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jeudi 30 septembre 2010

Retraites : Je n' irai pas manisfester....


Pourquoi je n'irai pas manifester

Essentiellement parce qu'il faut arrêter de prendre les imbéciles pour des cons.

Le vrai visage des syndicats

J'y étais. Si, si, j'y étais. Avec monsieur Monolecte qui avait lâché une journée de SMIC pour l'occasion. Deux heures de route, une sourde colère et une ferme intention de voter avec nos pieds ; puisque nos voix se noient dans le brouhaha des sonos et se heurtent à l'autisme corporatiste de ceux qui prétendent nous gouverner.
J'y étais, donc, avec des milliers, des dizaines de milliers d'autres, plus de 2 millions, en tout, juste pour dire qu'on ne voulait pas payer leur crise, une fois de plus.
J'y étais pour dire non. Un non ferme et sans ambiguïté aucune. Le refus de la énième réforme scélérate, pour laquelle ils n'ont jamais été mandatés, laquelle ne résout rien, n'arrange rien, hormis les intérêts bien protégés du MEDEF.
J'y étais pour dire non. Non à l'aggravation des inégalités. Non à la désintégration lente et continue, par petits morceaux patients, de notre système de solidarité sociale, notre dissolution à notre corps défendant dans le grand et immonde « marche ou crève » global.
Donc, j'ai marché.
Donc, nous nous sommes comptés et nous avons vu que nous étions nombreux, que nous sommes le peuple et que nous ne voulons pas d'un recul de plus.
Donc, nous avons montré notre puissance et notre détermination et nous étions tous déterminés et prêts à faire ce qu'il faut pour le retrait inconditionnel de cette énième saloperie, de ce pas de plus vers la jungle capitalo-libérale que nous rejetons de toutes les fibres de notre être.
Donc, nous avons déferlé et là, on nous a invités à gentiment rentrer chez nous et à ne surtout pas faire de vagues en attendant que la loi passe dans la plus pitoyable des parodies de démocratie.

Les syndicats nous ont trahis

Je sais, ce n'est pas nouveau, mais maintenant, au moins, nous en avons la preuve, la certitude.
Ils ne représentent plus rien que les intérêts convergents de leurs dirigeants et de la classe possédante.
Ils nous ont fait défiler comme des cons de moutons derrière leur sono de merde destinée à étouffer nos slogans, nos voix, notre colère, à mieux nous contrôler, nous canaliser, nous utiliser pour leur propre profit.
Ils amusent la galerie.
Canalisent la légitime colère du peuple que l'on dépouille.
Et surtout, font tout, pour que le démantèlement de notre protection sociale commune au profit des officines privées où leurs places sont déjà assurées, se fasse tout en douceur, avec des grèvounettes qui ont cela de bien qu'elles ne dérangent plus personne, et surtout pas la bonne marche des affaires qui se négocient sur notre dos.
Demain, je n'irai pas manifester.
Parce que je n'ai pas l'intention de servir la soupe une fois de plus aux sociaux traîtres de tous bords.
Ils lancent leurs petites journées de promenade de santé, juste pour faire la démonstration de leur capacité de mobilisation, démontrer qu'eux seuls ont le monopole de la contestation, qu'ils restent les interlocuteurs uniques avec lesquels les gérants des caisses noires du MEDEF peuvent négocier.
La petite démonstration de légitimité des syndicats, de leur aptitude à nous maintenir bien sages et bien mignons dans la contestation qui ne sert à rien, ils peuvent se la garder.
- La seule chose qui marche et qui a toujours marché contre les lois injustes et les administrations qui gouvernent contre le peuple, c'est la grève générale et illimitée, c'est le moment où nous cessons enfin de nourrir l'ogre du profit avec notre peine, notre temps et le meilleur de nous-mêmes.
Aucune négociation !

Agnès Maillard

Le Monolecte
Le blog des agitateurs du vide
http://blog.monolecte.fr

Chastel-Arnaud 26 : Centre d' EcoAnthropologie


Le Centre d'éco-anthropologie

Le Centre d'éco-anthropologie appliquée a vu le jour en 2008 sur un site abandonné depuis 80 ans au fond d'une petite vallée drômoise. Dans le respect de cet environnement préservé, ont été auto-construits, presque en totalité, entièrement avec des éco-matériaux, un bâtiment en brique monomur qui fonctionne avec chaudière bois, panneaux solaires pour l'eau chaude et toilettes demi-sèches, un petit chalet bois et une salle ronde, ossature bois et paille. Des terrasses ont été aménagées pour des plantes mellifères et un petit maraîchage, une centaine d'arbres ont été plantés.

Le Centre propose un ensemble d'activités, toutes centrées sur la relation -Gestalt-thérapie en individuel et en groupe, aquathérapie, formation à La Présence consciente dans la relation, yoga....- qui s'inscrivent dans une pensée globale des interactions de l'homme et de son environnement comme support de toute connaissance de soi.

Rentrer dans une relation plus authentique avec soi-même, c'est cultiver une communication plus sereine avec l'autre, favorisant des échanges complexes et riches, facteurs d'humanisation. Cela favorise l'ouverture au flux de conscience en cours et en permet l'assimilation et l'intégration dans sa vie de tous les jours. Nous ne sommes pas finis en arrivant au monde et nous ne le serons pas en le quittant mais nous aurons accompli un chemin d'éveil au dialogue singularité/altérité.

Site : www.eco-anthropologie.com

CÉAA

Françoise Buisson

eco-anthropologie@orange.fr

www.eco-anthropologie.com

LES AYMES

26340 Chastel-Arnaud

Duplicité de Bruxelle sur les OGM


OGM : fronde contre le système à la carte de Bruxelles

Les ministres de l'agriculture des Vingt-Sept ont mis en cause, lundi 27 septembre à Bruxelles, la proposition de la Commission européenne de laisser aux Etats la décision d'interdire ou non la culture de plantes OGM sur leur territoire. Présentée en juillet, cette perspective pourrait permettre, d'après le commissaire chargé de la santé John Dalli, de débloquer le dispositif actuel d'autorisation des OGM au niveau européen. Mais elle suscite un vif débat.

La France et l'Italie ont mené la fronde, avec le soutien de la plupart des autres pays agricoles, notamment l'Allemagne et l'Espagne.

Ces pays se disent préoccupés par un risque de "renationalisation" de la politique agricole commune, et de fragmentation du marché intérieur. D'après le ministre français, Bruno Le Maire, "la France souhaite que la décision reste commune. Aller vers des décisions nationales serait un mauvais signal pour la politique agricole commune". Comme l'Allemagne, la France s'interroge aussi sur la compatibilité de la réforme avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce, qui pourrait contester l'interdiction des cultures sans justifications fondées.

Quelques pays, dont le Royaume-Uni et les Pays-Bas, ont néanmoins apporté leur soutien à la proposition. "Nous devrions donner à nos agriculteurs un choix réel et la possibilité de lutter au niveau mondial", estime Gerda Verburg, la ministre néerlandaise de l'agriculture. Les Pays-Bas plaident pour plus de flexibilité dans le système d'autorisation, afin de surmonter les réticences de nombreuses capitales à autoriser certains OGM. "Le système actuel d'autorisation ne fonctionne pas", a martelé John Dalli, pour défendre son initiative. A ce jour, seuls deux OGM sont cultivés en Europe : le maïs 810 de l'américain Monsanto, et la pomme de terre Amflora du groupe allemand BASF.

Les réactions des ministres de l'agriculture donnent une bonne idée de la complexité d'une telle réforme, même si ce sont leurs collègues chargés de l'environnement qui trancheront. "Ce n'est pas en un ou deux mois que nous trouverons un compromis et un consensus", a observé la ministre belge de l'agriculture, Sabine Laruelle, dont le pays préside les Vingt-Sept ce semestre.

Philippe Ricard

Jean-Jack Queyranne au Forum de Lyon


La loi des marins sur la terre ferme
Pour une citoyenneté active au service de l’écologie.
A ceux qui doutaient encore de la nécessité de changer de modèle de société, l’été 2010 a fourni de nouvelles preuves qu’il faut agir vite et avec cohérence, d’un bout à l’autre de la planète. Comment ne pas voir des analogies frappantes entre les incendies de Russie, les inondations du Pakistan et nos questions nationales de sécurité ?
Qu’avons-nous observé ? Partout, des scènes poignantes où des femmes et des hommes exprimaient leur désespoir, face aux cataclysmes naturels ou à la désespérance sociale, face également aux réponses inadéquates de leurs gouvernants. Rarement sentiment d’abandon n’a été aussi partagé, entre les Moscovites, les Pakistanais et, en France, les habitants des cités ou les gens du voyage. Dénonçant ces défauts de citoyenneté, ils interrogent sur les nécessaires solidarités à construire au XXIe siècle pour espérer, comme le dit Edgar Morin, la «réhumanisation» de nos vies quotidiennes.
En France, depuis les Lumières et la Révolution, nous avons progressivement conquis notre citoyenneté politique qu’incarnent le vote, la liberté d’expression ou le droit d’association, puis notre citoyenneté sociale par des combats dont nous sommes fiers débouchant sur les congés payés, la sécurité sociale ou la retraite. Il nous reste à parachever l’œuvre de nos prédécesseurs par la mise en œuvre d’une citoyenneté, disons, écologique.
Elle actera des droits et des devoirs de l’humanité envers la planète - en tant qu’espace naturel hébergeant de multiples espèces vivantes, en tant aussi qu’habitat humain. Elle sera pareille à la loi des marins d’une même embarcation qui séduit les philosophes depuis toujours, de Platon à Michel Serres, et qui incarne ce pacte de fidélité et d’assistance malheureusement mis à mal quand les hommes sont sur la terre ferme.
Le défi de l’écologie est précisément là. Il ne revient pas à inventer une religion supplémentaire. Il ne se limite pas à la rédaction d’un catéchisme de normes, prétexte à l’échec des grands rendez-vous internationaux sur l’environnement. Il revient à faire vivre ce «perfectionnement réel de l’homme», que Condorcet déjà reliait à l’avenir de l’espèce humaine et à l’accomplissement d’une citoyenneté pleine et entière.
JEAN-JACQUES QUEYRANNE président du conseil général Rhône-Alpes

La Roche sur Grâne : Ecologie et Coopération


Du 12 au 17 octobre

Les AMANINS et PIERRE RABHI vous invitent au premier Forum « Ecologie et Coopération ». Le thème : « L’agro-écologie… un art de vivre propice à la métamorphose de notre société ». Une construction de sens accompagnée par Pierre Rabhi, une expérience riche et unique où se mêle réflexion collective et activités reliées à la terre.

Les Forums "Écologie et Coopération" des Amanins sont des expériences ouvertes à tous ceux désireux d’aller plus loin dans la compréhension des changements à venir. Issus de la journée symbolique des 5 ans des Amanins, l’équipe du centre espère en programmer trois au cours de l’année 2010 – 2011. Ils se définissent ainsi :

- Échanger sur le « changement de paradigme » et la « métamorphose » que vie notre société.
- Rencontrer des « penseurs » (philosophes, sociologues, scientifiques, etc.) dans un lieu intimiste et cohérent.
- Vivre ensemble une expérience écologique et coopérative.
- Unifier des moments de réflexion collective avec des activités liées à la terre.

Les Forums sont proposés avec le repas du midi pour les participants locaux et en pension complète pour ceux venant de plus loin.

Pour plus d’infos, rendez-vous sur l’agenda du site des Amanins et télécharger le programme.

Infos : 04 75 43 75 05

Mail : info@lesamanins.com

www.lesamanins.com

mercredi 29 septembre 2010

Die et Diois : Vers une Régie de chauffage


Une initiative citoyenne en faveur de la valorisation des forêts de résineux du diois et de la coopération au sein d’une filière bois énergie. « Les Bonnes Energies »

Qui sont « Les Bonnes Energies » ?

Le projet s’est bâti autour d’un groupe d’une dizaine de citoyens motivés pour proposer des solutions locales aux besoins essentiels de tout un chacun (dont chauffer son logement).

Ce groupe est formé de personnes aux compétences complémentaires (salarié ONF, agriculteur-forestier, agent de développement local, forestier-élagueur, gestionnaire…), tous habitants de la Vallée de la Drôme et largement impliqués dans la vie locale.

Les Bonnes Energies… avec vous bientôt ?

Ce petit groupe ne demande qu’à s’enrichir de bonnes volontés, et bientôt d’adhérents en mesure de passer commande

Quel projet propose « Les Bonnes Energies » ?

Les Bonnes Energies propose un premier projet « Bois bûche d’origine locale », basé sur les principes suivants :

- Engagement des adhérents sur une quantité de bois bûche en résineux deux ans à l’avance

- Achats de coupes de bois résineux de forêt dioise, gérée «durablement »

- Coupe et débardage en collaboration avec des forestiers équipés

- Transformation assurée par le forestier des Bonnes Energies (création d’un emploi) avec possibilité pour les adhérents de choisir entre différentes formules et ainsi payer moins cher.

- 2 ans de séchage : 1 année à l’air libre (pour l’élimination des champignons et parasites), 1 année sous abri

- Bois Livré en vrac ou « emporté par l’adhérent »

Pour être économiquement viable et fonctionner dans une démarche d’économie sociale et solidaire, le projet doit :

- Etre esprit coopératif pour les prises de décisions

- Etre transparent sur les coûts et la gestion

- Rémunérer le travail a sa juste valeur

- Proposer des prix accessibles à tous (permettre, à ceux qui le veulent, de payer moins chers en prenant en charge une partie du travail de transformation et/ou la livraison)

- Fonctionner avec le maximum d’autonomie financière grâce à l’engagement des adhérents qui paient à l’avance une partie de la commande

- S’adapter dans le temps en fonction des besoins et des capacités des adhérents (achats de feuillus si opportunité locale, bois déchiqueté, services etc…)

Nous avons travaillé le projet en estimant les coûts salariaux, les investissements nécessaires, les prix des coupes de bois etc ; ce qui a permis de valider les conditions pour qu’un tel projet « tienne la route ».

La prochaine étape consiste en une enquête d’étude de marché, afin d’identifier et de quantifier la demande.

L’activité pourra être lancée à partir du moment où 500 stères seront souscrits, et avec l’objectif de passer à 1000 l’année suivante.

Quel rôle pour l’adhérent-coopérateur ?

L’adhérent coopérateur joue un rôle essentiel dans le projet des Bonnes Energies. Il n’est pas « client-roi », cherchant uniquement à acheter au meilleur prix du bois bûche pour la prochaine saison de chauffe, mais il est bien partie prenante du projet des Bonnes Energies.

Solidaire, il s’engage sur une certaine quantité de bois bûche, deux ans à l’avance. Il en paie une partie à la commande, et le solde, soit en 12 mensualités, soit à la livraison.

Il a la possibilité d’utiliser le matériel des Bonnes Energies pour couper et fendre lui-même le bois et l’emporter à

un coût moindre (un combiné coupeur-fendeur, simple et sécurisé sera utilisable)

Il est tenu informé du fonctionnement du projet, en totale transparence, et comprend ainsi l’ensemble de la filière.

Des visites lui sont proposées sur les installations et pour mieux comprendre l’environnement forestier.

Il est solidaire dans la réduction des contraintes (planning de livraison) et prend part aux décisions concernant le projet.

Questionnaire d’étude de marché à renvoyer avant le 20 octobre 2010 SVP

Par courrier : Laure CHARPENTIER – Les Bonnes Energies – L’harmas / chemin de Pierrefeu – 26 400 CREST ou

par mail à : lesbonnesenergies@gmail.com

VOTRE HABITATION et VOTRE CHAUFFAGE

Q1 Votre habitation est déjà équipée d’un système de chauffage au bois

OUI

NON, mais c’est en projet (répondre alors aux questions ci-dessous sur la base de votre projet)

Q2 Votre équipement de chauffage au bois est…

Un foyer ouvert (cheminée)

Un poêle à convection (poêle classique)

Un poêle de masse

Une chaudière automatique au bois

Autre (précisez ………………………………………………..)

Q3 Le bois est votre source principale de chauffage

NON, c’est le fioul ou le gaz, le bois est secondaire

NON, c’est l’électricité, le bois est secondaire

OUI, le bois est notre source principale de chauffage

Q4 Vous utilisez déjà du bois bûche pour vous chauffer

NON, nous n’utilisons pas de bois du tout à ce jour

NON, mais nous utilisons du bois déchiqueté êtes vous intéressé par un achat collectif OUI NON

NON, mais nous utilisons des granulés

OUI, des bûches de feuillus nb stères par an : en longueur : 50 cm 40 cm 30 cm

OUI, des bûches de résineux nb stères par an :en longueur : 50 cm 40 cm 30 cm

OUI, mixte bûches résineux/feuillus nb stères par an : en longueur : 50 cm 40 cm 30 cm

Précisions éventuelles : ………………………………………………………………………………………………………………..

Q5 Votre charge de travail pour le bois bûche

Je coupe et débarde moi-même en forêt OUI / NON charge de travail annuelle : heures

Je coupe/fends moi-même les bûches OUI / NON charge de travail annuelle : heures

Je range les bûches dans le bûcher OUI / NON charge de travail annuelle : heures

Précision : ce questionnaire s’adresse aux personnes qui se chauffent au bois ou en ont le projet.

Même sans être partant pour le projet, renvoyez-nous vos réponses, cela nous aidera. LE PROJET DES BONNES ENERGIES

Q6 Pour chacune des motivations qui pourraient vous faire adhérer au projet, indiquez l’importance que vous lui accordez :

TRES, ASSEZ, PEU, PAS important

Utiliser une ressource locale, le bois du Diois……………

Valoriser l’usage du bois résineux pour le chauffage…

Faire partie d’une dynamique collective……….……….…

Créer de l’emploi localement……….……….……….……….

Etre partie prenante d’un projet d’économie sociale et solidaire

Faire appel le moins possible au système bancaire classique

pour financer ’activité……………………………………………………

Etre assuré de la qualité de séchage du bois livré………

Pouvoir payer moins cher en réalisant soi-même

une partie du travail de transformation………………………

Soutenir un projet plus ambitieux de filière bois local

(notamment bois déchiqueté)………………………………………

Permettre à terme le développement de services

et de conseils sur le chauffage au bois…………………………

Proposer des services qui “facilitent” l’usage du bois bûche, notamment pour les personnes à mobilité réduite

(Ex : rangement du bûcher, ajout de bûches dans le poêle

plusieurs fois par jour…)…………………………………………………

Pouvoir anticiper deux ans à l’avance le prix du stère de bois….

Y-a-t-il autre chose qui soit important pour vous :

………………………………………………………………………………Merci.

Q7 A ce jour, à partir des informations communiquées, par quelle formule seriezvous intéressé, et pour quelle quantité ? (Remplir les cases indiquées par les flèches)

FORMULE Bois Bûche Résineux du Diois Transfo Séchage Livraison

A Bois transformé par le coopérateur et emporté

non séché

Adhérent – coopérateur

Ou Adhérent - coopérateur

B Bois transformé par LBE et emporté non séché par le coopérateur

Les Bonnes Energies

Ou Adhérent - coopérateur

C Bois transformé et séché par LBE emporté par

le coopérateur

Les Bonnes Energies

Ou Adhérent - coopérateur

D Bois transformé et séché et livré par LBE

Les Bonnes Energies

Ou Adhérent - coopérateur

Bois transformé et séché et livré rangé par LBE

Rangement facturé au temps passé

(Remarque : Pourquoi une différence de prix selon le mode de règlement ? Car le paiement mensuel évite aux

Bonnes Energies de payer aux banques de frais financiers de trésorerie)

DU BOIS A COUPER ?

Q8 Avez-vous, en propriété, des coupes de bois à proposer (don ou vente) aux « Bonnes Energies »

NON

<>

1 à 5 ha

6 à 10ha

> 10ha

Précisions éventuelles : ……………………………………………………………..

Q9 VOS COORDONNEES (si vous souhaitez être re-contacté)

NOM Prénom

Adresse

Téléphone

e-mail

Questionnaire à renvoyer avant le 20 octobre 2010, SVP

Par courrier :

Les Bonnes Energies

Laure CHARPENTIER

L’Harmas - Ch.de Pierrefeu

26400 Crest

Ou Par mail à : lesbonnesenergies@gmail.com

Aide aux victimes avec REMAID


Aide aux Victimes : Pendant une semaine, entre le 4 et le 8 octobre 2010, l'association d'aide aux victimes de Valence dans la Drôme (26) fête ses 20 ans d'existence.
Un des thèmes principaux de la semaine tient dans la souffrance au travail, la prise en compte des risques psycho-sociaux au travail, la résolution des conflits par la médiation... et un retour sur les 20 années d'évolution d'une association membre du réseau INAVEM qui accueille et acc...ompagne toutes les personnes victimes d'infractions.
Table ronde, conférence de presse, débats, portes ouvertes, projection du film "j'ai (très) mal au travail" de Jean-Michel Carré avec débat au cinéma "Le Navire"
PROGRAMME
LUNDI 4 OCTOBRE

TABLE RONDE : « Risques psychosociaux. Et si on parlait du travail ? », avec les partenaires sociaux/organisations patronales : CGPME, MEDEF, UPA ; organisations syndicales salariés : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO.
MODERATEUR : Claude DIDIER, journaliste
HEURE : 16 h 30
LIEU : Espace Cristal - Avenue du Général de Gaulle - 26800 Portes-lès-Valence
CONFÉRENCE DE PRESSE au Tribunal de Grande Instance :
- Historique de l’association et son évolution ;
- Place de l’association au sein du Palais de Justice et du département.
JOUR ET HORAIRE : à confirmer
LIEU : TGI - 2 place du Palais - 26000 Valence
MARDI 5 OCTOBRE
Intervention sur le thème : « Violences agies ou subies » (pour les classes de seconde).
INTERVENANTS : professionnels de REMAID
HEURE : 14 h 00
LIEU : Lycée Les Catalins - 24 Av. des Catalins - 26200 Montélimar
Intervention sur le thème : « La gestion de conflits et la médiation ».
INTERVENANTS : professionnels de REMAID
HEURE : 14 h 00
LIEU : M.P.T. de Fontbarlettes - 27 rue C. Gounod - 26000 VALENCE
Projection d’un film : « J’ai (très) mal au travail » (réalisateur : Jean-Michel CARRE), suivie d’un débat, en présence du comité de Prévention des Risques Psycho-Sociaux drômois.
Le travail est le carrefour de valeurs contradictoires. Quels sont les enjeux? Pour répondre à quels objectifs opposés? Au bénéfice de qui? Quelles sont les nouvelles méthodes de management? C’est cet « obscur objet de désir et de haine » qui est cerné dans ce film.
TARIF : 6.50 € ou carte d’abonnement *
HEURE : 19 h 30
LIEU : Cinéma « LE NAVIRE » - 9 boulevard d’Alsace - 26000 V
:MERCRED Mercredi 6 OCTOBRE
CONFERENCES :
À 17 h 30 : « Le cadre juridique du harcèlement moral au travail et du droit du travail »
Patrick CANIN, professeur de droit et maître de conférence à la faculté de droit de Valence
À 18 h 00 : « Soigner le travail : le « bon boulot », une question pour la psychologie du travail »
Jean-Luc TOMAS, psychologue du travail, chargé de recherche, membre de l’équipe psychologie du travail et clinique de l’activité
dirigée par le professeur Yves Clot, Cnam, Paris, chargé de mission à IRCAF-Réseau, Gallargues.
LIEU : Faculté de Droit - 87 avenue de Romans - 26000 Valence
JEUDI 7 OCTOBRE
Journée « TRAVAIL ET JUSTICE »
Organisation d’un forum (tenue de stands) avec tous les partenaires concernés (DIRECCTE 26, Services de Santé au Travail, CARSAT-RA, Aravis, Barreau, Magistrats, CIDFF26, Mairies, etc…) avec une table ronde de professionnels de l’aide aux victimes, de la justice, de la santé, du travail qui permettra des échanges avec le public sur le thème : «Le harcèlement moral au travail».
HEURE : de 10 h 00 à 16 h 00 Table ronde à 11 h 00
LIEU : Maison de Pays - 130 promenade de la Digue - 26110 Nyons
VENDREDI 8 OCTOBRE

Journée « PORTES OUVERTES » : Rencontre avec les professionnels de la structure.
HEURE : de 10 h 00 à 16 h 00
LIEU : REMAID - 10 rue du Parc - Le Métropole II - 26000 VALENCE
De plus… TOUT AU LONG DE LA SEMAINE : témoignages de personnes victimes dans les radios locales…
- Toutes les animations (conférences, débats,…) sont gratuites, sauf la soirée cinéma au Navire.
- Pour plus d’informations : Association REMAID –

10 rue du Parc - Le Métropole II –

26000 VALENCE
Tel : 04 75 55 94 59 –

Fax : 04 75 42 29 56 –

Mel : remaid.inavem26@orange.fr
Web :
www.remaid.asso.fr

Contre un capitalisme dévastateur...


« La Stratégie du Choc »

Depuis le succès de son livre No Logo, publié en 2000, Naomi klein est devenue une sorte d’icône de la lutte contre un « système mondialisé de prédation économique ». Elle décrit la mise en place méthodique et le fonctionnement brutal de ce système dans « La Stratégie du choc » (The Shock doctrine) paru en 2007.

Un documentaire basé sur le best-seller de Naomi klein a depuis vu le jour sous la direction de Michael Winterbottom et Mat Whitecross. La Stratégie du choc sort au cinéma.

- Naomi Klein, son parcours et son livre à l’origine du documentaire

Naomi Klein est née à Montréal en 1970, le Canada étant devenu la patrie d’adoption de ses parents, qui avaient fuit les Etats-Unis en signe de protestation contre la guerre du Viêt Nam. Elle est devenue journaliste, écrivain et cinéaste. Le succès mondial de son livre No Logo va lui donner le statut de figure de proue du militantisme altermondialiste.

- Dans No Logo, paru en 2000, elle dénonce le cynisme des multinationales qui sous-traitent la confection de leurs produits, essentiellement dans les pays du Sud, où la main d’oeuvre y est bon marché et la réglementation (en matière de sécurité, de droits des salariés, de conditions de travail, de protection de l’environnement,...) quasiment inexistante. De là naît un mécanisme de concentration de ces multinationales, qui imposent un modèle économique engendrant localement une recrudescence des emplois précaires, tout en aliénant les consommateurs à leurs marques. En effet, les gains engrangés par ces multinationales sont utilisés pour développer le marketing à outrance et organiser une véritable guerre pour installer leurs marques dans pratiquement chaque parcelle de la vie de tout un chacun (les écoles ne faisant pas exception).

Le livre aura un véritable succès et fera connaître Naomi Klein dans le monde entier.

- En 2004 elle réalise The Take qui raconte le combat de trente ouvriers mis au chômage suite à la crise économique argentine de 2001. Un combat face à leurs anciens patrons et face aux banquiers, pour prendre le contrôle de leur usine et sauver leurs emplois...

- « La Stratégie du Choc » paraît en 2007 et s’attaque à ce que Naomi Klein appelle le capitalisme du désastre. Pour elle il est évident que ce capitalisme dévoyé profite du moindre désastre naturel, attentat, coup d’état, bouleversement politique, économique ou social, pour imposer des réformes économiques radicales. L’état de stupeur généralisée qui suit ces désastres étant mis à profit, pour réduire drastiquement les prérogatives de l’Etat, faire des coupes sombres dans les dépenses sociales et laisser le champ libre aux multinationales dans leurs activités de captation des richesses, d’exploitation de la main d’oeuvre et d’aliénation du consommateur.

Elle explique ce processus dans cette interview vidéo en trois parties proposée par La Télé Libre en 2009.

Comment l’idée de travailler sur les chocs et désastres vous est-elle venue ?

Lors de mes recherches en Irak. L’invasion américaine a clairement permis la thérapie de choc économique menée par Paul Bremer (administrateur du pays de 2003 à 2005 - ndlr). C’est vrai aussi pour la Banque mondiale après le tsunami, ou l’administration Bush après l’ouragan Katrina. Le titre initial n’était pas The Shock Doctrine mais « Blank is beautiful » (« Le vide est magnifique »), un jeu de mots autour de l’idée qu’un désastre crée un retour à un état vierge qui permettrait la construction d’une nouvelle société.

Vous expliquez que le Chili a joué un rôle important pour la mise en place de ce capitalisme du désastre…

C’est le premier pays à avoir adopté une politique néolibérale. Dans les années 1970, au Chili comme en Argentine, le principal outil utilisé pour imposer une thérapie de choc fut la torture. Il y a un lien entre l’installation de régimes autoritaires de ces pays et la première étape du néolibéralisme. Les idéologues de l’université de Chicago, Milton Friedman et ses « Chicago boys », conseillaient Pinochet. Ils sont complices de la mise en place de la dictature, dont ils ont tiré profit pour tester leurs théories. Dans un premier temps, les seuls pays à les avoir acceptées furent des dictatures qui se faisaient appeler démocraties. Cette première étape a permis la transition de leurs théories en pays démocratiques. En 1985, la Bolivie fut le premier pays sud-américain à adopter la thérapie de choc économique sans être une dictature.

Quelle influence Milton Friedman garde-t-il dans les universités américaines ?

C’est une figure très respectée. En ce moment, ses fans sont soucieux de protéger son héritage. Un étudiant vient de me transférer un mail du président de l’université de Chicago dans lequel il annonçait la création de l’institut Milton Friedman. Il y a deux semaines, l’institut Cato, un think tank de Washington, a décerné le Milton Friedman Freedom Fighter Award,doté de 500 000 dollars, à un étudiant vénézuélien de 23 ans qui est un des principaux organisateurs de la campagne anti-Chavez.

Le capitalisme modéré est-il incapable de proposer des alternatives lors des crises ?

Dans ces moments-là, les propositions alternatives manquent de conviction. Le poète Yeats écrivait « the best lack all conviction, while the worst are full of passionnate intensity » (« les meilleurs manquent de toute conviction alors que les pires débordent d’intensité passionnée »). Ce fut le cas après l’ouragan Katrina. C’est tristement ironique car cette catastrophe est une conséquence du capitalisme : le réchauffement climatique augmente le nombre et l’intensité des ouragans ; les infrastructures de mauvaise qualité écroulées sont les résultats de trente ans de guerre contre la sphère publique. En Europe notamment, certains pensaient que cela allait réveiller la gauche américaine. Mais l’administration Bush et ses amis n’ont pas perdu une seconde pour se saisir de l’opportunité et finir le job : éliminer le secteur public de la Nouvelle-Orléans. Les progressistes ont bien tenté de dénoncer la relation entre l’ouragan et le réchauffement climatique mais ils se sont vu rétorquer : « Ne politisez pas la tragédie ! ». Alors les progressistes ont abandonné la ville. Barack Obama ne s’en est même pas approché.

Quels effets pourraient produire sur la Chine le récent tremblement de terre de la province du Sichuan ?

La Chine, c’est un peu comme le Chili. Ils n’ont pas besoin de crises car ils ont déjà la terreur. Dans le livre, je raconte que le massacre de Tiananmen a constitué un choc pour signifier à la population que les résistants à la dictature seraient écrasés. Le gouvernement a peur des désastres naturels car tout doit être sous contrôle, les désastres comme les manifestations. C’est pourquoi les autorités sont intervenues rapidement après le tremblement de terre. Aujourd’hui, la Chine est le plus grand marché de la surveillance.

Avez-vous l’impression, comme nombre d’observateurs, que le mouvement altermondialiste est en perte de vitesse ?

En 2000-2001, nous pouvions parler d’un mouvement global. Ce moment a changé les choses. En Amérique latine, il est plus fort que jamais. Aux Etats-Unis et au Canada, le mouvement dénonçait l’économie, il est aujourd’hui centré sur la guerre. C’est pour cela que je fais le lien entre les deux dans mon livre. En France, la résistance a toujours été spécifique, dans la continuité de mouvements antérieurs, alors qu’ailleurs le mouvement était mené par des plus jeunes. En même temps, il est vrai que vous avez des mouvements étudiants incroyables. Dans beaucoup de pays, la gauche est tellement faible que cela a permis la création de nouveaux mouvements, ce qui a moins été le cas de la France où la gauche reste forte.

Vos ouvrages font office de manifestes. Assumez-vous ce statut ?

Je ne sais pas où les gens vont chercher cette idée que j’écris des manifestes. [...]

La Stratégie du Choc s’attache à raconter l’histoire non officielle. No Logo n’a rien à voir avec un manifeste qui dirait : « Ceci est notre monde parfait ». Ma façon d’être une activiste est de faire du journalisme. Avec mon équipe de chercheurs, nous sommes particulièrement attentifs à ne pas faire d’erreur pour ne pas être poursuivis. Le plus dur n’est pas de dévoiler des documents secrets mais plutôt de passer du temps à lire des documents bancaires très ennuyeux (rires) ! Je fais du journalisme à l’ancienne et je suis plus pragmatique qu’utopiste. L’important est de protéger ce qui est bon - nos systèmes publics de santé, d’éducation, les médias indépendants - d’en agrandir les espaces et de faire une société plus humaine.

Aujourd’hui, dans le contexte de la crise alimentaire, il faut se battre contre les grosses compagnies agroalimentaires qui brevètent les semences de céréales adaptées au changement climatique. Sinon on se dirige vers une issue terrifiante : à l’identique de celle de l’épidémie du sida en Afrique, où les gens sont morts parce que les compagnies pharmaceutiques avaient breveté les médicaments. Ils les ont laissés mourir.

Cela vous inquiète-t-il que le réchauffement climatique soit source de profit ?

Il vient de se passer une chose importante en Equateur. Le président de gauche Rafael Correa réclamait une taxe sur les profits des pipelines qui traversent l’Amazonie afin de financer la santé et l’éducation. Or il s’est heurté à l’opposition d’un mouvement indigène très organisé qui réclame le départ des compagnies pétrolières et l’arrêt des extractions. Ce groupe refuse un modèle qui participe au réchauffement climatique, quitte à faire une croix sur une politique redistributive. Ce débat est excitant car il va à l’encontre des réponses actuelles au réchauffement climatique, comme la taxe carbone ou le marché de la pollution.

Vos détracteurs ont critiqué le lien fait entre torture, psychiatrie et économie ainsi qu’une vision complotiste.

Que répondez-vous à ces critiques ?

Je n’ai pas inventé ce lien. Ce sont les économistes qui appellent leurs travaux « traitement de choc », « thérapie de choc ». Cela fait enrager l’establishment économique que je confronte leurs métaphores à la réalité, mais je ne dis pas que ce sont des tortionnaires. Certains déforment mes déclarations dans le but de me discréditer. Je me suis contentée de mettre en lumière des similarités de pensée entre des stratégies économiques, médicales, psychiatriques et militaires. Sans cette partie, j’aurais subi moins de controverses, mais démystifier les économistes est un de mes buts. Dans mon essai, je cite un passage d’une lettre écrite du Chili à Friedman par l’économiste André Gunder Frank, un de ses étudiants : « Votre théorie, c’est un massacre ». Il l’a appelée « génocide économique » et ils l’ont viré. Ceux qui dénoncent la réalité sont traités avec dédain par les théoriciens. L’économiste Joseph Stiglitz, qui a aussi critiqué le lien avec la torture, m’a beaucoup soutenu en disant que mon livre est avant tout un texte journalistique et politique. (…)

Anne Laffeter

Présentation du documentaire La Stratégie du Choc par Michael Winterbottom :

« J’ai découvert La Stratégie du Choc grâce à Alan Hayling et Alex Cooke, mes producteurs. Ce livre a été un véritable choc pour moi ! Et j’ai eu envie d’en faire un film. J’ai proposé cette aventure à Mat Whitecross, avec qui j’ai coréalisé The Road to Guantanamo.

Avec Mat nous souhaitions respecter l’architecture du livre : en commençant par les recherches de Cameron et les théories de Friedman des années 50, puis en suivant les mises en oeuvre concrètes de cette pensée à travers l’Histoire. Les étapes du film étaient clairement définies dès le départ : le Chili de Pinochet, les politiques de Thatcher et Reagan, l’effondrement du bloc soviétique, le 11 septembre et l’essor de l’industrie sécuritaire, Guantanamo et la guerre en Irak. Nous avions également l’ambition de parler de la crise boursière asiatique et du chapitre de Naomi sur Israël mais nous avons dû faire des choix. Par ailleurs, il nous semblait essentiel de parler de Katrina et du Tsunami. Enfin, l’élection d’Obama comme la crise financière sont survenues pendant le montage du film. Nous les avons donc intégrées à notre travail. La crise financière est de toute évidence le résultat de la dérégulation des marchés.

Même les plus fervents défenseurs du libre échange ont commencé à se poser des questions. D’une certaine façon, l’élection d’Obama était une réponse à cela.

- Ce qui nous a guidé tout au long du processus de création, c’est qu’avant tout, nous voulions réaliser un documentaire qui ait du sens pour la jeune génération. Ma fille vient d’avoir 18 ans et a donc désormais le droit de vote. En adoptant son regard, nous avons tenté de proposer un éclairage pertinent sur la situation actuelle. Le film dans sa forme et dans son rythme est le résultat d’un long processus de recherche d’archives d’une part et d’articulation entre une narration et les interventions publiques de Naomi d’autre part. Elle n’a pas hésité à réagir sur le matériel que nous lui soumettions. Bien qu’elle ait cautionné l’idée de départ, elle a cependant émis quelques réserves sur l’absence de témoignages d’experts. Mais comme le dit très justement Naomi, ce film n’est pas son livre mais l’adaptation que Mat et moi en avons fait. Nous voulions que le film s’achève sur l’encouragement de Naomi à ne pas laisser les politiques décider seuls des changements. Si vous voulez que quelque chose change, vous devez contribuer personnellement à ce changement. »

Michael Winterbottom

On ne peut trouver meilleure conclusion : « Si vous voulez que quelque chose change, vous devez contribuer personnellement à ce changement. »

Si les livres de Naomi klein, ses interviews, conférences, articles, et ce documentaire, pouvaient contribuer à ce qu’un maximum de personnes prennent leur destin en main, le pari serait en passe d’être gagné...

Retraites....ne pas battre en retraite


2 octobre : ce n’est pas le jour de battre… en retraite !

La LDH appelle à participer aux côtés des organisations syndicales rassemblées à la journée d’action du 2 octobre pour une retraite solidaire pour tous.

La Ligue des droits de l’Homme, parce qu’elle a toujours agit pour une indivisibilité des droits, qu’ils soient politiques et civiques ou économiques, sociaux et culturels a appelé à participer à toutes les actions initiés par les organisations syndicales. Elle se félicite d’une unité d’action, de nature elle seule à rappeler au gouvernement que la retraite par répartition est le seul système de nature à permettre une égalité d’accès au droit à une pension décente.

Si une réforme est nécessaire, ce ne peut être celle actuellement proposée qui ne change rien aux inégalités existantes par exemple entre femmes et hommes, qui aggrave les celles qui sont issues des places différentes sur le marché du travail, qui condamne les vieux précaires à la pauvreté, qui ne tient aucunement compte des travaux les plus durs, effectués par les plus pauvres, les moins qualifiés.

Dire aujourd’hui que la baisse du montant des retraites est tout aussi inévitable que l’augmentation de la durée de la vie de travail est clairement une affirmation de la volonté de ne pas tenir compte de l’effrayante inégalité des revenus et des patrimoines. C’est aussi refuser de répartir différemment des richesses toujours aussi concentrées dans les mains de quelques ultra riches dont l’avarice n’a d’égal que la cupidité.

Sur la base de sa contribution politique au débat sur les retraites, comme elle l’avait fait dans ses communiqués du 27 mai, du 24 juin, du 7 septembre et du 23 septembre, la LDH appelle à être le 2 octobre dans les rues de France aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales pour défendre un système de retraite solidaire.

LDHrhonealpes@aol.com
04 79 28 21 20

Section Dioise

Chastel et Bassette

26150 Die

ldh.diois@gmail.com

Manifestation samedi 02 octobre à Valence (26)

Rendez-vous devant la tour de l'Europe (Fontbarlette) le samedi 4 septembre à 14h.

mardi 28 septembre 2010

La presse entre servilité et liberté


La République des Apparences

Il y a décidément quelque chose de schizophrène dans la République française. Après la Justice, voilà que le pouvoir met à mal un autre pilier de notre démocratie, à savoir la presse. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas ici de consacrer le journaliste en tant que super-citoyen paré de toutes les vertus, de tous les pouvoirs et de toutes les qualités. Des manquements à la déontologie dans notre métier existent, à Paris comme à Lyon ou à Die, où les conflits d’intérêts sont légion et nous ne sommes pas les derniers à en informer nos lecteurs.

Mais ce qui se joue aujourd’hui est grave

Ainsi, l’ordre donné par l’Elysée aux services du contre-espionnage d’identifier la source des « fuites » à la suite des informations publiées le 18 juillet par Le Monde sur la déposition de Patrice de Maistre : la loi du 4 janvier 2010 sur la protection du secret des sources des journalistes, ardemment voulue par Nicolas Sarkozy avec force publicité, est pourtant claire.

Elle dit : « Est considéré comme une atteinte indirecte au secret des sources le fait de chercher à découvrir les sources d'un journaliste au moyen d'investigations. »
- Elle dit aussi : « Il ne peut être porté atteinte directement ou indirectement au secret des sources que si un impératif prépondérant d'intérêt public le justifie et si les mesures envisagées sont strictement nécessaires et proportionnées au but légitime poursuivi. »
- Cette loi n’est rien d’autre que la transcription en droit français de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Une exception : elle ne s’applique pas « si un impératif prépondérant d’intérêts publics le justifie » . Mais en l’espèce, l’intérêt public commande que toute la vérité soit dévoilée sur ce triste feuilleton qui n’a que trop duré ! Les Français attendent qu’un juge d’instruction soit saisi de « l’affaire Woerth-Bettencourt »; au lieu de cela, nous assistons, écoeurés et impuissants, aux atermoiements du parquet qui dépend, faut-il le rappeler, du ministre de la Justice et d’un pouvoir suprême qui ordonne, via la DCRI, d’enquêter hors procédure judiciaire. Ce n’est certes pas nouveau, François Mitterrand nous avait habitués aux écoutes sauvages et aux cabinets noirs (Edwy Plenel en sait quelque chose). Mais où est donc cette fameuse « rupture » tant promise ? Trente ans après, rien n’a vraiment changé, même si les lois se succèdent à un rythme effréné. Un problème ? Une loi ! Lois d’apparence pour le bon peuple ?

Le secret de l’enquête

Il est bon de rappeler à nos lecteurs qu’un journaliste n’est pas astreint au secret de l’enquête, à la différence du magistrat, du gendarme ou du policier. S’il estime nécessaire de publier des pièces et autres procès-verbaux d’audition pour étayer son article, rien ni personne ne sauraient l’en empêcher. De même qu’il a le droit d’opposer le silence sur ses sources, s’il est interrogé dans une enquête judiciaire. A Lyon Capitale, nous le savons que trop : depuis que nous enquêtons sur des affaires dites « sensibles », nous nous sommes fait un devoir de protéger nos sources. L’agitation, les intimidations, les insinuations nauséabondes proférées dans les salons feutrés comme sur les ondes par les politiques les plus en vue n’entament en rien notre détermination. Nous continuerons notre travail d’information.

- On ne peut vouloir une chose et son contraire. On ne peut prononcer des discours dégoulinant de bonnes intentions à l’hôtel de Ville sur la nécessaire « liberté et indépendance de la presse » , on ne peut afficher à la une de son blog une pétition pour la libération de nos confrères de France Télévisions Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier et parallèlement ordonner à ses services de boycotter notre journal au motif fallacieux que toute vérité ne serait pas bonne à dire. La tentation est grande d’accuser la presse (« irresponsable » , « poujadiste », « populiste » ), quand on n’a strictement rien à dire sur le fond. Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ?

- On ne peut louer dans des discours ampoulés « la patrie des droits de l’homme » et « la République irréprochable » et expulser des Roms ou renvoyer les prostituées toujours plus loin, à l’abri des regards outrés (mais pas des agressions). Les exemples sont nombreux et les dérives constantes. « Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais » dit l’adage populaire. Notre classe politique, de gauche comme de droite, y a ajouté une variante : « faites ce que je dis, ne dites pas ce que je fais » .
- Pourtant, nos élus « bloggeurs et twitteurs » doivent comprendre que l’exigence de transparence n’est pas une simple mode éphémère mais une véritable lame de fond, qui balaie tout sur son passage et notamment leurs mensonges et leurs approximations. Aujourd’hui, tout finit par « sortir » dans la presse et par conséquent il vaut mieux réfléchir avant de parler et d’agir et à tout le moins de respecter les lois que l’on fait voter au nom de « l’intérêt général » , qui en a vu d’autres.
- Les vieux clivages ne sont plus opérants : il y a désormais bien moins de différences entre la droite et la gauche –sinon dans quelques discours destinés aux colleurs d’affiches- qu’entre les élus qui respectent la loi et ceux qui la contournent, plus ou moins habilement. Nous sommes entrés de plain-pied dans la République des Apparences et notre pays, champion du monde des donneurs de leçons, s’en trouve chaque jour plus affaibli (il suffit de voyager un peu pour s’en convaincre, nous sommes de plus en plus perçus comme un peuple hypocrite et arrogant).

Un espoir

Mais le pire n’est jamais sûr et peut-être le sursaut viendra-t-il de femmes et d’hommes non issus « du sérail » , pas encore abîmés ni corrompus par les mauvaises pratiques des partis politiques. Des femmes et des hommes sans doute moins flamboyants qu'un Bernard Tapie mais dont le parcours est à même de nous rassurer et de nous offrir des perspectives citoyennes nouvelles.
- A ce titre, on lira dans notre dernier numéro l’interview d’Eva Joly. Personnellement, je lui tire mon chapeau et lui souhaite « bon courage » ! (je crois que la dame n’en manque pas). En attendant, en bon Français, je file écouter le dernier spot publicitaire de la nouvelle égérie de la Française des Jeux, la toujours jeune Arielle Dombasle, sur les ondes de France Info. Tout en prenant soin (promis juré) de sauver les apparences et de ne pas couper le son avant d’entendre la fin du message schizophrène de l’Etat, débité comme une forêt amazonienne : « Endettement, dépendance, isolement, jouer comporte des risques pour vous et vos proches ».
Didier Maïsto

Bourg lès Valence26 : Quelle agriculture ?


La prochaine « Soirée de l’Agglo » aura pour thème :

Mardi 18 octobre 2010

de 18h00 à 20h00

au Lycée agricole du Valentin à Bourg-Lès-Valence, 26

Cette soirée est organisée en collaboration avec la Chambre d’Agriculture de la Drôme.

Une présentation questionnant la place de l’agriculture sur notre territoire introduira la soirée.

Des témoignages :

D’agriculteurs

Du Réseau « Terres en Villes »,

Du Vice-président de Saint Etienne Métropole, M. Maurice BONNAND.

Un débat :

Quels enjeux et quelles propositions pour le maintien et le développement de l’agriculture sur le périmètre de l’agglomération ?

Comptant sur votre présence, nous vous prions de croire,….

Alain MAURICE

Président, Valence Agglo

Maire de Valence

Pierre Antoine LANDEL

Vice-président, Valence Agglo

En charge de la démocratie participative

Die 26150 : Concert de Kapalam


CABARET DU FESTIVAL EST-OUEST

Vendredi 1er octobre 22 h 30

Juste après la LECTURE LYRIQUE ET MUSICALE

RUSSIAN LANDSCAPE avec Françoise Vanhecke (chant) et Harold David (lecture)

KapalaM EN CONCERT 4 hommes chantant a capella, improvisant avec le public

un répertoire éclectique … …des publics embarqués...

www.kapalam.com

Véronique Chante

veronique.chante@est-ouest.com
Chargée de la communication et des relations presse

Isabelle Catois, Coordination générale

06 80 93 47 90 / isabelle.catois@est-ouest.com

Véronique Chante, Communication et presse

04 75 22 12 52 / veronique.chante@est-ouest.com

Équipe et contacts

Festival Est-Ouest –

Place de l’Evêché

26150 Die

04 75 22 12 52 –

contact@est-ouest.com

www.est-ouest.com