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mardi 14 janvier 2014

Valence : Procès des Lanceurs d' alerte sur les défaillances du Nucléaire Français...


Procès des 29 militants Greenpeace à Valence Mardi, début d'après-midi. Environ 120 personnes ont manifesté devant le palais de justice. La moitié assiste au procès dans la salle d'audience. Les neuf prévenus présents (sur les 29) sont Français.
Depuis hier soir 20 heures, le palais de justice de Valence est sous haute surveillance. Deux compagnies de CRS (CRS 45 de Chassieu dans le Rhône et CRS 34 de Roanne dans la Loire) sont mobilisées pour assurer la sécurité et éviter tout débordement jusqu’à 20 heures aujourd’hui mardi. La circulation est filtrée et le stationnement est interdit sur cette durée. En effet aujourd’hui, dès 13h30, 29 militants-lanceurs d’alerte de Greenpeace doivent être jugés par le tribunal correctionnel de Valence pour « violation de domicile en réunion » et « dégradation de bien d’autrui ». Le 15 juillet 2013, ces 29 militants avaient pénétré sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin afin d’attirer l’attention des Autorités sur le laisser-aller en matière de sécurité autour des Centrales Atomiques françaises. Et l’exercice était pédagogique car les lanceurs d’alerte ont pénétrer sans difficulté et sont resté plusieurs heures dans l’enceinte de la Centrale Atomique. Des auteurs malintentionnés comme des terroristes auraient été donc capable de la même intrusion. Heureusement que des citoyens sont vigilants face aux errances des autorités nucléaires.  Aujourd’hui encore, à 12h45, les écologistes  devant le palais de justice, manifestaient leur soutien aux prévenus français et étrangers.                                      Des peines de six mois à un an de prison avec sursis ont été requises mardi à Valence à l'encontre de 29 militants de l'organisation écologiste Greenpeace, jugés en correctionnelle pour s'être introduits en juillet sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme).  La peine la plus lourde -- un an avec sursis-- a été réclamée contre le principal prévenu, qui avait bousculé un gendarme lors de l'opération. L'homme était également poursuivi pour «violences sur personne dépositaire de l'autorité publique» n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail.  Le procureur Gilbert Emery a condamné le fait que ce militant, spéléologue aguerri, qui s'était encordé à 40 mètres de hauteur sur la centrale, avait «destabilisé» un gendarme en tirant sur sa corde pour le faire descendre.  A l'audience, le militaire a reconnu n'avoir pas recu de coup et n'avoir eu aucun contact avec le prévenu.  «Quand on veut défendre une cause noble on s'entoure de précautions et l'on ne fait pas prendre de risques. Un jour on va faire entrer le loup dans la bergerie et on aura une catastrophe», a dit le procureur. «Il y a d'autres façons de procéder en démocratie et cette action est l'illustration que cette action n'est pas bonne», a-t-il ajouté. Poursuivis pour «violation de domicile» et «dégradations en réunion» après leur interpellation et une plainte d'EDF, les prévenus, de nationalités française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande, etc., encourent cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. Seuls neuf d'entre eux étaient présents à l'audience. Le procès avait été renvoyé le 12 septembre à la demande de Greenpeace et d'EDF       A l'aube du 15 juillet, les militants avaient pénétré dans l'enceinte nucléaire en escaladant des clôtures et en cisaillant des grillages, cadenassant des portails pour retarder l'intervention des forces de l'ordre.                   Une vingtaine d'entre eux s'étaient introduits en «zone de protection renforcée» et un plus petit groupe «en zone protégée» au niveau de la station de pompage. Certains avaient même réussi à se jucher sur des structures métalliques proches des réacteurs, à l'aide de matériel d'escalade, pour y déployer des banderoles.   Greenpeace avait dit vouloir «pointer du doigt toutes les failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire». L'ONG avait raconté que ses militants étaient entrés sur le site «le plus simplement du monde» et que vingt minutes leur avaient suffi pour atteindre le sommet des structures.                                             MCD

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