Information Participative

Médias Citoyens Diois continu !

Retrouvez-nous sur notre nouveau site :

http://mediascitoyens-diois.info

jeudi 28 février 2013

Crest 26400 : nos amiEs s' engagent... en Mars




- L'arrêt public en mars
Désormais l'Arrêt Public vous ouvre aussi ses portes le vendredi de 10h à 19h. Tout comme le samedi, toute personne adhérent-e voulant aider est la bienvenu-e. N'oubliez pas que les livres de l'Arrêt Public peuvent être empruntés !
A G E N D A
Avec l'Arrêt Public ...
- Samedi 9 mars, 16h à l'Arrêt Public:
Soirée témoignage et contes Israëlo-palestiniens
L'association « Il était deux fois » vous invite au voyage...
Orit et Camille reviennent de Palestine et d'Israël, musiques et sac d'histoires sous le bras. Elles ont rencontré les enfants des écoles et vont tout vous raconter.
- 16h30 goûters partagés
- 17h contes
- 18h témoignages et diapositives
- Participation libre
- Dimanche 17 mars, de 9h30 à 15h à la salle des Acacias (Crest):
Colibris Val de Drôme, localiser l'économie: On le fait !
Projections de films et débats pour reprendre le pouvoir:
- Localiser, décentraliser l'économie;
- Libérer, diversifier la monnaie;
- Réinventer, réorienter la fiscalité;
- Protéger, prendre des biens communs;
- Développer les entreprises locales.
Avec le groupe local de la NEF et le SEL du Crestois.
Inscription souhaitée à valdedrome@colibris-lemouvement.org
Participation libre et repas partagé
Plus d'informations sur le mouvement Colibri:
- Événements locaux en lien avec l'écologie, la citoyenneté et la solidarité
- Jeudi 7 mars, 20h30 au cinéma l'Eden à Crest : avant première du documentaire : "Pierre Rabhi, Au Nom de la Terre"
Avec Pierre Rabhi et la réalisatrice Marie Dominique Dhelsing
Le film explore la pensée de ce précurseur et sa mise en œuvre, à travers des rencontres et des expériences concrètes.
"Le temps des consciences éclairées, déterminées, agissantes et tranquilles est venu". Pierre Rabhi
- Samedi 9 mars, 20h à la salle des fêtes d'Eurre : soirée de soutien avec le secours populaire
Concerts : Les élèves de l'atelier « chant en anglais » de Gillie Mac Pherson, Steel Drums avec Siquiere Quintet, Rock'n roll avec The Crimers
Participation de 8€
Gratuit pour les moins de 12 ans
- Samedi 9 mars : départ pour chaîne humaine de Paris contre le nucléaire
À Paris, à 13h30, rejoignez la chaîne humaine pour encercler les lieux où sont prises les décisions sur le nucléaire !
Exigeons la transition énergétique maintenant et l'arrêt du nucléaire civil et militaire. Toute discussion sérieuse sur le nucléaire a été d’emblée exclue du "débat national sur l’énergie" lancé par François Hollande. C’est dans la rue que nous devons nous mobiliser en masse, pour contrer l’influence du lobby nucléaire. Plus d'informations sur cette chaîne humaine: www.chainehumaine.org
Train au départ de Valence le 9 mars - horaire à confirmer:
pour la pré-inscription, envoyer un mail à provence-tgv-9mars@listes.eelv.fr avec comme objet: subscribe. La pré-inscription sera automatique, sous réserve de votre confirmation dès connaissance du tarif négocié avec la SNCF.
Réservation définitive: 06 88 88 86 01 ou contact@creavignon.fr
Ou Bus au départ de Lyon (Place Bellecour), départ de Lyon à 6h et retour à Lyon vers 23h.
S'inscrire au 06 42 37 04 86 (Franceline FANTON)
Mercredi 13 mars, 20h à Archijeux (Crest) :
soirée thématique et ludique « parcours de migrants »
Pour comprendre un peu mieux la question des migrations, de la situation des migrant-e-s, de s’interroger sur la représentation de l’autre et d’humaniser des situations singulières qui n’apparaissent pas derrière des termes tels que sans-papiers, étranger ou étrangère, réfugié-e...
On vous propose une soirée autour d’un jeu : « Parcours de migrants " qui met en scène six personnages qui émigrent jusqu'en France. Le plateau représente leur parcours, de leur pays d'origine jusqu'à leur insertion en France ou leur retour volontaire dans leur pays d’origine.
Pour la soirée : Adhésion à ARCHIJEUX 3€/pers. ou Adhésion Annuelle 7€/pers. Soirée Organisée par l’Association de Solidarité avec Tous les Immigrés : ASTI & ARCHIJEUX : café –jeu associatif
Samedi 23 Mars, de 13h30 à 21h00 aux Amanins (La Roche-sur-Grâne) : Journée porteurs d'espoirs, les Amanins, Ecologie au Quotidien & le réseau REPAS
- 10 associations porteuses d'initiatives
- Ateliers participatifs
- Projection film
- Restauration BIO
- Concert
Forum participatif, événement gratuit
Plus d'informations et inscription sur: www.journee-porteurs-d-espoirs.e-monsite.com
Ateliers et activités permanents de l’Arrêt Public
- Conversation en Anglais
Patricia, Liliane, Josyne et Ursula vous invitent à pratiquer ensemble cette langue.
Ouvert à tou-te-s, tous niveaux.
Mardi de 13h00 à 14h30
- Atelier Tarot de Marseille
Mardi de 18h15 à 20h00
- Atelier de tricot
Jeudi de 14h00 à 16h00
- Conversation en Espagnol
Samedi de 10h00 à 11h00
- Et les copains
- Radio Saint Ferréol 94.2
Trois émissions à ne pas manquer: Biotop tous les derniers jeudi du mois de 18h à 19h. Coproduit par RSF et radio Diois avec le soutien du CCVD et de la Biovallée. Soleil vert tous les 4ème mercredi du mois à 21h.
Coproduit par le collectif Transition Val de Drôme et Les Amis de la terre Antenne Drôme. Libertaria tous les 1er mercredi du mois à 21h.
Rediffusion le samedi suivant à 19h. Plus d'informations ici.
- Les autres cafés associatifs et culturels de Crest
Archijeux : ici !
Sur les Quais : par !
Arrêt Public - café citoyen
1 rue de la république
26400 Crest

webmestre.arretpublic@gmail.com
http://sites.google.com/site/larretpublic

Une Utopie à notre porte....

initiative européenneLe revenu de base est un revenu inconditionnel, versé dès la naissance et cumulable avec tout autre revenu.
Feu vert pour l’initiative citoyenne européenne Actualités  14 janvier 2013 
Après un premier rejet et plusieurs mois d’attente, la Commission Européenne vient de donner son feu vert à la collecte des signatures pour demander aux institutions européennes d’étudier sérieusement l’option d’un revenu de base européen. Ainsi commence une campagne de 12 mois visant à récolter plus d’un million de signatures.
Le comité de citoyens de l’initiative citoyenne européenne (ICE) a eu raison de ne pas baisser les bras lorsque la commission a rejeté une première tentative en septembre dernier. Après étude de la seconde proposition envoyée en novembre dernier, celle-ci vient cette fois-ci de donner son feu vert à la récolte des signatures.
La Commission Européenne devait en effet certifier que la demande exprimée par le comité de citoyen entrait dans le cadre de ses attributions. Ceci notamment afin d’éviter que de l’énergie soit dépensée pour récolter un million de signatures… pour rien. Or, suite à la réunion de Florence, le comité de citoyen avait donc amendé sa demande et enregistré une nouvelle initiative sur le site de la Commission (consulter le texte en français ici). Comme nous l’écrivions en novembre dernier :
Contrairement à la première version soumise à la commission, cette seconde version ne demande pas à la commission d’acte juridique en faveur du revenu de base, mais seulement de mettre en œuvre des moyens d’étudier sérieusement l’alternative du revenu de base. De plus, ce nouveau texte s’appuie plus solidement sur les recommandations du Parlement européen ainsi que sur l’article 156 du Traité de Fonctionnement de l’UE.
Comme nous le pressentions, la Commission pouvait très difficilement rejeter une telle demande, qui a pour objectif de forcer les institutions européennes à prendre au sérieux l’idée d’un revenu de base inconditionnel pour tous les européens, et ainsi d’alimenter le débat en Europe autour de cette idée. D’où son titre: « Revenu de base inconditionnel - Explorer une voie vers des conditions sociales émancipatrices dans l’UE ».
Si le nombre de signatures requis est atteint dans un an, alors la Commission Européenne accordera une audience aux promoteurs de l’ICE devant le Parlement européen. Elle devra ensuite accepter ou non la mission que l’ICE leur demande (étudier la faisabilité du revenu de base européen) ou la refuser (en justifiant ses motifs). Si elle accepte, cela pourrait ouvrir la voie au financement d’études, de conférences, forums, voire même d’expérimentations du revenu de base en Europe.
Le but de ces études serait aussi d’explorer les différentes implications qu’un revenu de base à l’échelle européenne pourrait avoir : quelle harmonisation européenne sur le droit du travail ? Sur les droits sociaux ? Sur la fiscalité ? Ces questions méritent d’être éclaircies et cela nécessite des moyens. Pour mémoire, voici un petit schéma du processus de l’initiative citoyenne européenne (plus d’infos ici) :

Une première mondiale

Mais outre ce dénouement hypothétique, la stratégie déployée par les différentes organisations impliquées dans l’ICE est surtout de lancer un signal à tous les citoyens européens : pour la première fois dans le monde, des organisations et citoyens de quatorze pays (Autriche, Belgique, Danemark, France, Grèce, Allemagne, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Royaume-Uni) ont décidé d’unir leurs force pour promouvoir le revenu de base. Il est clair qu’il ne s’agit que d’une première étape dans la création d’un mouvement social d’ampleur européenne autour de cette idée.
Pour l’heure, le site permettant de soutenir l’initiative est encore en cours de préparation, et les mesures de sécurité et de protection des données privées du système permettant la collecte des signatures doit encore être certifié conforme par la commission .
Nous vous tiendrons bien sûr informés ici-même lorsque vous pourrez signer notre demande. En attendant, nous vous invitons à suivre la page Facebook dédiée à l’initiative et à vous inscrire à notre newsletter pour être tenus informés en Français des développements importants à venir.
À très bientôt pour une campagne historique !

Stanislas Jourdan , journaliste indépendant et activiste.Membre du Comité de citoyens européens pour l' initiative Européenne pour le Revenu de Base Inconditionnel.

Saint Julien en Quint : Espace Public Internet...

Portraits de la médiation numérique – Mehdi Naïli – Animer un lieu public de rencontres et de liens en zone rurale montagneuse

« Animer un lieu public de rencontres et de liens en zone rural montagneuse »
Mehdi Naïli travaille à l’Espace Public Internet (EPI) – Valdec’Quint, localisé à St Julien en Quint (Drôme). Espace de rencontre situé au cœur d’une commune étendue de 150 habitants, elle-même située dans la vallée de Quint (400 habitants).
Cet espace propose 4 postes informatiques en « libre service » et un ordinateur portable permet de réaliser des opérations plus confidentielles (télédéclarations) dans un espace dédié. Mehdi, animateur, est présent deux jours et demi par semaine.
A l’extérieur, il y a un « petit carré vert » que Mehdi fait fleurir. Il y installe des tables pour que les personnes puissent s’y poser et profiter de l’extérieur – et quand l’EPI est fermé, les gens ont accès au WIFI qui reste connecté, une table et des chaises sont laissées à l’usage de tous.

C’est avant tout un lieu de rencontre. Au moment de l’entretien, des mamans et des enfants sont présents, en train de fabriquer des instruments de musique. Cet espace accueille également un bar associatif, une médiathèque, une ludothèque, des soirées y sont régulièrement organisées,
C’est aussi un lieu d’information, on peut y poser des petites annonces, y trouver des informations sur les démarches administratives, par exemple les déclarations d’impôts. C’est un lieu public ouvert à tous, dans lequel on peut faire des choses très différentes.
Cet espace multi-ressources appartient à la commune mais la gestion de cet espace a été confiée à une association, comme garantie du dynamisme du projet.
Qui sont les personnes qui viennent dans l’espace ?
Ce sont beaucoup de personnes de la commune, puis des personnes de deux des trois autres villages (Saint-Andéol, Vachères-en Quint, et Sainte-Croix), plus on est proches, plus on vient facilement ; les personnes de Sainte-Croix, les plus éloignées, vont plutôt à Die.
Viennent également des habitants de Marginac, village situé de l’autre coté du col, à 6 km, car ils n’ont pas l’ADSL, et ils sont contents de ne pas devoir aller jusqu’à Die.
Nous sommes en milieu rural donc nous accueillons des gens de tous âges : ça va de 2 ans (même si cela n’est pas pas pour de la pratique informatique) à plus de 70 ans.
Quels sont les lieux ouverts à tous, publics ou privés qui existent sur la commune ?
Il n’y a plus aucun commerce fixe dans toute la vallée, plus de café (la licence est à reprendre). Un épicier vient une fois tous les 15 jours, le boulanger deux fois par semaine. La mairie est ouverte et a une permanence une fois par semaine. Et il y a une école avec classe unique active, avec 19 élèves en primaire.
Que viennent faire les gens à l’EPI (qui a donné son nom au Centre multi-ressources..) ?
J’ai senti la façon dont, avec l’ouverture de l’EPI, on retrouvait un lieu où on pouvait venir sans avoir prévu de choses précises et rencontrer d’autres personnes. Ce lieu répond au besoin de se rencontrer. On vient à l’EPI pour boire un verre, lire une BD… faire de l’ordinateur.
Certes, tous les habitants ne sont pas encore venus. Sur les 2 jours ½ par semaine d’ouverture, nous avons environ 90 visites par mois et près de 100 adhérents – qui sont pour plus de la moitié de la commune. Une fréquentation dont nous n’avons pas à rougir je pense !
Qu’est-ce qui se passe dans cet espace ?
Je suis présent deux jours et demi par semaine. J’anime un atelier collectif hebdomadaire (les jeudis), sur un usage précis : cela va de l’utilisation de la visiocommunication à l’usage des mails, en fonction des demandes des gens. Mais comme on n’est pas en ville, c’est difficile de réunir beaucoup de personnes sur un même thème au même moment. En revanche je fais beaucoup d’accompagnement individuel. Les personnes arrivent en disant :« Tiens, j’avais envie de faire ça… tu peux m’aider ? ».
La dernière fois une agricultrice devait commander des bandes pour son semoir qui ne peuvent se trouver qu’en Allemagne. Nous avons fait les recherches ensemble. Elle s’est initié à l’informatique grâce à l’EPI pour répondre à des besoins concrets qu’elle rencontre dans son quotidien.
J’ai l’impression que nous répondons à un besoin clair et que les demandes des personnes sont très diversifiées.
As-tu des particularités en terme de propositions faites ?
Je mets en avant les outils et logiciels libres. Je profite de mon métier pour élargir l’usage de ces logiciels libres – maintenant je partage mon enthousiasme là-dessus.
Souvent des usagers font la bascule quand ils ont des soucis avec leurs ordinateurs, ils se rendent compte des avantages offerts. Pour moi c’est aussi un rôle de prévention à jouer, notamment dans les explications autour des problèmes de protection des données personnelles.
Comment raconterais-tu ton travail à une personne qui n’a jamais rencontré un animateur multimédia/numérique ?
Ce que je mets en avant c’est la façon dont je crée du lien. Je suis un animateur, j’aide les gens à se rencontrer, à échanger et je donne des outils aux personnes pour qu’elles concrétisent leurs envies. Je fais beaucoup de mise en relation.
Pour moi l’informatique, c’est un outil superbe, pour peu qu’on le maîtrise un tout petit peu, qui peut faciliter des projets, des pratiques.
Qu’est-ce qui est important dans l’existence d’une structure comme la tienne ?
C’est un des rares lieux où n’importe qui peut entrer, rencontrer des gens, avoir quelqu’un pour l’écouter. C’est un lieu public, avec une demande forte de relations.
Le besoin initial c’est l’envie de se rencontrer, mais aussi de ne pas se sentir à la marge. Ce qui se passe dans ce lieu valorise les gens. Par exemple, des personnes ont mis en valeur leurs activités en créant leur site internet, d’autres reprennent confiance en leur capacité de « se mettre à la page ».
C’est aussi une ouverture sur le reste du monde, cela permet de décloisonner son lieu de vie. Nous sommes dans une petite vallée isolée, au sein d’un territoire isolé, au pied des montagnes, au fin fond de la Drôme. L’EPI, c’est le moyen de rester connecté avec les autres et, au niveau local, l’occasion d’échanger facilement.
Par exemple pour les démarches administratives, Internet va faciliter la vie, car d’ici, Crest, la plus proche ville de taille moyenne, c’est à 40 km !
Mon contrat se termine à la fin de l’année et les personnes commencent à s’inquiéter sur le devenir de l’espace et de ce qui s’y passe.
Comment es-tu arrivé à ce poste ?
J’ai fait des études de langues étrangères : anglais, allemand, espagnol. Suite à quoi je suis venu dans le Diois pour travailler sur la coordination d’un réseau d’écoles européennes afin de construire un projet pédagogique de rencontres entre classes du primaire. Après j’ai passé une licence de FLE et je suis parti en Géorgie et en Hongrie pendant 2 ans. Je suis revenu à Crest, en m’investissant dans des fermes, dans le milieu associatif local. J’ai entendu parler des animateurs TIC, du développement des EPI et cela m’a intéressé. J’ai alors décidé de candidater et suis arrivé ici à Saint-Julien-en-Quint il y a près de deux ans maintenant.
Avant de commencer, que pensais-tu sur ce métier d’animateur numérique ?
Une des craintes que j’avais, c’était de ne pas être assez technique et en fait en creusant je me suis rendu compte que les compétences sont doubles : animation et technique. Pour moi le point commun, le fil rouge de mon parcours professionnel, c’est l’animation, la transmission de savoirs.
Quelles sont les qualités essentielles à avoir pour bien faire ce métier ?
De la patience, sinon c’est mort ! Et puis être pédagogue, cela veut dire être capable de se mettre « dans la peau » de la personne, de comprendre ses références, ce qu’elle recherche, de mettre en correspondance les outils correspondants et présenter les choses de manière à ce qu’elle puisse se les approprier naturellement.
Comment vois-tu évoluer ce métier ?
Je me rends compte que plus l’informatique est utilisée et plus il y a besoin de médiateurs, c’est à dire besoin de quelqu’un pour aider à faire. Les gens ont l’accès mais il n’ont pas forcément les connaissances qui vont avec. J’ai l’impression que, souvent, leurs pratiques restent limitées à leurs « premières pratiques », un usage « 1er degré » et quand ils ont des blocages techniques, ils ne vont pas être en mesure de faire l’effort de comprendre comment le logiciel fonctionne. Car cela demande du temps, c’est vrai.
L’atout du médiateur c’est qu’il a des connaissances, un savoir-faire et il va permettre à la personne d’acquérir rapidement des connaissances pour son propre usage.
Ce besoin me semble perdurer dans le temps, en même temps que les évolutions technologiques.
PNG - 91.3 ko
Mehdi s’est tiré le portrait…
Comment s’articule sur le territoire le lien entre le numérique, le développement local ?
L’association qui porte l’espace a une vocation d’animation locale et pour financer l’EPI on organise régulièrement des événements. Par exemple, en mai on fait un spectacle de contes, financé par un Loto, lui-même organisé pour le financement de l’EPI. Tout se tient !
J’ai aussi proposé à l’association un projet de marché festif bio, en lien avec l’association et l’EPI. Cet événement pourrait avoir lieu les étés sur la commune de Sainte-Croix et servir à la fois à mettre en avant les producteurs bio du Diois, à promouvoir les alternatives, à créer de la rencontre, et à proposer une soirée festive.
J’ai utilisé le numérique pour sonder les producteurs, et le Net pourrait avoir toute sa place à nouveau pour la communication de l’événement et la valorisation du travail des producteurs (portail internet, boutique en ligne…).
Comment tu travailles au sein de tes réseaux ?
On a fait une rencontre des EPI du Diois et du Dieulefiltois, tous des espaces ruraux, à une plus petite échelle, qui se situent dans un cadre « commun », nous avions besoin de pouvoir discuter entre personnes confrontées aux mêmes problématiques. On réfléchit à un projet de cartographie sur le territoire, qui reposerait sur Open Street Map.
Comment souhaites-tu évoluer professionnellement ?
Une de mes idées c’est de continuer à réfléchir à l’évolution du projet, dans la perspective dans laquelle l’espace a été construit pendant deux ans. Un travail important a été réalisé pour se faire connaître, pour accompagner des gens au quotidien, des gens très différents. Aujourd’hui des personnes qui ne se rencontreraient pas ailleurs se croisent. J’aimerais contribuer à réorienter les objectifs du projet associatif sur des questions de territoire, d’animation locale, avec une dimension liée à l’agriculture. En fait j’aimerais que le projet soit dans cette articulation entre besoins du territoire et l’outil numérique comme ressource.
Tu aurais une histoire qui résume le sens donné à ton travail ?
Ce n’est pas une histoire mais une expression que j’entends souvent et qui me semble résumer ce qui se passe ici : « Ah ben tiens, faut venir à l’EPI pour se voir ! ».
Avant de finir, un mot sur un sujet que tu aurais aimé aborder ?
Je n’ai pas parlé de mon inquiétude commune à beaucoup d’espaces (notamment de la Drôme) et qui est liée à la pérennisation. Pendant ces deux ans, j’ai fait plein de projections, j’ai mis en place plein de choses, et maintenant plus le temps se réduit avant la fin de mon contrat plus c’est compliqué de croire, imaginer et se projeter. Cela fait partie de la réalité concrète. Je crois que pour avoir des personnes qui se bougent, en lien avec les gens, il y a besoin d’une certaine sécurité. Une sécurité qui permet d’envisager l’avenir à moyen terme.
Posté le 3 juin 2012 par Stéphanie Lucien-Brun
©© a-brest, article sous licence creative commons cc by-sa

mercredi 27 février 2013

Chabeuil : Festival entre les mondes ce 03 mars 2013...



Dix ans d’association et neuf ans de festival qui nous dépasse avec le plus grand des plaisirs. Entité autonome qui prend un malin plaisir à nous surprendre chaque année, nous faisant oublier les semaines de non sommeil de l’édition précédente.
La mémoire est courte sur ce genre d’événements, et heureusement sinon le bénévolat n’existerait plus. Chaque année, l’envie est là, partagée par de plus en plus de personnes, bénévoles comme public.
La vie artistique prend une forme unique en son genre, sans aucune peur et avec une confiance ultime. Le festival est un savant mélange de confiance, de prise de risque, de joie, de sincérité et d’expression libre.
Son équilibre instable contribue à son évolution hors des sentiers battus, même si la résolution de ces dix années passées est de pérenniser l’événement d’un point de vu financier pour ne plus mettre en danger un festival qui fait du bien par où ça passe !
Plus de 250 artistes, 50 spectacles, 120 bénévoles, une cinquantaine d’habitants qui logent gracieusement les artistes, 5 chapiteaux, 2 yourtes, 8 salles, et plus de 11 000 spectateurs l’an dernier .
Dix ans.
Que l’on n’a pas vu passer.
Grâce à la scénographie et son équipe de gentils guerriers qui insuffle cette folie et souffle une envie de tempête « maîtrisée » sur l’édition 2013 Grâce au public, artistes et bénévoles qui font vivre ce moment hivernal comme un moment rêvé.
Et dans un rêve tout arrive, comme réussir à avoir les mythiques « the Ex » après dix ans de demandes incessantes envers leur tourneur (agent en France) pour les faire venir.
A pouvoir faire venir le spectacle LES RELIQUATS de la Cie La valise qui permet juste de se rappeler à quel point on est vivant tellement les émotions ressenties sont intensément fortes .
A découvrir le petit nouveau de la Cie Singulière : « ApartéS » : un moment rare, précieux, virtuose. Spectacle que j’ai personnellement vu quatre fois de suite avec un plaisir et un émerveillement qui n’a cessé de grandir à chaque représentation. Vous ne reverrez pas de spectacle comme celui-ci, ça c’est certain !
Et enfin, on aime depuis un an s’accompagner de doux fous qui viennent jouer en fil rouge sur le festival : la Cie In Extremist avec le spectacle Extrémités, spectacle de cirque qui ressemble étrangement à « Rencontres entre les mondes » : un dangereux équilibre magnifique qui rend vivant et qui éblouie. Ils sont fous, on est content de ne pas être à leur place mais on prend un malin plaisir à ressentir autant de belles choses dans nos petits corps !!!!!!
Ces mises en avant ne sont pas des coups de cœur. Je pourrais écrire un mot doux par Cie ou spectacle, mais l’envie du moment était celle là. Je vous laisse découvrir le reste avec vos envies et regards .
Beau festival
Nicolas Lopez
Dimanche 3 MARS  2013
Spectacle impromptu / installation.
10h00 : HISTOIRE PAPIER
Spectacle jeune et tout public, à partir de 3 ans – Cie Haut les mains
Réservation conseillée – Yourte Belouga, 5 euros, assis.
Jazz et musiques improvisés – Toute la journée.
Bar alternatif.
10h00 : PHOTOMATRONCHE
Spectacle impromptu – installation photographique.
Epatez la galerie avec votre grimace la plus raffinée.
10h00 14h00 : MARCHE DE PRODUCTEURS
Centre culturel et chapiteau, entrée libre.
10h00 14h00 : MANGO TIME
Ce la vraie musique calypso jouée par de vrais musiciens savoyards !
Déambulation sur le marché des producteur.
10h00 14h00 : CAFÉ DES ARTISTES
Radio mega.
Centre culturel et chapiteau, entrée libre.
12h00 : MARIE POPPET
Centre culturel , entrée libre.
Clown-férencière.
12h30 : LE REPAS
Centre culturel.
Repas du genre ça sera bon !
14h30 : EXTRÊMITÉS
Spectacle tout public - Chapiteau TRUC, assis – 10/12 euros
Réservation conseillée. CIE INEXTREMISTE.
16h30 : TUDANSESMONCHOU
Concert, spectacle, bal.
Grande salle, prix libre, debout.
18h00 : KING TAO
Concert – bar alternatif, prix libre, debout.
Groove.
A suivre…

Hommage à un ami...



Stéphane Hessel reste vivant
Pourrions-nous croire à sa mort, après quatre-vingt-quinze années d’une vie plus riche qu’un roman ? Commencée dans deux patries successives, elle s'est poursuivie au milieu de la poésie, du surréalisme et d’une profonde culture humaniste et européenne. Puis ce fut la Résistance, Buchenwald, d’où il réchappe quasi miraculeusement, et la France libre. Ensuite, après le compagnonnage avec Mendès France à Londres, Stéphane Hessel est à l'ONU, avec René Cassin, pour la préparation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. La suite, c'est son combat inlassable pour la conquête de tous les droits, pour tous et partout.
S'il fut un diplomate reconnu jusqu’à devenir ambassadeur de France, c'était aussi un homme alliant l’esprit de résistance et la volonté de construire « un monde solidaire et organisé », « une structure de l’économie mondiale plus équitable ». Donc à la fois le club Jean-Moulin, il y a cinquante ans, pour penser « une République moderne », mais aussi en 1997, le Collège des médiateurs pour la régularisation des sans-papiers ; le refus de la colonisation des territoires palestiniens, qui lui valu d’être traité d’antisémite, lui, le survivant des camps, par ceux que leur bêtise et leur haine aveuglent ; et encore, après la honte du « ministère de l’Identité nationale », la fondation de Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui, et le rendez-vous du printemps, chaque année, aux Glières.
Lui-même l’a toujours répété, le fil conducteur de ce parcours fascinant, c’est son « investissement dans les droits de l’Homme » : « l’opposé de ce qui avait failli me faire mourir », mais aussi « le fil conducteur d’une histoire qui a un sens et qui donne de plus en plus de responsabilité et de liberté aux individus ». Son autobiographie, il l’avait appelée Danse avec le siècle, parce qu’« à force de déséquilibres, l’histoire est susceptible de produire des équilibres plus riches ». Et pour construire ces nouveaux équilibres, regrettant trop souvent chez les hommes politiques « le manque de courage, le désir de flatter l’électorat plutôt que d’aller de l’avant », il appelait à « ne pas compter seulement sur les gouvernements pour poursuivre les objectifs auxquels nous tenons », à miser, comme il l’a fait si intensément, sur « la mobilisation de la société civile ». Comme nous.
Laissons-lui la parole une fois encore. Voici la conclusion du chapitre qu’il avait donné à L’état des droits en France, publié en 2012 par la Ligue des droits de l’Homme : « secouer la chape de plomb du pessimisme, du défaitisme et du déclinisme », retrouver « la capacité non seulement de s'indigner, mais encore d'espérer et d'entreprendre. Proposer, rassembler, agir pour construire d'autres rapports de forces que ceux de la domination oligarchique ; ne plus déléguer le choix de notre avenir à un « sauveur suprême » ou à des experts porteurs d'une prétendue rationalité fauteuse de crises ; dépasser les mirages de l'individuation et de la marchandisation en retrouvant le chemin de la solidarité, en « reconsidérant la richesse » pour remettre la valeur à l'endroit ; se rappeler que ce sont les Hommes qui font l'histoire, qu'aucune fatalité n'oblige à ce que l'humanité, dont les capacités augmentent sans cesse, subisse la régression de ses droits et de ses acquis au point de perdre espoir en l'avenir. Car si nous le pouvons, si nous le voulons vraiment, cet avenir est entre nos mains à tous. »
La Ligue des droits de l’Homme est fière d’avoir cheminé avec Stéphane Hessel. Elle est triste de l’entendre encore réciter Apollinaire : « J’ai cueilli ce brin de bruyère, L’automne est morte, souviens-t’en, Nous ne nous verrons plus sur terre », mais elle se rappelle qu’il chérissait aussi Hölderlin : « Là où croît le danger, croît aussi ce qui sauve. »
« Ce qui sauve », il l’a porté, il nous le lègue. Faisons-le vivre.
Claude Veyret
Chastel
04 75 21 00 56  
26150 Die
Pour la Section Dioise de la Ligue des Droits de l’Homme.
Chastel et Bassette
26150 Die
Tel : 04 75 21 00 56

Adieu à notre ami Stéphane Hessel...

Décès de l'intellectuel français Stéphane Hessel, auteur d'«Indignez-vous!»

Le Français Stéphane Hessel , auteur du best-seller «Indignez-Vous» vendu à des millions d'exemplaires et qui a inspiré dans le monde ces dernières années plusieurs mouvements de protestations, est mort dans la nuit de mardi à mercredi à 95 ans.
«Il est mort dans la nuit», a brièvement annoncé à l'AFP son épouse, Christiane Hessel-Chabry. Ancien résistant sous l'occupation allemande et diplomate à la carrière atypique, homme de gauche et européen convaincu, Stéphane Hessel était connu pour ses prises de position engagées.
«Sa capacité d'indignation était sans limite, sauf celle de sa propre vie. Au moment où celle-ci s'achève, il nous laisse une leçon, celle de ne se résigner à aucune injustice», a souligné le président François Hollande dans un communiqué.
A la retraite depuis 1983, Stéphane Hessel avait poursuivi son combat contre les injustices par des publications de manifestes et appels, à commencer par le célèbre «Indignez-vous!» en octobre 2010.
Cet opuscule de 32 pages, appelant à une «insurrection pacifique», a été vendu à quelque 4,5 millions d'exemplaires dans 35 pays. Il a accompagné les soulèvements populaires contre les régimes dictatoriaux arabes. En Occident, le terme d'«indignés» a été repris par des manifestants en France, Espagne, Grèce, et jusqu'à New York où il a inspiré le mouvement «Occupy Wall Street».
Interrogé en mars 2012 par l'AFP, Stéphane Hessel disait «s'étonner» encore de ce succès en ajoutant: «Cela s'explique par un moment historique. Les sociétés sont perdues, se demandent comment faire pour s'en sortir et cherchent un sens à l'aventure humaine».
En 2011, l'intellectuel avait récidivé en publiant «Engagez-vous!» un livre d'entretiens ainsi qu'un appel contre l'arme atomique dans «Exigez! Un désarmement nucléaire total». Et l'an dernier, il avait sorti en France «Déclarons la Paix! Pour un progrès de l'esprit», reprenant des entretiens avec le dalaï lama.
De Berlin à Paris en passant par Buchenwald
Né le 20 octobre 1917 à Berlin, arrivé en France à 7 ans, Stéphane Hessel était le fils de Franz et Helen Hessel, née Grund, qui inspireront, avec l'écrivain Henri-Pierre Roché, le trio «Jules et Jim» porté à l'écran par le cinéaste français François Truffaut.
Naturalisé en 1937, reçu à l'école d'élite française Normale Sup en 1939, Stéphane Hessel, qui parlait allemand, français et anglais, était l'incarnation de l'intellectuel européen.
Mobilisé en 1939, fait prisonnier, il s'était évadé et avait rejoint le général De Gaulle à Londres. Envoyé en France en 1944, il avait été arrêté et déporté à Buchenwald, où il avait maquillé son identité pour échapper à la mort. Après une nouvelle évasion, il avait réussi à rallier les troupes américaines pour arriver à Paris en mai 1945.
A la Libération, il avait rejoint le secrétariat général de l'ONU, participé en tant que secrétaire à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et avait entamé une carrière de diplomate qui allait le conduire au Vietnam et à Alger.
Elevé à la dignité d'ambassadeur de France par François Mitterrand en 1981, Stéphane Hessel avait alors milité pour les immigrés sans-papiers et pour les Palestiniens, ce qui lui avait valu les vives critiques des associations juives.
En France, plusieurs personnalités ont salué sa mémoire. Le maire socialiste de Paris, Bernard Delanoë, a ainsi notamment rendu hommage à «l'humaniste authentique, le résistant indomptable et le penseur généreux» qui «manqueront terriblement à notre pays».
A Bruxelles, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a salué dans un tweet «le grand Européen, toujours engagé, jamais satisfait, mû par un esprit de combat et de liberté».
Mediascitoyensdiois@gmail.com

Auroville Utopie ? (1/2)

Auroville en  Inde : Utopie  ou  Enfermement ?
Nous profitons que Morice Benin et Sophie Dorothé Baugier de Die  sont à Auroville  pour vous proposer ce reportage...
A Auroville, l'utopie fête ses 45 ans (1/2)

Le 28 février 1968, 5000 personnes venues du monde entier se regroupent sur un plateau aride du Tamil Nadu dans le sud-est indien, toutes vêtues en blanc. Autour d'elles, un désert de poussière. À 10h24, des haut-parleurs diffusent la voix de La Mère : «Salut d’Auroville à tous les hommes de bonne volonté. Sont conviés à Auroville tous ceux qui ont soif de progrès et aspirent à une vie plus haute et plus vraie». De jeunes représentants de 124 nationalités différentes apportent une poignée de terre de leur pays, qu’ils déposent dans l’urne qui se tient toujours dans l’amphithéâtre où a eu lieu la cérémonie. Au même moment, une charte est lue en 16 langues différentes. Des ballons sont lâchés. Auroville vient de naitre...


                                  
                                     Crédit Photos : overmanfoundation.wordpress.com
Laboratoire. Auroville, c'est d'abord l'histoire d'un rêve. Celui d'une française, Mirra Alfassa, compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo. Ici, on l'appelle affectueusement La Mère. «Il devrait y avoir sur la terre un lieu de paix, de concorde et d’harmonie, où les instincts guerriers de l’homme seraient utilisés exclusivement pour vaincre les causes de ses souffrances», avait-elle imaginé en 1954. Un lieu de vie communautaire universelle où hommes et femmes apprendraient à vivre ensemble au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités. Une ville qui n'appartiendrait «à personne en particulier, mais à toute l'humanité dans son ensemble».
Une idée fortement inspirée de la pensée de Sri Aurobindo. Dans ses écrits, il a évoqué deux scénarios pouvant favoriser l'émergence d'une «nouvelle forme d'humanité sur terre». L'un d'entre eux -assez improbable selon lui- veut que des êtres humains dans différents endroits du monde voient leur conscience se développer très rapidement de manière individuelle, et qu'ils se rejoignent ensuite pour former un noyau de départ. L'autre scénario consiste à réunir un groupe de personnes qui aspirent à une vie plus juste et plus vraie dans un environnement favorable au développement d'une conscience plus élevée. Une sorte de laboratoire de l'évolution, où l'on assisterait au fil du temps à la naissance d'un Homme nouveau. C'est dans cette perspective que s'inscrit le projet d'Auroville.
                                                               "La Mère" et Sri Aurobindo
Quarante-cinq ans après, qu'est devenue « la ville de l'aurore » rêvée par La Mère ?  

Dalaï Lama. De la verdure à perte de vue, une longue plage de sable, un climat agréable, une ambiance paisible et une population accueillante. À première vue, Auroville ressemble vaguement au paradis. «De là où vous êtes, peut-être », rectifie Michel, un Français installé à Auroville depuis 37 ans maintenant. Un Oldtimer comme on les appelle ici. «Croyez-moi, pour maintenir cette vision paradisiaque, pour nous, c'est l'enfer! Il y a deux Auroville, celle que vous voyez, et celle que nous vivons au quotidien », révèle-t-il dans un élan d'honnêteté. Un aveu assez rare chez les Aurovilliens de la première heure.
Car les pionniers ont dû travailler dur pour faire d'Auroville ce petit havre de paix hors du temps. À leur arrivée ici, c'était un véritable désert. Il n'y avait rien, mis à part un figuier des Banians qui se tenait seul au beau milieu du terrain. Un arbre sacré que La Mère avait choisi comme point central pour la construction d'Auroville.

«C'était un terrain vierge. Tout était à faire. Nous devions créer une ville à partir du néant», se rappelle Michel. Aujourd'hui, la ville ne ressemble plus au désert qu'elle était auparavant. «C'est devenu une véritable jungle ici ! », s'était exclamé le Dalaï Lama en 1992, vingt ans après sa première visite à Auroville. «Je me rappelle qu'en 1972, je me demandais où je pouvais trouver une petite place à l'ombre. Maintenant, j'ai peur de tomber sur un serpent, et j'ai même demandé hier s'il y avait des éléphants!», avait-il ajouté en ironisant, dans une interview donnée au journal Auroville Today. Et pour cause. Pendant 45 ans, la forêt n'a jamais cessé de croître. Alors que partout ailleurs dans le monde on parle de déforestation, à Auroville il est question de reforestation. Au total, plus de 3 millions d'arbres ont été plantés et une dizaine de canyons ont été creusés par les aurovilliens eux-mêmes.

                       Auroville au début des années 70  (Photos laclefdesterroirs.com)
« Babas-cool ». Un travail de titan, auquel Michel a largement contribué. Depuis son arrivée en 1976, il est forestier le matin, puis assure le service d'information au centre d'accueil des touristes l'après-midi. Un vrai bosseur, qui déteste qu'on décrive les Aurovilliens comme une bande de hippies. «Nous sommes des travailleurs acharnés! Rien de comparable à des babas-cool qui passent leurs journées à fumer des joints sur la plage, comme le pensent certains, précise-t-il. Durant toutes ces années, il a fallu se battre quotidiennement. Contre la terre, les moussons, les bestioles, mais aussi contre la nature humaine, ses faiblesses, ses défauts, et ses mauvais instincts. Car à Auroville, comme partout ailleurs, personne n'est parfait. Nous essayons juste d'être meilleurs.»
Bosseurs, il a certainement fallu qu'ils le soient pour construire le fameux Matrimandir, le cœur spirituel de la ville. Vu de loin, c'est une impressionnante sphère semblant surgir du centre de la terre, toute couverte de disques en or. Entouré de douze jardins aux noms évocateurs (existence, lumière, jeunesse, progrès, harmonie, ou encore perfection), c'est un temple symbolisant la naissance d'une nouvelle conscience, à laquelle aspire Auroville.
Certains ont consacré plus de trente ans à la construction du Matrimandir. À l'image de Piero, architecte d'origine italienne. «Pendant toutes ces années, je n'ai fait que travailler sur ce projet du matin au soir. Le travail de toute une vie! Ça a été ma manière d'apporter ma pierre à l'édifice de cette merveilleuse ville qui a changé mon existence». Si la construction a pris autant de temps, ce n'est pas par manque de volonté, mais faute de moyens. «Nous avons tout fait nous-mêmes, du début à la fin, sans avoir recours à aucune aide extérieure», précise Piero.

                  
Le Matrimandir en janvier 2013 (Photo Yassine Redissi)


                               Le Matrimandir en 1976 (Photo rduvert.fr)
 
Boule de cristal
. En sanskrit, Matrimandir signifie «le temple de la mère». Mais contrairement aux lectures hâtives de certains analystes s'acharnant à réduire Auroville à une secte d'illuminés, la mère à laquelle est dédié ce temple n'est pas Mirra Alfassa. Le nom fait plutôt référence à un concept présent depuis toujours dans l'enseignement d'Aurobindo. Selon lui, c'est une sorte de force bienveillante universelle qui aiderait l'humanité à dépasser ses limites pour atteindre l'étape suivante de son évolution. D'ailleurs, le Matrimandir se veut un lieu de concentration, loin de tout culte religieux et sans aucune forme de méditation imposée. Un endroit où l'on vient profiter du silence, et «essayer de trouver sa propre conscience», d'après la vision de La Mère.

Le Matrimandir dispose d'une «chambre intérieure», spécialement conçue pour permettre aux aurovilliens d'atteindre «un état de conscience plus élevé». Elle est aménagée pour recevoir seulement 68 personnes à la fois, pour une session d'une heure au maximum. Son accès est donc réservé en priorité aux habitants de la ville, puis aux touristes désirant en apprendre plus sur la spiritualité aurovillienne. Après quelques jours d'attente -selon les saisons- les plus motivés de ces derniers sont autorisés à pénétrer ce véritable bijou architectural. A l'intérieur, les caméras et autres appareils électroniques ne sont pas autorisés, et des règles strictes doivent être observées : «interdit de parler, et surtout, de tousser!», précise le guide. La pièce est blanche, complètement blanche! Au milieu, une boule de cristal de 70cm de diamètre, la plus grosse du monde. Elle est traversée par un seul et unique faisceau lumineux parfaitement vertical, provenant d'une petite ouverture dans le toit du Matrimandir. Tout autour, 68 chanceux s'installent pour quelques dizaines de minutes.Certains s'allongent sur les coussins confortement aménagés à même le sol, d'autres se mettent en position du lotus, mais tous restent immobiles et en silence. Un silence complet, comme on en trouve rarement ailleurs. Sans nul doute l'un des endroits les plus paisibles du monde.
En quittant la Chambre Intérieure, les visages des visiteurs sont illuminés. Ils n'ont pas vu Dieu, ni rencontré La Mère, mais ils sont tous formels : quelque chose en eux a changé! Surement l'effet d'un rendez-vous inestimable en tête à tête avec soi-même. Ou peut-être est-ce le résultat magique de cette fameuse boule de cristal?

Lire la suite...
               
                           La Chambre Intérieure (Photo laboofevolution.wordpress.com)


                                            La boule de cristal (Photo Auroville.org)
               

Yassine Redissi

Mort d' un juste...

Stéphane Hessel à Berlin, le 10 février 2012.

Stéphane Hessel, l'homme d'un siècle

Stéphane Hessel à Berlin, le 10 février 2012. (Photo Johannes Eisel. )
L'auteur de «Indignez-vous !», ancien résistant et diplomate, s'est éteint cette nuit à l'âge de 95 ans. Stéphane Hessel, ancien résistant et diplomate français, auteur du livre Indignez-vous !, est mort dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février à l'âge de 95 ans, a annoncé son épouse Christiane Hessel-Chabry. Ambassadeur de France, ancien résistant et déporté, Stéphane Hessel a mené une grande carrière de diplomate atypique et a connu une immense notoriété il y a deux ans, avec le succès de son petit livre "Indignez vous!"
Au fil des ans, il a alterné les fonctions à l’ONU, concernant l’aide au développement, et des postes dans la haute fonction publique française touchant à la coopération. Ancien membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (1992-2005), il était resté très actif après sa retraite en 1983, notamment médiateur pour les sans-papiers de l'église Saint-Bernard, à Paris en 1996-1997. Stéphane Hessel avait alors plaidé la cause des 350 Maliens qui occupaient le lieu de culte face au gouvernement Juppé :
Né le 20 octobre 1917 à Berlin, arrivé en France à 7 ans, Stéphane Hessel était le fils de Franz et Helen Hessel, née Grund, qui inspireront, avec l'écrivain Henri-Pierre Roché, le trio «Jules et Jim» porté à l'écran par François Truffaut.
Naturalisé français en 1937, normalien, diplômé d'études supérieures de philosophie, il est mobilisé en 1939 et rejoint les Forces françaises libres en 1941. Arrêté par la Gestapo, il est déporté en 1944 à Buchenwald.
Il se confie dans un long entretien télévisé en 2002 sur son engagement aux côtés des résistants, racontant n'avoir «pas hésité» et avoir su très vite qu'il lui fallait «se battre».
A la Libération, il entame une carrière diplomatique comme détaché au secrétariat général de l’ONU (1946-1951). Il participe, au côté de René Cassin, à l'élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, sans en être rédacteur.
Il est ensuite notamment conseiller au cabinet de Mendès-France (1954-1955), premier conseiller à Saïgon (Vietnam) (1955-1957), conseiller puis chef de la mission culturelle et universitaire à Alger (1964-1968). En 1975, alors conseiller du ministre de la Coopération, il échoue dans sa mission pour faire libérer Françoise Claustre, otage au Tchad.
En 1994, un documentaire consacré à Stephane Hessel, «Der Diplomat», relate sa carrière dans la diplomatie et donne lieu à un reportage sur sa vie, diffusé sur France 3 :
«J’ai l’impression d'être au seuil de la mort et j’en suis très satisfait. La mort ne me fait pas peur, et d’une certaine manière elle me fait envie»,
disait-il alors.
Nommé président de l’Office national pour la promotion culturelle des immigrés, il est ensuite représentant permanent de la France auprès de l’Office des Nations-Unies en 1977. De 1981 à 1983, il est délégué interministériel pour les questions de coopération et d’aide au développement.
Stéphane Hessel a aussi été membre de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (1982-1985), membre du Haut conseil à l’intégration (1990-1994) et du Haut-Conseil de la coopération internationale (1999-2003).
Grand officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-45, Rosette de la Résistance, il a publié Danse avec le siècle (1997), Dix pas dans le nouveau siècle (2002), Citoyen sans frontières (2008), Le Chemin de l’espérance avec Edgar Morin (2011), Engagez-vous (2011), livre d’entretiens avec Gilles Vanderpooten.
En 2012, Stéphane Hessel et Albert Jacquard ont conjugué leurs voix pour lancer un appel contre l’arme atomique dans Exigez ! Un désarmement nucléaire total.Mais c’est son manifeste Indignez-vous! (Indigène), vendu depuis octobre 2010 à quelque 4 millions d’exemplaires dans le monde, qui en a fait une célébrité. Et le terme d'«indignés» a été repris par les manifestants, notamment en France, en Espagne et en Grèce.
APL

Décès de Stéphane Hessel...



Mort de Stéphane Hessel à l'âge de 95 ans
Stéphane Hessel, auteur d'Indignez-vous !, est mort dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février à l'âge de 95 ans, a-t-on appris mercredi. L'ancien diplomate et résistant "est mort dans la nuit", a confirmé son épouse, Christiane Hessel-Chabry.
Né le 20 octobre 1917 à Berlin, "l'année de la révolution soviétique", aimait-il à rappeler, dans une famille juive convertie au luthéranisme, il arrive en France en 1925. Sa mère, Helen Grund , sera le modèle de Catherine dans "Jules et Jim", l'histoire d'une femme aimée par deux amis que Truffaut portera à l'écran en s'inspirant du roman de Henri-Pierre Roché. Son père, lui, traduit Proust en allemand avec le philosophe Walter Benjamin.
Naturalisé en 1937, reçu à Normale Sup en 1939, Stéphane Hessel, qui parle allemand, français et anglais, est l'incarnation de l'intellectuel européen. Il suit les cours de Merleau-Ponty, lit Sartre. Mobilisé en 1939, fait prisonnier, il s'évade et rejoint Charles de Gaulle à Londres. Envoyé en France en 1944, il est arrêté et déporté à Buchenwald, où il maquille son identité pour échapper à la mort. Il s'évade de nouveau, est rattrapé, saute d'un train, rallie les troupes américaines et arrive gare du Nord en mai 1945.
HOMME DE GAUCHE ET EUROPÉEN CONVAINCU
A la Libération, il rejoint le secrétariat général de l'ONU, participe en tant que secrétaire à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme et devient diplomate. Elevé à la dignité d'ambassadeur de France par François Mitterrand en 1981, il milite pour les sans-papiers – il est médiateur lors de l'occupation à Paris de l'église Saint-Bernard – et pour les Palestiniens, ce qui lui vaut les foudres des associations juives.
Promu grand-officier de la Légion d'honneur en 2006, Stéphane Hessel est aussi écrivain et féru de poésie. Auteur en 2006 de O ma mémoire : la poésie, ma nécessité, il n'aime rien tant que réciter du Baudelaire ou du Verlaine, et connaît par cœur plus d'une centaine de poèmes.
En politique, il a suivi Pierre Mendès-France, soutenu Michel Rocard en 1985, s'est présenté en 2010 en position inéligible sur les listes d'Europe Ecologie et a apporté en 2012 son soutien au candidat PS François Hollande. Homme de gauche et Européen convaincu, il était connu pour ses prises de position engagées.
Il aura connu un succès phénoménal avec son livre Indignez vous !. Enthousiaste comme à 20 ans, il se réjouissait que son message recueille le soutien des jeunes en Espagne ou en Grèce, où beaucoup de protestataires brandissaient son ouvrage. Ce succès foudroyant "est encore un étonnement pour moi, mais cela s'explique par un moment historique. Les sociétés sont perdues, se demandent comment faire pour s'en sortir et cherchent un sens à l'aventure humaine", confiait-il en mars 2012 à l'AFP.
MCD

mardi 26 février 2013

Les chiens divagants : 100 fois plus de problème que les loups...s



Deux chamois tués par des chiens errants…
La bête a été retrouvée à quelques dizaines de mètres de la carcasse d’un deuxième animal. Un labrador et un berger allemand, tous deux errants, seraient à l’origine de l’attaque.
Dans la nuit de samedi à dimanche, une personne a assisté à la scène...
Si le loup est souvent pointé du doigt pour ses attaques sur le cheptel ovin ou sur le gibier, les chiens errants ont également leur part de responsabilité, comme semble en témoigner l’incident qui s’est déroulé à hauteur du col des Prés.
Dans la nuit de samedi à dimanche à 5 h 30, un employé de la patrouille des routes du Conseil général a assisté à l’attaque d’un chamois par deux chiens : l’un de type labrador noir, l’autre de type berger allemand. La bête a été découverte à quelques dizaines de mètres de la carcasse d’un deuxième animal. Des chiens en divagation qui se seraient attaqués à des animaux affaiblis. Actuellement, les conditions climatiques particulièrement rigoureuses conduisent la faune sauvage à se rapprocher des zones habitées.
« Cet incident agace tout particulièrement les présidents des associations communales de chasse agréées de Thoiry et d’Aillon-le-Jeune, d’autant que ce genre de problème ne serait pas une première et que la divagation des chiens était connue », précise Denis Sevezen, lieutenant de louveterie attaché au territoire.
Le propriétaire s’expose à une contravention de 750 €
Même constat sur la commune de Montaimont, située dans le canton de La Chambre. Plusieurs chevreuils égorgés ont été retrouvés près de maisons, et des chiens errants vus en train de courir après le gibier.
« Les chiens errants peuvent être capturés et mis fourrière. S’il a causé des dommages à la faune sauvage, son propriétaire s’expose à une contravention de 750 € et éventuellement à des dommages et intérêts », indique le lieutenant de louveterie. Dans les cas les plus graves, les agents de l’État sont autorisés à les abattre sans autre forme de procès.
Nota 1 : Le bétail tué par le loup  est correctement indemnisé
En cas de prédation, lorsqu’il n’est pas possible de certifier  la responsabilité d’un prédateur autre que le loup (un chien  par exemple), le doute est au bénéfice de l’éleveur. L’Etat  parle de " loup non exclu " et indemnise l’éleveur pour chaque animal tué.  (17,18)
Nota 2 : Les brebis meurent surtout d’autres causes
Depuis dix ans, le total de pertes attribuées au « loup non exclu » est de  2 500 à 4 500 ovins par an (17), soit au maximum 0,6% par an du cheptel présent dans les secteurs concernés (700 000 brebis (15)). La mortalité hors loup est infiniment supérieure : au moins 3 à 7% par an pour les brebis et 10 à 15% pour les agneaux (3,7) ! Maladies, parasitisme, chutes ou disparitions dans les estives, chiens divagants... causent la perte d’un millier de moutons par jour en France.
Saviez-vous que chaque année en France...
400 000 à 500 000 ovins de réforme sont  envoyés à l’équarrissage !
Oui, ce nombre gigantesque de moutons  qui n’entrent pas dans le circuit de  consommation est tout simplement  détruit, incinéré.
(1,15).
Sources :
- (1) AGRESTE (2012). Statistique agricole annuelle 2010-2011.
Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/saa2012T9a.pdf
- (2) Beaufort F. (1987). Encyclopédie des Carnivores de  France. Fascicule 1 : Le loup en France. Société Française  pour l’Etude et la Protection des Mammifères.
- (3) Benoit M. & Laignel G., Institut National de la Recherche
Agronomique. Méthodologie d’élaboration des résultats  technico-économiques en élevage ovin allaitant. Illustration  en France, en zone de plaine et de montagne. Options méditerranéennes, série A, n°70, page 64.
- (4) Benhammou F. (2003). Les grands prédateurs contre  l’environnement ? Faux enjeux pastoraux et débat sur  l’aménagement des territoires de montagne. Le courrier de  l’environnement de l’Institut National de Recherche Agronomique n° 48, p 5-12.
http://www.inra.fr/lecourrier/wp-content/uploads/2012/01/C48Benhammou.pdf
- (5) Benhammou F. (2007). Crier au loup pour avoir la peau de l’ours - Une géopolitique locale de l’environnement à travers la gestion et la conservation des grands prédateurs en France. Thèse de l’Ecole nationale du génie rural, des eaux et forêt.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/breves/2006/popup/TheseBenham.pdf
- (6) Bugeaud N. (2011). Le retour du loup en France – Conséquence sur l’activité professionnelle des éleveurs-bergers et les répercussions sur leur état de santé. Mémoire pour l’obtention du diplôme de médecine agricole, Institut National de Médecine Agricole.
http://www.inma.fr/files/file/diplome/dip_mem/dip_mem_2011_08_bugeaud.pdf
- (7) Chambre d’agriculture Ariège. Quelques systèmes types
ovin-viande en Midi-Pyrénées.
- (8) Durant T. (1999). Pastoralisme ovin durable et retour du loup. Rapport de Mission, DIREN Rhône-Alpes-DDAF Savoie.
- (9) Espuno N. (2004). Impact du loup (Canis lupus) sur les ongulés sauvages et domestiques dans le massif du Mercantour. Thèse de l’Université de Montpellier II.
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/THESE-espuno.pdf
- (10) Evin M. (2005). Les effets du surpâturage dans les Alpes du sud : impacts sur la biodiversité et la torrentialité. La voie du loup n° 22 : dossier pastoralisme et biodiversité, France
Nature Environnement.
http://loup.fne.asso.fr/fr/sur-les-traces-des-predateurs/documents.html
- (11) FERUS (2009). Une croissance faible de la population de loups en France ? Des pistes pour évaluer les pertes illégales.
http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2009/04/Ferus__estimation_du_braconnage_des_loups__6_avril_2009.pdf
- (12) Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural 2007-2013, volet régional Rhône-Alpes du Programme de Développement Rural Hexagonal, p 185.
http://feader.rhone-alpes.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/mesure_323_C1_cle836511.pdf
- (13) Institut de l’élevage (2008). Chiffres clés de la production ovine lait & viande
http://www.inst-elevage.asso.fr/spip.php?article15984
- (14) Institut de l’élevage (2010). Panorama des systèmes d’élevages ovins viande pastoraux du sud-est de la France.
http://idele.fr/recherche/publication/idelesolr/recommends/panorama-des-systemes-delevages-ovins-viande-pastoraux-du-sud-est-de-la-france-dossier-de-10-cas.html
- (15) Institut de l’élevage (2012). Chiffres clés de la production ovine lait & viande
http://idele.fr/domaines-techniques/economie-des-filieres/analyse-des-filieres/publication/idelesolr/recommends/chiffres-cles-2012-des-productions-ovines-lait-viande.html
- (16) Landry J.-M. (2001). Le loup - biologie, mœurs, mythologie, cohabitation, protection. Editions Delachaux&Niestlé.
- (17) Le site de l’Etat consacré au loup.
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?rubrique29
- (18) MEEDDAT & MAP. Plan national sur le loup 2008-2012 dans le contexte français d’une activité importante et traditionnelle d’élevage
http://www.loup.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/plan_loup_2008_2012.pdf
- (19) Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
(2011). Connaître les espèces. Le Chevreuil. Le Cerf. Le Sanglier. Le Chamois et l’Isard. Le Mouflon méditerranéen.
http://www.oncfs.gouv.fr/Connaitre-les-especes-ru73
- (20) Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
(2011). Connaître les espèces. Le Loup.
http://www.oncfs.gouv.fr/Connaitre-les-especes-ru73/Le-Loup-ar636
- (21) Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
(2011). Le réseau « ongulés sauvages ONCFS-FNC-FDC » et le  suivi de la progression numérique et spatiale de ces espèces  en France.
http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/mammiferes/ongules/reseau_ongules_sauvages_oncfs_fnc.pdf
- (22) Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
(2012). Au menu du loup : un bilan du régime alimentaire dans différentes meutes de France. Bulletin Réseau loup n°27, p 8-10.
http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/pdf/Bulletin_Reseau_Loup_27.pdf
- (23) Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
(2012). Mise à jour des estimations d’effectifs de la population française. Bulletin Réseau loup n°27, p 11-12.
http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/pdf/Bulletin_Reseau_Loup_27.pdf
- (24) Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
(2012). Tableaux de chasse ongulés sauvages saison 2011-2012, bulletin Faune sauvage.
http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/mammiferes/ongules/tableau/FS296_tableaux_chasse_ongules.pdf
- (25) Parc National des Ecrins (1999). Pratiques agri-environnementales dans le PNE : effets sur les exploitations agricoles et les milieux. PNE-CERPAM-Chambre d’agriculture des  Hautes-Alpes-CEMAGREF.
- (26) Randon M. (2011). Analyser et comprendre l’impact du loup (Canis lupus) sur les populations de cervidés dans le  département de la Drôme. Mémoire de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, Montpellier.
- (27) Rayé G. (2005). Pastoralisme et biodiversité : la grande  confusion. La voie du loup n° 22 : dossier pastoralisme et  biodiversité, France Nature Environnement.
http://loup.fne.asso.fr/fr/sur-les-traces-des-predateurs/documents.html
9
- (28) Vignon V. (2007). Réflexions sur le pastoralisme et les milieux naturels de montagne. Ferus, Gazette des grands prédateurs n° 22, p 17-21.
http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2007/07/pastoralisme-biodiversite-gazette-grands-predateurs-23.pdf
- (29) Wedlarsy R. (2005). Le retour du loup (Canis lupus).
Interactions avec l’élevage ovin et implications socio-économiques. Thèse pour le doctorat vétérinaire. Ecole nationale vétérinaire d’Alfort.
http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=760
- (30) Wooding A. (2004). Sensibilité face aux attaques de loups : confrontation entre un modèle de sensibilité théorique (CEMAGREF) et sensibilité observée (attaques de loups). Rapport de stage Master 1, Université Joseph Fournier de Grenoble-Alpes/ Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
Des centaines d’associations préservent la Biodiversité :
Animal Cross
BP 55 - 4 rue Charles de Gaulle, 64110 La Poste Jurançon
Mail : contact@animal-cross.org / Site web : www.animal-cross.org
Association pour la Protection des Animaux Sauvages
BP 505 - 26401 Crest Cedex
Tél : 04 75 25 10 00 – Fax 04 75 76 77 58
Mail : info@aspas-nature.org / Site web : www.aspas-nature.org
Ferus
BP 80104 - 13718 Allauch Cedex
Tél : 04 91 05 05 46
Mail : ferus@ferus.org / Site web : www.ferus.fr
France Nature Environnement
Réseau Nature et Biodiversité, 8 rue Adèle Riton, 67000 Strasbourg
Tél : 03 88 32 91 14
Mail : nature@fne.asso.fr / Site : http://loup.fne.asso.fr
Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères
c/o Muséum d’Histoire Naturelle - Les Rives d’Auron, 18000 Bourges
Tél : 02 48 70 40 03
Mail : sfepm@wanadoo.fr / Site web : www.sfepm.org
Société Protectrice des Animaux
39 boulevard Berthier, 75847 Paris cedex 17
Tél : 01 43 80 40 66
Site web : www.spa.asso.fr
Ligue pour la Protection des Oiseaux Rhône-Alpes
32 rue Ste Hélène, 69002 Lyon
Mail : rhone-alpes@lpo.fr
Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature
77 rue Jean Claude Vivant, 69100 Villeurbanne
Tél : 04 78 85 97 07
Mail : coordination@frapna.org / Site web : www.frapna.org
Groupe d’Etude des Mammifères de Lorraine
Parc Sainte-Marie, Avenue du Maréchal Juin, 54000 Nancy
Mail : contact@geml.fr / Site web : www.geml.fr
Ligue pour la Protection des Oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur
Villa Saint-Jules, 6 avenue Jean Jaurès, 83400 Hyères
Tél : 04 94 12 79 52
Mail : paca@lpo.fr / Site web : http://paca.lpo.fr