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jeudi 31 décembre 2009

Lamentable : la gestion de l' avenir à Copenhague

Nous ne reviendrons jamais assez sur l' échec de Copenhague , qualifié de « lamentable » par le premier ministre suédois. Il marque aussi la distance entre la population consciente des enjeux climatiques et consciencieuse de ses obligations et ses représentants à la solde des Lobby auteurs des destructions.

Copenhague : l'échec d'une pensée

L'accord de Copenhague est un échec flagrant : il est sans avancée pour la lutte contre le réchauffement climatique. A qui la faute ? Au ''développement'' semble-t-il ! aliénation pour les uns, leitmotiv pour les autres. Jusqu'où de telles illusions nous mèneront-t-elle ? Il n'y a pas d'accord de Copenhague, seulement une déclaration politique indigente de quelques dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement, sans objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, sans force juridique, sans solidité financière. Ce texte est émaillé de phrases d'autant plus grandiloquentes qu'elles sont moins contraignantes, alors qu'il fallait des objectifs datés et chiffrés, des trajectoires décrites jusqu'en 2020, 2030 et 2050, et un régime de respect des obligations et de sanctions en cas de défaillance. La rédaction du paragraphe 2 de ce texte constitue un exemple de phraséologie sans ambition ni engagement : « Nous devrions coopérer pour atteindre le pic des émissions nationales et globales le plus vite possible, en reconnaissant que le passage du pic sera plus éloigné dans les pays en développement et en gardant à l'esprit que le développement social et économique et l'éradication de la pauvreté sont les premières priorités des pays en développement et qu'une stratégie de développement peu émettrice est indispensable au développement durable ». Tandis que les documents et les paroles des experts du Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) ne cessent d'affirmer que le pic puis le déclin des émissions mondiales doivent advenir entre 2013 et 2017, nos dirigeants mondiaux écrivent « le plus vite possible », c'est-à-dire « nous verons plus tard ». De même, le segment de phrase qui contenait une référence explicite à une division par deux des émissions globales en 2050 par rapport à leur niveau de 1990, ce segment a disparu du texte final. Comme le disait le président Obama dans sa conférence de presse, vendredi 18 décembre, vers 23h00 : « Cet accord n'est pas juridiquement contraignant, et chacun fera chez soi les efforts nécessaires ». On ne saurait être plus franc sur la fin du Protocole de Kyoto et de tout engagement collectif, sur le mépris de l'ONU et du multilatéralisme, sur l'indifférence aux alertes des scientifiques. J'invite chacun à lire cet « accord de Copenhague » afin d'en déceler, à chaque ligne et dans son ensemble, les marques de l'aveuglement à la catastrophe, du nationaliste économique et énergétique, de la croyance désuète au « développement », fut-il « durable ».
- Le vocabulaire du « développement », souvent équivalent à celui de la « croissance », est omniprésent dans tous les textes onusiens, notamment dans la Convention sur le Changement climatique et dans le Protocole de Kyoto. Il est la base de la partition de l'ensemble des pays en deux groupes : les « développés » et les « en développement ». Fondée sur le PIB par habitant, cette partition renvoie à une vision purement économique du bonheur des populations et de la santé des écosystèmes qui les soutiennent. On imagine ainsi un hit-parade des pays en ordre décroissant du PIB par habitant : les plus « riches » en tête, puis les « grands émergents », jusqu'aux « pays les moins avancés » (PMA). Bien sûr, ce classement ne tient aucun compte de l'état de l'environnement naturel du territoire de chaque pays, ni des prédations d'énergies, de matières ou de produits que les plus « riches » effectuent au détriment des plus « pauvres ». Ces derniers n'ont donc qu'une seule image de l'avenir : rattraper le niveau de « développement » des premiers dans une course perdue d'avance. A entendre les délégués à Copenhague des pays africains, asiatiques ou sud-américains, leur obsession unique est de se doter eux-aussi des grattes-ciel, des routes et aéroports, des voitures, téléphones mobiles et autres exhibitions matérielles qui attestent de leur « développement ». Suggérer que 80% de ces « richesses » proviennent du sous-sol à partir de matières premières non-renouvelables, que les réserves de certaines de ces matières premières commencent à s'épuiser, et que, par conséquent, c'est plutôt aux pays « développés » de réduire leur consommation desdites matières afin de partager équitablement et sobrement ce qu'il en reste, dans une décroissance de leur empreinte écologique, et afin d'imaginer un autre modèle de prospérité fondée sur une économie de flux et non de stocks comme aujourd'hui, et vous passez instantanément pour un écolo régressif genre retour à la bougie ou aux cavernes.
L'immense majorité des dirigeants, au Nord comme au Sud, croient encore que l'on peut multiplier sans limite les productions et consommations matérielles, alors que l'évidence géologique de la finitude du monde terrestre montre que cette croyance est un fantasme irréalisable et, hélas, une origine banale des guerres passées et futures. Copenhague est d'abord l'échec de cette pensée productiviste du « toujours plus » pour les riches qui ne veulent pas baisser leur « niveau de vie » et pour les pauvres qui espèrent vainement rattraper le niveau de vie des riches.
- Une seconde thèse peut aussi nous aider à comprendre l'échec de Copenhague, au-delà des explications plus ou moins justes de la défense des intérêts nationaux (Obama, par exemple, pouvait-il oublier la pression de ses lobbies automobiles, charbonniers et pétroliers, ainsi que ses fragiles projets de loi sur la santé et sur l'énergie). Lorsqu'autant de leaders mondiaux se réunissent, il s'agit de ne pas perdre la face. L'affichage public d'un engagement écologique considéré comme excessif par les autres ruinerait votre image. Peu importe de savoir si cet engagement est exactement fidèle aux constats et conseils du GIEC qui nous décrit l'urgence et l'importance de la catastrophe climatique, ce qui compte alors est moins la vérité scientifique à laquelle on croit peut-être en son for intérieur que l'opinion des autres sur les propositions que vous formulerez. Ainsi, la posture européenne décrite dans le « paquet énergie-climat » de décembre 2008 était-elle : nous sommes prêts à réduire de 30% nos émissions à l'horizon 2020 (par rapport à 1990) à condition que les autres fassent un effort de réduction comparable. Sinon, nous ne ferons que -20%. Cette posture en miroir, si elle n'est pas comprise de tous, implique une évolution par le bas des engagements de chacun. Elle se retrouve dans de nombreuses situations sociales, dont on comprends alors pourquoi elles évoluent si lentement dans des régimes où l'opinion des uns dépend de l'opinion des autres. L'atmosphère n'a pas cette subtilité. Elle se moque bien des échanges d'opinions et des promotions d'images de soi. Elle enregistre sans émotion les concentrations de gaz à effet de serre qui perturbent sa composition. Elle ne négocie pas.
Yves COCHET
Mathématicien, ancien Ministre de l'environnement, Député de la 11e circonscription de Paris.



Buis les Baronnies : Olives en fête


Olive et Huile en Fête à Buis les Baronnies 26 .
La fête de l'olive et huile en « AOC de Nyons » aura lieu de nouveau cette année à Buis les Baronnies durant
le week-end du samedi 16 et dimanche 17 janvier.
Organisées par l'Office de Tourisme en partenariat multiple, les festivités débuteront dès le samedi 16 janvier avec un concours d'aïoli et un repas gastronomique à la salle des Fêtes suivi d'une soirée provençale animée par Jean-Bernard Plantenvin. Le dimanche, parmi de nombreuses animations (promenade guidée dans les oliveraies, messe de bénédiction, chapitre des Chevaliers de l'olivier, exposition de tracteurs et voitures anciennes, etc.), un marché aux produits oléicoles se tiendra sur la place des arcades où une grande Alicoque sera servie à midi.
Renseignement à I'office de tourisme
Tel : 04 75 28 04 59.

mercredi 30 décembre 2009

Santé : on privatise ...


J'ai fait un rêve
Le système de santé français hybride (financement public, distribution publique et privée) a montré pendant longtemps sa supériorité sur le système anglais, pour l’essentiel étatique, et sur le système américain majoritairement privé. Cependant, l’augmentation annuelle régulière du coût de la santé atteignant 11 % du PIB, contre 9 % en Angleterre et 16 % aux USA, impose une régulation. La question est : laquelle ? De façon surprenante par ces temps de crise, c’est la régulation par le marché, à l’américaine, transférant une partie des coûts de la collectivité vers les ménages, qu’ont choisi nos dirigeants. En effet, pour les néolibéraux qui inspirent nos gouvernants, seul le marché libre où chacun achète selon ses moyens, permet d’assurer l’adéquation entre l’offre et la demande solvable, et seule la concurrence permet d’obtenir la qualité au moindre coût. Quant à la productivité des professionnels, elle ne peut être stimulée que par l’intéressement financier et la précarisation de l’emploi. Le « new management » industriel, associant recentrage de l’activité sur le « cœur de métier », rotation des tâches et mobilité des agents, permet la souplesse nécessaire à l’adaptation. Bref, le merveilleux modèle France Telecom !
Qu’importe que le marché ne puisse pas répondre au cahier des charges de la santé –utilité sociale, qualité élevée et moindre coût- comme l’ont montré toutes les expériences historiques, pour la simple raison que l’usager n’est pas un consommateur éclairé qui a choisi d’être malade, mais une personne plus ou moins affaiblie, plus ou moins angoissée, dont les besoins sont potentiellement illimités, ce qui rend le marché totalement manipulable. La seule question qui vaille est : comment appliquer ce projet mercantile au système de santé français ?
D’abord, en changeant le vocabulaire : ne dites plus médecins ou infirmières mais producteurs de soins, ne parlez plus de patients ou d’usagers mais de consommateurs ou de clients, ne dites plus répondre aux besoins de la population mais gagner des parts de marché, ne parlez plus de dévouement ou pire de sacerdoce mais de gains de productivité et de travail à flux tendu (d’aucuns ont fait le calcul qu’une consultation de patients sidéens n’est rentable que si elle ne dure pas plus de 12 minutes par patient), ne dites plus salaire ou indemnité mais part variable à l’activité. Au début on sourit puis on s’y fait, et en le répétant suffisamment, on finit par le penser.

Mais comment créer un marché qui n’existe pas ?
- D’abord en mettant en place un financement par un pseudo prix de marché administré (la tarification par pathologie dite à l’activité ou T2A), et surtout en imposant une convergence des tarifs (sorte de prix uniques) d’abord intra-sectorielle (entre tous les hôpitaux confondus), puis inter-sectorielle (public – privé), comme le réclame à corps et à cris la fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP). Cette convergence intersectorielle avait été reportée à 2018 sous la pression du mouvement des personnels soignants médicaux et paramédicaux des hôpitaux publics en avril dernier mais cédant au lobbying des cliniques privées commerciales Roseline Bachelot, revenant sur la parole donnée, a décidé de la mettre en place progressivement dès 2010 « à titre expérimental » bien sûr.  - Ensuite en supprimant dans la loi HPST les trois secteurs – hôpitaux publics, hôpitaux privés à but non lucratif participant au service public PSPH, et cliniques privées commerciales rassemblant l’ensemble sous le joli nom d’établissements de santé, ce qui permet ensuite à la Ministre de prétendre constituer, grâce aux agences régionales de santé (ARS), « un grand service public unifié de santé ». Tout l’art de la communication est dans « l’unifié » qu’il faut traduire par « vente à la découpe des missions de service public ». Légitimement, le président de la Générale de Santé, Monsieur Frédéric Rostand, se félicite que la loi HPST ait « ouvert plus largement les missions de service public aux établissements de santé privée, notamment la formation des internes et des chefs de clinique ». Résultats : à l’Assistance publique de paris (AP-HP), on parle de la suppression de 4 500 emplois dont 500 emplois médicaux d’ici 2012, à Lyon le Directeur Paul Castel a fait savoir que pour retrouver l’équilibre financier, « il faudra vendre l’immobilier, diviser par 4 les investissements, rationaliser la logistique, spécialiser les 17 hôpitaux, ne remplacer qu’un départ sur 4 pour le personnel administratif, 1 sur 2 pour le personnel médico-technique et 3 sur 4 pour les soignants ». Pendant ce temps, la Générale de Santé se félicite d’avoir investi 220 millions d’euros en 2008 et autant pour 2009, et d’avoir accueilli 450 praticiens dans les 18 derniers mois. En réalité, nous sommes au milieu du gué. Les concepteurs du projet avancent pas à pas.
Première étape : on nous a dit « T2A à moins de 50 %, délégation de pouvoirs de gestion aux médecins, augmenter l’activité ».
Deuxième étape 2008 : « T2A 100 %, cogestion entre les médecins et l’administration, améliorer l’efficience ».
Troisième étape 2009 : « HPST : fin de la cogestion, vous êtes là pour obéir au directeur, plafonnement des emplois et donc réduction de l’activité ».
Très vite, nous allons connaître la quatrième étape : « changement de statut des médecins hospitaliers devenant contractuels » (comme les directeurs d’hôpitaux). Puis la cinquième étape : « changement de statut de l’hôpital public, devenant un établissement privé à but non lucratif et changement de statut pour les personnels nouvellement embauchés ». Parallèlement, « pour sauver la Sécu » il est prévu d’augmenter le reste à charge pour les patients (franchises, forfaits, augmentation des tarifs des mutuelles, etc), puis le transfert de la gestion du financement des affections longue durée (ALD) aux mutuelles et aux assurances privées, au nom de l’amélioration de la qualité des soins grâce à des « contrats qualité personnalisés » négociés entre les assureurs et les professionnels.
On peut imaginer une sixième étape, avec la fin du monopole de la Sécurité Sociale et une septième avec l’abrogation de l’ ONDAM (Objectif national de dépense des l’Assurance Maladie). Ainsi serait né un nouveau système de santé, véritable co-production franco-américaine ayant gardé du système français la CMU et le financement des cas les plus graves par la collectivité, et ayant pris au système américain la gestion par les assureurs privés du marché rentable de la santé : un cauchemar pour les médecins et pour les malades, un rêve pour les assureurs et les « nouveaux manageurs ».
André Grimaldi
Service de diabétologie Pitié Salpêtrière
Auteur de « L’Hôpital malade de la rentabilité » Fayard.

Après Copenhague, les citoyens ne lâcheront pas


La conférence de Copenhague était pour les citoyens de cette planète aussi importante que la rencontre de Yalta mettant fin à la guerre. Mais nos représentants ne l' on pas jugé ainsi.

Le sens de Copenhague

Que la conférence de Copenhague se conclue par un "échec" ou par un "succès" est une question assez secondaire. Car ce moment dramatique n'est pas un achèvement, mais le point d'émergence des forces puissantes qui se meuvent sous la surface de l'actualité, des battements longs de l'aventure humaine. De quoi s'agit-il, en réalité ? De la mise en scène de la contradiction qui s'est forgée au long de la révolution industrielle entre une logique économique et la contrainte écologique. Le développement des forces productives a conduit à un niveau jamais atteint de la richesse matérielle collective et de la productivité du travail, mais au prix d'une destruction massive de l'environnement naturel. D'abord insensible, elle commence maintenant à perturber le fonctionnement de la biosphère, menaçant de rompre l'équilibre toujours fragile des tensions qui caractérise les sociétés humaines.

Quel est maintenant l'enjeu pour la civilisation devenue planétaire ? De laisser se creuser cette contradiction, au risque du chaos. Ou de faire décroître et transformer les forces productives - devenues, en réalité, destructrices - pour rétablir un équilibre pérenne entre l'activité humaine et la biosphère. D'exprimer, en fait, un nouveau développement : qui ne serait plus matériel, mais mental, cognitif, relationnel. Ou, s'il est possible d'employer un mot provocant : un développement spirituel. Comment se définit le paysage du premier plan, par rapport à cet horizon ? La contradiction s'exprime par le fait que la paix sociale dépend d'une surproduction qui aggrave la crise écologique. Comme l'a révélé un rapport publié le 28 novembre par la Chambre économique européenne de Chine ("Overcapacity in China"), l'empire du Milieu est en état de surproduction massive, exagérée par une relance, début 2009, qui a encore augmenté les capacités manufacturières. La Chine ne peut maintenir son précaire équilibre social qu'au prix d'une croissance frénétique. Mais celle-ci dépend de la capacité de consommation des pays occidentaux, qui a atteint ses limites en raison de l'endettement de ceux-ci. L'endettement, d'ailleurs, n'est que l'autre nom de la surconsommation. Aucun dirigeant, cependant, d'un côté ou de l'autre, n'ose remettre en cause la surproduction ou la surconsommation : cela impliquerait un bouleversement de l'ordre social, caractérisé des deux côtés par une très grande inégalité.

Or réduire les émissions de gaz à effet de serre ne peut se faire, à court terme, qu'en réduisant la production matérielle, pour privilégier des activités beaucoup moins polluantes. Voilà l'essence de la contradiction que Copenhague illustre. Il faut la dénouer autrement que par l'explosion sociale généralisée, ou par la guerre. Mais elle ne se résoudra pas sans la réduction des inégalités, clé d'une politique économique moins destructrice.
Hervé Kempf


mardi 22 décembre 2009

Climat : Fiasco de nos élus ...

Copenhague : c'est terminé
Le sommet de Copenhague vient de se conclure avec une journée de retard. Tout ça pour quoi ? Un texte non contraignant que tous les participants n'ont pas signé. Un échec retentissant.
C'est pire que ce que les plus pessimistes imaginaient. Le scénario catastrophe, il y a quelques jours, était envisagé comme suit : les chefs d'Etat, voulant garder la face, signeront à Copenhague un simple accord de principes dénué de contraintes.
Eh bien les leaders mondiaux ont réussi un coup de maître en faisant encore moins bien. La séance de clôture du sommet a seulement "pris acte" de ce texte d’à peine trois pages, et s'est contentée de lister les pays en accord avec le document. Car ce texte, vidé de toute substance, a été refusé cette nuit par le G77, qui regroupe les pays en développement.
Les ONG écoeurées
Le document, mis au point par les Etats-Unis, la Chine, l'Inde, l'Afrique du sud et le Brésil est jugé "vague et insuffisant" par ses opposants.
Ses principaux points sont :
- limiter à 2°C le réchauffement de la planète par rapport à l'ère préindustrielle – c'était le point de départ des négociations
- donner 100 milliards de dollars d'aide annuelle aux pays pauvres pour leur adaptation aux changements climatiques – mais rien n'a été décidé sur la provenance de l'argent ou la répartition des frais...
Les ONG, écoeurées, ont le sentiment d'une immense trahison. Selon un communiqué de Greenpeace , "la ville de Copenhague est une scène de crime climatique, dont les coupables se sont enfuis en avion la honte au front."
Exclues de la fin du sommet, elles ont pris conscience de la façon dont l'ONU considère la place de la société civile. Et malgré leur grande déception, elles se sentent néanmoins renforcées après des mois de mobilisation internationale, qui leur ont permis de tisser des réseaux très solides. Ce qui s'annonce utile pour la suite des événements.
Un nouveau sommet dans un an
Cette suite, la voici. L'Union européenne et les Etats-Unis veulent que ce texte devienne un traité contraignant l'année prochaine. Rendez-vous donc à la COP16, qui aura lieu dans un an à Mexico. Angela Merkel s'est proposée d'organiser une conférence intermédiaire à Bonn dans six mois, pour préparer ce sommet.
Mais rappelons que la conférence de Copenhague ne s'est pas faite en un jour: elle était le résultat d'un long processus, au cours desquels les négociateurs de tous pays s'étaient rencontrés à de nombreuses reprises, pour n'accoucher finalement que d'une minuscule souris.
Ce sommet a donc confirmé la faiblesse de l'ONU, son dédain à l'encontre de la société civile et surtout, l'incapacité des dirigeants à se mettre d'accord sur un sujet d'une importance historique.
L'explorateur Jean-Louis Etienne, témoin depuis des années des conséquences du changement climatique, nous disait peu avant l’ouverture du sommet : "ce que je crains avec Copenhague, c'est que le citoyen se sente lointain, impuissant et qu'il se dise : si les hommes politiques n'arrivent pas à trouver une solution, qu'est-ce que je peux faire, moi ?»
Ecologie au Quotidien
26150 Die
ecologieauquotidien@gmail.com

Die 26150 : Sur le chemin des Huguenots

Exil et tolérance. Sur les pas des Huguenots dans le Diois.
Du 26 mars au 04 avril 2010.
Boulc, Châtillon en Diois, Col de la Chaudière,Col de Menée, Crest, Die, Les Nonnières, mens, Ponet , Pontaix, Ravel, Vallée de Quint, Valdrôme.
En 1598, à la fin du siècle des guerres de religion, le roi de France Henri IV, signe l’Édit de Nantes, acte de tolérance, qui autorise la liberté de culte aux protestants faisant ainsi une place à la minorité religieuse. En 1685, Louis XIV révoque l’Édit de Nantes.
S’ensuivent des interdits et des persécutions qui seront à l’origine d’à peu près 200 000 émigrations protestantes vers la Suisse, l’Allemagne, l’Angleterre ou encore la Hollande, terres d’accueil où le protestantisme est largement développé.
Sur les pas des huguenots est un projet de coopération mené dans le cadre du programme européen LEADER par cinq groupements de communes allemands et deux Groupes d’Action Locale français. Il consiste en la création d’un sentier international de grande randonnée suivant le tracé historique de l’exil des Huguenots dauphinois vers la Suisse et l’Allemagne. Le sentier part du Poët-Laval dans la Drôme pour atteindre Genève puis Francfort-sur-le-Main et se termine à Bad Karlshafen au nord de la Hesse en Allemagne. Il est long de 1 400 km, ce qui en fait l’un des plus longs chemins de randonnée européens.
Entre le col de la Chaudière et le col de Menée, cet itinéraire traverse le Diois, berceau de nombreux exilés. Pas à pas, on passe de la Drôme provençale au Vercors dans un décor de belles forêts et vallées, de grandes falaises et de minuscules villages millénaires, sans oublier le vignoble de la fameuse Clairette de Die.
Pour la semaine sainte 2010, le Diois et ses partenaires proposent de mettre cet itinéraire en mouvement. La marche en est bien sûr l’élément central, mais avec les visites, rencontres, spectacles et repas cette semaine devrait être riche en rencontres et découvertes.
Semaine proposée par l’association Syndicat d'Initiative de Die avec
le soutien des associations : Diois-Jumelages, Les Quatre Ponts, Église Réformée du Haut Diois, Église Réformée de Die et du Bas Diois, Ponet-
Notre Village, les associations des temples de Pontaix et de Ponet, les Syndicats d'Initiatives de Châtillon et de Valdrôme, le Club Omnisport
du Haut Diois. La partie professionnelle est assurée par l'Office de
Tourisme du Pays Diois, Vercors Escapade, les autocars Rapids’ Verts,
ainsi que des restaurateurs, accompagnateurs en montagne et des interprètes du Diois.
Sans le soutien permanent de la Communauté des Communes du Diois, ainsi que des subventions de la Région Rhône-Alpes [CDPRA] et de l'Union
Européenne [LEADER], ce programme n'aurait pas vu le jour.
Renseignements :
Office du Tourisme du Pays Diois
Rue des Jardins
26150 Die
tél. 04 75 22 03 03
www.diois-tourisme.com
Réception/accueil 28 mars 17-19h OT Die
Randonnée La Chaudière – Pontaix 29 mars 8h30 RV OT Die
Excursion Bourdeaux – Crest 29 mars 8h30 RV OT Die
Visite guidée de Pontaix 29 mars 16h30 Temple de Pontaix
Repas huguenot 29 mars 20h Saint-Domingue, Die
Randonnée Pontaix - Die 30 mars 8h30 RV OT Die
Excursion Vallée de Quint 30 mars 9h RV OT Die
Visite guidée exposition 30 mars 16h30 Salle Arc-en-Ciel, Die
Sur le chemin de l’exil en pleine lune 30 mars 19h30 RV OT Die
Randonnée Die-Châtillon 31 mars 8h30 RV OT Die
Visite guidée de Die 31 mars 9h30 RV OT Die
Excursion Châtillon 31 mars 14h30 RV OT Die
Rando libre vignoble Châtillon 31mars 15h Cabanon le Maupas, Châtillon
Visite guidée Châtillon 31 mars 16h30 Champ de Foire, Châtillon
Évocation des exilés 31 mars 18h Champ de Foire, Châtillon
Réception officielle 31 mars 19h Mairie de Châtillon
Repas huguenot 31 mars 20h Le Caveau, Châtillon
Randonnée Châtillon-Les Nonières 1er avril 8h30 RV OT Die
Excursion Boulc 1er avril 8h30 RV OT Die
Visite guidée du temple de Ravel 1er avril 11h Temple de Ravel
Repas huguenot 1er avril 12h30 La Tune de l'Ours, Boulc
Visite de ferme à Boulc 1er avril 17h La Combe, Boulc
Spectacle Daniele Conserva 1er avril 20h30 Temple de Die
Randonnée Les Nonières-Col de Menée 2 avril 8h30 RV OT Die
Excursion Mens 2 avril 8h30 RV OT Die
Cérémonie au col de Menée 2 avril 15h Croix du col de Menée
Causerie avec Paul Castelnau 2 avril 17h Salle Arc-en-Ciel, Die
Excursion à Valdrôme 3 avril 8h30 RV OT Die
Randonnée crêtes de la Sarcena 3 avril 9h30 Salle Fernand-Magnan, Valdrôme
Visite de la forêt de la Sarcena 3 avril Valdrôme
Repas huguenot 3 avril 12h30 L’Oustaou, Valdrôme
Initiation Tir à l'arc 3 avril 15h Le Fossé, Valdrôme
Visite guidée Valdrôme 3 avril 17h Mairie de Valdrôme
Spectacle Händel 3 avril 19h Salle communale, Valdrôme
Aube de Pâques 4 avril 5h RV Pont rompu à Die
Céline BELBEOC'H
Chargée de mission tourisme
Communauté des Communes du Diois
04.75.22.47.91
celine.belbeoch@pays-diois.org

dimanche 20 décembre 2009

Revue : Les Autres Voix de la Planète

Les Autres Voix de la planète
Un dossier « Crise écologique : l’impasse capitaliste » constate que les déclarations ambitieuses, les solutions proposées par les gouvernements, les institutions internationales et les grandes entreprises, en restant inscrites dans un modèle capitaliste et productiviste, ne constituent en rien une alternative. Egalement au sommaire, « Quand le FMI entonne un air de pipeau » et « Les trois fautes de Barack Obama en Afrique ». (N° 44, octobre, trimestriel, 3 euros. — Avenue de l’Observatoire 345, B 4000 Liège, Belgique.)

Crest 26400 : De la prairie à la prairie...


De la prairie à La Prairie
Crest // 2008-2009-2010 (projet en cours)
De la prairie à La Prairie est
un projet culturel et urbain participatif. Il est né de la rencontre avec le quartier dit Prairie-Maladière, un quartier HLM et mixte situé à la périphérie de Crest (ville de 8000 habitants, Drôme).
Réunis par De l’aire, un groupe d’habitants et de professionnels à la fois (artiste, architecte, éducateur, photographe) ont eu envie d’aborder leur Ville et leur métier différemment et de mener une réflexion partagée avec les habitants de ce quartier sur leurs usages de l’espace public. Il s’agissait surtout de stimuler leurs capacités à faire naître des idées, des projets pour améliorer leur cadre de vie.
De cette démarche très volontaire et progressive est née l’expérimentation d’outils d’expression et d’analyse mixant une approche artistique et une approche urbaine (photographie, dessin, cartographie, sérigraphie sur T-shirts, textes et récits, formation au design graphique...). Les thèmes les plus développés sont : l’aménagement global du quartier et ses relations avec les quartiers proches, le mobilier urbain, la place du végétal, les déplacements, la vie collective, l’intégration dans la Ville…
Depuis 2008, des ateliers sont réalisés en espace public avec les habitants de tous âges et de toutes cultures. Les travaux réalisés, et des restitutions de tout le processus vu de l’intérieur, sont exposés régulièrement in situ (autour des arbres) et dans des lieux partenaires (culturels ou non), de façon à stimuler une lecture globale du projet et à valoriser la démarche des habitants.
Petit à petit, certains s’investissent dans un petit groupe de travail local animé par De l’aire. C’est lui qui décide des suites et des actions à porter. Petit à petit, des habitants proposent des évènements auto-organisés qui accompagnent toute la démarche (repas turcs et arabes…).
En parallèle, une programmation artistique est mise en place in situ de façon régulière pour tester des lieux d’usages collectifs et pour activer des temps de fêtes collectives invitant un public extérieur nombreux : concerts, spectacle de marionnettes, projection de films en plein air....
En 2010, le projet pourrait évoluer dans une 2ème étape de synthèse et de concrétisation vers des aménagements participatifs de l'espace public, pérennes ou éphémères, dont les habitants sont demandeurs. Cette phase est conditionnée par l’accord de la Commune et du bailleur social (DAH).
Intervenants : Gilles Gerbaud (artiste plasticien, pilote les ateliers), Alexandre Hamm (architecte en éco-costruction), Bertrand Masson (éducateur de rue), Aude Lavenant (photographe), Charlotte Hubschwerlin (stagiaire), Elisa Dumay (médiateur).
Partenaires associés : Yohann Puiselvert / code-B (atelier de sérigraphie), Festival Crest Jazz Vocal, Compagnie La Fugue, Médiathèque Départementale, association Fenêtre Ouverte.
Partenaires financeurs : DRAC Rhône-Alpes, Région Rhône-Alpes (Fiacre, Démocratie Participative), Conseil Général de la Drôme, PNR du Vercors (Crest ville-Porte), Fondation Abbé Pierre.
Administrateur/chargé de développement : Yannick Valin
Stagiaire / Site internet : Charlotte Hubschwerlin
Graphiste : Arnaud Jarsaillon
Présidente : Sylvie Sachdeva
Trésorière : Pascale Epelly
Conseil d'administration : Mathieu Cornet, Martin Chénot, Bertrand Biennier, Carole Thourigny, Eric Paye, Cédric Figue-Henric
Association "De l' Aire"
Directrice/fondatrice : Elisa Dumay
association.delaire@orange.fr
http://www.delaire.eu/presentation/missions
BP 210
26401 CREST cedex
Tel : +33 (0) 4 75 76 60 79
Fax : +33 (0) 4 75 76 60 79
Port : 06 74 50 57 11

Die 26150 : Festival Est-Ouest

D’un festival à l’autre…pour preparer les 20 ans du Festival Est-Ouest‏.
C’est avec grand plaisir que je me permets de prendre contact avec vous.
Comme vous le savez, la première édition du Festival Est-Ouest s’est déroulée en 1989, et depuis 19 se sont déroulées, restant pour chacun d’entre nous, des souvenirs riches de rencontres, de partages et d’échanges.
Tout au long de ces vingt années, diverses équipes, professionnelles et salariées se sont succédées permettant à l’un des plus anciens festivals drômois de perdurer et d’assurer sa pérennité au fil du temps.
Cette longue histoire d’une partie de la vie associative dioise continue aujourd’hui avec enthousiasme et passion, marquée par autant de retrouvailles, heurts et bonheurs, difficultés et réussites que propres à la vie d’une association. Si aujourd’hui le Festival Est-Ouest continue d’exister et d’être l’une des références nationales en matières de relations et d’échanges culturels entre l’Europe Centrale et Orientale et l’Europe Occidentale, c’est grâce à l’énergie de toutes celles et ceux qui se sont investis, à un moment ou à un autre dans le projet de l’association, le faisant évoluer, grandir et le ainsi le nourrissant de multiples expériences et compétences.
Certains d'entre vous qui recevront ce message font sans doute partie de ceux qui ont rendu ce projet possible.
2010 verra la vingtième édition du festival intitulée : « Sur les traces du Transsibérien : la Russie invitée » et s’inscrit dans le cadre de l’année croisée France-Russie 2010. Il aura lieu du 15 septembre au 3 octobre prochains.
A cette occasion, nous souhaiterions pouvoir créer un événement, en amont du festival, soit au mois de mai, destiné à célébrer les 20 ans du festival.
Considérant que la forme et le contenu de cet événement ne peut se faire sans ceux qui ont accompagnés et fait l’histoire du festival, nous avons pensé que plutôt que de l’imaginer seuls, il était plus pertinent de solliciter votre contribution à la réflexion nécessaire pour mettre en place un temps que nous espérons festif pour célébrer cet anniversaire qui soit à la fois logique, porteur de sens, et pourquoi pas, d’avenir pour l’association et le festival.
Pour ce faire, nous vous invitons cordialement à une après-midi de rencontres et d’échanges destinée à jeter les bases de l’organisation de cet événement le dimanche 17 janvier.
Le programme pourrait en être le suivant :
11h30 : apéritif
12h : déjeuner-rencontre autour d’un buffet
14h : Echanges d’idées, propositions etc…
Bien entendu, ce n’est qu’une proposition de notre part.
Nous avons d'ores et déjà sollicité les anciens administrateurs de l’association parce qu’ils ont été les premières chevilles ouvrières du festival. Mais nous savons aussi que toutes ces éditions n’auraient pas pu avoir lieu sans le concours de nombreux bénévoles qui n’ont pas forcément été membres des conseils d’administration successifs.
N'hésitez donc pas à faire circuler auprès des personnes concernées cette invitation, car malheureusement, nous ne les connaissons pas tous et ne sommes pas forcément en mesure de les identifier précisément.
Afin d’organiser au mieux cette journée du 17 janvier, nous vous remercions par avance de bien vouloir nous retourner le coupon ci-joint dûment complété.
En espérant que vous serez sensible à notre démarche, nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année. Harold David, notre directeur, et l’équipe salariée de l’association se tiennent à votre disposition pour tout renseignement.
Michèle Brenier, Présidente
Tél. 04 75 22 12 52
Festival Est-Ouest
Place de l’Hôtel de Ville
26150 Die
contact@est-ouest.com
http://www.est-ouest.com/

Collectivités territoriales et agriculture biologique

‘‘Les collectivités territoriales, actrices du développement de l’agriculture biologique’’
Ce colloque est organisé par Corabio,
MARDI 9 FEVRIER 2010
Salle Latreille - Espace Latreille
23 rue de Bourgogne - 69009 Lyon
la Coordination Rhône-Alpes de l’Agriculture Biologique. C’est une association loi 1901, reconnue d’intérêt général, qui représente les intérêts collectifs des agriculteurs biologiques auprès des pouvoirs publics. Elle fédère cinq associations départementales et interdépartementales de promotion de l’agriculture biologique (Agri Bio Ardèche, Agribiodrôme, ADABio, ARDAB et SAPRA).
Des expériences à partager, des outils pour agir
Les collectivités territoriales sont de plus en plus nombreuses à inscrire leur action politique dans une perspective de développement durable. Dans ce contexte, le soutien des élus locaux à l’agriculture biologique doit trouver toute sa place. L’engouement des français pour les produits bio ne cesse de se développer : le baromètre annuel de l’Agence bio confirme le dynamisme de la consommation des produits bio en France en 2008. Les ventes ont ainsi progressé de 25 % pour atteindre un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros. Cependant, l’ensemble des filières biologiques est confronté à un problème majeur : la demande est bien supérieure à l’offre. En effet, seulement 3,6 % des surfaces agricoles rhônalpines sont cultivées en bio. Le développement de ces surfaces est donc un enjeu pour demain face à deux impératifs : préserver la qualité de l’environnement et accroître le nombre de producteurs bio pour répondre à la demande. Les collectivités territoriales ont un rôle à jouer pour relever ce défi. L’objectif de cette journée est d’apporter des éléments de réponse concrets à tous les acteurs qui souhaitent s’investir pour le développement de l’agriculture biologique sur leur territoire.
CORABIO
1 rue Marc Seguin
BP 11150 Alixan
26958 Valence cedex 9
Tél : 04 75 61 19 35
Fax : 04 75 79 17 68
contact@corabio.org
www.corabio.org

samedi 19 décembre 2009

Climat : Echec total de nos représentants

Copenhague : les mensonges d'un non-accord
Au lendemain de la fin du sommet de Copenhague, hier, les Vertset Ecologistes Diois réagissent au résultat final et aux dernières annonces.
Les dirigeants des grands pays ont échoué lamentablement. Et plutôt que d’assumer leur échec devant les pays les plus vulnérables qui n’ont pas pris part aux discussions finales, ils sont partis par la petite porte. Pas de photo de famille. Pire : ils nous font croire à un « succès » en mentant à l’opinion publique. Car l’absence d'engagements contraignants et le non-engagement de transfert de nouvelles technologies et de moyens financiers, du Nord vers le Sud, font qu’en l’état, le but initial de la conférence qui était de ne pas dépasser 1,5°C est hors d'atteinte.
La Chine et Obama sont les responsables principaux, mais l’Europe a péché par sa désunion. Nous avons eu la triste démonstration que nombre de nos responsables sont en fait des irresponsables. Ainsi Nicolas Sarkozy a, pendant sa conférence de presse, déclaré que l’ « Accord de Copenhague » est un « succès » car, par exemple, il deviendra juridiquement contraignant en 2010. C'est faux. L’ « Accord de Copenhague » ne dit rien là-dessus. Idem pour la prétendue affectation des financements pour les forêts ou l’Afrique. Quant à une Organisation Européenne de l’Environnement, elle existe déjà et s’appelle l’Agence Européenne de l’Environnement. Et les fonds nouveaux promis aux pays les plus pauvres ne sont pas garantis : l’aide pour les trois prochaines années sera allègrement prise sur l’aide au développement actuelle.
Comment espérer mobiliser les citoyens en juin quand les négociateurs de l’ONU se retrouveront à Bonn ? Comme leur faire croire que les Chefs d’Etat, déconnectés de l'opinion mondiale, peuvent prendre des décisions courageuses après tous ces mensonges ?
Les pays qui ont été exclu des discussions sur l’ « Accord de Copenhague » doivent le rejeter, et tout faire pour trouver un accord ambitieux dans le cadre de l’ONU que ce soit à ce soir à Copenhague ou début 2010. L’Union européenne doit continuer à soutenir l'action de l'ONU, ses dirigeants doivent arrêter de jouer la communication et du chacun pour soi pour rechercher une plus grande cohésion, et parler enfin d’une voix forte et ambitieuse.
Le risque existe que l’ « Accord de Copenhague », s’il est signé par quelques pays mais rejeté par la majorité, créé un processus parallèle à l’ONU qui – en pratique – pourrait rendre caduc les négociations onusiennes. On craignait qu’ils tuent Kyoto, ils vont peut être tuer le Convention climat de l’ONU. Ce serait alors la victoire posthume de Bush, et un recul majeur face aux enjeux qui sont devant nous. »
Les Ecologistes et les Verts du Diois
13, Bd Adolphe Ferrier
26150 Die
04 75 22 07 51
pourdienaturellement @yahoo.fr
http://pourdienaturellement.over-blog.com/articles-blog.html

Commerce illégal de Caviar

Commerce illégal de Caviar
En pleine période de fêtes, les rayons se garnissent de mets chers et raffinés comme les foies gras, le saumon et le caviar...
Nous profitons de ce moment pour lancer une campagne contre le commerce illégale du caviar (plus difficile à mettre en place à d’autres périodes, où ces produits ne sont plus disponibles en magasin).
En effet, une partie très importante du caviar vendu en France, comme dans toute l’Union Européenne est issu du braconnage puis du trafic international. Nous devons avoir les moyens de mettre en évidence l’ampleur de ce trafic afin d’exiger de la France et de l’Union Européenne un véritable investissement pour lutter contre ce trafic responsable de la disparition de plusieurs espèces animales.
C’est pour cela que l’ASPAS compte sur votre soutien et votre indispensable participation à notre enquête sur les ventes de caviar dans vos commerces respectifs (épicerie fine, grande surface, hyper, super...).
L’étiquette du caviar conditionné par des usines de traitement dans le pays d’origine ou de reconditionnement par les pays importateurs doit être présente sur tout emballage (verrine, boite de conserve, …) quelles que soient la quantité et l’origine. Tout caviar sans étiquette est illégal. Cette étiquette doit contenir les informations suivantes, dans l’ordre :
1 Code normalisé de l’espèce : un code de trois lettres permet l’identification des espèces d’esturgeon. Par exemple HUS pour le béluga, STE pour le steller ou sevruga, GUE pour l’asetra, GUE ou PER pour l’ossiètre, BEI ou BAE pour le baerii.
2 Code source : « W » pour les esturgeons prélevés dans la nature et « C » pour les esturgeons reproduits en captivité.
3 Code du pays d’origine.
4 Année de prélèvement
ou de reconditionnement dans un autre pays.
5 Code d’enregistrement officiel de l’usine de traitement ou de reconditionnement.
6 Numéro d’identification de lot : il s’agit d’un numéro correspondant aux informations liées au système de suivi du caviar utilisé par l’usine de traitement ou de reconditionnement.
Vous devrez imprimer la fiche et compléter les informations, en n’oubliant pas de compter le nombre de boites disponibles dans le rayon, de préciser le moment de votre visite (matin, midi, soir) et le lieu.
Complétez le bulletin ci-joint et envoyez-le à :
ASPAS –
BP 505 –
26401 CREST Cedex ou par
mail à : info@aspas-nature.org

vendredi 18 décembre 2009

Die 26150 : Les Diois réclament toujours des pistes cyclables

Le Collectif Velo Diois
Le Collectif Vélo Diois a manifesté pour l’enterrement du premier kilomètre de la piste cyclable Die-Pont de Quart. A hauteur du Plot.
« En effet, le département persiste à élargir les routes sans créer de véritables pistes cyclables. » explique le Collectif Vélo du Diois.
La manifestation a lieu lundi 14 décembre 2009 devant les bulldozers, route du Plot (sortie de Die vers Pont de Quart).
En même temps 100 000 personnes manifestaient à Copenhague pour exiger de nos politiques qu' ils pennent en compte l' exigence environnementale dans leurs choix . Les travaux ont été symboliquement arrêtés 30 minutes de 13 heures à 13 heures 30 dans une atmosphère « bon enfant ». Tenue de deuil, fleurs, vélos et discours étaient de mise.
Bonne fin d’année à tous !
Pour le Collectif Vélo Diois,
collectif.velo@no-log.org
Hubert Fèvre,
Le Village
Vachères en Quint
hubert.fevre@free.fr
Tel : 04 75 21 2 39

Boulc 26400 : Livre sur les paysages du Diois

Saisir les paysages à l'aquarelle
Avant-propos du livre
Si tel assemblage d'arbres, de montagnes, d'eaux et de maisons que nous appelons un paysage est beau, ce n'est pas par lui-même, mais par moi, par ma grâce propre, par l'idée ou le sentiment que j'y attache. Charles Baudelaire. Curiosités esthétiques (Salon de 1859).
Parcourir de vieux carnets de dessins émeut singulièrement. Où était-ce ? Quand ? avec qui ?... si loin si proches ces instants-là. L'odeur des pins, le bruit du vent, la chaleur du soleil, la douceur du repos... Toutes choses si difficiles à raconter sans cliché, voilà que nous les éprouvons à nouveau – dans notre corps – c'est magique, un peu mystérieux, c'est un bonheur. C'est le pouvoir du dessin, d'avoir dessiné ces instants.
Ce qui compte, c'est le temps pendant lequel nous nous sommes sortis des contingences et avons été présents au monde en notre corps et nos sens. La qualité artistique n'est pas seule en jeu.
Ce temps du dessin en balade c'est l'instant d'être le vent, la neige, le sable… Cet instant devient une partie de nous que l'on peut retrouver à loisir pour notre richesse.
Cette richesse vaut bien les quelques heures d'apprentissage du début pour affiner son trait et son coup de pinceau. Et aussi pour le plaisir des papiers veloutés, des couleurs limpides, des pinceaux soyeux, des crayons rapides, pour la saveur des encres et des teintes...
Beaucoup de ces outils si simples et si précieux viennent du fond du temps et nous rendent possible, en balade, de saisir une parcelle d'un instant du monde.
Quelques précisions
DESSAIN & TOLRA – Editions LAROUSSE – propose des ouvrages destinés aux loisirs créatifs ; faire plutôt que subir. Saisir les paysages à l'aquarelle n'est pas un cahier de recette, de truc, il n'y a pas de ficelle ou d'outil miracle pour arranger un dessin raté, mais l'auteur propose à l'amateur des conseils, au travers de dessins commentés pour prendre des bonnes attitudes, utiliser sa sensibilité pour voir, cadrer, construire, mettre en couleur le dessin selon son goût et à sa façon pour savoir rendre un instant du monde qui nous entoure.
Ce livre est le fruit de hasards et de rencontres dont celle de Béatrice Brillion, aquarelliste amateur autour des Annapurna et ensuite pour la collection NEOS (MICHELIN) qu'elle dirigeait et dont elle m'avait confié des missions d'illustrations ; puis celle de Colette Hanicotte, peintre et directrice d'édition chez DESSAIN et TOLRA.
Les aquarelles sont d'un peu partout : Syrie, Turquie, Cuba, Réunion, Italie,… et bien sur des montagnes, des estuaires en France et de la Drôme, dont les paysages sont parmi les plus attachants.
L'auteur est architecte. Si le dessin d'archi est un art pesant — chaque trait exprime des coûts de chantier — l'aquarelle, en revanche, est synonyme de légèreté, de gratuité, d'instantanéité. La pratique simultanée des deux aide à garder l'équilibre.
Jean François Galmiche
Véronica Etasse
Les Tatins
26400 Boulc
Tel : 04 75 21 11 19
Fax : 04 75 21 15 85
http://www.amazon.fr/Comment-saisir-paysages-à-laquarelle/dp/229500246X
galmiche@etasse.fr

jeudi 17 décembre 2009

Grimone de Glandage 26410 : Yoga avec Jeannot Margier

Et de 2010 :
Week-end de yoga du 6 et 7 février 2010
Randonnée, lâcher prise et adaptation au froid
Avec Jeannot MARGIER
Du samedi 6 février à 10h au dimanche 7 à 16h30
Lieu : gîte de la Terriade à Grimone (Drôme), petit village à 1100 m d'altitude
« Notre corps mérite toute notre attention. La peau est un des organes les plus volumineux et les plus importants du corps. Un de ses rôles est d'absorber de la vitalité. Une bonne hygiène de la peau va assurer une bonne circulation du sang. La peau fait partie intégrante de la respiration, c'est la raison pour laquelle nous nous attarderons sur des exercices respiratoires (pranayama) aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la salle de pratique.
Ne restons pas « pétrifiés », alors préparons la chaleur intérieure pour lâcher et nous adapter. La réponse à l'inconnu, c'est la confiance. »
Coût : 115 euros, pension comprise.
Pour toute info complémentaire et inscription, contacter :
Jeannot Margier
jeannot.margier@nordnet.fr
La Croix et Rimajat
26150 Marignac en Diois
Tél : 04 75 22 22 55

Die 26150 : Réunion de votre "MédiasCitoyensDiois"

Des Médias citoyens pour le Diois.
http://mediascitoyens-diois.blogspot.com/
Le Bureau de l’Espace Social et Culturel a décidé de poursuivre l'accompagnement sur une période de deux mois afin de permettre la finalisation du travail engagé.
Je vous invite donc à une prochaine séance de travail
Vendredi 18 décembre de 14h à 17h
Au Centre de Loisirs de l'ESCDD (rez de jardin de la salle polyvalente de Die)
Au cours de cette première séance de travail, nous clarifierons la "ligne éditoriale" du projet, ce qui permettra, les séances suivantes, de finaliser la charte, de travailler les statuts de l'association et d'organiser concrètement la gouvernance de celle-ci (comité d'éthique, comité de rédaction, procédures de travail, ...).
Suites à donner concrètes au projet « médias citoyens »
Objectif : AG constitutive début 2010 avec adoption statuts, création CA, comité de rédaction, comité d’éthique
A faire :
1. Clarifier la « ligne éditoriale » et les objectifs du projet : les principes de la charte (base du projet, des statuts …)
- le projet est-il une agence de presse avec la volonté de faire participer un grand nombre de citoyens ou un média avec une ligne éditoriale ?
- défend-on des idées précises ? si oui, lesquelles ?
- est-on uniquement un outil « participatif » de débat ?
Une réunion sur cette question – courant novembre pour finaliser les principes de la charte et organiser la suite du travail concrètement.
2. Sur la base de la ligne éditoriale et des objectifs, définir la gouvernance (AG, CA, comité d’éthique, comité de rédaction : composition, rôles, fonctions, …) les règles du jeu et les procédures
Les questions à résoudre :
Qui, comment contrôle t-on le respect de la charte ?
Comment fait-on quand on a un article avec un point de vue tranché ? (On demande un avis différent ou pas ?)
Comment organiser concrètement les instances (nombre de places, modes de désignation, pouvoirs, …)
Rôles, fonctions, fonctionnement du comité de rédaction, du comité d’éthique
Le CA = Comité d’éthique ?
Clarifier la place d’APIS dans le projet maintenant qu’une association va être créée
Clarifier les questions financières (notamment / emplois aidés d’APIS)
Deux réunions sur ces questions en décembre.
3. AG constitutive en janvier
Création de l’association – adoption des statuts – constitution du CA, du Comité de Rédaction et du Comité d’éthique
A faire aujourd’hui :
- fixer la date de la première réunion
- inviter largement pour les trois prochaines étapes (mêmes personnes que pour la réunion du 13 octobre)
Au plaisir de vous retrouver le 18 décembre.
Recevez mes salutations coopératives.
Alain CANTARUTTI
Directeur - Agent de Développement Social
Espace Social et Culturel du Diois
place de l'évêché
26 150 Die
04 75 22 20 45
alain.cantarutti@escdd.fr

Hausse des Prix alimentaires à la consommation

La hausse des prix alimentaires, lucrative pour la grande distribution. (Photo : C.Cassier)
Du 26 septembre au 10 octobre 2009, 102 associations locales, rattachées à l’association de protection des consommateurs UFC - Que Choisir,
se sont rendues dans 1250 magasins de la grande distribution implantés en France. Ils y ont relevé les prix pratiqués en rayon de trois types de produits peu transformés, dont la matière première agricole constitue une part majeure, à savoir la volaille, la viande de porc et le lait demi-écrémé. Les résultats de l’enquête ont révélé l’écart scandaleux entre les prix agricoles et les prix alimentaires pratiqués en aval, permettant aux industriels et aux distributeurs de s’octroyer des marges pour le moins abusives. De fait, entre septembre 2007 et septembre 2009, alors que le prix du lait payé à l’éleveur a baissé de 7 %, le prix de la brique Candia a augmenté de 5 % et celle de la marque distributeur de 11 % (France Agrimer et INSEE).
Parmi les produits étudiés, le contraste le plus frappant concerne la barquette de deux escalopes de blanc de poulets commercialisée par la marque Le Gaulois. En effet, bien que le prix agricole moyen au kilo soit de 2,11 € pour ce produit, le prix moyen en rayon est de 11,99 €, accusant un différentiel de 9,88 €.
A la lumière de ces observations, l’UFC Que Choisir a invité, par courrier, les enseignes concernées à s’expliquer sur ces marges outrancières. Mais, sur les 1120 lettres envoyées, seules 226 ont obtenu une réponse, soit environ 20 %. Loin d’être éclairantes, ces réponses n’ont fait qu’éluder la question, certaines arguant que : « Nos prix d’achat sont confidentiels ».
Dénonçant ce manque de transparence quant à la « construction des prix alimentaires », Que Choisir entend mettre un terme à ces dérives et réclame l’extension du coefficient multiplicateur à l’ensemble des produits bruts ou peu transformés. Déjà en application pour les fruits et les légumes, ce dispositif consiste à calculer un prix de vente maximal, en multipliant le prix agricole par un coefficient défini en accord avec les professionnels. S’adaptant aux variations des prix agricoles, ce système préserve à la fois les consommateurs et les professionnels, en permettant à ces derniers de répercuter la hausse des cours agricoles mais en les contraignant également à baisser les prix en rayon en cas de baisse.
Selon l’INSEE, les ménages consacraient en moyenne 15,5 % (hors alcool) de leur budget au domaine alimentaire en 2006. Or, dans le contexte actuel de faible pouvoir d’achat, accentué en période de fêtes de fin d’années, une hausse des prix alimentaires s’avère difficilement soutenable pour les consommateurs, et plus encore pour les ménages aux revenus modestes.
Cécile Cassier
Union Fédérale des Consommateurs Que Choisir de la Drôme
www.quechoisir.org
4 Place de la République
26000 Valence
04 75 42 58 29
Courriel : drome@ufc-quechoisir.org

Copenhague : la fin des illusions ?

Copenhague : la fin du monde repoussée de 15 jours
Oubliez tout ce que vous lisez sur Copenhague. Non que tout soit faux, non que tout soit idiot. Mais la conférence sur le climat est définitivement saccagée par une armada d'experts autoproclamés, qui usent de sigles inconnus enrobés dans une langue insaisissable. Ils sont les maîtres de la discussion, et signent la mort du débat et de toute démocratie à coup de REDD, CCNUCC, FIC, FCPF, SREP, PSA, FEM, FA, PPCR. Ça fait tout de suite envie.
Une caste tient donc le manche d'une gigantesque partie de poker menteur. Ou de pouilleux, ce jeu où il ne faut surtout pas se retrouver avec le valet de pique à la fin. Tout le monde ment, et personne ne veut être le pouilleux de Copenhague. Il faudra montrer qu'on est le meilleur, et en tout cas pas le pire.
D'un côté les mastodontes du Sud, Chine en tête, qui ne veulent pas qu'on les oblige à diminuer leur croissance. Et d'un, ils n'ont que ça dans la tête. Et de deux, si ça s'arrête, c'est l'explosion sociale, avec eux au milieu. De l'autre, le Nord, pour lequel la frénésie de consommation matérielle n'est pas négociable. Il n'y a, pour ses dirigeants, qu'une voie et une seule : l'expansion, le ravage, la télévision plasma dans toutes les pièces. Entre les deux, les pégreleux d'Afrique ou des îles menacées par la montée des mers, qui vont tenter d'arracher des miettes.
Pour ce qui nous concerne, nous les Français, la chance est au rendez-vous. Car nous avons Sarkozy, bien entendu. Dans son univers d'esbroufe et de sondages, il suffit de trois caméras pour monter tout un cirque. Le Grand Barnum n'attend plus que lui. Que va-t-il se passer ? Rien. Il va chanter la gloire du piteux Grenelle de l'Environnement, vanter notre magnifique nucléaire, qui émet si peu de gaz à effet de serre, et serrer la main des Indiens, et des Mexicains, et des Indonésiens et des Malgaches et des Surinamais et des Fidjiens.
La loi sur l'énergie votée le 13 juillet 2005 oblige théoriquement à diviser par quatre nos émissions de gaz avant 2050. Ce qu'on appelle une révolution, qui passerait par une rupture dans nos modes de vie. Mais les connaisseurs du dossier ricanent ouvertement, et certains l'écrivent. Jean Syrota, rapporteur de la très officielle Commission Énergie, en 2008 : « Les résultats des scénarios volontaristes traduisent l'extrême difficulté pratique de dépasser le facteur 2,1 à 2,4, sans changement profond des comportements et sans rupture technologique prévisible à ce jour (1) ». Traduction : l'objectif de division par 4 à l'horizon 2050 est une vue de l'esprit. Disons une pignolade. Et Syrota le polytechnicien d'ajouter cette phrase faite pour les inventeurs de la prime à la casse automobile : « Il est clair que les tendances actuelles en matières de déplacements privés, de transport de matières premières pondéreuses ou de produits manufacturés ne sauraient être durablement prolongées ».
Cela, Sarko le sait évidemment, mais comme il veut être réélu tranquillement en 2012, il lui faut à la fois ne rien faire et prétendre le contraire. Ne rien faire qui indispose sa base sociale, pour qui - exemple entre 100 -, la bagnole est sacrée. Et faire croire aux naïfs qui ont cru au Grenelle que Sarko est écolo, ce qui ne pourrait qu'aider à ratisser des voix au premier tour des présidentielles, décisif pour creuser l'écart.
Donc, rien de vrai. Le vrai, c'est que les émissions mondiales de gaz explosent. Elles ont augmenté de 41 % entre 1990 et 2008, alors que le protocole de Kyoto espérait une baisse de 5,2 % en 2012, c'est-à-dire demain. Ces chiffres vont au-delà du scénario le plus pessimiste établi par le Giec, comme vient de le constater, effaré, le climatologue Hervé Le Treut. Encore y a-t-il peut-être pire. 26 climatologues de grande réputation parlent désormais d'une augmentation moyenne de la température de 7° aux alentours de 2100 (2). Un authentique
cataclysme, qui balaierait tout.
Fermez donc la télé, car vous n'y apprendrez rien. La clé de Copenhague est ailleurs. Notre Nord à nous, Etats-Unis compris, a un besoin vital que le Sud continue à produire des merdes à prix cassés. Des fringues, des jouets, des ordinateurs. C'est ainsi et seulement ainsi qu'ils pourront continuer à acheter nos turbines, nos avions, nos centrales nucléaires, nos parfums. Le Sud ne peut donc que poursuivre la marche en avant vers l'abîme, et augmenter massivement ses émissions de gaz. Et nous aussi, mais un peu moins, car nous cramons du combustible fossile depuis déjà deux siècles.
Un exemple, pour la route. L'élevage mondial, essentiellement industriel, émet selon la FAO (2006) plus de gaz à effet de serre - 18 % - que tous les transports humains réunis, de la bagnole à l'avion, en passant par le train et le bateau. Mais une nouvelle étude américaine sérieuse (3), reprenant les comptes à zéro, estime que l'élevage représenterait 51% des émissions humaines.
Le meilleur moyen de lutter contre le dérèglement climatique, dans tous les cas, serait de diviser l'hyperconsommation de viande par trois ou quatre. Mais aucun responsable n'en parle, car ce serait s'attaquer enfin à un lobby industriel. Et donc, silence.
Ce qui est en cause à Copenhague, c'est un principe d'organisation. Une histoire enracinée, dominée par un imaginaire devenu fou. Le monde est devenu une industrie. Elle commande tout. Navré de le dire brutalement, mais ce sera elle, ou nous.
Fabrice Nicolino
( photos D. Jouve à Copenhague )
(1) Perspectives énergétiques, 2008
(2) The Copenhagen Diagnosis, 2009 : Updating the World on the Latest Climate Science
(3) Livestock and Climate Change, WorldWatch, novembre-décembre 2009

Noël : alerte aux jouets sexistes


Pas de cadeaux sexistes !
Le Collectif Contre le Publisexisme critique « l’industrie des jouets et de nombreux livres pour enfants qui enferment les filles et les garçons dans des rôles imposés dès leur plus jeune âge. » Mot d’ordre : « Ne participons pas au "dressage" culturel des enfants. Ne leur offrons pas les jouets correspondants au stéréotype de leur sexe. Des jouets pour s’amuser, pas pour être formaté-e »
L’association Mix-Cités propose une action contre les jouets sexistes : si vous repérez un magasin qui propose des jouets sexistes en faisant un rayon séparé "fille" et un rayon "garçon", écrivez au Service Promotion de l’Egalité, de la HALDE.
Le livre Contre les jouets sexistes aux Editions L’Echappée (2007) analyse, en particulier, en quoi les jouets participent à la construction du genre féminin, du genre masculin. Il propose aussi des pistes d’alternatives (livres non-sexistes, utilisation différente des jouets, jeux coopératifs…).
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56
Courriel : ecologieauquotidien@gmail.com
Site : http://ecologieauquotidien.blogspot.com/

mercredi 16 décembre 2009

Piegros la Clastre 26400 : rencontre avec Frédérick Leboyer

Autour de la Naissance
Son et Mouvement
20-21 Mars 2010 dans la Drôme
Rencontre avec Frédérick LEBOYER

Connaissez-vous Frédérick Leboyer ? Si vous êtes né(e) à la fin des années 70 ou plus tard, vous avez peut-être bénéficié de ses propositions. Cet obstétricien français (né en 1918) a publié en 1974 le best-seller Pour une naissance sans violence, qui a jeté un gros pavé dans la mare de l’obstétrique française. Il a été un des premiers à réfléchir à la naissance du point de vue de l’enfant et à demander un accueil plus doux du nouveau-né, l’époque n’étant pas très tendre avec eux. Véritable OVNI dans la bibliographie autour de la parentalité, surtout à une époque trustée par Laurence Pernoud, il écrit dans un style très simple et poétique, illustré de nombreuses photos qu’il prend lui-même. Il a par ailleurs mené une recherche spirituelle exigeante, notamment lors de voyages en Inde, ceux-ci inspirant largement certains de ses ouvrages. N’allez pas croire pour autant qu’il s’agit d’un doux rêveur, la licence poétique lui permettant d’exprimer avec force les convictions assez radicales de son engagement. Bref pas vraiment le gynéco typique, même si sa réputation médicale, tant sur le plan technique qu’humain était excellente.
Il a publié plusieurs ouvrages, et notamment : 1975 – Pour une naissance sans violence
1976 – Shantala – Un art traditionnel – Le massage des enfants
1979 – Cette lumière d’où vient l’enfant
1982 – Le sacre de la naissance
Programme :
Pratique : Mouvements issus des arts martiaux chinois et chants karnatiques (musique classique de l’Inde du sud)
Débats, questions / réponses
Projection du film « Le Sacre de la Naissance »
Prix de l’enseignement : 150 Euros
Hébergement possible sur place
Lieu : Centre de l’Aube, 26400 Piegros-La-Clastre
www.aube-association.com
Email : info@aube-association.com
Ce séminaire est ouvert à toutes et à tous.
Info et inscriptions : Sybille Berresheim
Tel. 04 75 76 42 95

Die 26150 : Contes aux Théatre Les Aires

La légende oubliée par la cie daruma
Dimanche 20 décembre 16 H, théâtre les Aires à DIE
Autour du sapin, Anna demande une histoire, alors grand père raconte la naissance du Père Noël.
Pour distraire sa petite fille, ce papy ingénieux va déployer des tresors d'imagination dont les plus petits et les plus grands pourront se régaler. Avec lui les ombres racontent et la lumière devient magique...
Tout public à partir de 4 ans.
Marionnettes, castelet d'ombres, jonglage lumineux, lumière noire...
La compagnie Daruma propose son spectacle
C'est un comte de noël : original pour enfants petits et grands,
à base de marionnettes, d'ombres chinoises en couleur, d'effets lumineux et fluorescents, une grande partie du spectacle se passe dans le noir total c'est magique !
Le spectacle sera suivi d'un goûter
TARIFS : Adultes : 6 €; Enfants : 4 €
lien :
http://cie-daruma.com
Cédric Annonier et Aline Chambon
http://www.cedric-galerie.com/daruma/docs/quisommesnous.htm

mardi 15 décembre 2009

En direct de Copenhague : les techniciens au pouvoir

La journée d’aujourd’hui mardi est pleine de réunions informelles. D’un côté les négociateurs se retrouvent derrière des portes fermées pour régler des problèmes « techniques ». De l’autre les ministres discutent des gros sujets : objectif de réduction des émissions pour les pays qui ont déjà signé Kyoto (donc les pays riches… sauf les américains !), aide financière aux pays du Sud, actions des pays en développement… On attend les premiers résultats de ces discussions, pleines d’incertitudes, cet après-midi. La rumeur enfle : s’il n’y a pas eu d’avancées concrètes avant demain midi, Copenhague sera un échec.
Ce matin, j’ai pu rencontrer Yvo de Boer. Parmi les différents sujets évoqués, un qui m’a surpris. Il a annoncé que les actions de réduction des émissions proposées par les grands pays émergents sont aussi ambitieuses que les recommandations les plus sévères des scientifiques du climat. Leurs émissions pourraient être, en 2020, 28% ; en dessous de ce qu’on aurait pu craindre, quand les scientifiques recommandent entre 15 et 30%. Autrement dit : les grands pays émergents font largement le boulot à Copenhague, toujours pas les pays riches. Ils sont encore loin de la recommandation minimum des scientifiques.
C’est pour cela que les pays en développement ont mis la pression hier, en exigeant la prolongation du Protocole de Kyoto. Ils en font une condition inébranlable d’un accord ici. Pas question de revenir sur un outil qu’ils ont mis 8 ans à développer, sans savoir ce qu’ils auront à la place. L’Europe montrerait des signes de flexibilité. Les Japonais, les Canadiens ou encore les Russes continuent à s’y opposer. Les américains, qui ne font pas partie de Kyoto, doivent se marrer…
Avec des objectifs sérieux de réduction des émissions, ce qu’on attend aussi de la part des pays riches, c’est leur aide financière aux pays du Sud. Après l’annonce européenne (2,4 milliards d’euros par an jusqu’en 2012), japonaise (3 milliards de dollars), et américaine (1,2 milliards de dollars), les pays riches pouvaient croire qu’ils avaient fait le boulot. Mais il n’en est rien. Ils doivent dire quelque chose sur les financements de long terme, d’ici à 2020. Car comment croire qu’un pays peut développer des énergies renouvelables, des infrastructures d’accès à l’énergie propre, tout ça avec une visibilité de 3 ans ? Les pays les plus pauvres ont besoin de ces financements de moyen terme. Ils sont soutenus pour l’instant par les grands pays émergents. Pour l’instant seulement… Malheureusement, personne n’est encore sorti du bois chez les pays riches.
Certains pensent qu’Obama pourrait faire une annonce sur ce sujet… d’autres non. Que les japonais ne bougeront jamais sur ce sujet… d’autre si. Quant à l’Europe…
Les observateurs s’accordent au moins sur un point : l’Europe reste confuse, bloquée qu’elle est par des divergences internes. Doit elle annoncer qu’elle s’engage à réduire ses émissions de 30% ? Le Royaume-Uni milite pour cela. La France peut être aussi, même si elle semble préférer attendre encore un peu. L’Allemagne ne se prononcerait pas clairement. Et à l’Est, on trouve beaucoup de réticences. L’Europe doit-elle se battre pour que les objectifs qui seront pris ne soient pas par la suite affaiblis de manière dramatique par des règles perverses de comptabilisation des émissions forestières ou par ce qu’on appelle dans le jargon « le transfert de l’air chaud » ? Malheureusement, certains pays européens ont intérêt à ce que de telles règles perverses soient maintenues, et l’Europe est incapable de se mettre d’accord. L’Europe doit-elle enfin annoncer sa contribution financière à l’horizon 2020 ? On n’entend rien de ce côté là. La France doit se battre sur ce sujet, si elle veut éviter que les pays africains soient les dindons de la farce climatique. Il ne suffira pas de compter sur une hypothétique taxe sur les transactions financières. La France doit pousser l’Europe à s’engager sur un contribution claire, et on verra par la suite comment les pays riches mobiliseront cet argent : taxe Tobin, taxe sur le transport maritime, taxe élargie sur le marché carbone, mise aux enchères des droits à polluer des pays riches… Si ces « mécanismes innovants » ne voient pas le jour ou ne permettent pas de lever suffisamment d’argent, les pays riches devront compléter par des sources nationales.
Ce qui est sûr, c’est qu’il faut un geste fort de la part des pays riches pour redonner espoir à tous ceux qui suivent la négociation. Que ce soit de la part des américains ou des européens.
Yannick Jadot (photo) le 15 décembre 2009 à Copenhague suite à sa rencontre avec Yvo de Boer

Die 26150 : Didier Jouve à Copenhague

Déclaration de l’Association des Régions de France pour Copenhague.
Didier Jouve , vice président de la Région Rhône-Alpes est à Copenhague où il vient de poser cette contribution.
Le réchauffement du système climatique ne fait aucun doute. L’activité humaine en est la cause. Ses impacts se font déjà ressentir en différents points du globe, notamment par la multiplication des catastrophes climatiques.
Le processus de réchauffement est plus rapide que prévu.
Le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC), qui représente plus de 2 500 scientifiques du monde entier (prix Nobel de la paix en 2007), indique dans son dernier rapport que le processus du réchauffement s’accélère. Comme l’a souligné son Président, Rajendra Pachauri, devant l’ONU le 22 septembre 2009, ce dérèglement climatique aura des conséquences encore plus rapides que prévues, deviendra imprévisible et incontrôlable. Il frappera d’une manière disproportionnée certaines des régions les plus pauvres du monde, entraînant insécurité alimentaire et multiplication des flux des réfugiés climatiques.
Il faut limiter le réchauffement planétaire largement en dessous de +2°C.
Du 7 au 19 décembre 2009, la communauté internationale va se retrouver à Copenhague, pour négocier le nouveau régime mondial de lutte contre le changement climatique donnant suite à la 1ère période d’engagement prévue dans le Protocole de Kyoto.
Pour contenir un emballement de la mécanique climatique, il faut limiter le réchauffement planétaire en dessous de +2°C par rapport à la période préindustrielle. Ce seuil des +2°C, reconnu par l’UE depuis 1996, a été récemment endossé par le G8 (dont l’administration Obama), au cours du Sommet d’Aquila, en juillet 2009. Tenant compte des dernières données scientifiques, les experts préconisent maintenant de contenir le réchauffement mondial largement en dessous de 2 degrés, soit de l’ordre 1,5°C.
L’objectif implique concrètement une réduction des émissions mondiales d’au moins 80% d’ici 2050 par rapport à 1990 dans les pays industrialisés, et 50% en moyenne mondiale.
Le gouvernement français s’y est engagé depuis 2004, en annonçant la réduction par 4 de ses émissions d’ici 2050 (objectif facteur 4).
Pour leur part, certains pays en développement, notamment émergents (Chine, Brésil, Afrique du Sud, etc.) devront adopter des actions quantifiables, afin de réduire leurs émissions par rapport à leur scénario « laisser faire » de développement.
Les Etats membres de l’UE en 2008 se sont donnés comme objectif collectif de moyen terme de réduire unilatéralement de 20% leurs émissions d’ici 2020, et de -30% si un accord international ambitieux est adopté à Copenhague.
Porté par de nombreuses ONG, l’initiative « L’Ultimatum climatique » (1) préconise une réduction de 40% d’ici 2020 de nos émissions nationales par rapport à 1990. Cet appel a été relayé par quelques villes, dont Bordeaux, Paris, Lille.
L’accord devra prendre en compte les situations et enjeux des différents groupes de pays et construire une plus grande solidarité à échelle planétaire.
Le nouveau régime climatique sur l’après-2012 qui sera négocié à Copenhague devra s’articuler autour de 3 axes essentiels et indissociables :
1/ l’adoption d’engagements chiffrés et contraignants de réduction pour les pays industrialisés, dont la France et l’UE, d’ici 2020 par rapport à 1990, permettant une réduction collective de l’ordre de 80% d’ici 2050 ;
2/ l’engagement ferme des pays développés d’allouer des ressources additionnelles pour aider les pays en développement à se développer selon un schéma de développement sobre en carbone, à s’adapter aux impacts des changements climatiques, et à lutter efficacement contre la déforestation ;
3/ L’engagement par les pays en développement émergents à limiter la croissance de leurs propres émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020.
Les collectivités territoriales dont les Régions, sont en première ligne pour la conduite des mesures concrètes.
Selon le secrétaire exécutif de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), entre 50% et 80% des actions concrètes en faveur d’une réduction des gaz à effet de serre, et quasiment 100% des mesures d’adaptation aux conséquences du changement climatique sont conduites à un niveau infra étatique.
Le PNUD, Programme des Nations Unies pour le Développement, a lancé un programme « approche territoriale du changement climatique » qui aide les transferts de compétences et de technologies non polluantes du Nord vers le Sud par des partenariats de Régions.
Le secrétaire général des Nations Unies, M. BAN KI-MOON a décidé de soutenir le principe de reconnaissance du rôle des Régions et des Villes dans la lutte contre le changement climatique à l’occasion de la conférence de COPENHAGUE. Ce principe de reconnaissance est également soutenu par le groupe Afrique de la CCNUCC, ainsi que par le Premier Ministre François FILLON.
Selon l’ADEME, les collectivités territoriales ont actuellement un levier d’action sur 50% des émissions émises sur le territoire français.
Dans ce contexte à la fois national et mondial, les Régions de
France :
Assument leur part de responsabilité face au changement climatique et décident d’orienter toutes leurs actions en conséquence.
Soulignent la nécessité d’anticiper plutôt que de subir, et relèvent que les coûts de cette anticipation aujourd’hui sont infiniment plus faibles que ceux de la réparation des dégâts dans les décennies à venir (2).
Tiennent compte des dernières données scientifiques qui revoient à la baisse la limite supportable du réchauffement, couramment estimé maintenant à 1,5°C, et s’associent à la campagne « l’ultimatum climatique » pour une réduction de 40% d’ici 2020 des émissions des pays de l’UE.
Souhaitent que le rôle des Régions, Villes et territoires dans la lutte contre le changement climatique soit explicitement pris en compte par les Etats dans le cadre des négociations.
Demandent au Gouvernement français, à la présidence de l’Union Européenne et à la commission européenne de soutenir ce principe de reconnaissance du rôle des collectivités.
Affirment la capacité des Régions, qui le démontrent chaque jour, à conduire des politiques concrètes, cohérentes et efficaces, de par leur taille et leurs compétences, en matière de lutte contre le réchauffement climatique et pour un développement durable.
Veulent pouvoir assumer clairement ces compétences pour en faire des outils concrets contre le réchauffement global :
- en aménageant le territoire de façon durable,
- en développant les transports collectifs,
- en encourageant la recherche et l’économie vertes,
- en faisant des lycées les moteurs de l’éco-construction et de la maîtrise
de l’énergie,
- en encourageant les économies d’énergie et la production d’énergies renouvelables mises en oeuvre par les citoyens,
- en développant la formation professionnelle pour tous vers les savoirfaire et les techniques propres et sobres en énergie.
Demandent que soit engagé avec le gouvernement un travail de définition sur l’adéquation des moyens institutionnels, juridiques et financiers accordés aux Régions pour combattre efficacement le réchauffement global à l’échelon local en concertation avec les autres collectivités locales.
Souhaitent développer des politiques globales territorialisées contre le
réchauffement global et le changement climatique en lien avec l’Union
Européenne.
Les Régions de France tiennent à souligner que la lutte contre le réchauffement global et le changement climatique doit être articulée avec la réduction des inégalités planétaires, la protection des ressources naturelles et de l’environnement, et doit viser l’amélioration de la qualité de vie de tous.
Elles affirment en conséquence la volonté d’inscrire leur action dans une politique globale de développement durable conjuguant efficacité pour
répondre aux besoins de l’humanité, renforcement des solidarités,
respect de l’environnement et exigence démocratique.
Didier Jouve
Vice Président de la Région Rhône-Alpes chargé de l'aménagement du territoire et du développement durable.
Président de la commission développement durable de l’ ARF( Association des Régions de France).
8, Lotissement Tour de L’ Aure, Plas
26150 Die
Tel : 04 7 5 21 16 27
Port : 06 62 51 33 32


1- www.copenhague-2009.com
2- Rapport Stern, 2006