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mercredi 30 novembre 2011

Die 26150 : Ateliers d' écriture au TchaÏ Walla....

ATELIER D'ECRITURE
Le vendredi 2 décembre de 17h à 19h au Tchaï Walla
8 rue Joseph Raynaud
26150 Die
Participation libre "au chapeau"
Votre première séance vous est offerte.
Hors de toute contrainte, venez découvrir l'écriture plaisir!
Séances ouvertes à tous.
On y vient avec son stylo et... ce qu'on est.
Sur des propositions ludiques ou insolites, on laisse courir les mots en liberté, pour s'ouvrir à écrire et s'émerveiller de ce qui naît, en chacun et en soi, ensemble.
Vous pouvez confirmer votre présence si vous le souhaitez :
09 88 77 47 94 ecrirechangerlavie@gmx.fr 06 41 66 94 02
Vous êtes aussi les bienvenus si vous n'avez pas annoncé votre présence.
D'autres séances suivront, toujours au Tchaï Walla, un vendredi sur deux de 17h à 19h, les 16 et 30 décembre.
A très bientôt, pour de beaux moments d'écriture et de partage !
Bien cordialement,
Christiane Campredon et Jean-Claude Boulet
Les Ateliers de l'Ecriture « Ecrire Changer la vie »
09 88 77 47 94
ecrirechangerlavie@gmx.fr
06 41 66 94 02

Nous sommes tous des indignés nord-américains...

Arundhati ROY à New York
L’allocution d’Arundhati ROY à la People’s University de Washington Square Park, New-York, tenue à la Judson Memorial Church le 16 novembre 2011 :
NOUS SOMMES TOUS DES OCCUPANTS
Mardi matin, la police a déblayé le Zuccotti Park, mais aujourd’hui, les gens sont de retour. La police devrait savoir que cette protestation n’est pas une lutte pour le territoire. Nous ne luttons pas pouvoir avoir le droit d’occuper un parc ici ou là. Nous luttons pour la justice. La justice, pas juste pour la population des Etats-Unis, mais pour tout le monde.
Ce que vous avez accompli depuis le 17 septembre, le jour où le mouvement ‘Occupy’ a commencé aux Etats-Unis, c’est d’introduire une nouvelle imagination, un nouveau langage politique dans le coeur de l’empire. Vous avez réintroduit le droit au rêve dans un système qui a essayé de transformer tout le monde en zombies hypnotisés dans un consumérisme bêtifiant mis sur le même pied que le bonheur et l’épanouissement.
En tant qu’écrivain, laissez-moi vous dire que c’est une énorme réussite. Je ne saurais assez vous remercier.
Nous parlions de justice. Aujourd’hui, au moment où nous parlons, l’armée des Etats-Unis mène une guerre d’occupation en Irak et en Afghanistan. Les drones américains tuent des civils au Pakistan et au-delà. Des dizaines de milliers de militaires et d’escadrons de la mort américains avancent en Afrique. Si dépenser des milliards de dollars de votre argent pour administrer des occupations en Irak et en Afghanistan ne suffit pas, on fait la promotion d’une guerre contre l’Iran.
Depuis la Grande Dépression, la fabrication d’armes et l’exportation de la guerre ont été des moyens fondamentaux par lesquels les Etats-Unis ont stimulé leur économie. Tout récemment, sous le président Obama, les Etats-Unis ont conclu un marché d’armement de soixante milliards de dollars avec l’Arabie Saoudite. Ils espèrent vendre des milliers de tubes éclateurs de bunker aux Emirats arabes unis. Ils ont vendu pour cinq milliards de dollars d’avion militaire à mon pays, l’Inde, laquelle a plus de pauvres que tous les pays les plus pauvres d’Afrique mis ensemble.
Toutes ces guerres, depuis les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki jusqu’au Vietnam, à la Corée, à l’Amérique Latine, ont coûté des millions de vies, et ont toutes été menées pour assurer le ‘monde de vie américain’.Aujourd’hui, nous savons que le ‘mode de vie américain’ - le modèle auquel le reste du monde est censé aspirer - s’est soldé par 400 personnes possédant les richesses de la moitié de la population des Etats-Unis. Cela a entraîné l’expulsion de leurs maisons et le renvoi de leurs emplois de milliers de personnes pendant que le gouvernement américain renflouait les banques et les sociétés - le American International Group (AIG) a reçu 182 milliards de dollars à lui tout seul.
Le gouvernement indien vénère la politique économique des Etats-Unis. En conséquence de vingt années d’économie de marché, aujourd’hui, les cent personnes les plus riches d’Inde possèdent un capital s’élevant à un quart du PIB du pays, alors que plus de 80% de la population vit avec moins de cinquante centimes par jour ; 250.000 agriculteurs, entrés dans une spirale de la mort, se sont suicidés. Nous appelons ceci le progrès, et maintenant, nous nous considérons comme une superpuissance. Comme vous, nous avons les qualités requises : nous avons des bombes atomiques et une inégalité indécente.
La bonne nouvelle, c’est que les gens en ont assez et n’en peuvent plus. Le mouvement ‘Occupy’ a rejoint des milliers d’autres mouvements de résistance à travers le monde, dans lesquels les plus pauvres se mettent debout et arrêtent les sociétés les plus riches sur leur passage. Peu d’entre nous ont imaginé un instant que nous vous verrions, le peuple des Etats-Unis, dans notre camp, essayant de faire ceci au coeur de l’empire. Je ne sais pas comment faire partager l’énormité de ce que cela signifie.
Ils (le 1%) disent que nous n’avons pas de revendications... ils ne savent pas, peut-être, que notre seule colère serait suffisante pour les anéantir. Mais voici quelques sujets - quelques pensées ‘pré-révolutionnaires’ que j’ai eu - auxquels réfléchir ensemble : Nous voulons mettre un couvercle sur ce système qui fabrique l’inégalité. Nous voulons mettre une capsule sur l’accumulation sans entrave de richesses et de biens par les individus comme par les sociétés. En tant que ‘couvercle-iste’ et capsule-iste’ [“cap-ists” and “lid-ites”], nous exigeons :
- La fin des participations croisées dans les affaires. Par exemple, les fabricants d’armes ne peuvent pas posséder de stations de télévision ; les sociétés minières ne peuvent pas diriger des journaux ; les compagnies ne peuvent pas financer des universités ; les compagnies pharmaceutiques ne peuvent pas diriger les fonds de santé publique.
- Les ressources naturelles et l’infrastructure indispensable - distribution des eaux, électricité, santé, éducation - ne peuvent pas être privatisés.
- Tout le monde doit avoir le droit au logement, à l’éducation et aux soins médicaux.
- Les enfants des riches ne peuvent pas hériter des richesses de leurs parents.
Cette lutte a fait renaître notre imagination. En chemin, le capitalisme a réduit l’idée de justice à la simple représentation des ‘droits humains’ et l’idée de rêver d’égalité est devenue blasphématoire.
Nous ne luttons pas pour bricoler la réforme d’un système qui a besoin d’être remplacé.
En tant que couvercle-iste et capsule-iste, je salue votre lutte.
Salam et Zindabad !
YUL
http://laboratoireurbanismeinsurrec...

La déforestation s' accélère....

La déforestation s'est accélérée depuis l'an 2000(Photo : Des gardes forestiers au Mont Mikeno, en République démocratique du Congo, en 2008 Roberto Schmidt).
FORETS - Ce sont les forêts tropicales qui ont été le plus durement touchées...
Le rythme de la déforestation s'est accéléré sur la planète depuis l'an 2000, avec la perte de 6,4 millions d'hectares par an, a déploré dans un rapport paru mercredi la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation. Indiquant avoir utilisé les techniques d'imagerie satellitaire les plus récentes, la FAO a souligné qu'entre 1990 et 2000, environ 4,1 millions d'hectares de forêts disparaissaient chaque année et que la moyenne a grimpé à 6,4 millions entre 2000 et 2005. «La déforestation prive des millions de personnes de biens et services forestiers cruciaux pour la sécurité alimentaire, le bien-être économique et la santé de l'environnement», a souligné Eduardo Rojas-Briales, sous-directeur général de la FAO responsable du Département des forêts.
Dix hectares de forêt perdus par minute
Les chiffres montrent que «la planète a perdu en moyenne 4,9 millions d'hectares de forêt par an, soit près de 10 hectares de forêt par minute» entre 1990 et 2005. Selon la FAO, ce phénomène est dû en grande partie à la conversion de forêts tropicales en surfaces agricoles cultivables en particulier en Amérique du sud et en Afrique. Une bonne nouvelle toutefois, la nouvelle étude montre que «les pertes nettes de couvert forestier, partiellement compensées par le reboisement ou l'expansion naturelle» ont représenté au total 72,9 millions d'hectares sur 15 ans, 32% de moins qu'une précédente estimation (107,4 millions d'hectares).
La FAO a souligné que les chiffres diffèrent de l'évaluation des ressources forestières mondiales effectuée en 2010, car ils sont «basés sur des données satellitaires à haute résolution». En 2010, la FAO avait pour l'essentiel compilé des rapports par pays utilisant une grande variété de sources. Selon Adam Gerrand, fonctionnaire au Département des forêts de la FAO, en Afrique par exemple, l'enquête a «montré un taux (de déforestation, ndlr) beaucoup plus faible que précédemment estimé sur la base des rapports nationaux».
«Le plus fort taux de déforestation a touché les forêts tropicales»
En 2005, les forêts couvraient environ 30,3% des surfaces émergées de la planète représentant au total 3,69 milliards d'hectares. La Russie, le Brésil, le Canada, les Etats-Unis, la Chine, l'Australie, la République démocratique du Congo, l'Indonésie, le Pérou et l'Inde restent les pays les plus boisés du monde, les cinq premiers concentrant plus de la moitié du total des forêts existant sur Terre. «Nous avons constaté que le plus fort taux de déforestation a touché les forêts tropicales» d'Amérique du sud et d'Afrique entre 1990 et 2005, a souligné Adam Gerrand.

En revanche, l'Asie connaît une tendance inverse, elle a été la «seule région à afficher des gains nets dans l'utilisation des terres forestières entre 1990 et 2005». Car «les plantations extensives qui ont été signalées par plusieurs pays d'Asie (principalement la Chine) ont dépassé le chiffre des superficies boisées perdues», selon l'expert. La FAO a préparé son rapport pendant quatre ans et avec l'aide de plus de 200 chercheurs de 102 pays qui ont notamment analysé les images satellitaires de l'agence aéronautique et spatiale des Etats Unis (NASA) et de l'United States Geological Survey (USGS).

mardi 29 novembre 2011

Eurre 26400 : spectacle de Isabelle Mounier...

J'ai très envie de vous communiquer un spectacle de théâtre à ne pas manquer à la Gare à Coulisses de L’ Ecosite de Eurre (26), il y a une seule date  Isabelle Mounier remonte sur scène accompagnée de Alain Territo et ses instruments et dans lequel je projette des photos.
Vendredi 09 décembre 2011 à 20h30
Réserver votre soirée, je serai heureuse de vous y accueillir.
Je vous laisse découvrir un petit mot d'Isabelle.
Aude Cailloux.
Chers amis,
Je reviens à la création théâtrale et au spectacle avec
 «  L’amour, ma chère, toujours l’amour »
Une partition théâtrale pour une nouvelle de Jacqueline Harpman composée de cinq tableaux, un travail d’acteur enlevé, des compositions originales au bandonéon, à la contrebasse et au Glockenspiel et une création photographique…
Attention titre piégé !
Une sorte de conte noir et ironique où il est question de trahison… de folie… de démythifier pour saisir la réalité… de démanteler le discours amoureux… de dire pour vivre…
J’espère vous retrouver et partager cette première et unique avec vous… c’est tellement important que vous soyez là pour que ces mois de travail et « L’amour… » voyagent !
Isabelle Mounier et Viviane Vendroux
Les envolires
Le caveau, 10 rue Peysson
26400 Crest
04 75 78 34 73
envolires@orange.fr

L' économie n' est pas une science....

Les économistes ne sont pas la solution, ils sont le problème
Il y eut une époque où, pour nous faire avaler des réformes économiques qui allaient contre le bon sens le plus élémentaire (comme par exemple d’importer massivement des produits chinois pour mettre au chômage les ouvriers français) on nous faisait miroiter le miracle économique américain. Si nous faisions bien ce qu’on nous disait de faire, et si on consentait à quelques sacrifices, nous arriverions à atteindre le rêve américain. Alain Minc nous vantait le monde merveilleux de la « mondialisation heureuse ». Tout le monde allait y gagner !
On ne savait pas à l’époque (parce qu’ Alain Minc se gardait bien de nous le dire), que pour maintenir leur train de vie insensé, les Américains, dont le niveau de vie réel était en chute libre, s’endettaient massivement.
Bizarrement, depuis le crash de 2008, alors que 48 millions d’Américains en sont réduits à se nourrir grâce aux bons de rationnement du gouvernement fédéral, on ne nous parle plus du modèle américain. Terminé, oublié. Le modèle à suivre maintenant c’est l’europe. Avec la même idéologie économique, la même arrogance, le même acharnement qui a conduit la majorité des Américains à la ruine et au dénuement.
Sachant que c’est l’application méthodique de la doxa libérale qui les a conduit là, et nous avec, on en vient à se demander si toute cette belle « science économique » dont on nous rebat les oreilles depuis les années 70 ne serait pas qu’un attrape-nigaud, un simple tour de camelot de foire pour nous faire les poches pendant que nous regardons ailleurs. La très grande majorité des Américains a beaucoup perdu mais une infime minorité a ramassé un immense pactole. L’argent n’a pas été perdu pour tout le monde. Et c’est bien la même chose chez nous.
L’économie est-elle même une science ? On peut se le demander. Puisque les économistes ont eu les mains libres pour faire ce qu’ils voulaient depuis 40 ans, comment se fait-il qu’il nous aient conduit directement à la faillite ?
De deux choses l’une : soit les gens qui nous dirigent depuis toutes ces années sont d’une rare incompétence, puisqu’ils auraient - avec une constance remarquable dans le temps - réussi à nous amener jusqu’au pôle sud en visant le nord, soit, et ce serait encore plus inquiétant, ils nous ont mené en bateau depuis tout ce temps et le résultat auquel nous arrivons aujourd’hui n’est que la suite logique de toutes les décisions qui ont été prises depuis. A voir la courbe de la dette qui n’a pas cessé de monter depuis 1974 (et ce n’est pas par hasard on y reviendra) on pourrait pencher pour la seconde solution.
Alors l’économie est-elle vraiment une science ? Comment le savoir ? C’est compliqué l’économie n’est-ce pas ? C’est technique... Mais au bout du compte, ce qu’il faut bien comprendre c’est que la technique ce n’est pas notre problème, c’est le résultat qui nous intéresse. Personnellement, je n’ai pas besoin de savoir comment fonctionne précisément mon four à micro-ondes - même si j’en ai une vague idée - pour faire chauffer de l’eau. Ce qui m’intéresse c’est que ça chauffe.
Les économistes (ils sont sensés savoir de quoi ils parlent) nous ont vendu la mondialisation, puis l’europe, pour tout un tas de bonnes raisons : l’europe devait faire baisser le chômage, nous mettre à l’abri de la spéculation financière, nous rendre plus compétitifs, etc. Et on s’aperçoit aujourd’hui que c’était du pipeau intégral ! Pas besoin d’avoir fait l’ENA. Aucun des avantages visés n’a été obtenu, bien pire, le chômage et la dette - devenue premier poste de dépenses de l’état - augmentent sans discontinuer depuis 35 ans, et nous serions maintenant au bord de la ruine, si l’on en croit notre propre premier ministre.
Alors comment ont-ils pu se planter à ce point ? L’économie n’est-elle qu’une pseudo-science ? Une sorte d’astrologie avec des oripeaux modernes qui nous aurait conduit dans le mur ?
Les sciences « exactes » permettent de définir des lois, et ce qui permet de vérifier qu’il s’agit bien de lois et de science, c’est que ces lois sont prédictives. Ainsi on peut prédire précisément quel sera le coefficient de la marée à Saint-Nazaire le jour de Noël 2014, quand aura lieu la prochaine éclipse de lune, et à quelle température l’eau bout au niveau de la mer, et ça marche à tous les coups. C’est pratique.
Alors l’économie est-elle prédictive ? Non évidemment. Personne ne peut savoir (à part ceux qu’on appelle justement les « initiés ») comment évoluera la bourse mettons demain. Montée ? Descente ? Crash ? Personne n’en sait rien. Par contre, la journée passée, les analystes seront nombreux à vous expliquer pourquoi « les marchés » sont montés, ont stagné, ou se sont pété la gueule.
C’est un peu comme si le météorologue de la télé vous expliquait quel temps il a fait hier. Même moi je peux le faire. Donc l’économie n’est pas prédictive à court terme.
L’est-elle à long terme, en se basant sur des quantités de chiffres qui neutraliseraient les hasards imprévisibles de telle ou telle réaction ? Non, évidemment, si l’économie était prédictive à long terme il n’y aurait pas eu le crash de 2008. Eh oui... Parce qu’on l’aurait vu arriver longtemps avant. Pourtant la crise de 2008 n’était pas un astéroïde qui s’est écrasé par surprise sur la planète financière. Et enfin si l’économie était prédictive on ne serait pas dans la situation économique catastrophique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.
Je me rappelle Jean-Pierre Gaillard annonçant quelques jours avant le crash de 2008 que le CAC40 atteindrait les 5000 points avant Noël ! Il est à 3000 aujourd’hui. Le magazine Investir titrait encore cette année avant les vacances sur la flambée du même CAC40 : Il fallait investir de toute urgence ! Juste avant que les cours s’effondrent cet été. Pas mieux qu’Elisabeth Teissier prédisant à DSK une année exceptionnellement chanceuse en 2011 !
Ecoutez les journalistes au QI de bulot de BFM, on se croirait dans Gargantua : pris dans le yoyo absurde des valeurs boursières ils se partagent entre pleurer comme des vaches parce que le CAC40 baisse et rire comme des veaux parce qu’il remonte. Tout cela n’a plus aucun rapport avec la réalité, à quoi ça rime ?
Alors on va me dire oui, mais ce sont des journalistes, ça n’a rien à voir, les économistes sérieux savent ce qu’ils font et bla bla bla bla. Mais où sont-ils ces gens sérieux ? Où donc étaient cachés tous les économistes compétents depuis 35 ans que la dette augmente et qu’elle nous conduit inéluctablement vers la faillite ? OU ETAIENT-ILS ?
Alors est-ce que l’économie est un tissu d’inepties ? Ou au mieux une science humaine, dont les impressionnantes équations serviraient de paravent à une psychologie du doigt mouillé et de la rumeur ?
Je crois que c’est pire que ça. Car même en se fiant au hasard, aux oracles ou à la cartomancie pour diriger le pays, il y a peu de chances que nous aurions subi une pareille déroute, puisque pour la première fois dans l’histoire, notre pays est ruiné alors que nous n’avons connu aucune guerre, aucune invasion, aucune catastrophe naturelle, aucune épidémie ! Comment a-t-on pu en arriver là ?
Il y a pourtant en économie des préceptes simples et de bon sens, que des dirigeants ont adoptés à certaines époques à la suite des catastrophes passées : comme par exemple aux Etats-Unis la loi anti-trust, puis après la crise de 29 la loi Glass Steagall qui interdit aux banques de dépôt d’aller jouer au casino financier avec votre salaire (loi qui a été abrogée ces dernières années). En France, après la guerre, le conseil de la résistance décida de nationaliser les banques, les moyens de production d’énergie, et tout ce qui était nécessaire à l’indépendance de l’état, puis de mutualiser la santé et les retraites. Ce fut la plus grande période de richesse pour notre pays.
Puis quelqu’un a trahi notre pays, il s’appelait Pompidou. Il nous a trahis en faisant voter le 3 janvier 1973 (pendant la trève des confiseurs) une loi interdisant à notre pays de se financer tout seul en empruntant auprès de la banque de France. Ce qui signifie que depuis ce temps-là nous avons commencé à emprunter sur « les marchés », et que la dette a augmenté chaque année depuis, ce qu’on commence à lire un peu partout ces jours-ci, mais qui avait été longtemps dissimulé. Sarkozy lui-même a déclaré qu’il n’y a pas eu un budget en équilibre voté depuis 1974 (soit un an après) , tout en se gardant bien de dire pourquoi évidemment, lui qui a initié il n’y a pas si longtemps une cérémonie à Montboudif, en hommage à Pompidou.
Mais qui sait que Georges Pompidou était, avant de devenir ministre de De Gaulle puis président de la république, fondé de pouvoir de la banque Rotschild en France ? Le renard est entré dans le poulailler par la grande porte, c’était en 1973.
Alors voilà à quoi a réellement servi l’économie depuis Pompidou : elle a été un rideau de fumée, une fable qui a permis de masquer le hold-up qui se passait sous nos yeux et de justifier à grand renfort de théories fumeuses l’escroquerie pure et simple dont nous avons été collectivement victimes. En 35 ans une infime minorité de banquiers, financiers, industriels, ont siphonné tout l’argent, se sont emparés des richesses de l’état par le biais des privatisations, ont détruit les structures et les lois qui nous protégeaient collectivement, organisé la ruine des classes moyennes et la spéculation sur l’immobilier, corrompu nos dirigeants et fait voter des lois qui leur donnent aujourd’hui les pleins pouvoirs.
Ils nous ont entraînés dans ce piège qu’est l’europe, dont le but est de démembrer nos états pour en extraire ce qui reste de démocratie, et retourner à un moyen-âge féodal des régions, tout en nous maintenant définitivement en esclavage par la dette, sous le haut-patronage de l’OTAN et du FMI. Il y a eu la Yougoslavie qui a éclaté, puis la Belgique, demain l’Espagne, l’Italie. L’europe finance les régions contre les états, avec notre argent.
Au bord du chaos le voile se dissipe, et nous commençons à entrevoir la triste réalité : nous sommes dirigés par des homems politiques qui ont laissé faire ça depuis 35 ans parce qu’ils y trouvaient leur intérêt personnel. Il y a des mots pour qualifier ça, et il est temps de les sortir du grenier, parce que ça fait longtemps qu’ils n’ont pas servi, ça s’appelle de la « haute trahison ». Une des premières choses qu’a fait le satrape Sarkozy en arrivant au pouvoir a été de doubler son salaire. Tout est dit.
En une semaine Papandréou s’enfuit, il est remplacé par l’ex patron de la banque centrale grecque, qui a aussi été prof d’économie à Harvard aux Etats-Unis ! Berlusconi est viré, il est remplacé par un ex banquier de la Goldman Sachs, la banque qui a truqué les comptes de la Grèce. Trichet - le patron de la BCE - s’en va, il est remplacé par un autre ex banquier de la Goldman Sachs.
Voilà nos nouveaux maîtres, ils sont tellement sûrs de leur pouvoir maintenant qu’ils n’estiment même plus nécessaire de se cacher.
Il n’est plus temps de s’indigner, il est temps de se révolter !
Christophe Certain

France : 5 millions de cômeurs et 5 millions hors comptabilité...

Le chômage connaît sa plus forte hausse depuis 1999 en octobre
Chômage: Les chiffres d'octobre «ne sont pas bons», avertit Xavier Bertrand, sans avoué que les pauvres sont de plus en plus nombreux et les riches de plus en plus riches… « Nous sommes dans une situation qui mériterait une vraie révolution sociale » constatent les chômeurs..
Le ministre met évidement ces chiffres sur le compte de la crise économique actuelle...Sauf que jamais depuis 12 ans le chômage est tel.
Le ministre de l'Emploi Xavier Bertrand a déclaré dimanche que les chiffres du chômage du mois octobre ne seraient «pas bons». Les chiffres, qui doivent être publiés lundi, «ne seront pas bons et chacun sait qu'ils ne peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie», nous raconte inlassablement le ministre sans tromper personne. «Le chômage va progresser au mois d'octobre», a-t-il insisté.
10% de chômage
Interrogé pour la suite, il a fait part de son pessimisme: «Tant que la situation économique ne s'améliorera pas, je ne vois pas comment les chiffres de l'emploi pourront réellement s'améliorer.» A la question de savoir si la France pourrait atteindre l'objectif de 9% de chômage à la fin de l'année, la ministre a répondu: «On ne les tiendra pas maintenant.»
Après trois mois de hausse (mai-juin-juillet) et une stabilisation en août, le nombre des demandeurs d'emploi sans activité a progressé en septembre de 0,9%, à 2,780 millions de personnes, le plus haut niveau depuis janvier 2000.
Déjà Septembre 2011 : Le taux de chômage s'établissait à 9,6%, alors que Xavier Bertrand espèrait passer sous la barre des 9% d'ici à la fin 2011...
Le repli d'août n'aura donc été qu'une embellie passagère. Le chômage en France est reparti en forte hausse en septembre, montrent des statistiques publiées mercredi par le ministère du Travail et Pôle Emploi.
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a progressé de 1,2% en octobre, après les hausses d'août et septembre...
Et de trois. Après août et septembre, le nombre de demandeurs d’emploi a encore progressé au mois d'octobre, selon les données publiées ce lundi par le ministère du Travail, au plus haut depuis décembre 1999.
Le nombre de chômeurs qui n'ont pas travaillé du tout (catégorie A) a augmenté de 1,2% par rapport au mois dernier, soit 34.400 de plus. La hausse sur un an se monte à 4,9%. En incluant les demandeurs d’emploi qui ont exercé une activité réduite (catégorie B et C), le nombre de chômeurs a progressé, en octobre, de 0,4% soit un bond de 5,2% au cours des douze derniers mois.
Les plus de 50 ans très touchés
La hausse du chômage en octobre a de nouveau surtout touché les personnes de plus de 50 ans (+2,4% pour la catégorie A et +1,4% pour les catégories A, B, C). Sur un an, la hausse ressort respectivement à 15,5% et 15,3%.
Selon les catégories, il y a donc entre 2.814 900 et 4.459 400 chômeurs en France (DOM inclus). Des chiffres dont le gouvernement se serait bien passé à six mois désormais de l’élection présidentielle. Dès dimanche, le ministre du Travail, Xavier Bertrand avait averti qu’ils «ne (seraient) pas bons et chacun sait qu'ils ne peuvent pas être bons à cause d'une crise dont on ne sort pas encore et qui parfois même sur le terrain s'intensifie». Le ministre s’était montré pessimiste pour les mois à venir: «Tant que la situation économique ne s'améliorera pas, je ne vois pas comment les chiffres de l'emploi pourront réellement s'améliorer.»
Il a de fait reconnu que la France ne pourrait pas atteindre l'objectif de 9% de chômage à la fin de l'année.
En novembre 2011, le moral des Français a chuté de trois points par rapport au mois d'octobre...
Le moral des ménages français a reculé de trois points en novembre pour retomber à 79 points, affecté par la crise économique et financière, après avoir gagné deux points en octobre, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee).
La confiance des ménages français revient ainsi à son plus bas niveau depuis février 2009, ajoute l'Insee dans un communiqué.
Les Français pessimistes sur leur niveau de vie à venir
Les ménages sont nettement plus nombreux à anticiper une augmentation du chômage (+10 points) avec un solde qui retrouve le niveau atteint en septembre, le plus haut depuis juin 2010, précise l'institut.
Ils sont beaucoup plus pessimistes sur leur niveau de vie futur, avec une chute de 8 points en novembre, soit 20 points de baisse depuis juillet, au plus bas niveau historique depuis l'existence de cette statistique.
L’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée et future recule: les soldes correspondants perdent respectivement 1 et 4 points. Ils considèrent aussi un peu moins opportun de faire des achats importants (-3 points).
Leur opinion sur leur capacité d’épargne actuelle fléchit de deux points. Ils jugent également le moment moins favorable pour épargner (-3 points).
Les ménages perçoivent une inflation en recul (-2 points) mais anticipent une forte hausse des prix (+10 points).
APL-MCD

lundi 28 novembre 2011

Drôme : Sarkozy VRP de l' atome : "Nous n' allons pas retourné à la bougie"...

Sarkozy fait du nucléaire un axe de campagne

Nicolas Sarkozy tient un de ses thèmes de campagne : la défense de la filière nucléaire. Pour la troisième fois en huit jours, il devait s'exprimer, vendredi 25 novembre, sur ce thème lors d'un déplacement dans le Vaucluse et dans la Drôme consacré à la politique énergétique de la France.
Le président de la République a la ferme intention d'exploiter politiquement l'accord entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, qui prévoit notamment la fermeture de 24 réacteurs nucléaires sur 58 en cas de victoire de la gauche en 2012.
M. Sarkozy a ainsi déjà évoqué le nucléaire, le 17 novembre, à l'occasion des trois ans du Fonds stratégique d'investissement, puis, mardi 22 novembre à Toulouse, où il venait célébrer les 50 ans du Centre national d'études spatiales (CNES).
CREUSER LE FILON
"J'ai la tristesse d'entendre de plus en plus de discours remettant en cause l'idée même du progrès, avait-il alors déclaré en visant la gauche. C'est un sujet grave, car il implique un secteur industriel tout entier, des centaines de milliers d'emplois. Il doit y avoir un consensus lorsque l'intérêt de la nation est en cause."
Le candidat non déclaré à l'élection présidentielle entend continuer à creuser ce filon, convaincu que les Français sont majoritairement favorables au nucléaire, même si ce sujet ne fait pas partie de leurs principales préoccupations. Il a décidé, lundi, de modifier son programme de la semaine et de rajouter un déplacement sur ce thème vendredi.
Le chef de l'Etat devait visiter tout d'abord l'entreprise Isover Saint-Gobain à Orange (Vaucluse), où la production de laine de verre, une activité électro-intensive, est fortement dépendante de la disponibilité et du prix de l'électricité. Après une rencontre avec les salariés de l'usine, il devait ensuite se rendre à la centrale de Tricastin (Drôme) pour y rencontrer les personnels d'EDF et d'Areva et y prononcer un discours.
Toute une série d'arguments a été mise au point par l'Elysée et l'UMP pour démonter le programme de réduction progressive du nucléaire défendu par François Hollande. La majorité met d'abord en avant la destruction d'emplois qu'entraînerait, selon elle, une telle politique en pleine période de crise.
"LA CASSE D'UNE FILIÈRE"
"Plus de 200 000 emplois seraient menacés", assure Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. "Ce serait une bonne nouvelle pour Gazprom !", le géant de l'énergie russe. Et de marteler : "Les propositions de la gauche, c'est la casse d'une filière."
Pour l'entourage de M. Sarkozy, il s'agit donc de "redire l'attachement à la filière nucléaire qui est fragilisée" et aussi de rassurer les jeunes ingénieurs et le secteur de la recherche lié au nucléaire.Franck Reynier, député radical de la Drôme, estime ainsi que la fermeture de Tricastin signifierait une menace sur 8 000 à 10 000 emplois: "Toutes les familles seraient touchées, cela dépasse le clivage droite-gauche."
Pertes d'emplois mais aussi perte de marchés à l'exportation, affirme un conseiller de l'Elysée qui explique que le nucléaire est un secteur où la France est"compétitive". Autre angle d'attaque: le pouvoir d'achat. "Si l'on applique le programme PS/EE-LV, la facture d'électricité des Français augmentera de 50 %", assure-t-on à l'Elysée. "Ce serait complètement irresponsable", renchérit M.Jacob.
Troisième raison plus inattendue pour s'opposer à l'accord entre les socialistes et les écologistes : l'environnement. "On ne peut pas aller au-delà de 20 % d'énergies renouvelables, car ce serait trop coûteux, indique l'entourage du chef de l'Etat. Il faudrait avoir recours massivement à des centrales thermiques qui rejettent du CO2 dans l'atmosphère et qui sont donc dangereuses pour l'environnement."
"MARCHANDAGE"
Conscient de l'inquiétude des Français après le drame de la centrale de Fukushima en mars au Japon, la majorité répond que les efforts nécessaires seront faits pour améliorer la sécurité des centrales.
Autant d'arguments que l'UMP va relayer, notamment dans les départements accueillant des réacteurs. Le parti majoritaire a ainsi annoncé, mercredi, la préparation de tracts et d'affiches avec des slogans sans appel : "Marchandage PS-Verts sur le nucléaire : + 50 % sur votre facture d'électricité" ou "Marchandage PS-Verts sur le nucléaire : le gigantesque plan social du PS, 400 000 emplois menacés".
L'UMP estime que ce thème du nucléaire peut faire gagner à son candidat quelques points lors de l'élection présidentielle et surtout qu'il confortera les candidats aux législatives dans les circonscriptions où sont implantées des centrales. "Même ceux qui ont été élus ric-rac peuvent dormir tranquille", s'amuse un cadre du parti.
Pour Nicolas Sarkozy, le nucléaire est "l'intérêt supérieur de la France". Le "progrès" face au "retour au Moyen-Age". C'est en ces termes que Nicolas Sarkozy a posé le débat qui l'oppose à son futur adversaire socialiste à la présidentielle François Hollande sur le nucléaire. En visite à la centrale de Tricastin (Drôme), le président de la République a prononcé un long discours vendredi 25 novembre sur la politique énergétique de la France en s'en prenant très vivement, bien que sans le citer, à l'accord signé entre les socialistes et Europe écologie-Les Verts (EELV) qui porte notamment sur la fermeture de 24 réacteurs nuclaires en cas de victoire de la gauche en 2012.
"On ne va pas retourner à la bougie ?", a-t-il fait mine de s'interroger en martelant :"Devons nous être le seul pays qui tourne le dos au progrès ? Si nous tournons le dos au nucléaire, on fera le procès du spatial, de la robotique, de l'automobile. (…)Mon intention est de laisser à mes successeurs une société plus moderne." M. Sarkozy, en présence des ministres Nathalie Kosciusko-Morizet (écologie), Eric Besson (industrie) et Thierry Mariani (transports) ainsi que d'Henri Proglio, PDG d'EDF et de Luc Oursel, le nouveau patron d'Areva, s'est inscrit dans soixante-cinq ans d'histoire du nucléaire français.
"Ce choix, ce n'est pas moi qui l'ait fait, a-t-il rappelé. (…) il fait l'objet d'un consensus qui réunissait la gauche et la droite quelle que soit la famille politique qui était au pouvoir." "Ce consensus est aujourd'hui remis en cause", a-t-il constaté. Et d'ajouter : "le nucléaire n'est ni de droite ni de gauche, il est l'intérêt supérieur de la France."
Il a ainsi rendu un hommage très appuyé à l'ancien président de la République François Mitterrand comme pour mieux souligner ses divergences avec celui qui s'en réclame, M. Hollande. "Il ne faut pas oublier que 40 réacteurs sur les 58 de notre parc ont été raccordés au réseau sous les deux septennats de François Mitterrand et qu'il a lui-même engagé la construction de 13 réacteurs nucléaires. On reconnaît un homme d'Etat à sa capacité à se hisser au dessus des intérêts partisans pour l'intérêt de la France."
A plusieurs reprises, il a répété le mot "idéologie" pour qualifier les positions de la gauche. Pour M. Sarkozy, "notre parc nucléaire constitue une force économique et stratégique considérable pour la France. Le détruire aurait des conséquences dramatiques." Et d'évoquer le chiffre de 240 000 emplois supprimés : "Avons nous les moyens de détruire des centaines de milliers d'emplois en pleine crise ?"
"RISQUE D'UN MOUVEMENT MASSIF DE DÉLOCALISATIONS"
Plus tôt dans la journée, lors de la visite lors de l'entreprise Isover-Saint-Gobain à Orange (Vaucluse), il avait lancé aux ouvriers rassemblés autour de lui : "Pourquoi la France devrait renoncer à l'avantage compétitif d'une énergie moins chère ? Nous ne pouvons pas prendre le risque d'un mouvement massif de délocalisations."
Outre l'emploi, le chef de l'Etat s'est fait le défenseur du pouvoir d'achat avec une électricité deux fois moins chère selon lui qu'en Allemagne et ce, grâce au nucléaire. M. Sarkozy a également affirmé que "la filière des énergies renouvelables n'a pas vocation à venir se substituer à la filière nucléaire". Tout en rappelant les efforts effectués dans ses domaines depuis le Grenelle de l'environnement, il a souligné les limites de l'éolien et notamment de son coût (115 milliards d'euros d'investissement selon lui pour 30 000 éoliennes) ainsi que du photovoltaique "qui représente 5 à 10 fois le coût de production de l'énergie nucléaire".
Le président de la République a ensuite insisté sur la facture écologique de l'abandon du nucléaire à cause du recours nécessaire aux centrales thermiques polluantes "les énergies renouvelables étant par nature, intermittentes". Et de s'amuser : "Et oui, la nuit, il n'y a pas de soleil." Pas sûr que cela fasse rire les écologistes.
Vanessa Schneider

Gérer la transition écologique...

Gérer la transition écologique
Au début des années septante, Ivan Illich inventa la notion de « monopole radical » pour désigner l’emprise qu’exerçait, sur les profondeurs de la société, une technologie comme le système du transport routier, conduisant à l’immobilité tout en rendant quasiment impossible le recours à toute autre alternative. Le constat d’Illich avait une dimension prophétique : sortir d’un monopole radical était très difficile, voire impossible. On ne ferait pas d’omelette sans casser des œufs : il y aurait des victimes, mais au fond cela vaudrait mieux que le maintien d’un statu quo complètement aliénant. Le penseur, qui allait largement inspirer l’écologie politique naissante, ne donnait pas vraiment de mode d’emploi pour réaliser le passage à la société conviviale, c’est-à-dire à une société où l’homme domine l’outil et où il n’est pas dominé par lui. Il lui suffisait de montrer que d’autres chemins étaient possibles, sans réellement jamais indiquer quel véhicule historico-politique il faudrait emprunter pour les parcourir. Les marxistes de l’époque ne manquèrent pas de le lui reprocher, sa conception de l’évolution des sociétés manquant, selon eux, de la plus élémentaire scientificité planificatrice, comme celle que garantissait, pensaient-ils, le matérialisme historique. Avec la lutte des classes, ils disposaient, eux, d’un moteur infaillible pour avancer dans l’histoire, tandis qu’Illich se refusait obstinément à concevoir toute forme de construction historico-politique, laissant entendre que tous ceux qui s’adonnaient à ce genre d’exercices étaient au fond des adeptes de l’onanisme intellectuel... [4]
De l’utopie au sauvetage
Quarante ans plus tard, nous semblons bien loin de ces discussions postsoixante- huitardes. L’heure n’est plus vraiment à l’eschatologie ou aux débats sur la manière de réconcilier défi nitivement les hommes, en les libérant de toute forme de domination, qu’elle soit le fait de la technique ou de l’exploitation capitaliste. L’humanité pense plutôt à sauver sa peau et, en l’occurrence, à faire en sorte que les conditions de vie sur terre ne deviennent pas progressivement insupportables pour un nombre croissant de ses habitants. Cette entreprise de sauvetage est pilotée par des organisations internationales comme l’ONU, au sein desquelles une série de traités internationaux établissent une liste d’obligations à remplir par les États, comme celles qui ont trait à la lutte contre les changements climatiques, mais pas seulement. C’est une toute nouvelle forme de contractualisation de l’action des États qui s’instaure progressivement, à un niveau qui à la fois les dépasse et les engage pour l’avenir. Un document publié en 2007 par la task force Développement durable du Bureau du plan [1] a ainsi relevé pas moins de vingt et un objectifs de développement durable, découlant pour la plupart des ratifi cations d’accords internationaux auxquelles un État comme la Belgique s’est livré ces dernières années.
Se représenter le changement
Mais évidemment, et c’est cela qui doit aujourd’hui nous occuper, la question cruciale est de savoir comment seront atteints ces objectifs dont le terme est généralement situé au milieu du XXIe siècle. Souvent, c’est sur ce point de la mise en oeuvre que le bât commence à blesser, tant la marche semble incertaine, entre la situation présente et une concrétisation aussi proche (c’est pour bientôt) que lointaine (on n’y est pas encore). Pour en prendre une seule mesure, représentons- nous par exemple que le Belge (avec ses maisons mal isolées, son système de transport ineffi cace, ses aciéries, ses usines chimiques, son agriculture consommatrice de carbone...) émet en moyenne l’équivalent de 14 tonnes de gaz à effet de serre par an. Or il est plus que recommandé par les climatologues que les habitants des pays industrialisés réduisent de 90 % leurs émissions d’ici à 2050, ce qui ramènerait les émissions moyennes du Belge à moins de deux tonnes par an, soit un peu plus que ce qu’un automobiliste effectuant quinze mille kilomètres au volant d’une petite voiture émet en une année... On aperçoit donc, avec ce seul exemple, que les bouleversements de nos façons de consommer et de produire, et les changements sociaux qui les accompagneront, sont de nature assez considérables, pour le dire de manière modérée.
Surmonter le fossé entre l’objectif et le présent
On en arrive ainsi au point exact où la plupart des plans de sauvetage de la planète ont abouti ces dernières années, c’est-à-dire au constat du fossé entre l’idéal à venir et le réel contemporain, sans que jamais la méthodologie proposée ne dépasse de beaucoup les appels au volontarisme et au sens des responsabilités à l’égard des générations futures. Bien sûr, la plupart de ces plans, comme par exemple le Plan B de Lester Brown [2], le Pacte écologique de Nicolas Hulot ou plus près de chez nous, le Pacte écologique belge, présentent des bouquets détaillés de mesures à mettre en oeuvre prioritairement. Mais ils se préoccupent peu de leur acceptabilité politique et sociale, sinon via l’organisation de grands débats publics, que Grenelle a finalement incarnés, comme, dans une très moindre mesure, le Printemps belge.
Les nouvelles figures du politique
C’est des tentatives de construction politique de ces transitions et de leur justifi cation éthique que tente de rendre compte le présent dossier. Du Grenelle de France jusqu’au Printemps de Belgique, on découvre comment le politique tente de dépasser le fossé entre le présent et l’objectif en cherchant sa voie dans la mosaïque complexe du changement écologique. La méthodologie est à l’image des États qui les mettent en oeuvre : centralisée en France ; en millefeuille en Belgique. Dans l’un comme dans l’autre cas, les intentions politiques traditionnelles (marquer des points contre ses adversaires politiques) semblent encore souvent prédominantes, ce qui peut d’ailleurs expliquer, au moins en partie, les relatifs insuccès des deux entreprises, qui n’auront fi nalement pas toujours su émerger au sein des contraintes du jeu politique classique.
Mais au-delà de cette écume partisane, l’intérêt des descriptions menées par Erwan Lecoeur et par Benjamin Denis est de mettre en relief les nouvelles formes que peut prendre l’action publique contemporaine au travers de la question écologique. La question qui se pose alors est de savoir quel est l’ordre de causalité : est-ce le défi écologique qui transforme l’action publique ou, inversement, est-ce la forme contemporaine de l’action publique qui ne parvient pas vraiment à relever le défi ? Il y a sans doute rétroaction entre les deux, ces niveaux agissant constamment l’un sur l’autre. Car la tentation à laquelle il importe surtout de résister est celle de la nostalgie d’un modèle linéaire et pyramidal où un pouvoir fort et centralisé serait seul susceptible de nous tirer d’affaire. En matière de développement durable, plus que partout ailleurs, le politique contemporain serait en quelque sorte « condamné » à descendre de son piédestal et à s’adonner aux jeux incertains de la participation et de la contractualisation. L’exercice est à hauts risques, notamment celui de s’enliser dans ce que le sociologue allemand Ingolfur Blühdorn appelle « the politics of unsustainability [3] », c’est-à-dire dans les conduites politiques qui, sous le couvert de prendre au sérieux l’enjeu écologique, s’organisent en réalité systématiquement pour les contourner. De nouvelles usines à gaz bureaucratiques seraient ainsi créées pour donner aux citoyens l’assurance que les choses sont prises en main et qu’en même temps, tout pourrait continuer « business as usual ».
Entre politiques de l’insoutenabilité et gestion de la transition
des tendances non durables de nos politiques économiques, consolidant notre bonne vieille tradition locale de sauvegarder les industries du passé, qu’il s’agisse du soutien apporté à la sidérurgie (voir les millions d’euros gaspillés dans le soutien d’une phase à chaud aussi rapidement relancée que refermée), au blanc-bleu belge (neuf cent mille euros en Région wallonne pour faire la promotion d’une viande qui n’est pas vraiment « durable ») ou aux aéroports « low cost » ; et demain peut-être au revival du nucléaire. Il est vrai que l’exemple en la matière vient d’en haut et que l’Europe s’apprête à accorder quarante milliards d’euros à un secteur automobile qui continue de représenter l’un des plus grands obstacles dans la lutte contre le changement climatique, alors que dans le même temps, les aides européennes aux énergies renouvelables peinent à atteindre le milliard d’euros ! La crise économique qui vient exacerbe évidemment les résistances de l’ancien monde et on ne peut que comprendre - sans pour autant le légitimer - le souci des responsables européens de ne pas voir s’effondrer un secteur crucial pour le PIB européen et pour tous les travailleurs qui en dépendent. Un tel effondrement serait tout le contraire de la transition progressive à laquelle on essaye par ailleurs de s’atteler en faisant appel à des trésors d’ingénierie sociale. Mais comme l’explique Paul-Marie Boulanger, les dispositifs de gestion des transitions écologiques que mettent en oeuvre les pays du nord de l’Europe avec le pragmatisme dont ils sont familiers, se concentrent sur des niches d’innovation. Il s’agit de propulser les comportements innovants sans s’attaquer directement au « disque dur » de nos sociétés, par exemple en lançant des chantiers de transition en matière fi scale.
Une ré-interrogation du social
L’internalisation de toutes les externalités négatives - l’application universelle du principe du pollueur payeur - par le biais de la fi scalité, semble condamnée à rester pour un certain temps une sorte d’idéal régulateur, tant elle se heurte au noyau dur des comportements économiques et sociaux hérités des deux premières révolutions industrielles. Dans l’entretien avec Axel Gosseries, nous voyons que, derrière cette exigence, ce sont des questions très lourdes de justice intra- et intergénérationnelle qui se posent. On se rend compte indirectement de ce que la lutte contre toutes les pollutions par le biais de la fi scalité ne pourra sans doute se faire, si elle n’est pas articulée avec une interrogation plus large sur les questions de redistribution, comme le récent débat sur la TVA sur l’énergie l’a montré 5. Enfi n, au-delà de ces questions de justice, c’est à une interrogation à la fois anthropologique et sociologique sur les changements des rapports entre les êtres humains, qu’ils soient liés socialement ou pas, que nous serons de plus en plus conviés. Car derrière les mutations de notre rapport à l’avenir, au politique et à la nature que dessine la question de la transition écologique, se jouent peutêtre des recompositions plus profondes des rapports entre les humains qui sont encore largement en attente de décryptage.
Auteur(s) : Benoît Lechat
Référence : La Revue Nouvelle Novembre 2008 / n°11
[1] Accélérer la transition vers un développement durable, Rapport fédéral sur le développement durable, décembre 2007.
[2] Lester R. Brown, Le Plan B, Pour un pacte écologique mondial, préface de Nicolas Hulot, Calmann-Lévy, 2007.
[3] Ingolfur Blühdorn, Ian Welsh, The Politics of Unsustainability, Eco-Politics in the Post-Ecologist Era, Routledge, 2008.
[4] Philippe Van Parijs, « Ivan Illich, de l’équivoque à l’espérance », La Revue nouvelle, n° 4, avril 1989, p. 97-106.

Adieu Danièle...

CLUNY (SAÔNE-ET-LOIRE) le dernier hommage unanime à Danielle Mitterrand
Des fleurs, tant de fleurs, pour Danielle Mitterrand qui a été enterrée, samedi 26 novembre, à Cluny. Devant l'ancienne abbaye, où a eu lieu cette cérémonie toute laïque, elles sont disposées de part et d'autre de l'allée centrale, sous un ciel de bruine.
D'un côté celles des politiques, les roses jaune pâle de Martine Aubry, première secrétaire du PS, les lys et les pâquerettes d'une absente, Ségolène Royal, la couronne du PCF, celles des élus locaux.De l'autre, celles des amis Kurdes de la présidente de France-Libertés, roses rouges sang de Massoud Barzani, "président de la région du Kurdistan, A la mère des Kurdes", celles de Maryam Radjavi, chef du conseil national de la résistance iranienne "A l'icône de la Résistance".
SOLIDES CONVICTIONS
Deux facettes de la vie de la présidente de France-Libertés, disparue mardi 22 novembre à 87 ans. La femme, pendant cinquante-et-un ans, de l'ancien président François Mitterrand et l'infatigable militante des droits de l'homme. Même s'il y manquait quelques figures, comme les deux anciens premiers ministres Lionel Jospin et Laurent Fabius, la famille socialiste était présente pour accompagner une dernière fois cette personnalité qui a traversé le XXe siècle, lestée de solides convictions.
Ces dernières furent plus proches de l'extrême gauche que de la gauche mais, samedi, chacun en voyait l'actualité. Des fleurs, tant de fleurs. Pour le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, qui l'avait vue cet été à Latché, la résidence des Mitterrand dans les Landes, ce fut presque un soutien. Danielle Mitterrand ne s'était jamais privée de dire pourtant tout le mal qu'elle pensait des dirigeants de la gauche – "pas la tripe socialiste". "Je l'avais trouvée très encourageante. Non pas par rapport à moi, nous étions encore dans la primaire, mais par rapport à la suite, à l'espoir d'un retour de la gauche au pouvoir", confie-t-il.
Le candidat, qui montait vers le cimetière de Cluny avec sa compagne, la journaliste Valérie Trierweiler, en tirait aussi une leçon sur le rôle de la "première dame" : "Elle a eu la force de s'en libérer et d'utiliser cette situation pour porter ses causes". Au moment de jeter une rose sur le cercueil tout simple de bois blanc, on lui tend une fleur blanche. Il en a déjà une rouge. Puis c'est au tour de Mazarine, la fille de François Mitterrand, avec laquelle il vient d'échanger quelques mots d'amitié.
Les Lang, Monique et Jack, et Pierre Bergé, qui subventionna France-Libertés, lancent la leur d'un même geste. Des fleurs encore pour Mme Mitterrand de la part d'Arnaud Montebourg, auréolé de son bon score à la primaire : "Son message est celui d'un combat qui ne finit jamais. Il est très actuel, il s'est même aggravé et finalement je l'ai trouvée bien seule".
"L'ARGENT REND FOU. LES HOMMES SONT FOUS."
Sur les deux écrans géants placés devant l'abbaye, Danielle Mitterrand a livré ses leçons, à travers un documentaire réalisé avec l'actrice Mélanie Laurent, en voix off."Pour obtenir le minimum, il faut être très radicale", a-t-elle dit. Avec ses mains, elle scande ces trois phrases, ponctuées de silences : "L'argent rend fou. Le profit rend fou. Les hommes sont fous."
A cette militante, qui n'a pas été "la dame patronnesse de la charité elyséenne", comme l'a dit Michel Joli le secrétaire général de France-Liberté, son fils Gilbert a rendu un émouvant hommage, familial et intime. Il a évoqué la rebelle, la mère généreuse, l'épouse d'un homme duquel elle avait dit en 1996, tout proche de la fin : "Nous respectons sa façon de sortir de la scène. François ne meurt pas". Gilbert Mitterrand, la voix chargée d'émotion, a dit à son tour : "Maman ne meurt pas, Danielle ne meurt pas. Au revoir ma Lolo".
Pétrie de laïcité depuis l'enfance, croyait-elle, comme son mari "aux forces de l'esprit" ? Elle voulait "un minuscule hommage posthume". Elle aura peut-être su qu'il était couvert de fleurs.
L'adieu en préludes du pianiste Miguel Angel Estrella à Danielle Mitterrand
Ses mains, capables de voler sur le clavier pour faire exulter Chopin, sont pour l'heure emmitouflées dans des gants en polaire, tachetées façon panthère. Il les frotte l'une contre l'autre, dans l'humidité glaciale qui enveloppe les jardins de Cluny. Miguel Angel Estrella sourit : "C'est à une copine".
Le pianiste argentin, qui fut emprisonné et torturé par la junte militaire dans les geôles uruguayennes à la fin des années 1970, est là pour une amie très chère, Danielle Mitterrand, enterrée ce samedi 26 novembre. C'est pour elle, rencontrée à sa libération en 1980, que Miguel Angel Estrella a joué deux préludes, les numéros 20 et 22 de Chopin, sur le piano Yamaha placé sur une estrade.
"TU VERRAS QUE L'ESPOIR VIENDRA DE L'AMÉRIQUE LATINE"
Ancien élève de Nadia Boulanger et de Marguerite Long, le pianiste de 71 ans a été naturalisé à son retour en France, au sortir d'une captivité qui avait fait l'objet d'une mobilisation internationale. Lors du 25e anniversaire de la fondation France-Libertés, le 21 octobre, il s'était longuement isolé avec Danielle Mitterrand. "Nous avons parlé pendant plus d'une heure, c'était un moment béni".
Depuis la première hospitalisation de Mme Mitterrand au mois de septembre, il l'appelait chaque jour. Avec l'accent qui ne l'a pas quitté, il évoque cette "militante insoumise" et son message d'optimisme. "Nous avons parlé de tout ce que nous avons fait ensemble depuis plus de trente ans. Elle m'a dit : 'Tu verras que l'espoir viendra de l'Amérique latine.'" Elle en connaissait chacun des chefs d'Etat et avait noué, raconte le militant des droits de l'homme, une relation privilégiée avec Cristina Kirchner, la présidente de l'Argentine, rencontrée grâce à lui.
Il a un regard doux et profond, une grande bienveillance. C'est à lui. Il enlève les gants de panthère, monte sur son tabouret, ferme les yeux. Chopin s'envole.
Béatrice Gurrey

« Un mois de décembre pas comme les autres » dans la vallée de Quint



Tous les habitants de la vallée de la Sûre (de Sainte-Croix à Saint-Julien) sont invités à organiser un après-midi ou une soirée chez eux, pour les enfants, les familles ou les adultes, permettant la rencontre, l'échange, bref, de passer un bon moment en attendant les fêtes.

Ce peut être sur le thème de la noix (cassage, dégustation de vin de noix ou de recettes variées ...) mais aussi tout autre chose par exemple : projection d'un film ou documentaire, concert de musique, atelier travaux manuels, conférence, jeux, lectures, contes, visites de fermes ... etc.

Condition : tout est GRATUIT !


Quelques dates déjà prévues :

Mercredi 7 décembre de 16 à 17h : dans le cadre des « mercredis des p'tits » à Saint-Julien : décors et histoires d'hiver et de noël (enfants de 0 à 5 ans, accompagnés de leurs parents).
A l'Espace Public Internet Valdec'Quint – Le village 26150 St Julien en Quint
Contact : 09 64 47 82 18 ou epi@valdecquint.fr

Samedi 10 décembre de 10 à 14h : Apprendre à réviser et effectuer des réparations simples... pour la sécurité et l'autonomie! Comment changer une chambre à air, régler ses freins, dévoiler une roue, vérifier le jeu de la potence, du pédalier, installer une lumière, etc... 
Venez avec votre vélo apprendre plein d'astuces pour sortir le vélo du garage et rouler encore des kilomètres et des kilomètres ! L'atelier d'échanges se terminera probablement autour de crêpes !
Chez Corine Gonzales & Hubert Le Guen – Le village 26150 St Julien en Quint.
Contact : 04 75 21 34 62 ou leguenhubert@yahoo.fr

Dimanche 11 décembre de 18 à 19h : Traite de vaches à la ferme, suivie d'un bon chocolat chaud !
Chez David Tousseyn & Lien Depreitere - Serre de l'Homme 26150 St Julien en Quint
Contact : 04 75 21 29 75 ou lien.depreitere@gmail.com

Mardi 13 décembre de 20 à 22h : Soirée découverte « SCOP le Pavé » - Transformation sociale, éducation populaire, extraits de conférences gesticulées et discussions endiablées !
Chez Cécile Pagès & Mehdi Naïli – Le village 26150 St Julien en Quint.
Contact : 09 64 47 82 18 ou cecile.mehdi@gmail.com

Vendredi 16 décembre à 20h : projection du film d'Anne Barth sur l'école du Colibri « Quels enfants laisserons-nous à la planète ? » Prévoir un dessert à partager.
Chez Maryline et Gilles Roy - Quartier Ruisse 26150 Saint-Julien-en-Quint.
Contact : 04 75 21 73 69 ou maryline.wolf@gmail.com

Dimanche 18 décembre de 10 à 14h  : Projection du film "planète à vendre" suivi d'un repas partagé.
Chez Jean-Claude Mengoni & Françoise Bronchart - Quartier Ribière 26150 St Andéol en Quint
Contact : 04 75 21 26 34 ou jeanclaude.mengoni@free.fr


Retrouvez toutes les dates et mises à jour sur valdecquint.fr ou en contactant l'association.

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Association Valdec'Quint

Le village 26150 St Julien en Quint
tél : 09 64 47 82 18
mél : epi@valdecquint.fr
www.valdecquint.fr
 

dimanche 27 novembre 2011

Die 26150 : "Voyage... sur un fil" au Théâtre "Les Aires".

"Voyage... sur un fil" , A ne pas rater !
Bien le bonjour hivernal. Besoin de votre aide pour le spectacle vivant ! 9 décembre
Vous avez aimé "beaucoup", "passionnément", "en plein coeur",le spectacle "Voyages... sur un fil", alors grand merci à vous de le crier sur tous les toits de la Drôme, en face des montagnes pour que les échos s'envolent jusqu'à de lointaines oreilles, et surtout si vous le voulez bien, par mail, de faire circuler l'info ci-dessous concernant le 9 décembre au Théâtre de Die. A très bientôt sur les chemins de l'imaginaire!
Freddy DESVERONNIERES
Bonjour à tous !
La Compagnie Ascendances vous annonce la troisième représentation du nouveau spectacle de Freddy Desvéronnières,
Le 9 décembre 2011 à 20h au Théâtre municipal « les Aires » de Die-26-.
Ce nouveau-né, parlant déjà plusieurs langues sur les chemins de l’imaginaire, s’intitule : « Voyage sur un fil »
Récit de vie, j’y étais ! Nous, le Cirque des Passagers du Vent, nous jouions notre spectacle sur les chemins du monde.
Nous suivions dans l’autre sens la route des clandestins.
Notre ami Djali, le funambule, y cherchait des traces de son identité…
Sur l’île de Lampédusa, nous avons rencontré trois jeunes nigérians de notre âge qui fuyaient leur pays vers l’eldorado de l’Europe…
DISTRIBUTION
Comédien-conteur-auteur : Freddy DESVERONNIERES
Mise en scène : Christophe GUETAT
Création musicale : Bruno BIANCHI
Création lumière : Véro GOUGAT
Costume : Anne JONATHAN
Spectacle tout public à partir de 10 ans, Durée 1h10.
Entrée : 8 euros
Réservation conseillée au : 06 89 35 63 56 .
Pour en savoir plus : www.ascendances.org
Freddy DESVERONNIERES, Ghislain Papin, Véronique GOUGAT, etc

Pierrelatte 26 : absurde chaufferie bois....

CHAUFFERIE BOIS À PIERRELATTE : UN PROJET SURDIMENSIONNÉ ET ÉCOLOGIQUEMENT ABERRANT
Surveillant depuis plusieurs semaines le projet de chaufferie bois de Pierrelatte, Michèle Rivasi, députée européenne EELV, accompagnée d’Annie Agier, conseillère régionale (EELV) et Frédéric Jean (FRAPNA Drôme), Philippe Berrard, conseiller général, se sont rendus sur place, à l’invitation du propriétaire des serres de l’EARL de Saint Flore.
« Avant même la fin de l’enquête publique, qui a abouti à un avis favorable, les travaux ont commencé, à 20 m des serres agricoles de l’EARL alors que le permis d’exploitation n’a pas été délivré. Monsieur de Feraudy a donc intenté un recours contre le permis de construire, car l’ombre portée par la hauteur de la cheminée de la centrale à plus de 35 m remets en question l’exploitation de sa serre » constatent les élus sur place.
Cette centrale pose de nombreuses questions : aucun plan d’approvisionnement bois crédible n’est prévu, alors même que la centrale nécessitera 150 000 tonnes de bois par an pour fonctionner, c’est-à-dire 22 camions semi-remorques par jour. Selon Annie Agier : « Le projet constitue une véritable menace pour l’équilibre de la filière bois, encore fragile dans notre région et pour les autres projets de chaufferie de proximité, plus modestes. » Elle rejettera dans l’air 250 000 tonnes de CO2, ainsi que des poussières et dioxines, alors que la France a déjà été condamnée par la Cour de justice européenne pour le non respect de la réglementation en matière de qualité de l’air et a payé une forte amende sur les fonds publics.
Pour Michèle Rivasi, « Ce projet est sous tendu par des intérêts politiques et financiers ; il ne répond pas à la demande locale et va à l’encontre d’une logique d’utilisation du bois comme ressource de proximité. Ce dossier n’est pas sérieux, l’enquête publique a été bâclée et est contraire à l’intérêt général. Même dans la précipitation, il faut se garder de faire ce genre de projet aberrant, portant préjudice à l’environnement de toute la région. »
Les élus ont dit s’opposer fermement à ce projet et ont demandé l’arrêt immédiat des travaux de cette centrale.
Par ailleurs, la conseillère générale de Pierrelatte et régionale, Marie-Pierre Mouton s’est dite inquiète quand à la possibilité de la filière bois de la Drôme à fournir autant de tonnage. Même si dans un même temps elle reste attachée à la réussite économique et écologique d’un réseau de chaleur qui droit prendre le relais de celui fourni par les eaux chaudes Eurodif (fermeture annoncée pour 2012)
Des écologistes sont donc opposés à la construction de la future chaufferie au bois de Pierrelatte et l'ont fait savoir en manifestant sur place hier afin de dénoncer la pollution qui sera générée par cette chaufferie.... Entre autre le trafic des camions pour transporter le bois. Cette usine de production de chaleur est en effet destinée à remplacer en 2012 l’eau chaude de l'usine nucléaire EURODIF qui alimente les serres environnantes, la ferme aux crocodiles et 2.400 logements de Pierrelatte….La chaufferie va consommer 150 000 tonnes de bois par an. Mais les écologistes affirme que rien n'a été prévu pour assurer cet approvisionnement. Et un voisin de la future chaufferie dont les serres vont se retrouver à l'ombre du bâtiment a déjà déposé un recours au tribunal administratif de Grenoble. La semaine prochaine, ce visoin ira devant le TGI de Valence pour obtenir l'arrêt des travaux...
«Ici la centrale biomasse est une aberration écologique»
Michèle Rivasi part donc en croisade contre le projet de centrale biomasse qui doit alimenter le réseau d’eau chaude de Pierrelatte à partir de 2012, après l’arrêt de l’usine d’enrichissement Eurodif. La députée européenne Europe Ecologie-Les Verts était hier près du chantier pour dénoncer «un projet surdimensionné et écologiquement aberrant» et qui va coûter 55 M€. L’élue a rencontré Loïc De Feraudy, un serriste de Pierrelatte qui a déposé un recours contre le permis de construire de la future chaufferie au bois devant le tribunal administratif. La centrale construite par Areva pour le compte du groupe Coriance se trouve à quelques dizaines de mètres des serres. «A cause de l’ombre de la centrale et de sa cheminée de 35 mètres de haut, je vais être obligé de mettre la clef sous la porte et de mettre mes 17 salariés au chômage» dénonce le serriste.
La Forêt vue comme une simple ressource en énergie…
Michèle Rivasi estime que la région n’a pas les ressources en bois nécessaires pour alimenter la centrale qui aura besoin de 150 000 tonnes de bois par an. Ils seront acheminés par 22 semi-remorques quotidiens. «Je suis pour les chaufferies au bois, mais lorsqu’elles sont implantées près de la ressource disponible» explique l’élue européenne. La présidente d’Atmo, l’observatoire de la qualité de l’air en Rhône-Alpes, s’inquiète aussi des rejets de particules fines dans l’atmosphère que la centrale va provoquer. «La France a déjà été condamnée par la Cour européenne de justice pour cette pollution de l’air» rappelle-t-elle. Michèle Rivasi dénonce «un projet financier». La députée européenne propose deux solutions alternatives pour chauffer les serres, la Ferme aux crocodiles et la ville de Pierrelatte. «On pourrait utiliser le circuit d’eau chaude de la centrale EDF plutôt que de réchauffer le Rhône. Mais il faudrait mettre fin à la guéguerre entre Areva et EDF». Autre suggestion : des chaudière à gaz “écolo” dont les rejets de CO2 seraient réinjectés dans les serres pour améliorer la photosynthèse des tomates et autres fleurs.
Encore une fois une belle et bonne idée (le bois énergie) peut se transformée en désastre écologique, avec une vue productiviste et industrielle de la forêt. Les forets se sont d’abord des écosystèmes, des équilibres, l’eau, la flore, la faune, les paysages, la vie des hommes et leur culture, la beauté et nos mémoires. Protégeons les forêts qui nous protègent.( article du Dauphiné libéré)
APL-MCD

Drôme : TOTAL attaque les décisions démocratiques....

Gaz de schiste: Total va contester l'abrogation de son permis par les élus de la république française.
L'entreprise la juge non conforme à la loi...du profit.
Total va déposer un recours contre l'Etat pour l'abrogation de son permis d'exploration de gaz de schiste dans le sud de la France, qu'il juge non conforme à la loi, a annoncé samedi son PDG Christophe de Margerie.
«Nous allons faire un recours contre l'abrogation de notre permis Montélimar», a déclaré le patron du géant pétrolier,gazier et pollueur français lors d'un forum organisé par le journal Libération à Lyon.
«Nous avons respecté la loi (que nous avions diligentée) et nous ne comprenons pas que la loi (vote démocratique des élus de la république) soit invoquée pour abroger notre permis», a dit M. de Margerie lors d'un échange avec l'écologiste José Bové, chef de file des anti-gaz de schiste en France.
La forme du recours sera annoncée ultérieurement, la date-butoir étant le 12 décembre, a-t-on appris par ailleurs auprès de Total.
Le groupe a la possibilité de faire soit un recours de contentieux en justice, soit un recours administratif adressé aux ministères de l'Ecologie et de l'Energie qui ont abrogé son permis.
Le permis accordé à Montélimar couvrait une zone de 4.327 km2
Le gouvernement avait annoncé le 3 octobre l'abrogation des trois permis d'exploration d'hydrocarbures visant exclusivement selon eux le gaz de schiste, à la suite de la nouvelle loi adoptée en juillet interdisant en France la technique controversée de la fracturation hydraulique, qui partout pollue gravement les sous-sol et les eaux.
Total avait fait part de sa «surprise», le groupe s'étant explicitement engagé à ne pas utiliser ( avant les élections présidentielles) la fracturation hydraulique dans son dossier remis au gouvernement, contrairement à l'autre entreprise sanctionnée, l'américain Schuepbach.
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait dit à l'AFP à l'époque qu'elle avait «fait valoir l'argument que ce rapport n'était pas crédible». Dans une lettre notifiant Total de sa décision, dont l'AFP a eu copie, la Direction de l'Energie du ministère estime que le géant pétrolier français n'a pas «suffisamment explicité» les techniques de substitution auxquelles il comptait avoir recours.
Le permis accordé à Total, dit «de Montélimar», couvrait une vaste zone de 4.327 km2 du nord de Montélimar jusqu'à Montpellier, sur plusieurs départements dont l'Ardèche, la Drôme et le Gard, centres de la contestation contre le gaz de schiste en France. Encore une fois le profit va-t-il l’emporter sur la loi ?
APL-MCD

samedi 26 novembre 2011

Livron : La Question foncière...avec Gérard Leras

La question foncière en Drôme…
Mercredi 30 novembre 2011 : La question foncière avec Gérard Leras, Salle Aragon à la mairie de Livron-26- à 19h.
La question foncière est primordiale pour notre vie et notre environnement. Elle ne concerne pas seulement l’agriculture mais aussi les transports, l’industrie, le commerce, les logements, la biodiversité, l’énergie …
Dans la Drôme et l’Ardèche, de nombreux projets mettent en péril l’équilibre entre la nature et notre mode de vie : projet gare TGV d’Allan, Oxylane-Décathlon à Valence, grandes surfaces à Saillans, ferme photovoltaïque à Montéléger, zones industrielles et commerciales un peu partout (Maubec, Donzère), urbanisation horizontale …
Gérard Leras, Vice-président en charge de cette question au Conseil Régional, nous présentera la politique qu’il propose d’initier dans la région Rhône-Alpes ainsi que les moyens pour agir localement en nous appuyant sur la délibération qu’il a faite voté le 14 octobre dernier.
Foncier
Gérard Leras : « Le sol est un bien commun »
En tant que conseiller spécial  d'Europe Ecologie Les Verts à la politique foncière, Gérard Leras cherche à limiter l’étalement urbain et à préserver les espaces agricoles. Transports, alimentation, logement, environnement… Il explique les multiples enjeux de cette question. 
Pourquoi la question foncière est-elle si importante pour les écologistes ?
Nous vivons et habitons sur la terre, nous nous y déplaçons, nous mangeons ce qu’elle produit. Le sol est un bien commun, au même titre que l’eau ou la biodiversité qu’il porte. C’est une évidence que l’action politique oublie encore trop souvent. 
A l’échelle mondiale, les conséquences sont dramatiques. En Amérique, les cultures extensives excluent les familles paysannes qui sont réduites à la misère. En Afrique et ailleurs, l’accaparement des terres par des propriétaires étrangers exproprie des villages entiers.
Tout cela semble un peu loin des préoccupations régionales, non ?
En Rhône-Alpes, nous ne sommes pas séparés de tout cela. Les agro-carburants font tourner nos voitures, et le soja alimente le bétail des agriculteurs français, eux-mêmes mis en difficulté par ce marché mondialisé. L’Europe est déficitaire en denrées agricoles, ce qui pourrait poser à terme un véritable problème de souveraineté alimentaire.
En effet, nous faisons face à une diminution terrible de la surface agricole et des espaces naturels : chaque année en Rhône-Alpes, 3 000 hectares sont avalés par l’urbanisation, 500 ha du fait des infrastructures. Pendant ce temps, plus de 1 000 exploitations disparaissent. 
N’est-ce pas simplement un problème localisé dans la périphérie des grandes villes ?  
Non, au contraire, la consommation d’espace est d’autant plus grande qu’on s’éloigne des villes. En zone urbaine, les logements sont rares et chers. On vit donc de plus en plus loin, et les villes s’étalent. En centre-ville, si on compte la voirie, les parkings et les surfaces commerciales nécessaires, l’urbanisation consomme 347 m² au sol pour chaque habitant supplémentaire. En zone rurale, cette surface est comprise entre 1100 et 4400 m² selon les secteurs, car on crée de grandes parcelles avec des chemins d’accès, des routes, etc. 
Il y a aussi une consommation phénoménale liée aux projets à caractère économique tels que les zones commerciales ou industrielles. Par exemple, le long des grands axes routiers, les plateformes logistiques des transporteurs ou des grandes surfaces deviennent l’objet d’une véritable spéculation immobilière. Au final, les friches industrielles et commerciales se multiplient. 
Jusqu’à maintenant, la Région laissait faire ?
Organiser le développement du territoire est l’un des rôles de base de la Région. Seulement, les écologistes constatent que jusqu’à maintenant, elle n’a pas fait le maximum.
Nous avons compris que la question foncière est à aborder de manière transversale : activité économique, agriculture, espaces naturels, transports, ville, logement, lycées... C’est ainsi que je travaille dans ma délégation.
Que proposez-vous à travers cette nouvelle politique foncière ? 
En priorité, nous devons préserver les espaces naturels et agricoles. Notre objectif est que le nombre d’exploitations cesse de diminuer, et même augmente. 
Pour cela, il faut arrêter les projets d’extension urbaine tout en combattant le déficit de logements. C’est donc les centres des villes qu’il faut densifier.  
Enfin, il faut travailler spécifiquement sur les zones de montagne pour rééquilibrer les usages du sol. Cela passe par de nouveaux modèles de développement économique, pas seulement centrés sur les résidences vides au pied des pistes de ski.
Comment comptez-vous mettre cela en œuvre ?
La Région a un rôle de « personne publique associée ». Cela signifie qu’elle doit être consultée pour tous les documents d’urbanisme : Plan local d’urbanisme (PLU) au niveau des communes, schéma de cohérence territoriale (Scot) et charte des parcs naturels à une échelle plus large... 
Aujourd’hui, elle tient mal ce rôle car elle ne lui donne pas de force politique. Or, c’est là que se décident les zonages précis entre habitat, agriculture, zones dites d’activité… Dans quelques mois, quatre personnes travailleront à plein temps pour que la Région donne un avis argumenté selon nos objectifs depuis le document de planification jusqu’à la mise en œuvre. 
Ne craignez-vous pas d’être mal accueilli ?
Au contraire, cette attitude est souvent très bien vue localement. Par exemple, la Région avait émis un avis négatif sur un projet qui aurait renforcé le mitage de la vallée de l’Arve, en Haute-Savoie. La Chambre d’agriculture et des associations locales nous ont fait savoir que cela leur donnait une meilleure capacité de résistance. 
Que ferez-vous avec les établissements fonciers comme la Safer ou Epora, dont le rôle est d’acheter des terrains pour préserver leur vocation ? 
Même principe. Jusqu’à maintenant, la Région leur donnait de l’argent sans donner son avis sur les objectifs et sans regard sur l’évaluation de ce qui a été fait. Aujourd’hui, c’est fini : nous augmenterons les moyens de ces établissements tout en conditionnant précisément l’aide régionale aux actions menées. 
Pour la ville, ces conditions comprennent l’économie d’espaces agricoles, la rénovation urbaine, la densité, la centralité, la mixité sociale, les transports en commun… Pour la campagne, c’est l’installation d’agriculteurs, les projets collectifs, l’exploitation forestière, la biodiversité…
APL-MCD