Information Participative

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lundi 29 juin 2009

Désinformation




Depuis 2005, les adversaires des ours répandent la rumeur que les vautours affamés s’en prennent aux vaches et aux moutons vivants. Autopsie d’une fable ancienne.
Les journaux locaux et nationaux commentent à l’envi une nouvelle exception française : les vautours « attaquent » le bétail dans les Pyrénées. L’ours, le loup et le lynx ne suffisant plus aux chasseurs, à la FNSEA et à quelques bergers pour affoler les foules, la vindicte et les fantasmes populaires nous offrent maintenant un nouveau tueur : le vautour fauve. Victime et acteur de choix, puisque, c’est bien connu, ces rapaces prolifèrent par la faute des « protecteurs de la nature qui organisent l’espace rural depuis leurs villes qu’ils ne quittent que pour emmerder les agriculteurs ».
Sauf que, le vautour fauve, comme tous les charognards, les gypaètes barbus qui ne s’intéressent qu’aux os ou les percnoptères (vautour blanc) migrants saisonniers de l’Afrique ne s’en prennent qu’aux animaux morts. Ceux, par exemple, que les éleveurs ou les bergers laissent des jours et des jours sans surveillance et sans soins dans la montagne et le piémont pyrénéens. Ce que l’on peut comprendre car ce métier n’est pas de tout repos et que la rentabilité d’une telle agriculture de montagne est tout à fait aléatoire. Elle n’existerait d’ailleurs pas ou plus si elle n’était pas, même imparfaitement, subventionnée par la PAC et donc l’Europe. Et nul ne dénonce les dégâts occasionnés aux troupeaux par les chiens errants.
Sauf que, toutes les enquêtes menées depuis plusieurs années par la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la LPO, prouvent que les vautours ne s’en sont pris jusqu’à présent, qu’à des vaches, des juments ou des brebis mortes ou mourantes après des naissances difficiles et mortelles. Parce qu’elles se déroulent trop souvent sans surveillance, sans l’aide d’un vétérinaire ou d’un éleveur. Chez les animaux comme chez les humains, on compte un certain nombre d’accouchements difficiles qui tournent mal sans aide extérieure.
La fable des vautours « qui attaquent les animaux vivants » date de 2005. Au hasard des ragots et des rumeurs colportés par les organisations de chasseurs et les adversaires de l’ours brun, pas fâchés de s’en prendre à une espèce protégée par la loi. Les vallées pyrénéennes, à commencer par celles des Pyrénées Atlantiques bruissent de récits fantaisistes repris sans aucune vérification par des confrères. Ils ressemblent à ceux que l’on racontait dans les Cévennes il y a des lustres, jusqu’à ce qu’un chasseur abatte le dernier vautour fauve de la haute vallée du Tarn en 1941. Et aux histoires d’aigles enlevant les enfants dans leurs berceaux sous les yeux horrifiés des familles.
Curieusement, alors que les vautours ont été réintroduits dans la région au début des années 80 par deux naturalistes, les frères Terrasse, aucune histoire de rapaces tueurs n’est jamais contée dans cette région alors qu’y volent désormais, réussite spectaculaire, plus de 250 couples. Mais il est vrai que les bergers des Cévennes coopèrent à ce succès et qu’il n’y a pas d’ours dans la région...
Les vautours ont ou auraient faim : possible, mais les règlementations sanitaires interdisent aux éleveurs de leur laisser sur place les carcasses des animaux morts ( mais ça bouge). La protection conçue par la loi de 1976 se heurte souvent aux règles administratives de l’Etat et à l’ignorance de certains de ses sujets.

Claude-Marie Vadrot

dimanche 28 juin 2009

Déplacements doux





Geovelo : un site pour pédaler tranquille

Le vélo est à la mode et de plus en plus utilisé pour des déplacements « travail -maison », « écoles -maison » ou « commerces –maison » . Pourtant, aucun des sites permettant aux automobilistes de calculer leur itinéraire n'offre un service équivalent aux cyclistes. Les Tourangeaux amateurs de la petite reine sont donc des privilégiés. Lancé le 6 juin, Geovelo permet de découvrir le chemin le plus court et/ou le plus sécurisé, avec les distances et les configurations de rues, pour aller d'un point à un autre. « Une première en France. Dans le monde, il n'y a que deux autres sites (en Finlande et à New York) qui proposent ce genre de service », déclare Benoît Grinberg. A trente-six ans, cet ancien étudiant en histoire de l'art a passé deux ans à parcourir Tours et son agglomération pour devenir incollable sur les pistes et bandes cyclables, les voies à forte circulation...Pour relever ce défi, il a aussi bénéficié de l'aide des membres de son association Autour du train, du Laboratoire d'informatique et du Citeres (Centre interdisciplinaire Cités, Territoires, Environnement et Sociétés), deux entités de l'université de Tours.
Séduite par ce projet, la Communauté d'agglomérations Tour(s) a donné 40.000 euros. Labellisé en 2008 par la Predim (plate-forme de recherche et d'expérimentation pour le développement de l'information multimodale) pour son caractère exemplaire et innovant, Geovelo a aussi reçu 20.000 euros du ministère de l'Ecologie.
Très simple et efficace, ce site permet en quelques secondes d'obtenir un itinéraire. On regrette néanmoins d'être obligé d'imprimer le parcours. Pas très pratique à vélo ! Benoît Grinberg reconnaît cet inconvénient : « Nous allons développer une version iPhone pour l'année prochaine. » L'équipe a d'autres projets parmi lesquels la mise en place d'itinéraires thématiques plus touristiques (vignobles, sites historiques...) et la notation des itinéraires par les utilisateurs.
http://www.geovelo.fr/

samedi 27 juin 2009

Marche contre la pauvreté



La marche de lutte contre la pauvreté

En octobre dernier, 25 000 paysans sans terre venus de toute l’Inde ont marché jusqu’à Delhi pour revendiquer leur droit à la terre. Rajagopal, organisateur de cette marche et fondateur du mouvement Ekta Parishad (Forum uni), affirme la souveraineté alimentaire comme unique réponse à la crise agricole de l’Inde. Depuis dix-sept ans, ce Gandhi des temps modernes se bat aux côtés des fermiers indiens privés de terre. Nous l’avons rencontré à « Dialogue en Humanité » à Lyon, puis avec les Centres Sociaux. La « Marche des paysans sans terre » inspire en ce moment, les opprimés d'ici, le Monde associatif et social, les militants épris de justice et d’ égalité.
Parti de Die le groupe local de l' Espace Social et Culturel du Diois est après Vassieux en Vercors, Saint Jean en Royans, ROVALTAIN, arrivé à Valence. Le sens commun de cette marche repose sur 7 principes fondateurs explique Martine Gentili, présidente des Centre Sociaux de la Drome : « On considère la pauvreté comme une inégalité de distribution des ressources et une atteinte aux droits fondamentaux. On est d’accord sur le principe d’égalité et d’égale dignité de toutes les personnes, on pense donc que la marche doit se faire avec des personnes en situation de pauvreté. Si un mois avant la marche on s’aperçoit qu’il n’y a pas de personnes en situation de pauvreté qui sont dans la dynamique, alors on ne fera pas de propositions en leur nom. On ne parlera pas pour ceux qui ne sont jamais écoutés, parce que ça contribuerait à les bâillonner. On refuse l’individualisation de la pauvreté, on pense que ce sont les mécanismes de la société qui sont en cause et pas les personnes. L’approche de la marche est donc transformatrice et non réparatrice, les propositions seront structurelles et non pas formulées au cas par cas. L’intérêt de notre démarche est de constituer un groupe qui est attentif aux rapports d’inégalité en son sein et sur son territoire (même si on est conscient qu’on ne pourra pas faire disparaître ces inégalités en quelques mois, on est attentif à les reproduire le moins possible) ». Nous partons, expose Aurélie Mandaron, de l' ESCDD, « du principe de non-violence : prendre le temps d’écouter la colère pour qu’elle ne dévore pas tout et puisse se transformer en action… stratégiquement, prendre en compte les contraintes réelles ou imaginaires des personnes et des institutions…et réfléchir à des actions symboliques non violentes ». A chaque rendez vous les problèmes émergent. Il est important de nommer ce que vivent les gens (« j’ai un problème de logement », « je n’ai pas assez d’argent pour nourrir ma famille à partir du 25 de chaque mois »), ce n’est pas les étiqueter mais au contraire, cela permet de travailler avec eux sur des propositions pour répondre aux problèmes qu’ils rencontrent. Les groupes locaux font des constats et des propositions qui ont été restituées au Conseil Général de la Drome. Cette Marche annonce différentes Marches pour la Paix, pour la Justice ou pour la Dignité en 2009, 2011 et 20012.

mercredi 24 juin 2009

Revue


Casseurs de Pub
Richement illustrée, la « revue de l’environnement mental » passe au crible les « écotartufes ». De Jean-Louis Borloo à François Pinault en passant par Michel-Edouard Leclerc, ces habiles clament opportunément leur amour du vert, du beau et du bon, tout en œuvrant à la dégradation de la nature, de l’art, du goût et du lien social. (Hors-série, juillet- septembre, 4 euros. – 11, place Croix-Paquet, 69001 Lyon.)

mardi 23 juin 2009

Débat


Envie d’Europe !

1989. J’ai 20 ans et fulmine de ne pas être né vingt ans plus tôt. D’avoir loupé mai 68, la libération sexuelle, Woodstock, les Stones à Hyde Park, que sais-je encore… Ma fac de lettres est bien terne, le sexe accompagné de latex et l’espoir socialiste étiolé dans le mitterrandisme agonisant. Faudrait de l’air. Le Bicentenaire a amusé le printemps et l’été, nous a permis de nous livrer à notre activité favorite - la contemplation de notre nombril universaliste- et de réactiver les divisions droite/gauche, droite/droite, gauche/gauche. La commémoration ne produit rien de neuf mais nous confine agréablement dans l’illusion d’être encore porteurs de valeurs universelles et donc autorisés à donner des leçons du haut de notre chaire magistralement poussiéreuse d’où nous vous contemplons, orgueilleux, portés par 2000 ans d’histoire. Notre passion muséographique nous conduit à visiter avec satisfaction l’héritage révolutionnaire et nous aveugle sur la nécessité de proposer à la discussion ses bases universalistes à nos voisins pour consolider la construction européenne (pourtant déjà Maastricht se profile). Faudrait de l’air. Et puis... Et puis, dans ce morne automne d’une décennie finissante et catastrophique à bien des égards, le violoncelle de Rostropovitch termine d'abattre un Mur depuis longtemps fissuré. A chaudes larmes... Enfin de l’air… Un typhon venu de l’Est. Le bel horizon ! A chaudes larmes... La chute du Mur et la fin de la Guerre Froide ouvrent un nouvel espace utopique, un nouveau champ du possible. Sur les ruines du système bipolaire et des ères totalitaires, la chance offerte d’inventer, de construire une Europe nouvelle, bâtie sur une démocratie réelle, débarrassée de tout nationalisme agressif (est-ce un pléonasme ?), de tout repli craintif et de tout « Grand Soir » pourvoyeurs de cimetières. Un espace sans frontières pour les biens, les marchandises, les capitaux mais aussi, surtout, et là résident le pari, l’espoir et la difficulté, pour les hommes, les idées, la culture. Une nouvelle translatio mundi, que seule l’Europe semble être capable de générer. Un espace reposant sur un compromis entre capitalisme et socialisme, c’est-à-dire garantissant aux citoyens les droits fondamentaux (libertés, emploi, santé, éducation…) par une régulation stricte, voire radicale, des lois de l’économie de marché. Avant tout, une Europe nouvelle dont le nom désignerait, bien plus qu’un espace géographique ou une simple zone de libre-échange, un ensemble de valeurs universelles telles que la paix, la justice, le respect des droits de l’homme et de la vie humaine. Valeurs enfin affirmées, concrétisées et respectées, constituant son socle fondamental et engendrant la volonté d’établir une société fondée sur un projet de civilisation ayant pour bases la culture et l’éthique (arts, solidarité, loisirs, tolérance, éducation, justice). Les révolutions de l’Europe centrale et orientale permettaient de penser la possibilité de conjuguer ces rêves au futur proche. Dès lors il devenait possible de penser pour l’Europe un nouvel avenir en rupture avec son douloureux passé fait de guerres, de totalitarismes, de massacres, de chambres à gaz et d’autres trouvailles toujours plus ingénieuses et hilarantes. Ce nouvel avenir devait nécessairement reposer sur un large consensus démocratique rejetant les extrêmes de tout bord. Un consensus qui en donnant à l’Europe une identité culturelle et politique réelle lui permettrait de dépasser le simple cadre de l’association économique mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et, en puisant aux sources du XVIIIe siècle, de (re)-devenir une lumière morale internationale. Ce projet, qui peut apparaître comme la dernière utopie, n’en n’est pas moins l’héritier de sources multiples et lointaines. Pour faire court : l’Humanisme, la philosophie des Lumières, le fédéralisme des Pères fondateurs américains, l’internationalisme socialiste et anarchiste du XIXe siècle, la démocratie chrétienne d'après-guerre... Mêlant ces divers héritages, l’Europe pourrait donner naissance à une société nouvelle offrant le visage d’un espace combinant des garanties sociales et des structures politiques démocratiques et libertaires (idée implicitement formulée lors du Congrès fondateur de l’Internationale socialiste à Paris en… 1889 !). Les idées les plus précieuses d’une gauche débarrassée des dérives idéologiques les plus grossières de jadis pourraient enfin éclorent. Mignonne, allons voir… Une chance de résoudre, peut-être et enfin, l’antique tension entre Liberté et Egalité par la mise en place d’une démocratie européenne reposant sur des valeurs antitotalitaires, antiautoritaires, sociales et humaines.
Je n'ai guère, il faut l'avouer, l'âme d'un militant. D'autres s'en chargent et me permettent de conserver mon petit confort personnel. J'en suis tout à fait conscient, sincèrement désolé, mais il n'existe aucun traitement contre cette pathologie. Je préfère mes livres et ma plume...La petite voix du vieux Georges me rappelle toujours qu’à plus de quatre on est une bande de c...
Par le passé j'ai pu, à quelques occasions, me faire violence. Or, de toutes mes implications citoyennes, j'ai fini par me retirer. Par souci d'honnêteté, aucune légitimité politique ou intellectuelle ne me permettant d'avancer mes idées, par lassitude face aux certitudes imbéciles et, soyons honnête, par facilité. Ma profession me permettant, et me demandant, d'expliquer, de comprendre, d'analyser, d'intégrer toutes sortes d'idées et de comportements, je n'ai que peu de ressources pour le débat d'idées stériles en continu. En 2005 quelque chose s'est cassé. Devant la violence des discussions et la bassesse des arguments, j'ai préféré me retirer et ne plus fréquenter certaines personnes. Coïtus interruptus. Ce texte est comme l'écoulement séminal contenu depuis lors (j'entends d'ici les cris d'orfraies des bien-pensantes vertes et féministes devant ces images d'une masculinité néanderthalienne... Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?...) Trêve de provocation, la blessure est profonde. La Constitution européenne faite, avec bien des défauts, pour unifier un peu plus les peuples, a finalement permis de séparer les amis et les familles. La politique est le reflet de la société actuelle, faite de couples séparés, de familles déchirées et recomposées. Que reste t-il de nos amours ? Le désert de Gobi semble bien fertile comparé à la Rue de Solférino, la Place du Colonel Fabien se visite comme une curiosité historique et chez les enfants du vieux Léon l'orthodoxie du gâteau nourrit à n'en plus finir les discussions de son partage en donnant naissance à des Organisations Généralement Modestes. Facile... Regardons notre maison et nettoyons devant notre porte, ou plutôt jouons au Jeu des 7 familles (décidément la paternité rend con...). Dans la famille écolo je voudrais Dany « t'as-de- beaux-voeux-tu-sais », José « MC Do m'a tué», Lepage « combien-de-divisions- ? », Nicolas « mulot de TF1 » et j'en oublie...
2009. J'ai quarante ans. Même la Roumanie nous a rejoint. Plus de charniers. A chaudes larmes..
Je me souviens de cette immense plaine de Birkenau, un jour d'avril 2006...Le 7 juin j’ai voter.

Makhno (Exceptionnellement l’auteur ne signe pas ce papier par son nom pour des raisons professionnelles et personnelles. C’est son premier texte pour MédiasCitoyensDiois et nous l’avons trouvé de qualité. Si vous désirez correspondre avec lui, nous lui donnerons vos coordonnées. Il n’est pas anonyme.)

lundi 22 juin 2009

LE RALLYE DE TROP

HUMEURS

" Je me souviens qu’il existait une colonne humeurs dans certains quotidiens….
Une humeur exprimée peut être salutaire lorsqu’elle correspond à « un ras le bol » ....en ce sens qu elle évite toute forme d'agressivité.
Donc je viens ici exprimer une humeur profonde…
"

LE RALLYE DE TROP

Et oui en ce dimanche de fête des Mères et d'élection européenne, nous avons eu un désagréable réveil (cela a duré une bonne partie de la journée).

Quelques voitures aux échappements libres ou pas loin se faisaient un plaisir de passer devant nos fenêtres pour rallier les chemins tranquilles de notre Diois et Haut-Diols.
Cela s'appelle un « rallye sur terre »

Mais quand est ce que les hommes vont arrêter de faire joujou avec leurs bagnoles à moteurs à explosion, consommateurs de pétrole ?
Mais qui autorise ce genre de rallye sur notre « bio vallée' ?

Ne devrait-on pas dès à présent dire que notre région (Diois, Haut-Diois) s'oppose à tout sport mécanique (auto, moto, quad...) sur son territoire ?
Et que l'on n'aille pas nous dire que la vie touristique en a besoin. Je suis persuadé que le tourisme vert est notre avenir.

Je me souviens qu'il y a environ 5 ans, les Corses ont été les premiers à supprimer les sacs plastiques dans les magasins. Et si nous étions parmi les premiers à dire que les sports mécaniques aux pollutions de toutes sortes n'ont plus lieu d'exister en ce XXIe siècle, et donc, que nous les interdisons sur notre territoire?

En ce dimanche 7 juin, jour d'élection européenne et dont on connaît le résultat pour l'écologie, nous étions nombreux dans notre village à « pester » contre ces pollueurs.

Mesdames et Messieurs les élus, il y a certainement quelque chose à faire pour notre «bio vallée»

GHISLAIN, Un citoyen du monde

jeudi 18 juin 2009

Dernières propositions




Le Conseil Communautaire réuni ce 17 juin 2010 était amené à se prononcer sur un document d’intention proposé au directeur de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH). Alain Matheron, présentait le document qui pointait les impératifs « d’un développement de la Maternité et la Chirurgie au Centre Hospitalier de Die tout en soulignant les nécessités de coopération équilibrée avec les hôpitaux de Romans, Valence et Crest et de partenariat avec la médecine libérale et non au détriment de Die comme par le passé».
Voici le document d’intention envoyé à l’ARH par l’ex Comité de Pilotage du Projet Territorial de Santé :
« Le présent scénario, présenté par le Centre Hospitalier, les professionnels de santé libéraux, l’Espace Social et Culturel du Diois, le Conseil Local de Développement du Pays Diois, le Collectif de Défense, la Mairie de Die, les Conseillers Généraux et la Communauté des Communes du Diois, a pour objectif de répondre :
Aux besoins de santé, d’accès à des soins de qualité et de prise en charge des urgences y compris vitales de la population permanente, touristique et de passage, dans les meilleures conditions de sécurité et de conformité.
Aux attentes tant des praticiens de ville qu’hospitaliers, des patients, en termes de normes et de stabilité d’une organisation territoriale de la santé.
Aux nombreux travaux et contributions réalisés, dernièrement par les différentes instances locales et consultants.
À une situation géographique excentrée et montagneuse spécifique, définie à ce titre notamment par le législateur comme Zone de Revitalisation Rurale et récemment confirmée par la Chambre Régionale des Comptes, entraînant en particulier des temps de parcours importants notamment du Haut Diois vers Die (Article 11 de la Constitution).
Renforcement de l’activité du CH de Die et du Diois en partenariat étendu avec les hôpitaux de la Drôme et de l’Ardèche - Renforcement de l’offre de soin de médecine générale.
Ce scénario repose sur l’idée que le glissement tant des urgences que de la maternité vers l’aval aggraverait la zone blanche sanitaire dans le haut Diois. Il s'appuie sur une «coopération» réelle et équilibrée entre les hôpitaux de Crest, Die, Romans, Valence, ... à travers un projet médical pérenne et structurant.
Il considère le très fort attachement du personnel hospitalier, des professionnels de santé libéraux, des usagers et des élus à l’hôpital de Die et du Diois et donc leur implication à l’élaboration de ce projet.
Le CH accueille la maternité. Il accroît son activité en accueillant les grossesses à bas risque de la vallée de la Drôme. En lien fort avec la maternité et le Centre Hospitalier de Valence, il organise une permanence des soins obstétricaux (sages femmes, gynécologues, obstétriciens à compétences chirurgicales, anesthésiste, auxiliaires de puériculture). Des moyens financiers suffisants lui sont dévolus pour remplir sa mission.
Il dispose d’un service de radiologie (radiologues, manipulateurs radio) et d’un équipement d’imagerie médicale (conventionnel et scanner) indispensable tant à l’activité interne qu’externe.
Il accueille un service de chirurgie et un bloc opératoire permettant de réaliser notamment toute intervention d’urgence tant pour des besoins liés à la maternité que pour ceux liés aux urgences. Il optimise les moyens accordés pour accroître son activité et son attractivité, en lien avec le service de spécialité. Il s'appuie sur une coopération forte et équilibrée avec les hôpitaux de Crest, Valence, Romans ...
Il participe à la prise en charge des urgences 24/24h, 7/7j de manière à couvrir l’ensemble du territoire en vue de diminuer au maximum les risques de perte de chance
En lien étroit avec la médecine libérale, il conforte l’activité du service de médecine avec des spécialités et les développe là où existe une demande. Il renforce son activité de consultation externe (orthopédie, viscérale, ophtalmologie, ORL, urologie, gastro-entérologie, dermatologie, rhumatologie, cardiologie, neurologie, pneumologie, gynécologie, gériatrie, addictologie, endocrinologie…)
Le SSR est renforcé avec les moyens humains et matériels nécessaires.
Il consolide, développe et diversifie son activité de prise en charge des personnes âgées dépendantes en institution, comme à domicile avec les différents partenaires publics et privés, institutionnels et en réseaux. Il coordonne l’ensemble des interventions médico-sociales pour les personnes âgées en relation avec le CLIC.
Parallèlement, les collectivités territoriales s’engagent à faciliter l’installation des praticiens libéraux et donc l’accès aux soins en créant notamment une ou des maisons de santé pluridisciplinaires en lien étroit avec les professionnels de santé libéraux et les établissements hospitaliers. »
Ce projet de revitalisation de l’hôpital de Die et le développement du nouveau projet de Chirurgie à Crest (sortie du plateau technique chirurgical de l’ancien hôpital) rendent utopiste la construction d’un nouvel hôpital sur un troisième site entre Crest et Die. Le 10 juillet, la Commission exécutive de l’ARH doit donner sa décision sur la poursuite de l’autorisation de fonctionner de la Maternité qui arrive à échéance le 22 juillet. Le Conseil Communautaire demande à l’unanimité « un renforcement et une optimisation après cette date et une pérennisation pour 5 ans des services menacés ». Ce rééquilibrage pourrait réduire de moitié le déficit chronique de l’hôpital de Die. Gérard Szostak évaluait «le Rapport Gaillard-Bremond comme non avenu et que l’ARH était dans l’attente de propositions du territoire présentées par l’ensemble des composantes du Diois : élus, associations, institutions, professionnels, libéraux et direction ». Il notait aussi « l’importance de la pérennité de ce projet tant pour les médecins de Die qui font un travail remarquable sans incidents et sans accidents mais avec une épée (juridique) de Damoclès que pour l’attractivité de l’hôpital pour de jeunes ou nouveaux médecins prêts à s’installer dans notre région ».
Un débat riche était engagé avec le Conseil Communautaire sur la manifestation du 04 juillet (démarrage à 10 heures devant l’Hôpital) avec les 52 Maires en écharpes tricolores devant, suivis par le personnel hospitalier et la population. Cette action unanimement désirée se veut positive dans le sens où elle soutient le Projet de Santé du Pays Diois et la proposition ci-dessus. Le débat était plus vif sur l’opportunité d’une remise des écharpes tricolores (et non de démissions) des Maires à l’autorité préfectorale donc l’Etat. Mme la Sous préfète présente, pointait « la gravité d’un tel acte à un moment de perte de valeurs et où l’on doit être exemplaires en matière de Citoyenneté. Sachant que le sens d’un tel acte est interprétable de différentes façons ». Cette proposition ne valant que par son unanimité est repoussée après le 10 juillet en cas de refus par l’ARH des propositions des Diois. De nombreux élus faisaient valoir que ce geste symbolique tardif ne permettra pas de faire pression sur l’ARH, tandis que d’autres y voyaient un nouveau moyen de pression… Robert Delage, maire de Saint Dizier en Diois notait que « la population est en attente de gestes forts de ses élus. Et que dans ce rapport de force, les élus n’ont rien à perdre d’être en responsabilité devant leurs mandants ».

jeudi 11 juin 2009

Comprendre la crise !

Lors de sa conférence à Die autour du thème «Comment mettre l'économie et l'argent au service de l'homme et de la planète » , Philippe Derudder, de l’association AISES – Association Internationale pour le Soutien aux Economies Sociétales, rappelait que « 25 000 personnes meurent de faim par jour non pas parce qu’il n’y a pas de nourriture mais parce qu’ils n’ont pas d’argent pour l’acheter ». Après avoir expliqué les grandes phases de la création de l’argent à aujourd’hui, il montrait que l’argent était devenu une pure virtualité, une monnaie scripturale, une monnaie comptable et que les billets ne représentaient que 7 % des échanges financiers sur la planète. « La monnaie se crée à volonté, ce n’est qu’un jeu d’écriture. La création de l’argent, autrefois prérogative des états a été privatisée par les banques et nous devons nous organiser en créant des monnaies complémentaires à l’euro pour relocaliser l’économie, développer la solidarité et avoir un outil d’échange en cas de grand chaos » affirmait le conférencier. Des expériences de monnaie complémentaire existent déjà en Allemagne et cela peut être une réponse pour traverser la crise financière, une occasion pour créer une autre économie. " Le temps est venu d'initier une économie respectueuse de l'être humain et de la nature".

Philippe Derudder partageait sa conviction que grâce à cette crise, l’être humain va s’éveiller et trouver des pistes non explorées comme dissocier le revenu du travail et développer un revenu d’existence pour tous sur la planète. Avant de conclure, Philippe Derudder nous faisait ressentir l’importance d’identifier l’élan derrière nos désirs, un élan nourricier ou un élan de peur pour sortir de ses conséquences : la violence et l’agressivité. Il a enfin insisté sur la responsabilité qu’ont les personnes engagées dans des voies alternatives, de montrer des qualités de bienveillance, de coopération, de solidarité. « Pour s’en sortir, il va falloir une transformation des consciences : prendre conscience de ses peurs pour s’en libérer, se sentir co-créateur de ce qui nous arrive et sortir de la victimisation ». Anne Tesson

mercredi 10 juin 2009

Soirée "collectif vélo Diois"

Le Collectif "Vélo Diois" vous invite à une soirée
présentation qui aura lieu salle Joseph Reynaud le mardi 16 juin à 20h30, elle sera assurée par Sylvain Charbonnier résident à Die.

Cette soirée présentation-diaporama-discussion d'un tour du monde à vélo, de 2003 à 2006, sera assurée par Sylvain Charbonnier et Fabrice Voyau A bientôt,

Lucile,
Pour le Collectif Vélo Diois

lundi 8 juin 2009

Elections européennes à Die

Dépouillement dimanche soir en Mairie de Die



Elections européennes 2009 à Die
"Comme indiqué déjà clairement ce site est expérimental, même pour ses concepteurs. A la relecture le premier texte compte rendu des élections européenne à Die le 7 juin nous est apparu comme engagé. C'est l'intérêt et la qualité de l'information qui priment. Cela n'empêchera pas l'expression sur ce site de convictions mais cela devra se faire alors dans des éditoriaux ou des prises de positions personnelles identifiables comme telle. Merci amis lecteurs (trices) de votre compréhension et de nous accompagner dans cette élaboration collective d'un outil nouveau de communication au service de tous les habitants du territoire. Vous pouvez tous (tes) envoyer vos commentaires. C.V.

Résultats très très instructifs des élections à Die en ce Dimanche 07 juin 2009 avant les résultats nationaux ou du Sud Est où Michèle Rivasi représentante de la liste Europe Ecologie devrait fêter un score inédit pour les écologistes de gauche. Quarante personnes pour ce dépouillement historique en Mairie de Die (historique car l’Europe reste, dans le Diois marqué par deux guerres sanglantes et inoubliables, un projet incontournable) qui signe localement la victoire sans précédent des Ecologistes. Georges Berginiat , maire de Die, annonçait en préliminaire 3298 électeurs inscrits, 1620 votants, 1551 exprimés donc une participation de 48, 78 %. Puis il annonçait le détail des résultats. Die, capitale des Ecologistes en France ? ...à vérifier. Mais ce soir, avec 428 voix et 27,67 % , la liste Europe Ecologiste arrive largement en tête. Avant le parti du président UMP à 335 voix et 21,60% mais surtout plus de 10% devant le Parti Socialiste qui bloque à 248 voix et 16 %. Plusieurs enseignements peuvent déjà être tirés de ces premiers résultats : Benoit Hamon porte parole du Parti Socialiste disait hier que le PS est un parti "sans projet et dévoré par ses luttes de pouvoir". Le résultat de ce soir marque la sanction par les électeurs de cette situation. Mais également c'est aussi la confirmation que la Droite n’a bénéficié que d’un concours de circonstance dans sa victoire municipale dans un Diois qui montre à nouveau ce soir qu'il est profondément ancré à Gauche depuis toujours. Il faut bien constater aussi que les écologistes labourent cette terre, ce terroir et ce territoire depuis 30 ans inlassablement, et que sans doute cette constance permet enfin une éclosion au niveau politique de cette conscience écologiste et solidaire qu'ils travaillent. Deux constatations supplémentaires: tout d'abord une désillusion Le Front de Gauche qui rassemble les forces du parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon et celles du PCF fait un score réduit avec 189 voix et 12, 19 %, loin de ses espérances. Ensuite deux quasi disparitions à la gauche de la gauche : le NPA qui, avec 80 voix et Lutte Ouvrière avec 14 voix (le POI n’a pas présenté de candidats) ne reproduisent pas leurs scores du passé et hypothèquent leur avenir localement. Voisinant avec un Front National à 46 voix et 2, 97 % son score d’autrefois, les autres listes obtiennent toutes moins de 40 voix.
Ces résultats devraient avoir de fortes conséquences sur les élections régionales de 2010 (dans 9 mois) et les élections cantonales de 2011. Les écologistes de gauche sont bien devenu une force incontournable à Die. Avec près de 30% des voix le mouvement de l'écologie dans son ensemble représente la plus forte attente des habitants de la ville. La question d'une alliance de toutes les forces de gauche, dans laquelle les écologistes auraient une place prépondérante est donc à nouveau posée avec cette fois-ci une réponse claire des urnes qui semble justifier leurs attentes déçues des dernières municipales. A défaut d’une victoire des seuls écologistes, et sans alliance tenant compte du résultat du scrutin de ce jour, la Gauche est condamnée à nouveau perdre ! Soyons optimistes et souhaitons que les résultats de ce soir soient une invitation à la sage réflexion de chacun. Claude Veyret Die dimanche soir 22h30


vendredi 5 juin 2009

Résistants de toujours



Plateau des Glières, dimanche 17 mai 2009

Texte d’ouverture par Didier Magnin, président de Citoyens Résistants d’Hier
et d’Aujourd’hui sur le Plateau des Glières.
"Bonjour et bienvenue à toutes et à tous sur le plateau des Glières, pour vivre ensemble un beau moment de citoyenneté et de résistance.
Ce rassemblement/pique-nique/citoyen est à l’initiative de « Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui », une association parrainée par Stéphane HESSEL, issue du collectif qui a organisé les rassemblements citoyens, ici même, le 13 mai 2007 et le 4 mai 2008. Alors, pourquoi ce nouvel appel à un rassemblement citoyen en ce lieu si symbolique ? Principalement, pour rappeler ici les valeurs républicaines de solidarité, de fraternité, de vivre ensemble et de justice contenues dans le programme du CNR, des valeurs qui nous semble être en danger dans nos sociétés actuellement. Mais aussi pour rappeler l’attachement des citoyens français aux droits de l’homme et aux libertés publiques.
Pour exprimer l’inquiétude ressentie devant la destruction planifiée des piliers d’un état social construit d’après le programme du CNR : démantèlement et privatisation des services publics et de notre protection sociale, détricotage du droit du travail.
Si nous ne contestons pas la venue du président de la République qui, dans son devoir de mémoire, vient rendre hommage aux morts et aux survivants qui ont combattu à Glières pour nos droits et nos libertés, nous n’oublions pas sa venue polémique deux jours avant le deuxième tour de l’élection présidentielle.
Et nous déplorons son attitude peu digne, le 18 mars 2008 au cimetière de Morette ; ce qui a choqué beaucoup de citoyennes et de citoyens (voir le film de Gilles PERRET « Walter retour en résistance »).
Si nous ne contestons pas la venue du président de la république ici, Nous sommes aussi en droit de relever la contradiction entre la politique nationale suivie actuellement et le programme ambitieux du Conseil National de la Résistance signé le 15 mars 1944, véritable socle d’avancées sociales qui a servi de base pour créer la sécurité sociale, la retraite par répartition généralisée, décréter la liberté de la presse.
Alors que le programme du CNR était basé sur la solidarité, l’entraide et la réussite de tous : comment ne pas être indignés par les fermetures d’usines plongeant les ouvriers et leurs familles dans la précarité pour que les actionnaires et les grands patrons fassent des profits de plus en plus exorbitants, le CNR prévoyait le droit au travail pour tous, comment ne pas être indignés par la transformation de l’hôpital public en entreprise où le mot d’ordre ne sera plus la santé pour tous, mais la rentabilité, comment ne pas être indignés par la destruction de l’éducation nationale, la suppression de plus de
Lucien Aubrac
15 000 postes d’enseignants, alors que le programme du CNR prévoyait l’éducation pour tous, comment ne pas être indignés par les milliards d’€ octroyés aux banques sans contre partie , le programme du CNR préconisait la nationalisation des grandes banques et des besoins vitaux de l’économie.
comment ne pas être indignés par le sort réservé aux étrangers, rendus responsables de tous nos malheurs, traqués, expulsés ou enfermés dans des centres de rétention, privés des droits les plus élémentaires, ne pouvant circuler librement alors que les marchandises et l’argent n’ont pas de frontières.
Comment ne pas être indigné par la concentration de la presse entre un nombre de mains de plus en plus faible si proches du pouvoir et la nomination du président de France Télévision par le président de la République quand le CNR préconisait la séparation de la presse, des pouvoirs financiers.
Comment ne pas être indigné par la politique de la peur et du tout sécuritaire, par les dérives de la police et de la justice, avec la mascarade médiatico-politico-judiciaire contre les jeunes de Tarnac, plus de 500 000 gardes à vue en 2008 alors qu’il y en avait moitié moins en 2002.
Comme le dit l’écrivain John BERGER : "La majorité des gouvernant gardent le troupeau au lieu de tenir le gouvernail". Nous allons tout de suite entendre les paroles de résistance prononcées par d’anciens résistants, Raymond AUBRAC et Stéphane HESSEL et par de plus jeunes impliqués dans des actions de résistance et de désobéissance, Alain REFALO et le Dr GUYADER.
Nous aurions pu donner la parole à beaucoup d’autres citoyens résistants d’aujourd’hui, en particulier à des salariés de chez Sony, Continental, Caterpillar et plus près d’ici, Rencast, Cuenod, qui luttent, qui résistent pour sauver leur emploi, pour ne pas sombrer dans la précarité et la misère.
Les paroles de résistances ne manquent pas et nous n’avons que l’embarras du choix. Les combats peuvent être gagnés par ceux qui luttent et résistent, mais sont déjà perdus par ceux qui abdiquent !
Ne nous laissons plus dévorer par ces prédateurs toujours plus avides d’argent et de pouvoir !"

jeudi 4 juin 2009

Plaidoyer pour la terre






Plaidoyer pour la terre
Thierry Geffray et François Pegon
Vercheny accueillait la « Journée départementale pour la Terre 2009 . Quelques 300 personnes ont fait le déplacement pour une Journée studieuse, festive et ensoleillée. Studieuse avec le profil cultural par le CFPPA de Die en présence de Dominique Daudé, la directrice, Hervé Dumazel , agronome et enseignant de CFPPA du Valentin , Véronique Schlotter , élue Régionale et du Conseillé Général François Pegon et l’ ancien Pt de la CCD Thierry Geffray. Suivaient repas tirés du sac et produits locaux pour un pique-nique géant alimenté par la MJC Nini-Chaise et le Collectif Citoyen de Saillans. Une dizaine d’associations tenaient stands et d’ expositions. Marie Leroy de Terres de Liens accueillait et présentait la journée ; suivi d’un exposé de la BioVallée par le Vice Pt de la Région Rhône Alpes Didier Jouve : « la Question foncière est au cœur des enjeux des territoires et conditionnera l’Habitat , les transports, l’ énergie la préservation de la biodiversité.. » . L’atelier « Construire en zone rurale hors des zones agricoles, où et comment ? auto, écoconstruire avec des matériaux locaux, écovillages favorisés par des municipalitées, quartiers solidaires mariant les générations » était animé par Marie Chabert de Ecologie au Quotidien. « Comment favoriser les installations agricoles : familiales de petites tailles vivrières, jardins partagés, AMAP, ou professionnelles qui favoriseront une réelle vie locale, culturelle et sociale mobilisant une épargne locale»était animé par Stéphane Cozon du mouvement de BioDynamie. « Plan Local d’Urbanisme (PLU); quelle marge de manoeuvre ont les municipalités pour préserver les zones fertiles et surtout quelles possibilités pour les habitants de se faire entendre et que l’intérêt général prévale sur l’intérêt privé » était animé par Claude Veyret , Pt du CLD du Pays Diois. Respiration musicale restitution des ateliers et échanges précédaient le regard distancié de Thierry Geffray, éleveur : « la Qualité du travail effectué ici est la richesse indispensable qu’apporte la Société Civile à la Démocratie ». Jean Serret Pt de la Communauté des Communes du Val de Drôme évoquait la nécessité de l’intervention publique sur le Foncier autant que sur les Zones Artisanales, Industrielles que Commerciales ». La Projection du film « Larzac, 1971-1981 » avec Michel Terrail, paysan clôturait cette belle journée : « Nous nous mobilisons afin que plus aucunes terres fertiles ne soient détournées de sa destination alimentaire. Les luttes exemplaires des Paysans du Larzac redonnent espoir dans une société qui cultive d’ abord le fatalisme et la résignation ». « Plaidoyer pour la terre » était une initiative citoyenne de membres du Conseil Local de Développement de la Vallée de Drôme , Conseil Local de Développement du Pays Diois , Ecologie au Quotidien , Terre de Liens Rhône-Alpes , Fondation R. Ardouvin , Le CFPPA du Diois , Ligue des Droits de L’Homme Diois , Alliance Paysans Ecologistes Consommateurs Drôme , l’Arrêt Public , Mouvement de Culture en Biodynamie, le collectif Citoyens de Saillans, la MJC NiniChaise et la CCVD dans le cadre de la Biovallée® et du Contrat avec la Région Rhône-Alpes. « La BioVallée offre la possibilité aux habitantes et aux habitants de s‘ exprimer sur tous les sujets de Développement Durable ; Transports doux, autonomie en énergies renouvelables, relocalisations agricoles et objectifs bio, écoconstructions et rénovations du bâtit, information citoyenne, économie solidaire, prospective… Nous allons sur ces sujets apporter des diagnostiques partagés et évaluations Citoyennes afin de nourrir le projet BioVallée. Nous organiserons ces temps d’évaluation régulièrement sur tous ces sujets et sur l’ensemble des deux Pays : Diois et Vallée de la Drôme dans un esprit d’ouverture, non partisan mais conscient et consciencieux » concluait Anne Tesson de Ecologie au Quotidien. « Sur ces sujets nous allons constituer des lanceurs d’ alerte et comités de vigilance afin de cheminer toutes et tous vers une BioVallée solidaire ».
Contacts du collectif d'organisation:
Simone Bacquet, CLD Vallée de la Drôme:
04 75 25 14 62
Claude Veyret, CLD du Diois: veyret.claude@wanadoo.fr
Stéphane Cozon, mouvement de biodynamie: lafermedebaumerousse@gmail.com
Marie Le Roy, Terre de liens Rhône-Alpes: Atelier Habitat partagé
m.leroy@terredeliens.org, 09 70 20 31 04

mardi 2 juin 2009

Campagnes solidaires



Le mensuel de la Confédération paysanne propose un dossier sur les fruits et légumes, « Portrait d’une filière hors PAC » ou comment arboriculteurs et maraîchers n’acceptent plus de voir la grande distribution se servir des fruits et légumes comme vitrine et source d’enrichissement. (N° 240, mai, mensuel, 5 euros. – 104, rue Robespierre, 93170 Bagnolet.)