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dimanche 31 octobre 2010

Gigors et Lozeron 26400 : Ouverture de "la table d' Aude"


Je me permets de vous envoyer ce message pour vous informer de l’ouverture de “La table d’Aude” à Gigors et Lozeron... Je connais la cuisinière... c’est ma voisine... elle cuisine très bien et que des produits de producteurs de la région presque exclusivement biologique. C’est une noble démarche de sa part, un véritable engagement... Le cadre est magnifique, vous pouvez même en profiter pour faire une balade ou une randonnée... le sentier passe derrière la maison. L’hiver vous pourrez peut-être amener les raquettes !

L’ouverture a lieu le 12 novembre. Vous trouverez toutes les informations dans le document joint (plan, jours d’ouverture...). Carnivores ou végétariens auront leur menu... La réservation est obligatoire, vous pouvez joindre Aude Cailloux au 04 75 55 25 16 pour plus de renseignements.

Je vous souhaite une bonne journée.

Viviane Vendroux
La maison du levant, La rivière

26400 Gigors et Lozeron

04 75 40 27 33

viviane.vendroux@orange.fr

Retirer votre argent de la BNP-Parisbas


Nucléaire : BNP ferme ses agences plutôt que de répondre aux questions…

Les militants des groupes locaux de Greenpeace se sont mobilisés dans toutes les régions de France ce samedi 23 octobre, pour dialoguer avec les passants et clients de la BNP devant près de 70 agences dans 25 villes. A Bayonne, les militants de Greenpeace ont été rejoints exceptionnellement par l’ONG locale Bizi

Malheureusement, de nombreuses agences BNP ont préféré fermer leurs portes et leurs guichets, choisissant le silence plutôt que le dialogue.

Face aux questions, les conseillers BNP choisissent l’opacité

Si à Bordeaux, Nice ou Grenoble, les militants de Greenpeace ont pu engager des discussions de fond avec les responsables des agences bancaires, à Paris, Strasbourg, Brest, et dans d’autres villes, des vigiles et des chiens attendaient les militants bénévoles de Greenpeace, et les agences ont baissé le rideau plutôt que de se prononcer sur Angra et ses investissements radioactifs…

Il y a manifestement une gêne de la BNP à faire toute la transparence sur l’utilisation des fonds que les particuliers lui déposent, et la banque refuse le dialogue en face à face, comme elle l’a montré samedi un peu partout en France.

Des tracts explicatifs ont été distribués aux passants et aux clients des agences. Car si la BNP refuse le dialogue, les citoyens eux, participent !

Pour interpeller la BNP, une lettre serait peut être plus efficace ? Vous pouvez en envoyer une aux principaux dirigeants de la BNP

Dire Stop aux investissements radioactifs !

La BNP est la première banque au monde à financer l’industrie nucléaire, avec au moins 13,5 milliards d’Euros de transactions radioactives entre 2000 et 2009.

La BNP étudie en ce moment même sa contribution au projet de construction d‘un réacteur nucléaire dangereux à Angra dos Reis, à 150 km de Rio. Pourquoi dangereux ? La construction de ce réacteur a commencé en 1984 pour s’arrêter en 1986, au moment de Tchernobyl, faute de financements internationaux. Alors que 70% des pièces du réacteur sont stockées sur le site depuis cette date, et que le projet correspond aux standards de sûreté d’avant Tchernobyl, la construction a recommencé il y a quelques mois, comme si 25 ans ne s’étaient pas écoulés… car les financements se débloquent.

La BNP utilise entre autres mannes l’argent des particuliers pour financer ces projets nucléaires dangereux. Les clients de la BNP sont en droit de demander des comptes à leur banquier sur ce qu’il fait avec leur argent. Pour connaître l’usage des fonds par la BNP et lui demander plus de transparence, rendez vous sur le site www.ouvavotreargent.com.

Apis

Crest 26400 : lecture avec Isabelle Mounier


1ère séance au caveau : Un peu d’info !

Au caveau, 10 rue Peysson à Crest, Les envolires propose le vendredi 5 novembre à 19h, une lecture collective d’un livre de Jean-Louis Sepulveda, orchestrée par Isabelle Mounier.

Venez nombreux partager ce moment, découvrir ou partager l’engouement d’un texte de cet auteur, prendre du plaisir de lire à voix haute à plusieurs, connus ou anonymes....

Le livre passe de mains en mains. Chacun lit entre trois lignes et une page suivant son envie puis le passe à son voisin.

On boit un verre, on fait une pose “soupe” puis on continue... Finira-t’on le livre ?

Participation libre avec petite restauration payante.

Les envolires / Le caveau, 10 rue Peysson - 26400 Crest - 04 75 78 34 73 - envolires@orange.fr

Viviane Vendroux
Les envolires
Le caveau, 10 rue Peysson
26400 Crest
04 75 78 34 73
envolires@orange.fr

complement d'information courriel 61


Quand les pollueurs européens arrosent les sénateurs américains

Publié par Rédaction le 27/10/10 dans la catégorie Air. Surveiller les réactions RSS 2.0.
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Dans son dernier rapport publié hier, le Réseau Action Climat d'Europe révèle que les firmes parmi les plus polluantes d'Europe, les allemands Bayer et BASF mais aussi les français Lafarge ou GDF Suez, auraient financé pour plus de 306.000 dollars les campagnes de sénateurs américains connus pour nier les effets du réchauffement climatique.
Le Réseau Action Climat frappe fort avec la publication hier de son dernier rapport. En effet, dans ce dernier il accuse les plus gros pollueurs européens, et notamment les géants allemands de la chimie Bayer et BASF, mais aussi les français Lafarge et GDF Suez, de jouer un double jeu.
D'un côté, ces firmes auraient verser d'importantes sommes d'argent, le RAC évoque la somme de 360 000 euros, à des sénateurs américains connus pour nier les effets du réchauffement climatique et opposés à une loi sur le climat. Ces fonds auraient servis la campagne de ses politiciens pour leur campagne de mi-mandat qui se déroule actuellement aux Etats-Unis. De l'autre, le rapport explique que ces firmes "font en même temps du lobbying contre des réductions drastiques des émissions de GES en Europe avec l'argument qu'il ne faut rien faire avant une action des Etats-Unis en la matière".

""Un sabotage à l'échelle mondiale"

Selon les chiffres avancés par ce groupement d'ONG, Lafarge aurait versé 34 500 dollars et GDF Suez 21 000, les allemands BASF et Bayer respectivement 61 500 et 108 1000 dollars. Le RAC accusent alors ces firmes de "double jeu" et de "sabotage à l'échelle mondiale parce que l'absence d'action aux Etats-Unis a été l'une des principales raisons de l'échec" du Sommet de Copenhague en décembre dernier".
Le versement de telles sommes s'expliquerait par le refus des industriels de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 20% à 30% avant 2020. Le RAC évoque "les profits extraordinaires que vont réaliser ces entreprises entre 2008 et 2012 compte tenu des objectifs de réduction actuels au niveau européen et du laxisme du marché des émissions" des gaz à effet de serre. Selon l'ONG britannique Sandbag, membre du réseau Action Climat Europe, le montant estimé de ces gains atteindrait près de 18 milliards d'euros, 330 millions pour le seul Lafarge.
cordialement.
assos.gadef



samedi 30 octobre 2010

Un livre de Ghislain Papin et Marie Pouillaude

« LE COQ QUI DIT CERTES » et « LA GRAINE ENCHANTEE »

Marie POUILLAUDE et Ghislain PAPIN

vous proposent leur nouveau livre :

« L’homme au lacet défait »


Un homme d’âge mûr revient sur les traces de son enfance, dans Un village du Haut Diois, et tente d’en approcher les mystères.

Cette silhouette étrange et silencieuse qui inquiétait les ruelles… ces apparitions dans les falaises… ces ombres dans la Forêt… Que se passe- t-il dans ce bout du monde ?60 pages, un texte de Ghislain Papin, des illustrations de Marie Pouillaude

en papiers découpés noirs et blancs.

La souscription vous permettra d’acquérir l’ouvrage au prix de 10 € au lieu de 12 €

BON de SOUSCRIPTION

A faire parvenir à Marie Pouillaude, 8 boulevard du Ballon, 26150 DIE

Nom et prénom……………………………………

Adresse…………………………………………..

Tél…………………………Mail………………………

Nombre d’exemplaires souscrits … X 10 € = …€

En cas de demande d’envoi : Frais de port……X 3 € =….€

Total … …..

Ci-joint un chèque de ……….€ à l’ordre de « La Graine Enchantée « »

Je soussigné ……………………. atteste commander ce jour

l’ouvrage « L’homme au lacet défait »

Date Signature

Ghislain Papin

ghislain.papin@free.fr

Le Prieuré

26310 Recoubeau

tel : 06 78 48 33 38 OU / 04 75 21 42 07

jeudi 28 octobre 2010

C'est toujours d'actualité 300 ans après....

Extrait du Diable rouge

Auteur : Antoine Rault


Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…


Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’État… L’État, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’État en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les États font ça.


Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?


Mazarin : On en crée d’autres.


Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils le sont déjà.


Mazarin : Oui, c’est impossible.


Colbert : Alors, les riches ?


Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.


Colbert : Alors, comment fait-on ?


Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvre ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… C’est un réservoir inépuisable.


Antoine Rault est un écrivain et dramaturge français, né le 28 septembre 1965 à Paris

Sa pièce est à l'affiche en ce moment à Paris

Le vrai sujet est la répartition des richesses...




« La question de la répartition des richesses est au cœur des débats »

Spécialiste du syndicalisme, Jean-Marie Pernot décrypte les ressorts du mouvement social. Loin d’être une mobilisation par procuration, comme les précédentes grandes grèves qui reposaient sur la fonction publique, le mouvement est multiforme et propose à chacun d’y participer selon ses capacités. S’inscrira-t-il dans la durée ? Continuera-t-il d’être soutenu par les syndicats ? Voici quelques éléments de réponse.

Êtes-vous surpris par l’intensification du mouvement social ? Quels ont été les facteurs qui l’ont fait passer de journées espacées de mobilisation à des actions quasi quotidiennes sur tout le territoire ?

Jean-Marie Pernot [1] : Il y a un dynamisme social qui tranche avec les mouvements esquissés les années antérieures, qui étaient à ce moment très encadrés par les syndicats et sans grandes perspectives. Le mouvement actuel n’a pas forcément débordé le cadre syndical, mais les ambiguïtés au sein de l’intersyndicale ont finalement permis un cadre assez souple : un mouvement multiforme qui se développe sur tout le territoire. Il y a un an, les manifestations de janvier et de mars 2009 ont montré un mécontentement social assez fort. La crise est passée par là, avec un taux d’emplois qui se dégrade dans tous les secteurs, une précarité qui ne recule pas et des grèves d’usines relativement dures. C’est tout cela qui résonne aujourd’hui. Plus la perception d’un gouvernement qui gouverne pour les riches, l’affaire Bettencourt, et une arrogance du pouvoir de plus en plus mal vécue. Parallèlement, le taux d’endettement des ménages a pris dix points en cinq ans. Cela illustre la dégradation de la situation économique des gens, et aussi la difficulté pour certains d’entrer dans la grève. C’est l’envers de la question du travail.

En 1995 et en 2003, les mobilisations étaient portées par les salariés du public. Est-ce toujours le cas ? Quel est l’état des mobilisations dans le privé ?

Nous ne disposons pas d’outils pour mesurer les jours de grève dans l’ensemble du secteur privé. Dans la fonction publique, nous constatons des taux de grévistes relativement proches de ceux des grandes entreprises privées. Ce ne sont plus la RATP ou la SNCF - même si la grève des cheminots y est assez suivie - qui donnent la température mais les raffineries. Ce n’est pas plus mal. Cela devenait pénible que la température sociale du pays se résume à deux entreprises. Même si le secteur pétrolier est en pointe, nous ne sommes pas dans une logique de grève par procuration. C’est sûr que faire grève lorsque l’on achemine du pétrole offre plus de possibilités que de débrayer dans une boulangerie industrielle. Mais tout le monde s’engage : on bloque des routes, une zone industrielle, une voie ferrée… Le mouvement est multiforme. Le cadre installé est très large. La base est invitée à prendre des initiatives. Chacun peut y apporter sa contribution en fonction de ses capacités, faire grève, participer à une action ou simplement manifester le samedi.

Plusieurs médias évoquent un risque de radicalisation. Quelles en seraient, selon vous, les formes ?

Le mouvement lycéen me semble un peu fragile. Le manque des débats en son sein limite, pour l’instant, ses potentialités. Le mouvement étudiant reste très en retrait. C’est d’ailleurs curieux d’assister à une mobilisation des lycéens et des salariés, sans les étudiants au milieu. Parmi les salariés, vu le caractère extraordinaire du mouvement, faire des pronostics est très dangereux. Cela dépend aussi du niveau d’arrogance de Sarkozy. Y aura-t-il des changements d’axe dans la mobilisation ? La combativité est forte mais, si rien ne bouge sur les retraites, quels seront ses objectifs ? Le CPE a certes été supprimé après avoir été promulgué mais ce n’était qu’un aspect d’une loi qui a été maintenue dans l’ensemble. Le contexte de la réforme des retraites est différent. Car c’est l’ensemble du texte qui est en cause.

Au-delà de la réforme des retraites, le mouvement met-il l’accent sur d’autres revendications ?

La dynamique du conflit va, pour l’instant, croissante. Lors de la dernière journée nationale de mobilisation, nous avons recensé 270 manifestations dans toute la France, y compris dans des endroits improbables, des petites villes. C’est un moment de politisation très fort. Dans les familles, au bistro, dans les ateliers, les gens s’emparent du sujet des retraites. Et la question de la répartition des richesses est au cœur des débats. L’argument essentiel avancé par le gouvernement, la démographie, ne prend pas. Pour les gens, la question centrale n’est pas là, mais dans la part de la richesse consacrée aux retraites. Il existe une perception très forte que, dans une société comme la nôtre, il y a de l’argent : pour la rémunération des actionnaires, des traders ou des grandes fortunes… Le système est perçu comme roulant pour les riches. Quant aux autres, il faut qu’ils s’adaptent. C’est cela qui nourrit le conflit. Quelle forme politique portera, demain, tout cela ? C’est l’éternelle question du débouché politique.

Pourquoi, malgré des divergences de plus en plus grandes, l’intersyndicale s’est-elle maintenue ? La CGT et l’Union syndicale Solidaires risquent-elles de se retrouver isolées ?

La puissance du mouvement tient tout le monde, y compris la CGC dont les dirigeants sont plutôt proches de la droite. Le vécu des cadres dans la crise est tel que la CGC est poussé à y participer. Au sein de la CFDT, beaucoup soutiennent le mouvement même si les perceptions du danger de la radicalisation divergent en interne. Les syndicats ont trouvé quelques vertus à l’unité : cela leur confère une certaine utilité et visibilité tout en leur permettant de développer leur discours propre. Cela n’empêche pas, par exemple, la CFDT d’avancer ses pions, comme l’idée d’un régime de retraite à points qui devrait être discuté en 2013. Certains souhaitent la sortie du conflit, sur le thème : on a joué le jeu de la démocratie, mais avec ceux d’en face, on ne peut pas faire plus pour l’instant. Mais ils auront à gérer leurs troupes engagées dans le mouvement. Et en même temps, Sarkozy ne leur a laissé aucun espace. Tout cela les conduit à rester prudent, à éviter une débandade syndicale et à envisager une sortie sans rupture trop manifeste. En réalité, tout cela va dépendre du conflit en lui-même. Le risque, pour Solidaires et la CGT, est d’avoir à gérer les fins de conflits. Solidaires a adopté une position constante et pragmatique – en faveur de la grève générale sachant qu’il faut surmonter bien des difficultés pour y arriver – et ne devrait pas en souffrir. La CGT risque d’être accusée de ne pas avoir mis toutes ses forces dans le mouvement.

Assiste-t-on à un renouveau du syndicalisme ?

C’est trop tôt pour le dire. Depuis 1995, les mouvements sociaux n’ont pas renforcé le syndicalisme, dont le taux d’adhésion plafonne à 8% des salariés. Va-t-on assister à un frémissement, à une envie de syndicalisation ? C’est à observer.

Recueilli par Ivan du Roy

Notes

[1] Chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales, spécialiste du syndicalisme (IRES).

La réforme bénéficiera à qui ?


Guillaume Sarkozy, futur bénéficiaire de la réforme des retraites ?

Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.

Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat.

Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.

Des alliés puissants

"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."

"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée.

En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l'Etat?"

L'enjeu n'est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d'euros" : en fonction de l'aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c'est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d'ici dix ans.

APIS

Rhône Alpes : Retraites, le combat continue...


Contrairement aux annonces des médias aux ordres…

Cheminots, routiers, pétrochimistes et agents communaux toujours en grève…

Les salariés sont toujours mobilisés contre la réforme des retraites. Les cheminots ont mené des actions lundi après-midi, une caisse de solidarité a été ouverte dans le Rhône pour financer leurs grèves. Mardi, un rassemblement lycéen et étudiant est prévu devant le siège départemental de l'UMP. Le point, secteur par secteur.

Cheminots, "en grève jusqu'à la retraite !"

Déjà 17 jours de grève pour les cheminots lyonnais, 40% d'entre eux sont toujours en grève, selon les syndicats, sur le site de la Part-Dieu où conducteurs, contrôleurs et personnel sédentaire ont voté la poursuite du mouvement ce matin en assemblée générale. 40 salariés étaient présents, 38 ont voté pour la poursuite de la grève, 2 se sont abstenus et aucun n'a voté contre. Le mouvement a donc été reconduit sur le site jusqu'à mardi 11 heures. A noter que le site SNCF de la Part-Dieu emploie environ 160 personnes.

Idem sur le site de Perrache où + de 50% du personnel roulant a voté pour la poursuite de la grève ce matin. 128 salariés grévistes, personnels roulants et sédentaires se sont prononcés pour la reconduction de la grève, quatre se sont abstenus et un a voté pour la reprise du travail. Le site de Perrache compte environ 400 salariés. Une nouvelle Assemblée générale est prévue demain à 11 heures.

Sur les sites de la Mouche (rue Pierre Sémard à Lyon 7e.), de Sibelin (Feyzin) et Vénissieux, les salariés ont reconduit la grève également ce matin. Le site de Porte-les-Valence, en revanche, a suspendu la grève jusqu'à jeudi, prochaine journée d'actions nationale contre la réforme des retraites.

Actions symboliques pour financer la grève

Et lundi après-midi, les cheminots grévistes ont distribué des tracts contre la réforme des retraites devant le magasin Auchan de Saint-Priest et Carrefour de Vénissieux. Ils comptent sur la générosité des Lyonnais pour financer leur mouvement. « Nous allons faire un peu la manche, demander un paquet de pâtes ou deux pour aider les grévistes », expliquait lundi matin Bernard Bondet, contrôleur CGT à Perrache. Pour financer la grève, une caisse de solidarité(*) a également été ouverte dans le Rhône.

Et suite à l'appel de l'Établissement français du sang (EFS) qui s'est inquiété, vendredi, de la baisse du nombre de dons du sang en Rhône-Alpes, - 4% depuis début octobre; une quarantaine de cheminots iront donner leur sang demain matin.

A Feyzin, les grévistes ont froid ...

" On a froid, mais on reste motivés ", déclarait ce matin Michel Lavastrou, délégué syndical CGT de la raffinerie Total de Feyzin. Après 14 jours de grève, les grévistes ont voté vendredi la poursuite du mouvement "jusqu'à nouvel ordre ". Aucune date n'a été définie pour la prochaine assemblée générale. Lundi midi, un barbecue improvisé se tenait devant les grilles de la raffinerie. Des délégations de grévistes, agents communaux de Vaulx-en-Velin et syndicalistes de l'Institut français du pétrole (IFP) étaient attendus sur place ainsi qu'André Gerin, " toujours là ", se félicitait la CGT. Le député communiste du Rhône "engagé quotidiennement aux côtés des grévistes " a promis d'intervenir mardi à l'Assemblée nationale pour dénoncer la réforme des retraites, " une escroquerie gouvernementale " estime-t-il.

A 17 heures, le préfet de région fera quant à lui le point sur l'approvisionnement en carburant en Rhône-Alpes, en présence d'Olivier Magnaval, préfet délégué pour la défense et la sécurité et d'un représentant de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL). Jacques Gérault qui précisait vendredi que 60 % des stations-services du Rhône étaient approvisionnées, pourrait annoncer des mesures de réquisitions, selon les grévistes.

Les routiers attendent de voir ...

Les routiers du Rhône sont toujours en grève aux dernières nouvelles, mais aucune action n'était prévue pour ce lundi. "On attend de voir ce que font les copains de Feyzin", précisait lundi matin, Christian Cottaz, secrétaire général de la CFDT à la fédération des transports du Rhône. Une nouvelle réunion des responsables syndicaux de la fédération est prévue ce soir pour décider de la suite à donner au mouvement.

Et les jeunes se donnent rendez-vous le 6 novembre

A Lyon, "la mobilisation des jeunes n'a jamais été aussi forte ", notaient lundi les organisations étudiantes et lycéennes lyonnaises : les jeunes socialistes, la Fidl, Les jeunes verts, l'Unef, Les jeunes radicaux de gauche, l'Unl, Joc, LMDE et les Jeunes du Parti de Gauche. Les organisations lycéennes et étudiantes qui se félicitent que "plus de 9000 jeunes [aient] manifestés conjointement avec les salariés, les chômeurs et les retraités ". Elles appellent les jeunes à descendre une nouvelle fois dans la rue le 6 novembre prochains.

APIS

Le mouvement prend de l' ampleur et s' inscrit dans la durabilité ..



Inventer de nouvelle forme d’actions.

Suite à la Manifestation de quelques 250 Dioises et Diois de ce Jeudi 28 se tenait une Assemblée Générale sur la poursuite du mouvement.

Ou en est on ?

Apres le vote au Sénat et à l’Assemblée Nationale (Après le Sénat mardi, l'Assemblée nationale a définitivement adopté ce mercredi le projet de loi sur la réforme des retraites, avec 336 voix pour et 233 contre. Le Conseil constitutionnel doit encore examiner le recours annoncé par les députés socialistes, mais le gouvernement annonce que la loi sera bien promulguée mi-novembre), ou le ministre du travail Eric Woerth a réclamé la mise en œuvre de la procédure du « vote unique » qui permettrait de voter le projet de loi de réforme des retraites en une seule fois avec les seuls amendements acceptés par le gouvernement. Le temps de parole des parlementaires se trouverait réduit à une seule explication de vote de quelques minutes par groupe politique. Après cette détermination arrogante, le gouvernement veut désormais en finir au plus vite, l’application de cette procédure pouvait permettre un vote des sénateurs à l’arrachée. Ce qui motive ce nouveau passage en force c’est l’espoir que l’adoption définitive du texte avant la fin de la semaine ( vote hier 27) conduira à un essoufflement du mouvement. Le gouvernement pense aussi qu’avec le début des vacances d’automne, la mobilisation des lycéens et des étudiants va cesser. Hier, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à manifester à travers la France et ne semblent pas vouloir lâcher prise, les salariés de l’industrie pétrolière, des terminaux gaziers ou des transports non plus. Le réapprovisionnement des stations-service est loin d’être assuré malgré la désinformation de la presse nationale. Bref, Nicolas Sarkozy a eu beau redire hier au cours d’un déplacement dans l’Eure-et-Loir qu’il irait jusqu’au bout, la détermination des syndicats reste intacte. Appel à un large débat public "L’ampleur des mobilisations confirme qu’au-delà de la réforme des retraites, l’emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l’avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces notamment depuis l’aggravation des situations liée à la crise financière de 2008" a expliqué une intervenante ce midi à la Salle Joseph Reynaud. Elle a estimé que le gouvernement porte "porte la responsabilité pleine et entière de la poursuite de la mobilisation compte tenu de son attitude intransigeante". Pour elle "c’est par un large débat public qu’il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites". Une autre confirmait que rien n’est boucler car il y a un recours au Conseil Constitutionnel et la Loi n’est pas promulguée.

Syndicats au piquet.

L'intersyndicale dioise (CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires) qui appelait à la manifestation à été largement débordée par la population qui évoquait la manifestation du matin dans les termes de « un ultime tour de piste » , « un enterrement » et « un pèlerinage classique qui ne change plus rien ».

Étaient évoquées les précédentes grandes mobilisations ( 36 ou 68) ou les syndicats avaient cassé les actions, demandé de "savoir arrêter une grève" et fait rentrer tous le monde dans le rang.

Après une disposition en cercle, (sans les autorités syndicales qui répondent et gèrent l’assemblée), de nombreuses idées fusaient sur des actions nouvelles et surtout le besoins d’imaginer de nouveaux processus de lutte. Entre barrages et occupations …des actions durables, pacifiques et multiformes étaient évoquée (nous ne listerons pas par respect de leurs initiateurs) afin de sortir du ronron intersyndical.

Claude Veyret

Veyret.claude @wanadoo.fr

Die 26150 : les lycéennes et les lycéens aussi


Barrage routier et manifestation organisés par des lycéens à Die dans la Drôme

A 8 heures 30, la semaine passée, à Die, une ville de 4 000 habitants, dans la Drôme, 150 lycéens ont parcouru les rues au cri de "Vive la Révolution !".
Le comité de lycéens décidait, peu après, le blocage de l’entrée de la ville.
Tous souhaitent la grève générale, le blocage économique du pays et l’occupation des mairies et préfectures.
HIMALOVE

(Photo Catherine Desbordes : manifestation dans Die de 150 Lycéennes et lycéens dans la Cité)

Manifestation dioises pour une retraite à 60 ans



Vous êtes invité à voir l'album photo de veyret.claude intitulé :

L'intersyndicale dioise (CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires) appelle au RETRAIT DU PROJET DE LOI SUR LES RETRAITES

Nouvelle journée de mobilisation ce Jeudi 28 octobre
Les journées du samedi 16 et du mardi 19 octobre 2010 confirment que la mobilisation est ancrée dans la durée à un haut niveau. Ce sont des millions de salariés qui, dans le cadre de ces 6 journées d'action depuis début septembre, affirment vouloir le retrait de la réforme des retraites.
L'ampleur des mobilisations confirme qu'au-delà de la réforme des retraites, l'emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l'avenir des jeunes sont restés sans réponse efficaces, notamment depuis l'aggravation des situations liées à la crise financière de 2008.

De l'argent, il y en a ! Des solutions existent, les syndicats en proposent.

- Différents sondages réalisés ces derniers jours confirment que le mouvement recueille un très large appui de la population. Les organisations syndicales appellent à poursuivre les mobilisations afin de rassembler le plus grand nombre et d'amplifier le soutien de l'opinion publique. Elles appellent leurs organisations dans les territoires, les entreprises, les administrations à poursuivre les initiatives unitaires

De nouvelles mobilisations sont prévues, et nous appelons à largement y participer.

- Le gouvernement porte la responsabilité pleine et entière de la poursuite de la mobilisation compte-tenu de son attitude intransigeante, de son absence d'écoute et de ses provocations à répétition.

Il ne peut pas répondre à la situation actuelle par le déni et la répression.
Les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et les parlementaires à ne pas adopter cette réforme.
Forte du soutient des salariés, des jeunes et d'une majorité de la population et face à une attitude intransigeante du gouvernement et du chef de l'Etat, les organisations syndicales décident de continuer et d'élargir la mobilisation.

Le vote de la loi par le Sénat n'est qu'une étape. La force de la rue a fait reculer le gouvernement sur le CPE !

L'action doit se poursuivre et se développer pour aboutir au retrait de cette réforme !

- L'intersyndicale soutien les travailleurs en grève et appelle à débattre en AG de la suite du mouvement et des actions à entreprendre.

Ils étaient 240 ce jeudi 28 octobre au Rassemblement à 10 h devant la sous-préfecture de Die , et 80 à 11 h 15 pour l'Assemblée Générale (salle Joseph Reynaud ou salle des sociétés). A 14 h 30 la manifestation se poursuivait à Valence (co-voiturage à 13 h 15 depuis le parking du Meyrosse).manif retraites die oct 2010

manif retraites die oct 2010
31 déc. 1979
de veyret.claude
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Analyse de la Contre Réforme des retraites


Retraite : la joint-venture des frères Sarkozy contre les régimes par répartition

Dans le tumulte actuel de la réforme des retraites, syndicats et opposition font à Nicolas Sarkozy d’innombrables reproches. Tout particulièrement celui de faire porter le poids de l’effort quasi exclusivement au monde du travail et presque pas au capital. Mais, dans le flot des griefs, il en est un qui est rarement adressé au chef de l’Etat : celui de vouloir déstabiliser le système de retraite par répartition ? l’un des pivots du modèle social français ?, et de faire le jeu du système individuel de retraite par capitalisation ?

L’un des ressorts du capitalisme anglo-saxon.

Nicolas et Guillaume Sarkozy Pourtant, beaucoup de grands opérateurs privés intervenant dans le domaine de la protection sociale sont convaincus que la réforme, telle qu’elle se dessine, va conduire à l’asphyxie financière des grands régimes par répartition.

Elle va donc être propice à l’éclosion de ces grands fonds de pension qui n’étaient pas encore parvenus à s’acclimater en France, à quelques rares exceptions près, comme Prefon, un fonds de capitalisation destiné à la fonction publique. Beaucoup de grands opérateurs privés, dont le groupe Malakoff Médéric, qui a pour délégué général un certain Guillaume... Sarkozy, le frère du chef de l’Etat.

Il ne s’agit pas que d’une coïncidence. Mais bien plutôt d’une stratégie concertée... en famille ! Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP).

Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile. Cette société n’aurait jamais vu le jour sans l’appui de l’Elysée, ce qui montre bien le double jeu présidentiel.

L’histoire commence en 2006. A l’époque, Guillaume Sarkozy traverse une mauvaise passe. L’entreprise textile dont il était le

PDG a piqué du nez, et il est éconduit de manière peu glorieuse des instances dirigeantes du Medef. De bonnes fées veillent pourtant sur lui. Il est parachuté à la tête du groupe Mederic, qui se rebaptisera quelque temps plus tard Malakoff Médéric. Il s’agit de l’un de ces organismes de retraite complémentaire financièrement très riches, qui se sont progressivement détachés de leur monde d’origine, celui du mouvement mutualiste et coopératif, pour muter à vive allure en de curieux ovnis financiers, contrôlés par personne : ni véritablement par leurs sociétaires ou cotisants, ni par les marchés financiers.

Pour Guillaume Sarkozy, c’est une aubaine. Le voilà soudainement délégué général d’un groupe financier peu connu du grand public mais financièrement puissant, et qui compte dans le microcosme du capitalisme parisien. C’est ainsi, au titre de la participation au capital que détient Médéric, que Guillaume Sarkozy fait son entrée en 2008 au conseil de surveillance du groupe Le Monde, conseil qu’il devrait quitter dans les semaines à venir après le bouclage du rachat du Monde.

Laurent Mauduit

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