Forum Santé
Le Comité de Pilotage du Projet Territorial de Santé du Diois réunissait les habitantes et les habitants du Diois à une soirée de restitution du rapport des experts, Marc Bremond et Alain Gaillard intitulé : « Faire évoluer le système de santé sur La Vallée de la Drôme ».
Quelques 400 à 500 Diois avaient pris place dans la salle polyvalente afin d’écouter cette présentation. Georges Berginiat, le maire de Die, louait « le travail effectué par le Comité de Pilotage : la Communauté de Communes du Diois, le Conseil Local de Développement du Pays Diois, Le Conseil Général de la Drôme, la Mairie de Die, le Clic du Diois, l’association Dioise d’entraide sociale, le Collectif de défense de l’hôpital de Die et les établissements pour personnes handicapées, depuis le mois de décembre 2008 et espérait que ce travail remarquable allait continuer. Il évoquait un travail d’expertise très important des besoins des Diois, une information partagée par tout le monde et des propositions toutes inacceptables en l’état ».
». Alain Matheron, le président de la CCD, ironisait sur l’absence des experts qui avaient pourtant évoqué leur présentation des scénarios devant la population : « Non, ces scénarios ne sont ni complexes ni subtils, ils sont au contraire très simples et très compréhensibles et les propositions d’une grande banalité. Je suis sidéré de ce rendu qui ne présente aucun avis du Comité de Pilotage (Copil) et demeure une coquille vide. Nous sommes déçus, frustrés et avons été floués ».
Alain Cantarutti, de l’Espace Social et culturel du Diois, présentait avec un powerpoint les 7 dernières pages du Rapport des experts (115 pages) soulignant trois scénarios proposés à Monsieur Bonnet, directeur de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH).
Scénario 1 : Die est reconvertie en Centre de Gériatrie avec fermeture de la Maternité et Crest récupère la Chirurgie et les Urgences.
Scénario 2 : Die garde la Maternité mais les Urgences sont à Crest et la Chirurgie est répartie sur les 2 bassins de vie (sans précision).
Scénario 3 : Un Centre Hospitalier Intercommunal voit le jour dans la Vallée de la Drôme en amont de Crest et Die se dote d’une « Maison de Solidarité et de Santé ».
Trois scénarios qui ont été qualifiés par le Docteur Myriam Bonjean par l’expression « à Crest, pour Crest, proche de Crest de Crest».
Jean-Pierre Rambaud du Comité de Défense : « Nous n’avons pas de déception car nous n’avions pas d’illusions, ces propositions ne présentent même pas un hôpital local à Die. Les conclusions étaient déjà fixées par l’ARH avant que les groupes ne travaillent.».
Jean-Pierre Simion, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie témoignait de la nécessité de garder les urgences sur Die qui ont sauvé de nombreuses vies ».
Evelyne Combier, ex-médecin et experte (voir rapport Combier sur internet) précisait que « le scénario 2, avec la présence « d’obstétriciens à compétences chirurgicales » était envisageable mais nécessitait un conventionnement avec l’hôpital de Valence pour garantir une présence 24 heures sur 24, 365 jours par an, soit 7 chirurgiens (en tenant compte des gardes). 140 accouchements ou 300, il n’y a jamais de dérogation sur le personnel, donc sur la sécurité ».
Claude Mitivier, maire de Molières, pointait que les diagnostics ne prenaient pas en compte les périodes estivales, de ski et le lycée Sport Nature, périodes et activités à risque ayant besoin d’un Service d’Urgences de proximité.
François Pegon, maire et conseiller général de Saillans, lisait dans ces propositions des scénarios de division où Saillans n’était pas dupe et malgré l’opportunité d’avoir un hôpital sur sa commune, restait solidaire du combat des Diois.
Le docteur Rachiddi partageait l’idée qu’une Maternité sans chirurgie était vouée à la fermeture à plus ou moins long terme. Ce que confirmait le docteur Alhouayek. Sachant que si la Maternité était mise en faute ( par le manque de nomination d’un professionnel), la fermeture interviendrait immédiatement.
Le président du Conseil Local de Développement du Pays Diois pointait que « tout le travail du Copil qui évoquait systématiquement la nécessité de garder des Urgences et une Chirurgie 24 heures sur 24 à Die, avait été occulté et n’était pas joint au rapport. Toute la réflexion et le travail participatif de la population n’ont servi à rien. Les experts n’ont pas osé présenter un scénario 4 de déménagement total de l’hôpital de Die sur Crest (injonction de la DDASS de septembre 2008). Ce processus a été une longue manipulation et un déni de la Démocratie ».
Gérard Szostak jugeant les propositions des experts inacceptables, irrecevables, rappelait « que la Générale de Santé avait distribué 410 millions d’euros à ses actionnaires cette année, profits faits sur des fonds publics quand on nous parle de faire des économies ».
En conclusion, Alain Matheron précisait que « pour couvrir les réels besoins de santé de la population, Die avait besoin de Services d’Urgences et de Chirurgie 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an. Ainsi qu’un scanner et une imagerie à Die. Un SMUR (Service Mobile d'Urgence et de Réanimation) à Die. Et que ces propositions seraient faites le 18 mai au directeur de l’ARH. Que ces propositions laissaient quand même la responsabilité de décision à l’Etat encore responsable de la santé (y compris juridiquement) dans ce pays ».
Le Comité de Pilotage du Projet Territorial de Santé du Diois réunissait les habitantes et les habitants du Diois à une soirée de restitution du rapport des experts, Marc Bremond et Alain Gaillard intitulé : « Faire évoluer le système de santé sur La Vallée de la Drôme ».
Le Comité de Pilotage du Projet Territorial de Santé du Diois réunissait les habitantes et les habitants du Diois à une soirée de restitution du rapport des experts, Marc Bremond et Alain Gaillard intitulé : « Faire évoluer le système de santé sur La Vallée de la Drôme ».
Quelques 400 à 500 Diois avaient pris place dans la salle polyvalente afin d’écouter cette présentation. Georges Berginiat, le maire de Die, louait « le travail effectué par le Comité de Pilotage : la Communauté de Communes du Diois, le Conseil Local de Développement du Pays Diois, Le Conseil Général de la Drôme, la Mairie de Die, le Clic du Diois, l’association Dioise d’entraide sociale, le Collectif de défense de l’hôpital de Die et les établissements pour personnes handicapées, depuis le mois de décembre 2008 et espérait que ce travail remarquable allait continuer. Il évoquait un travail d’expertise très important des besoins des Diois, une information partagée par tout le monde et des propositions toutes inacceptables en l’état ».
». Alain Matheron, le président de la CCD, ironisait sur l’absence des experts qui avaient pourtant évoqué leur présentation des scénarios devant la population : « Non, ces scénarios ne sont ni complexes ni subtils, ils sont au contraire très simples et très compréhensibles et les propositions d’une grande banalité. Je suis sidéré de ce rendu qui ne présente aucun avis du Comité de Pilotage (Copil) et demeure une coquille vide. Nous sommes déçus, frustrés et avons été floués ».
Alain Cantarutti, de l’Espace Social et culturel du Diois, présentait avec un powerpoint les 7 dernières pages du Rapport des experts (115 pages) soulignant trois scénarios proposés à Monsieur Bonnet, directeur de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH).
Scénario 1 : Die est reconvertie en Centre de Gériatrie avec fermeture de la Maternité et Crest récupère la Chirurgie et les Urgences.
Scénario 2 : Die garde la Maternité mais les Urgences sont à Crest et la Chirurgie est répartie sur les 2 bassins de vie (sans précision).
Scénario 3 : Un Centre Hospitalier Intercommunal voit le jour dans la Vallée de la Drôme en amont de Crest et Die se dote d’une « Maison de Solidarité et de Santé ».
Trois scénarios qui ont été qualifiés par le Docteur Myriam Bonjean par l’expression « à Crest, pour Crest, proche de Crest de Crest».
Jean-Pierre Rambaud du Comité de Défense : « Nous n’avons pas de déception car nous n’avions pas d’illusions, ces propositions ne présentent même pas un hôpital local à Die. Les conclusions étaient déjà fixées par l’ARH avant que les groupes ne travaillent.».
Jean-Pierre Simion, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie témoignait de la nécessité de garder les urgences sur Die qui ont sauvé de nombreuses vies ».
Evelyne Combier, ex-médecin et experte (voir rapport Combier sur internet) précisait que « le scénario 2, avec la présence « d’obstétriciens à compétences chirurgicales » était envisageable mais nécessitait un conventionnement avec l’hôpital de Valence pour garantir une présence 24 heures sur 24, 365 jours par an, soit 7 chirurgiens (en tenant compte des gardes). 140 accouchements ou 300, il n’y a jamais de dérogation sur le personnel, donc sur la sécurité ».
Claude Mitivier, maire de Molières, pointait que les diagnostics ne prenaient pas en compte les périodes estivales, de ski et le lycée Sport Nature, périodes et activités à risque ayant besoin d’un Service d’Urgences de proximité.
François Pegon, maire et conseiller général de Saillans, lisait dans ces propositions des scénarios de division où Saillans n’était pas dupe et malgré l’opportunité d’avoir un hôpital sur sa commune, restait solidaire du combat des Diois.
Le docteur Rachiddi partageait l’idée qu’une Maternité sans chirurgie était vouée à la fermeture à plus ou moins long terme. Ce que confirmait le docteur Alhouayek. Sachant que si la Maternité était mise en faute ( par le manque de nomination d’un professionnel), la fermeture interviendrait immédiatement.
Le président du Conseil Local de Développement du Pays Diois pointait que « tout le travail du Copil qui évoquait systématiquement la nécessité de garder des Urgences et une Chirurgie 24 heures sur 24 à Die, avait été occulté et n’était pas joint au rapport. Toute la réflexion et le travail participatif de la population n’ont servi à rien. Les experts n’ont pas osé présenter un scénario 4 de déménagement total de l’hôpital de Die sur Crest (injonction de la DDASS de septembre 2008). Ce processus a été une longue manipulation et un déni de la Démocratie ».
Gérard Szostak jugeant les propositions des experts inacceptables, irrecevables, rappelait « que la Générale de Santé avait distribué 410 millions d’euros à ses actionnaires cette année, profits faits sur des fonds publics quand on nous parle de faire des économies ».
En conclusion, Alain Matheron précisait que « pour couvrir les réels besoins de santé de la population, Die avait besoin de Services d’Urgences et de Chirurgie 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an. Ainsi qu’un scanner et une imagerie à Die. Un SMUR (Service Mobile d'Urgence et de Réanimation) à Die. Et que ces propositions seraient faites le 18 mai au directeur de l’ARH. Que ces propositions laissaient quand même la responsabilité de décision à l’Etat encore responsable de la santé (y compris juridiquement) dans ce pays ».
Le Comité de Pilotage du Projet Territorial de Santé du Diois réunissait les habitantes et les habitants du Diois à une soirée de restitution du rapport des experts, Marc Bremond et Alain Gaillard intitulé : « Faire évoluer le système de santé sur La Vallée de la Drôme ».
Pourquoi le Comité de soutien de l'Hôpital ne porte-t-il pas plainte au tribunal administratif?
RépondreSupprimerL'intervention de Mme Combier nous a démontré que nous pouvions croire en la défense juridique.
Nous ne pouvons laisser les experts et les hauts fonctionnaires décider la fermeture de l'hôpital de Die ou la suppression du service des urgences. Ce sont des droits inscrits dans la constitution française.
L'égalité des droits devant la santé est à défendre et peut se défendre grâce à nos lois française !
Prenons un avocat et préparons l'attaque si une décision pareille devait être prise.
Nous ne pouvons pas laisser les fonctionnaires bafouer le droit et la constitution française... sous aucun principe et certainement pas sous le motif économique...
Les citoyens veillent !
Partons à la reconquête de nos droits... Utilisons les lois et la constitution !
Caroline DUMAS.