La marche de lutte contre la pauvreté
En octobre dernier, 25 000 paysans sans terre venus de toute l’Inde ont marché jusqu’à Delhi pour revendiquer leur droit à la terre. Rajagopal, organisateur de cette marche et fondateur du mouvement Ekta Parishad (Forum uni), affirme la souveraineté alimentaire comme unique réponse à la crise agricole de l’Inde. Depuis dix-sept ans, ce Gandhi des temps modernes se bat aux côtés des fermiers indiens privés de terre. Nous l’avons rencontré à « Dialogue en Humanité » à Lyon, puis avec les Centres Sociaux. La « Marche des paysans sans terre » inspire en ce moment, les opprimés d'ici, le Monde associatif et social, les militants épris de justice et d’ égalité.
Parti de Die le groupe local de l' Espace Social et Culturel du Diois est après Vassieux en Vercors, Saint Jean en Royans, ROVALTAIN, arrivé à Valence. Le sens commun de cette marche repose sur 7 principes fondateurs explique Martine Gentili, présidente des Centre Sociaux de la Drome : « On considère la pauvreté comme une inégalité de distribution des ressources et une atteinte aux droits fondamentaux. On est d’accord sur le principe d’égalité et d’égale dignité de toutes les personnes, on pense donc que la marche doit se faire avec des personnes en situation de pauvreté. Si un mois avant la marche on s’aperçoit qu’il n’y a pas de personnes en situation de pauvreté qui sont dans la dynamique, alors on ne fera pas de propositions en leur nom. On ne parlera pas pour ceux qui ne sont jamais écoutés, parce que ça contribuerait à les bâillonner. On refuse l’individualisation de la pauvreté, on pense que ce sont les mécanismes de la société qui sont en cause et pas les personnes. L’approche de la marche est donc transformatrice et non réparatrice, les propositions seront structurelles et non pas formulées au cas par cas. L’intérêt de notre démarche est de constituer un groupe qui est attentif aux rapports d’inégalité en son sein et sur son territoire (même si on est conscient qu’on ne pourra pas faire disparaître ces inégalités en quelques mois, on est attentif à les reproduire le moins possible) ». Nous partons, expose Aurélie Mandaron, de l' ESCDD, « du principe de non-violence : prendre le temps d’écouter la colère pour qu’elle ne dévore pas tout et puisse se transformer en action… stratégiquement, prendre en compte les contraintes réelles ou imaginaires des personnes et des institutions…et réfléchir à des actions symboliques non violentes ». A chaque rendez vous les problèmes émergent. Il est important de nommer ce que vivent les gens (« j’ai un problème de logement », « je n’ai pas assez d’argent pour nourrir ma famille à partir du 25 de chaque mois »), ce n’est pas les étiqueter mais au contraire, cela permet de travailler avec eux sur des propositions pour répondre aux problèmes qu’ils rencontrent. Les groupes locaux font des constats et des propositions qui ont été restituées au Conseil Général de la Drome. Cette Marche annonce différentes Marches pour la Paix, pour la Justice ou pour la Dignité en 2009, 2011 et 20012.
En octobre dernier, 25 000 paysans sans terre venus de toute l’Inde ont marché jusqu’à Delhi pour revendiquer leur droit à la terre. Rajagopal, organisateur de cette marche et fondateur du mouvement Ekta Parishad (Forum uni), affirme la souveraineté alimentaire comme unique réponse à la crise agricole de l’Inde. Depuis dix-sept ans, ce Gandhi des temps modernes se bat aux côtés des fermiers indiens privés de terre. Nous l’avons rencontré à « Dialogue en Humanité » à Lyon, puis avec les Centres Sociaux. La « Marche des paysans sans terre » inspire en ce moment, les opprimés d'ici, le Monde associatif et social, les militants épris de justice et d’ égalité.
Parti de Die le groupe local de l' Espace Social et Culturel du Diois est après Vassieux en Vercors, Saint Jean en Royans, ROVALTAIN, arrivé à Valence. Le sens commun de cette marche repose sur 7 principes fondateurs explique Martine Gentili, présidente des Centre Sociaux de la Drome : « On considère la pauvreté comme une inégalité de distribution des ressources et une atteinte aux droits fondamentaux. On est d’accord sur le principe d’égalité et d’égale dignité de toutes les personnes, on pense donc que la marche doit se faire avec des personnes en situation de pauvreté. Si un mois avant la marche on s’aperçoit qu’il n’y a pas de personnes en situation de pauvreté qui sont dans la dynamique, alors on ne fera pas de propositions en leur nom. On ne parlera pas pour ceux qui ne sont jamais écoutés, parce que ça contribuerait à les bâillonner. On refuse l’individualisation de la pauvreté, on pense que ce sont les mécanismes de la société qui sont en cause et pas les personnes. L’approche de la marche est donc transformatrice et non réparatrice, les propositions seront structurelles et non pas formulées au cas par cas. L’intérêt de notre démarche est de constituer un groupe qui est attentif aux rapports d’inégalité en son sein et sur son territoire (même si on est conscient qu’on ne pourra pas faire disparaître ces inégalités en quelques mois, on est attentif à les reproduire le moins possible) ». Nous partons, expose Aurélie Mandaron, de l' ESCDD, « du principe de non-violence : prendre le temps d’écouter la colère pour qu’elle ne dévore pas tout et puisse se transformer en action… stratégiquement, prendre en compte les contraintes réelles ou imaginaires des personnes et des institutions…et réfléchir à des actions symboliques non violentes ». A chaque rendez vous les problèmes émergent. Il est important de nommer ce que vivent les gens (« j’ai un problème de logement », « je n’ai pas assez d’argent pour nourrir ma famille à partir du 25 de chaque mois »), ce n’est pas les étiqueter mais au contraire, cela permet de travailler avec eux sur des propositions pour répondre aux problèmes qu’ils rencontrent. Les groupes locaux font des constats et des propositions qui ont été restituées au Conseil Général de la Drome. Cette Marche annonce différentes Marches pour la Paix, pour la Justice ou pour la Dignité en 2009, 2011 et 20012.
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