incompréhensions qui créent d’emblée de l’opacité dans le débat. Pour faciliter cette phase, on peut distribuer aux participants des cartons qui leur permettront de se signaler. Dans cette première phase, un carton marqué d’un point d’interrogation (ou un carton blanc) signale un manque d’information ou une incompréhension. On ne démarre la seconde phase que lorsque l’objet du débat et ses conditions minimales de clarté sont établis.

Construire les désaccords : il s’agit de «dégager la pépite du désaccord de la gangue du malentendu et du procès d’intention». Le ou les désaccords sont en effet de vrais atouts dans l’enrichissement du débat. Cette phase très interactive suppose que l’on se mette d’accord sur les objets de désaccord. Quant aux soupçons ou aux procès d’intention, ils perdent leur nocivité s’ils sont eux aussi formulés sous la forme suivante (par exemple) : «je crains que derrière cette position se profile telle ou telle attitude ou autre position dangereuse». Cette explicitation permet la prise en compte des craintes et leur traitement. Pendant cette phase, des cartons de couleur peuvent être utilisés pour signifier l’existence d’accords (cartons verts), de désaccords (cartons rouges) ou de désaccords partiels (cartons jaunes). Il n’est pas inutile de se mettre aussi d’accord sur le choix des couleurs ou d’autres signalétiques afin d’éviter là aussi malentendus ou procès d’intention. Par exemple, avec des cartes de jeu, ce peut être le pique pour le désaccord, le cœur pour l’accord, le carreau pour des idées nouvelles, le trèfle pour un point d’ordre ou une idée «décalée».
Les traiter : les désaccords étant construits et formulés clairement (par exemple en les écrivant sur un paperboard), il s’agit de voir soit s’ils peuvent être dépassés soit s’ils peuvent être enrichis. L’une des questions importantes à poser alors est : «Qu’est-ce qui vous semble le (ou les points) le(s) plus fort(s) et/ou le(s) plus recevable(s) dans la position que vous ne partagez pas ? » L’assemblée moins impliquée émotionnellement dans la défense d’une position peut souvent faire plus facilement cet exercice que les protagonistes du débat. Mais il est utile de leur demander à eux aussi d’aller au bout de l’exercice.
Cette méthode peut être aussi bien mise en œuvre dans une réunion physique que dans un forum de discussion sur Internet.

Claude Veyret

dimanche 30 mai 2010

La Roche sur Grâne : Jean Marie Pelt debout pour l' écologie

Hier Aux Amanins de la Roche sur Grâne, l’écologiste continuait de battre la campagne drômoise pour communiquer ses convictions. (photo : J.M.Pelt , Isabelle Peloux et Edgard Morin) .

Chemise blanche, col ouvert et chapeau de paille, lunettes à verres épais voilant ses yeux étirés, Jean-Marie Pelt fête devant 700 personnes les 5 ans du Site agro-écologique des Amanins. Non pas dans sa petite maison d’Altroff, entourée d’un verger et d’un potager que cultive sa voisine Sabine « sans pesticide aucun », où il vit avec sa gouvernante allemande depuis près de vingt ans. Mais dans mais dans un centre fondé par Michel Valentin et Pierre Rabhi il y a 5 ans et qui se veut exemplaire en matière d’environnement. Le Lorrain né en 1933 à Thionville (Moselle), est comme un poisson dans l’eau.
Nous sommes là au cœur de la philosophie de Jean-Marie Pelt. Pourquoi faire compliqué et cher, quand on peut se contenter du simple, de l’efficace, du « durable » et du bon marché ? Fils unique d’un artisan électricien, petit-fils d’un jardinier qui s’occupait des parterres de fleurs et des fruitiers en espaliers de la famille Wendel au Luxembourg à deux pas de son village d’enfance de Rodemack, et petit-neveu de l’évêque de Metz, Jean-Marie Pelt fait ses études au lycée public de Thionville. « Je suis issu d’une famille très modeste, dont la branche maternelle était aussi pragmatique que celle de mon père était mystique et religieuse », dit-il.

Chimie et botanique le passionnent

Passionné par les étoiles mais n’aimant pas les maths, il hésite à faire l’ENA, puis, sur les conseils de ses parents qui aspirent à son autonomie financière, se lance dans la pharmacie. Chimie et botanique le passionnent. En revanche, il abhorre la dissection des animaux, même les petits, et « apprend la zoologie dans les livres ».
Dans sa thèse sur les plantes médicinales, il s’intéresse notamment à l’huile de chaulmoogra, extraite de graines d’arbres, qui possède des vertus antibactériennes et anti-inflammatoires utilisées en Afrique, au Vietnam ou au Brésil pour lutter contre la lèpre. « Malheureusement, aujourd’hui, l’industrie pharmaceutique produit le principe actif par synthèse chimique et le vend plus cher, maugrée le pharmacien. Pourtant, parfois l’expérience nous montre que la molécule synthétisée n’est pas aussi efficace que le mélange de substances extraites, car il existe une espèce d’émulation entre les différents produits. En plus, elle risque d’entraîner une résistance des bactéries, alors qu’un assemblage de produits naturels n’en engendre pas. »
L’homme se dit déçu que la Sécurité sociale ne rembourse plus ou très peu ces médicaments, ainsi que les produits homéopathiques avec lesquels il se soigne. Nommé professeur de biologie végétale à l’université de Nancy, il fait plusieurs séjours en Afghanistan, où il enseigne grâce à l’un de ses étudiants francophones, Chafique Younos (aujourd’hui professeur d’ethnopharmacologie à l’université de Metz), et herborise dans les montagnes. « C’est un pays extraordinaire aux paysages sublimes et à la population accueillante », dit-il.

« Ecologie urbaine »

De retour à Metz, il commence à se faire connaître par ses livres et son combat pour promouvoir une « écologie urbaine » au sein de l’équipe municipale de Jean-Marie Rausch (divers droite), la précédente ayant voulu « moderniser la ville à coups de doubles voies et de tours ». Pendant 60 ans, Metz ne savait pas que l’ on pouvait voter à Gauche. Surnommé « le Konrad Lorenz du monde végétal », il totalise aujourd’hui une quarantaine de livres. « En 2009 pour l’année Darwin, j’ai écrit un ouvrage où je parle plus de la coopération et de l’entraide entre les êtres vivants que de la sélection naturelle, « Je suis un Darwinien doux » avoue t il.
Après ses séries télévisées, L’Aventure des plantes et Des plantes et des hommes, qui connaîtront un succès mondial, il collabore avec France Inter et les journalistes de l’émission « L’oreille en coin ». Notamment Denis Cheissoux pour qui, depuis dix-huit ans, chaque samedi à 14 heures, il fait une chronique « nature ».

«Le réchauffement climatique est maintenant indéniable»

Cette boulimie de vulgarisation ne trahit pas une volonté d’être médiatique. Au contraire. « Certains me suggéraient de porter un bonnet vert. Mais je n’aime pas le pouvoir. J’avais même la hantise qu’on me reconnaisse dans la rue », confie-t-il humblement. Aujourd’hui, bien sûr, sa hantise, c’est plutôt l’avenir de la planète. « Le réchauffement climatique est maintenant indéniable. Quand on pense que, même haut placés, certains en doutent encore… + 0,6 °C en moyenne dans le monde. Tous les êtres vivants, du plus petit au plus grand, sont soumis à des lois naturelles, universelles. Y compris l’homme qui, par son arrogance, voudrait bien prendre la direction des opérations, maîtriser la nature, se croire Dieu. »
Ses craintes ont été en partie contrebalancées par le «début du Grenelle de l’environnement », à l’automne 2007. « Pour la première fois, hommes politiques, scientifiques, associations, patrons, syndicats… se sont mis autour d’une table. C’était incroyable. Les automatismes égoïstes n’ont pas fonctionné, c’était une école de démocratie. Les dégâts causés par les pesticides, par exemple, c’était difficile à entendre pour les agriculteurs de la FNSEA. Mais, au moment du déjeuner, les gens ont discuté de façon digne, voire amicale. La sénatrice Verte Christine Blandin a été remarquable. »
Jean-Marie Pelt, déçu, s’interroge sur la suite de ce Grenelle de l’environnement. « Je pense que Jean-Louis Borloo y croit. Les décisions à prendre sont simples : diminuer les pesticides, soutenir l’agriculture biologique et les énergies renouvelables, limiter les OGM au strict nécessaire à condition qu’ils ne nuisent ni à la santé ni à l’environnement et en veillant à ce que l’agrochimiste Monsanto et les autres ne déposent pas de brevets sur le vivant. Cependant, non seulement le président de la République a exclu le nucléaire du Grenelle, mais il a opté pour l’ultra-nucléaire, sans débat aucun, alors que c’est ce qui touche le plus les générations futures. »

"Je suis pour un marché régulé par l’État"

« Je suis pour un marché régulé par l’État. Je ne pense pas qu’il faille relancer l’économie comme avant. L’acte de vendre est devenu dans notre société un véritable acte fondateur… c’est signe que ça ne tourne pas rond. »
De la rondeur, il en a, Jean-Marie Pelt. Mais il sait aussi faire preuve de ténacité. « C’est un arbre », dit de lui Denis Cheissoux. Un être qui, à la fois, voit loin devant et reste bien enraciné en terre. Un homme capable de regarder la société de près, tout en pouvant prendre du recul. Une personne qui apprécie les relations humaines et la bonne chère, qui n’aime ni les contraintes ni les conflits, qui se moque des modes et se contente de peu.
Un adepte de « l’abondance frugale » chère à l’inspecteur des finances Jean-Baptiste de Foucauld, en quelque sorte. Un homme de mélange, curieux de connaissances scientifiques, qui regrette le rôle étriqué qu’a joué la religion catholique vis-à-vis de l’écologie, à la différence du protestantisme porté par les Théodore Monod, Denis de Rougemont, Solange Fernex, Jacques Ellul. Heureusement, depuis quelques années, le monde catholique se réveille.
Son métier aujourd’hui est de raccommoder l’homme avec la nature. Exactement à l’envers de ce qu’a fait Descartes au XVIe siècle en plaçant l’homme au-dessus de tout et en ravalant l’animal à l’état de machine.

Une vision biologique du monde

Plus que jamais, Jean-Marie Pelt joint le geste à la parole : l’homme doit vivre avec la nature et non pas hors sol. Il doit faire passer l’être avant l’avoir ; tout ne peut pas se décider à l’aune de l’économie. Il aime bien les Verts, tout en étant un proche de l’agriculteur ardéchois Pierre Rahbi.
Doté d’une vision globale, holistique du monde, il prend encore son bâton de pèlerin, aussi bien pour faire des conférences dans tous les coins de France que pour semer des « graines écologiques » auprès de certaines grandes entreprises de l’environnement qui s’intéressent à l’écologie industrielle et à la valorisation des déchets. Oscillant finalement entre un pessimisme joyeux et méthodique, il sait être à la fois contemplatif, lanceur d’alerte et porteur d’espérance et sait égailler ses interventions d’humour, ce qui sauve toujours ses interventions. Humour appris auprès des fourmis et des canards sans doute.

Claude Veyret


samedi 29 mai 2010

Die 26150 : Concert de Cristal...à la cathédrale


Cathédrale de Die

Dimanche 30/05/2010 à 17 Heures

CONCERT de

BOLS DE CRISTAL

Par Valérie accompagnée de Richard.

Un des moyens efficaces de rétablir l’harmonie du corps est l’écoute des sons et des tonalités.

Les notes des bols émettent des sons vibratoires, puissants, harmonisants, purifiants et rééquilibrants.

Ils élèvent le taux vibratoire des gens et des lieux.

Les tonalités pures du cristal font vibrer notre corps parce que celui-ci possède une affinité naturelle avec le quartz.

Le corps humain est lui-même composé de nombreuses substances Cristallines.

L’opportunité d’un massage vibratoire d’environ 40mn.

(Conseil : avant et pendant le concert boire jusqu’à 1 l d’eau )

Participation libre

Valérie Philippot : 06 03 84 43 31

Eliane ROBIN : 04 75 21 35 69

Association « Au fil du Soi ».

aufildusoi@wanadoofr

Les Fées T ournées à Bruyère 07270

Concert et animations les 5 et 6 juin organisés par Les Fées Tournées



Dans le cadre du stage d'accordéon chromatique organisé par Les Fées Tournées les 5 et 6 juin 2010 à La Bruyère (07270), le week-end sera ouvert au public (expos, apéro jardinatoire, concert, randonnées...).
Vous trouverez des infos détaillées en PJ : l'affiche du concert et le
dépliant du week-end....
Merci de votre attention et très bonne journée !
A bientôt
Chloé, pour Les Fées Tournées
"font du vert"

07240 st Apollinaire de Rias
Tel : 06 67 08 95 97

Couverture Vivante Dieulefit et Crest

La Couverture Vivante

La Couverture Vivante : c’est quoi ?

La Couverture Vivante est une CREATION COLLECTIVE INTERNATIONALE composée de milliers d'autoportraits/messages sur carrés de tissus de 25cm/25cm confectionnés par des femmes du monde entier. Ces autoportraits assemblés forment un tissage d’identités et de connaissances, un générateur d’échanges et de dialogues, un analyseur de l’état de nos sociétés.

La Couverture Vivante va circuler sans cesser de croître dans les communautés humaines véhiculant un message de Paix..

Avec la Couverture Vivante nous vous proposons de partager vos rêves, vos réflexions, vos actions - Votre message au monde
Merci de nous rejoindre dans cette aventure.

La Couverture Vivante est une action des femmes pour la Paix et pour la Terre. La proposition de la Couverture Vivante est de faire ensemble, nous devons apprendre à nous penser au-delà de nos existences individuelles, à nous vivre en tant que citoyens planétaires.

Tissons notre devenir tous ensemble…

Aujourd'hui, la situation dans laquelle nous sommes est sans précédent. Non seulement notre espèce est menacée d'extinction, mais aussi toute forme de vie sur cette planète. Il n'est pas question de poursuivre dans le sens où nous nous sommes engagés. Si nous désirons autre chose que la marchandisation des éléments vitaux, que l'appauvrissement endémique de la majorité des humains, nous pouvons décider d'agir.
L'alternative est devenue, sans qu'on s'en rende compte, ce qu'il y a de plus important dans nos vies : Nous sommes à une étape où nous avons besoin de nouveaux modèles dans tous les domaines de l'activité humaine : depuis la façon de reprendre sa destinée en main, de vivre à deux, de s'alimenter, de se cultiver, de se gouverner, jusqu'à la façon d'envisager ses rapports avec les mondes.

samedi 5 juin

La Couverture Vivante participera aux premières rencontres ciné-citoyennes de Dieulefit.

10h30 - 20h : exposition, stand d'info et atelier d'assemblage.

15h : présentation par Doris Buttignol du film Tr'Ames et projection

entrée libre et gratuite

Plus d'infos : http://cinecitoyen.fr
samedi 12 juin

Rendez-vous sous la Couverture Vivante pour la Marche Mondiale des femmes à Paris le Samedi 12 juin à 16h

(Depuis la Place de la République jusqu'à la Place Stalingrade)

Plus d'infos : www.marchemondiale.org
Vous souhaitez nous rejoindre à Paris et porter la Couverture, faites-le nous vite savoir : technique@couverturevivante.org

Avant-première au cinéma l'Eden (Crest) de Tr'Ames
vendredi 18 juin à 20h30

En présence d'une délégation de Evo Morales et de la présidente de la VIème République.
Recueil de signatures en soutien au référendum mondial des peuples de la terre.
Vernissage de l'exposition de la Couverture Vivante
Exposition ciné-texture de la plasticienne-costumière Barbara Mornet.
Improvisation poétique surprise de Transfo & Cie + scène libre

Projection suivie d'un pot - Entrée : 5€

Voir la bande-annonce :http://www.dailymotion.com/video/xdarz3_tr-ames-la-couverture-vivante_creation
Ouverture d'une antenne

La Couverture vient d'ouvrir une nouvelle antenne administrative au Québec !
Couverture Vivante

1776, rue Mitis - Suite 200

Chicoutimi - Québec G7K1H4

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Tél: 04 27 68 90 28

Doris Buttignol
Auteur - réalisatrice - Française - 2 enfants

« J’ai d’abord parcouru le monde puis je l’ai filmé. J’ai ainsi traversé des mondes invisibles car ignorés et cependant bien réels. J’ai suivi des itinéraires improbables au détour desquels surgit parfois un nouveau paysage jusqu’alors dissimulé par l’angle mort de la raison.
Nous avons tant à apprendre les uns des autres.
Le projet de la Couverture Vivante est née de la vision de la convergence de milliers de regards, de milliers de gestes et d’autant de pistes du rêve vers ce qui nous rassemble et non vers ce qui nous sépare, dans l’élaboration d’une conscience commune du respect que nous devons à la vie. »

Camille Bussy

Je me suis formée à différentes techniques de massages. Ces soins sont orientés au profit d'une personne or je désirais aussi m’investir dans des projets ou actions collectives tout en continuant ma pratique du massage. La rencontre avec la couverture vivante était alors une évidence. Elle est comme un massage humanitaire fait par les mains de chacunes, nous utilisons notre savoir faire, transmettons nos intentions individuelles pour le bien être commun, la guérison de nos plaies sociales, mondiales.... Au sein du projet je prends soin du traitement concernant les carrés et leurs informations adjointes, suis présente sur les évènements ou le collectif agit, rencontre et partage.

25 % de Diois n' ont pas de Télévision...



Pour une critique radicale de la télévision

Le texte qui suit montre le poids écrasant de la télévision sur la vie des gens et sur la société. Il analyse aussi la manière dont le petit écran pénètre les esprits, chloroforme, isole, influence, impose ses lois…

Travailler, dormir et... regarder la télé !

Après l’exercice d’une activité professionnelle et le sommeil, regarder la télévision constitue la troisième occupation des occidentaux. Elle est, et de loin, la première des activités domestiques. On y passe en moyenne quatre heures par jour en France, cinq heures aux Etats-Unis.

Au fil des décennies, la télévision a pénétré dans la plupart des foyers. En 1970, en France, 32 % des ménages ne possédaient pas de poste ; en 1977, 13 % ; aujourd’hui ce chiffre est tombé à 5 %. Aucun appareil ménager n’avait réussi à s’introduire dans les foyers aussi rapidement et aussi massivement. D’ailleurs, sa présence ne surprend plus du tout ; bien au contraire, c’est son absence qui étonne, et qui suscite parfois des inquiétudes. La grande majorité de la population ne se pose même plus la question de savoir pourquoi avoir un téléviseur. Les interrogations portent plutôt, pour une extrême minorité sur l’intérêt de ne pas en avoir un.

Cette conquête des esprits se traduit aussi par une présence physique particulière. Dans la plupart des foyers, le téléviseur a un statut exceptionnel. Il trône, à la meilleure place, dans la pièce principale. L’agencement de la salle de séjour se fait en fonction du poste et non pour former un cercle convivial. Cette pièce, à l’origine lieu de rencontre structuré pour permettre l’échange entre individus, s’est transformé en salle de projection. Cette configuration se retrouve partout où la télévision s’est imposée. Le philosophe Jean-Jacques Wunenburger le constatait (1) : “premier agent de la mondialisation des mœurs, elle suscite un ensemble quasi rituel de comportements uniformes, quels que soient les environnements et les messages visuels : disposition du mobilier, assemblée de spectateurs orientés vers la source lumineuse, horaires contraints par un spectacle généralement programmé à heure fixe, etc.”Beaucoup allume leur télévision comme on ouvre un robinet d’eau, par simple habitude. En 1990, une étude nous apprenait “qu’elle était si intégrée au quotidien que le fait d’allumer ne paraît pas constituer, dans la majorité des foyers une réelle décision correspondant à un véritable choix.” D’ailleurs, même les moments censés favoriser la discussion sont altérés ; dans une enquête, 62,8 % des enfants déclaraient que la télévision fonctionnait pendant le dîner. La télévision reste parfois allumée en permanence, des gens la regardent, sans en avoir la volonté, par automatisme.

Centralité, omniprésence, diktat, la place du petit écran a des conséquences dramatiques.

La télévision isole, renferme, aliène

Elle a largement participé au mouvement de repli sur soi qui s’est développé depuis l’avènement de la société de consommation. On ne peut cependant pas la considérer comme l’unique responsable de cette atomisation. Le triomphe du libéralisme, et ses effets sur la place et le rôle de l’individu dans une société explique ce repli sur la sphère privée. Les effets de ces processus d’éclatement ont réduit les liens sociaux, qui ne se tissent plus que dans le cadre du travail, et qui, avec l’émergence de la production post-fordiste, disparaissent totalement. La plupart des individus s’enferment dans leur cocon, protégés du reste du monde ; comme l’explique le sociologue Daniel Bougnoux (2) : “Nous demandons à la télé de nous mettre dans un état de relaxation qui permet sans bouger de chez nous et sans avoir à faire face à l’horrible monde et aux horribles “autres”, de vivre ensemble séparément, d’avoir le monde chez soi. Cette vitrification de tout ce qui peut arriver (la télé est d’abord une vitre) permet d’avoir la jouissance de la stimulation sensorielle, mais de fa« on filtrée et amortie.” Enfermé dans son petit confort, captivé par le tube cathodique, la passivité s’installe.

Le lien qui unit le téléspectateur à son téléviseur est de nature hypnotique. Regarder cette lucarne bleutée met en sommeil l’intellect, ramollit physiquement, et contrairement à ce que l’on pense communément, ne repose pas du tout. Elle fonctionne comme un anesthésiant dont on dépend très rapidement.

Le téléspectateur perd sa capacité, son pouvoir personnel de réflexion. Si on se réfère à la définition de terme aliénant : “l’individu perd la libre disposition de lui-même” (Petit Robert), on peut affirmer que la télévision aliène. Son fonctionnement coupe systématiquement l’individu de sa pensée. Le flux continuel d’images interrompt et empêche la communication et la réflexion. L’incessant déversement de programmes suscite une adhésion immédiate, qui génère le silence. Marie-José Mondzain explique ce processus (3) : “Quand on est privé de la possibilité de faire la différence entre ce qu’on voit et ce que l’on est, la seule issue est l’identification massive, c’est-à-dire la régression et la soumission.” Le réel devient ce que l’on voit. Or, s’il n’y a pas de distance entre le réel et le vu, il n’y a pas de jugement possible, donc plus besoin du politique. La réalité devient nôtre, pourquoi la changer ? Car c’est bien, comme l’explique M.J. Mondzain “cette résistance au réel qui suscite la pensée et qui incite les humains à se rassembler.” La télévision engendre donc une dépolitisation du monde. L’individu est réduit à l’état de client et de spectateur, comme l’avait pressenti Guy Debord dans Commentaire sur la Société du spectacle lorsqu’il écrivait : “celui qui regarde toujours pour savoir la suite n’agira jamais.” L’individu est convaincu de son impuissance face à son époque. La réalité de l’ordre établi s’impose alors d’elle même, immuable.

Une vie par procuration

Toutes ces heures passées devant le petit écran donnent au téléspectateur l’impression d’être dans la réalité. Et plus les chaînes se multiplient, plus il a le sentiment d’avoir accès au monde. Dans L’image publicitaire à la télévision, José Saborit va encore plus loin (4) : “Notre regard a été lesté du poids inévitable de l’expérience télévisuelle et les mécanismes de vérification sont inversés.” Les expériences réelles - la vie en somme - infirmeraient ou confirmeraient les “vérités” de la télévision.

Elle fabrique la réalité, comme l’explique Jacques Ellul dans Le bluff technologique : “Il n’y a pas vraiment d’information à la télévision, il n’y a que la télévision. Un événement ne devient nouvelle que si la télévision s’en empare”, et “sitôt que la télévision ne montre plus rien sur la question, il n’y a plus de question. C’est bien cela qui signifie que c’est la télévision elle-même qui est le message [...] et nous sommes seulement des consommateurs d’information.” Actuellement la télévision a pris une telle importance dans nos sociétés que le réel correspond pour la majorité de la population (70% des personnes ont pour seule source d’information la télévision) à ce qu’elle retransmet. L’événement pour exister, doit être diffusé ; ceci a des conséquences - comme nous le verrons ultérieurement - sur le déroulement même de cet événement. N’est alors visible, et comme nous venons de le montrer : réel, que ce qu’on veut bien nous montrer.

Les images, contrairement à ce qu’elles tendent à faire croire résultent d’une série de choix : du journaliste qui décide de se rendre à tel endroit, du cameraman qui filme telle scène, du monteur qui sélectionne telle partie, etc. Ces choix s’opèrent en fonction des opinions, des aspirations et de la structure dans laquelle travaille le journaliste. Et une image n’a de sens que dans un contexte particulier.

Pourtant, on présente les images comme objectives. Elles donnent l’impression au téléspectateur qu’il assiste à l’événement et que ce qu’il regarde est la réalité. Il n’a pas la possibilité de distanciation par rapport aux messages qui lui sont assénés. L’image télévisuelle ne laisse aucune place au recul et à la réflexion.

Le danger n’est pas tant de donner une vision subjective du monde que de se présenter comme objective, voir même sacrée. Alors que, comme l’écrit M.-J. Mondzain : “Tout est transmis sur le mode de la participation à une réalité, en dissimulant qu’il y a des appareils, un montage, un ensemble de contraintes qui font que, sur place, on n’aurait certainement pas vu la même chose.” Elle appelle « a : “l’effet balcon”. C’est-à-dire un effet qui donne à croire que ce que l’on voit au travers du petit écran est la réalité, dont le téléspectateur serait le témoin. Il n’assiste en aucun cas à un événement mais à une de ses représentations. Et avec les images, le travail de compréhension de la partie non visible devient très difficile. La télévision occulte, par son principe même l’analyse. Le téléspectateur intègre et fait sien d’autant plus facilement ce qu’on lui présente qu’il ne dispose pas de moyens pour élaborer une pensée, et donc, un autre discours. Voir ne permet pas de comprendre. L’abondance de l’information, le déferlement des images fausse la réalité bien plus qu’il ne permet d’en saisir la complexité. M.J. Mondzain résume parfaitement cette idée : “L’exercice de la liberté ne naît pas d’une accumulation. Ce n’est pas : plus je vois des choses, plus je comprends, mais toujours : plus je pense, mieux je comprends.”

Un modèle hégémonique

En quelques décennies, la télévision est devenue le média dominant. Elle a peu à peu occupé l’espace en reléguant les autres médias à des fonctions subalternes. Mais sa force et son hégémonie dépassent le cadre de cette concurrence. C’est sa vision de l’information - voir même du monde - qui s’est imposée. Les autres médias ainsi que d’autres domaines ont intégré, parfois pour pouvoir survivre, les valeurs et les normes du petit écran : fascination pour l’image, pour le spectacle, urgence, recherche de scoops, brièveté, superficialité, conformisme, idées re« ues, jeu avec l’émotion, etc. Pierre Bourdieu, dans son opuscule Sur la télévision, décrit ces mécanismes. Il montre comment “par sa puissance de diffusion, la télévision pose à l’univers du journalisme écrit et à l’univers culturel un problème absolument terrible [...] Par son ampleur, son poids tout à fait extraordinaire, la télévision produit des effets qui, bien qu’ils ne soient pas sans précédent, sont tout à fait inédits.” Si nous prenons le cas de la presse écrite, nous nous rendons compte de l’impact de la télévision. La grande presse a abandonné son rôle intellectuel pour se positionner sur le terrain de la télévision. Elle privilégie le spectaculaire, l’émotion, les faits divers et les questions relatives aux problèmes quotidiens. Aucun thème ne deviendra prioritaire si la télévision ne s’en empare pas. Bourdieu s’en inquiète : “Mais le plus important, c’est qu’à travers l’accroissement du poids symbolique de la télévision et parmi les télévisions concurrentes, de celles qui sacrifient avec le plus de cynisme et de succès à la recherche du sensationnalisme, du spectaculaire, de l’extraordinaire, c’est une vision de l’information, jusque là reléguée dans les journaux dits à sensation, voués aux spots et aux faits divers, qui tend à s’imposer à l’ensemble du champ journalistique.”La classe politique a rapidement compris l’intérêt qu’elle pourrait retirer d’une bonne exploitation de la télévision. Le petit écran est devenu l’élément centrale de la vie politique. Il lui a dicté ses règles. Le débat politique, qu’une minorité s’était déjà accaparée, est désormais proche de zéro, fait de petites phrases, de déclarations tonitruantes, de comportements mis en scène pour séduire. Il faut persuader devant la caméra, avoir des idées simples, faciles à expliquer... Les stratégies politiciennes s’élaborent avant tout en fonction des impératifs télévisuels .Pire encore, la télévision a la prétention d’occuper tout l’espace des débats. Elle traite de tous les sujets avec solennité. Elle voudrait investir tous les domaines de la société. Bourdieu le souligne : “le phénomène le plus important, et qui était assez difficile à prévoir, c’est l’extension extraordinaire de l’emprise de la télévision sur l’ensemble des activités de production scientifique ou artistique.”

On retrouve son hégémonie dans la production cinématographique. Désormais chaque réalisateur de films de fiction, et encore plus de documentaires doit tenir compte du passage à la télévision de son oeuvre. Il en va, la plupart du temps de la survie d’un projet. Cette mainmise entraîne un normalisation effrayante de la production audiovisuelle et assoit encore un peu plus les pouvoir de la télévision et de ses règles sur l’ensemble de la société. Tout instrument d’enregistrement agit sur ce qu’il enregistre. Seulement la télévision en devenant la référence est désormais “l’arbitre de l’accès à l’existence sociale et politique.” Ce qui la rend extrêmement dangereuse.

Cédric et Jean-Claude