Information Participative

Médias Citoyens Diois continu !

Retrouvez-nous sur notre nouveau site :

http://mediascitoyens-diois.info

vendredi 29 mai 2009

Marche contre la pauvreté



La marche de lutte contre la pauvreté

Vendredi 29 mai à 19 h à l'Espace Social et Culturel du Diois
(ancienne mairie)


Les étapes de la marche :
samedi 30 mai : marche jsuqu'à Saint-Jean en Royans + soirée à Saint-Jean
dimanche 31 mai : marche jusqu'à Romans
Lundi 1er juin : marche jusqu'à Bourg les Valence
mardi 2 juin : marche jusqu'à Valence et rencontre des élus au Conseil Général de 14h à 16h
Dans le cadre de la marche de lutte contre la pauvreté organisée du 29 mai au 2 juin dans la Drôme, le Centre Social du Diois a accueilli la soirée d'ouverture.

Le principe de cette marche est de permettre aux habitants de la Drôme d'échanger sur les questions de pauvreté - qu'ils soient concernés directement ou mobilisés et indignés par les inégalités et de faire remonter des propositions concrètes aux élus.
C'est pourquoi, tout au long des 5 jours, entre temps de marche et temps d'échanges, les propositions, les idées seront recueillies et présentées au Conseil Général le 2 juin de 14h à 16h.
Vous pouvez participer, en marchant 2h, en participant à une soirée dans les différents lieux.

Les principes fondateurs
Chaque groupe local sera très autonome dans ce qu’il construira dans les collectifs. Cependant, pour que tous les marcheurs aillent dans la même direction, il est important de se mettre d’accord sur les principes de base, qui nous donnent une direction dans laquelle aller et un sens commun. On s’est mis d’accord sur 7 principes fondateurs :
1. On considère la pauvreté comme une inégalité de distribution des ressources et une atteinte aux droits fondamentaux.
2. On est d’accord sur le principe d’égalité et d’égale dignité de toutes les personnes, on pense donc que la marche doit se faire AVEC des personnes en situation de pauvreté. Si un mois avant la marche on s’aperçoit qu’il n’y a pas de personnes en situation de pauvreté qui sont dans la dynamique, alors on ne fera pas de propositions en leur nom. On ne parlera pas pour ceux qui ne sont jamais écoutés, parce que ça contribuerait à les bâillonner.
On fera le point ensemble de temps à autres pour voir si les discussions et décisions sont vraiment partagées malgré nos différences. 3. On refuse l’individualisation de la pauvreté, on pense que ce sont les mécanismes de la société qui sont en cause et pas les personnes. L’approche de la marche est donc transformatrice et non réparatrice, les propositions seront structurelles et non pas formulées au cas par cas.
4. L’intérêt de notre démarche est de constituer un groupe qui est attentif aux rapports d’inégalité en son sein et sur son territoire (même si on est conscient qu’on ne pourra pas faire disparaître ces inégalités en quelques mois, on est attentif à les reproduire le moins possible).
5. Nous partons du principe de non-violence :
- prendre le temps d’écouter la colère pour qu’elle ne dévore pas tout et puisse se transformer en action… - stratégiquement, prendre en compte les contraintes réelles ou imaginaires des personnes et des institutions… - réfléchir à des actions symboliques non violentes.
6. Il est important de nommer ce que vivent les gens (« j’ai un problème de logement », « je n’ai pas assez d’argent pour nourrir ma famille à partir du 25 de chaque mois »), ce n’est pas les étiqueter mais au contraire, cela permet de travailler avec eux sur des propositions pour répondre aux problèmes qu’ils rencontrent.
7. Principe de démocratie dans les processus de décision :
1. Les groupes locaux font des constats et des propositions. 2. Le Comité de pilotage, regroupe toutes les personnes qui ont envie de se mobiliser et au moins un référent de chaque groupe local. Ce Comité regroupe les constats et propositions… ce serait bien que le Comité de Pilotage soit impliqué localement. 3. Fin avril en plénière ces propositions sont débattues et font l'objet d'un outil de débat pour les soirs de la marche. 4. Lors des débats au cours de la marche, elles sont discutées par les groupes locaux et les habitants. 5. Le dernier soir, avant l'arrivée au Conseil Général 26, une autre plénière décide quelles propositions seront portées collectivement et suivies par la Fédération, les Centres et les Associations. Il faudra se questionner sur la composition et l’animation des plénières…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire