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lundi 26 avril 2010

La société du mensonge


OMS, Goldman Sachs : les Menteurs sont dans la place, et les gens regardent ailleurs.
La polémique sur la burqa et sur l’identité nationale accapare toute l’attention des Français , l’affaire des minarets déchire la Suisse , en Belgique c’est l’obscur dossier BHV (Bruxelles-Hal-Vilvorde) qui s’étend sur la une des journaux et monopolise la petite lucarne , dans le monde, les fermetures d’usine dont certaines font des bénéfices, et les banqueroutes de gouvernements européens, font descendre des braves gens dans les rues, la colère et l’incompréhension rongeant leurs cœurs enflammés.
Un maximum d’émotions, un minimum d’explications.

Voici la maxime des gouvernements actuels, et surtout des populations du 21è siècle.
Pendant ce temps, pendant que nous nous enflammons et nous divisons, des experts, des spécialistes, des professionnels règnent, nous spolient, nous mentent, et nous demandent de les croire sans autre forme de procès.
De toute façon, les gens regardent ailleurs, burqa, minarets, BHV, faillites, banqueroutes accaparent toute leur attention.
Mais qui connaît David Salisbury, Albert Osterhaus, Henry Paulson, Ben Bernanke (prononcez bernannki) ?
Je veux dire : qui les connaît vraiment, parmi la population qui s’enflamme pour les minarets, la burqa, le dossier BHV ?
Pour les personnes qui en ont entendu parler, vont-ils plus loin que les communiqués officiels, ou les dossiers des journaux qui appartiennent au système ou les affirmations des organisations mêmes qui emploient ces hommes ?
La technique du leurre, du chiffon rouge ne date pas d’hier. La question est : combien de leurres faut-il à l’Homme moderne, civilisé, pour enfin ouvrir les yeux et identifier les vrais dangers, les véritables ennemis ?
En 1988, M. George H. W. Bush succéda à Ronald Reagan après une campagne d’une démagogie insigne, au cours de laquelle il réclama que soit criminalisé le fait de brûler la bannière étoilée, un acte commis entre une et sept fois par an...
Avec le courage qui les caractérise, plus de 90% des parlementaires américains adoptèrent une disposition répressive allant en ce sens, laquelle fut annulée par la Cour Suprême.
Au même moment éclatait l’un des plus grands scandales de l’histoire économique des Etats-Unis, celui des caisses d’épargne déréglementées par le Congrès, que des aigrefins avaient pillées, enhardis par des sénateurs dont ils avaient financé les campagnes. En 1988, nul ou presque n’avait évoqué le péril d’une telle arnaque, bien qu’il fût déjà connu.
Trop compliqué (pour le commun des mortels), et puis la défense du drapeau étoilé occupait les esprits.
Le contribuable américain a payé 500 milliards de dollars le scandale des caisses d’épargne.
Constatez-le. La technique n’a pas changé. Exciter la population avec un leurre, comme le patriotisme autour d’un drapeau, un bout de tissu, pendant que dans les coulisses, pourtant au vu et su de tous, des escrocs déguisés en experts volent et pillent le bien commun.
L’OMS, l’Organisation Mondiale de la santé, ou l’Organisation des Maladies.
Pour certains, dont je partage la colère et le désarroi, la situation est gravissime.
Non seulement l’OMS continue de nier sa collusion extrême avec les firmes pharmaceutiques, de fournir comme « preuves » de son indépendance ses seules et uniques affirmations, mais surtout de prévoir gérer les prochaines pandémies avec des vaccins produits encore plus vite et au moyen de technologies toujours plus cauchemardesques, pour le bénéfice colossal de firmes qui dans l’ombre, tirent les ficelles de l’OMS, une organisation pourtant internationale et fondée par et pour les peuples. Ainsi, l’OMS elle-même, définitivement semble-t-il, conteste toute influence du secteur pharmaceutique dans ses décisions concernant la pandémie de grippe A1 H1N1 de 2009, comme nous pouvons le lire sur le site internet de la RTBF (média national belge). Cela ne choque donc personne ?
La pandémie de grippe A H1N1 a dopé la recherche dans les vaccins.
Fort des leçons tirées de la pandémie de la grippe H1N1, autorités sanitaires et laboratoires aux Etats-Unis accélèrent le développement de nouvelles techniques de production de vaccins plus rapides et fiables que les méthodes traditionnelles. Il s’agit de vaccins à base de cultures cellulaires et ceux plus récents produits grâce à des techniques de recombinaison génétique.
« Nous n’avons jamais été dans une position aussi favorable pour créer de nouveaux et meilleurs vaccins », a déclaré cette semaine Kathleen Sebelius, la ministre américaine de la Santé à l’occasion du premier anniversaire de la découverte du nouveau virus A H1N1.
Kathleen Sebelius, Ministre américaine de la santé, avait obtenu l’immunité juridique pour les firmes pharmaceutiques fabriquant le vaccin contre la grippe H1N1 . Le Ministère américain de la Santé, qui coiffe le NIH (National Institute of Health), a passé plusieurs contrats avec des firmes de biotechnologie comme Protein Sciences Corporation pour mettre au point des vaccins basés sur la recombinaison génétique.
Toutefois,
Beaucoup d’inquiétudes ont été générées à propos des nouveaux vaccins du virus H1N1 de la grippe ‘porcine’ A, qui vont être mis sur le marché rapidement. Les essais cliniques ont été de faible durée - moins de trois semaines - et il y a aussi la possibilité d’ajouter, à la dernière minute, une toxine supplémentaire avec des adjuvants dits oil-in-water , afin de diluer et d’augmenter l’approvisionnement en vaccins. Mais ce ne sont pas les seules préoccupations. Le nouveau procédé de fabrication de vaccins contre la grippe, appelée technologies des cultures cellulaires, est peu connu et il a le potentiel d’avoir des conséquences graves à long terme (dont oncogénicité, ou formation de cancers).
Le rôle de l’OMS est de favoriser la recherche et l’émergence de toutes les nouvelles technologies susceptibles de mieux nous protéger, mais à pas à n’importe quel prix, et pas pour l’intérêt financier des firmes pharmaceutiques et biotechnologiques qui engrangent des milliards de dollars dans ce marché prometteur.
Avez-vous seulement entendu parler des partenariats publics-privés ?
À l’origine, l’OMS était censée ne recevoir ses fonds que des gouvernements des Nations Unies, mais depuis quelques années, afin d’augmenter ses capitaux, l’OMS a mis en place ce qu’il appelle un « partenariat privé » qui lui permet de recevoir des aides financières d’industries privées. Mais quelles industries ?
Depuis lors, sa crédibilité, sérieusement entamée, ne s’est guère améliorée, et son indépendance est plus que controversée à cause de son manque total de transparence sur les preuves scientifiques étayant ses recommandations et sa collusion avec les multinationales industrielles. Il est évident qu’au niveau mondial les affaires et la politique influencent fortement la santé.
De grands groupes industriels pharmaceutiques, ayant financé le travail de l’ESWI (European Scientific Working Group on Influenza) dirigé par le Professeur Albert Osterhaus, ont ensuite engrangé de 7,5 à 10 milliards de dollars de bénéfices en 2009.
Le travail de l’ESWI est entièrement financé par les mêmes laboratoires pharmaceutiques qui gagnent des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à acheter et stocker des vaccins. L’ESWI reçoit des financements des fabricants et des distributeurs de vaccins contre le H1N1, tels que Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du Tamiflu, Hofmann-La Roche.
Malgré tout cela, l’OMS, tout simplement, sans autre forme de procès, dément toute influence du secteur pharmaceutique et nous devons la croire malgré les découvertes précédentes, découvertes sérieuses et référencées qui, malheureusement, ne bénéficient pas de la même couverture médiatique que les démentis officiels.
Au public de tirer ses conclusions. Il est plus que temps.
Une relation de travail, une collaboration dans la recherche serait normale entre les groupes pharmaceutiques et l’OMS, mais un financement des groupes de travail de l’OMS par les firmes de médicaments enlève à l’OMS toute indépendance. En tout cas, le risque est grand. Comment peut-elle, sans rougir, soutenir le contraire ?
Sur ces financements, l’OMS ne s’explique pas ou très peu.
Ainsi David Salisbury, président du Groupe de conseil stratégique sur la vaccination (Groupe SAGE), peut-il se contenter de dire que les scientifiques conseillant l’OMS sur la grippe avaient « pris méticuleusement soin » d’éviter tout conflit d’intérêt et de maintenir leurs distances avec le secteur pharmaceutique.
Quant au professeur Albert Osterhaus, le Docteur Flu, pourtant l’objet d’une enquête du parlement Néerlandais pour conflits d’intérêts et malversations, lui continue son petit bonhomme de chemin, imperturbable, balayant d’un revers de main l’enquête du Parlement Européen, ces affabulateurs, et va alarmer 8000 experts et spécialistes mondiaux réunis à l’ECCMID, le Congrès Européen de Microbiologie clinique et de Maladies Infectieuses, réuni à Vienne :
« Le virus H1N1 a été relativement peu virulent, mais comment cela se serait-il passé si cela avait été la grippe aviaire (H5N1, beaucoup plus dangereuse) ?
Si l’Europe de l’Ouest est relativement bien protégée, le virus H1N1 est encore présent en Europe orientale, en Afrique de l’Ouest et dans certaines parties des Etats-Unis, et il reviendra probablement sous forme de grippe saisonnière, a-t-il averti.
Selon les statistiques recueillies par l’OMS, 16.813 personnes dans le monde sont mortes après avoir contracté le virus H1N1 depuis son apparition en avril 2009. A titre de comparaison, la grippe saisonnière tue entre 250.000 et 500.000 personnes chaque année, selon l’OMS. »
Des personnes comme David Salisbury et Albert Osterhaus, quelles que soient leurs compétences scientifiques, citées dans des enquêtes judiciaires et dont les rapports avec les firmes pharmaceutiques sont plus que troublants, font beaucoup de tort aux institutions qu’elles représentent et aux chercheurs honnêtes et sérieux qui se trouvent dans ces institutions.
Ce n’est que véritablement blanchi, par des comités réellement indépendants, que ces « experts » ne devraient poursuivre leurs activités aux conséquences majeures pour toute l’humanité, ou bien démissionner.
C’est pour l’OMS, le seul moyen de conserver une crédibilité.
La parole honnête doit reposer sur des actes convaincants.
Goldman Sachs et la finance internationale : l’empire des leurres.
Ceux-ci ne démentent même pas. Ils font ce qu’ils font sans se justifier, sans rendre le moindre compte, attendant tout simplement leur coup suivant. Beaucoup de déclarations sont faites, des paroles et des promesses. Mais le cœur du problème n’est toujours pas traité.
Onze milliards quatre cent millions de dollars provisionnés au premier semestre 2009 par la banque américaine Goldman Sachs pour récompenser ses courtiers ; 1 milliard d’euros épargné par BNP Paribas en prévision du versement de primes à ses acrobates financiers (selon Libération, 5 août 2009) ; 4 milliards de livres sterling de bonus attendus par les traders de la City, à Londres ; 32,6 milliards de dollars versés l’an dernier sous forme de primes par neuf établissements de Wall Street qui, dans le même temps, avaient perçu 175 milliards d’aides publiques, selon les conclusions de l’enquête menée par le procureur général de l’Etat de New York, M. Andrew Cuomo : la routine bancaire a repris son cours. […] De septembre 2008 au printemps 2009, chefs d’Etat et banquiers centraux se sont, littéralement, mis au service des banques privées. Avec l’argent du contribuable, ils ont nationalisé les plus claudicantes, garanti ou racheté les créances pourries détenues par les autres, injecté des centaines de milliards de dollars dans leurs fondations branlantes, inondé les guichets d’un flot illimité et pratiquement gratuit de liquidités. Pour, finalement, se substituer à des établissements soudain incapables de remplir leur principale fonction : irriguer l’économie en crédit. […] Malgré les communiqués triomphaux des membres du G20 (dont la Chine, la Russie, le Brésil, l’Argentine, l’Afrique du Sud) réunis à Londres en avril dernier pour « réformer le capitalisme » et ramener ses acteurs à plus de raison, le sauvetage des géants de la finance n’a été assorti d’aucune condition digne de ce nom.
Depuis 1988, et le détournement des 500 milliards de dollars des caisses d’épargne aux Etats-Unis, les escrocs ont fait du chemin.
Dans la Grèce antique, l’hubris, cette aspiration violente à la démesure, appelait la némésis, le châtiment par la destruction.
Les pouvoirs en place, que nous tolérons, élisons, plébiscitons, s’efforcent désespérément de restaurer les choses comme elles étaient auparavant.
Je vous propose de lire les propos d’un trader de Wall Street en personne : « Chaque jour, je vais travailler dans cette bulle qu’est Wall Street. Une bande de clowns qui se croient importants pensent qu’ils méritent leurs rémunérations hors normes. Nous déplaçons du papier d’un bord à l’autre du bureau et appelons cela « Profit et Pertes » ... et les imbéciles qui font ce travail pensent qu’ils montrent assez de talent pour « mériter » de gagner 4 millions de dollars par an. C’est une plaisanterie. Je suppose que ce qui est le plus difficile à avaler, c’est le fait que nous ayons eu une telle incroyable opportunité de corriger ces déséquilibres ... et que cette chance nous a été dérobée. Ce qui me met hors de moi, c’est la direction que prennent les choses. Toutes ces cochonneries que les gens jugent révoltantes : les CDO, l’accord de prêts standards où l’on se débarrasse des risques sur des investisseurs idiots via la titrisation, une culture du délit d’initiés, où le terrain de jeu est tout sauf équitable, tout cela sera redevenu la normale dans quelques mois. Et c’est exactement ce que veulent les autorités. Nous avons assisté à la plus grande injustice de l’histoire de l’humanité. Tout cela a été révélé de façon choquante, jusqu’au moindre détail. Pourtant, rien ne sera fait en la matière. Aucune fortune mal acquise ne sera restituée, aucune règle ne sera véritablement changée, et pas un seul parmi ceux qui ont causé cela ne devra répondre de ses méfaits. Le peuple américain a été victime d’un vol à main armée ... et personne ne s’en soucie. Durant six mois, j’ai été incapable de comprendre tout cela. Je m’étais posé, pensant que les gens réagiraient comme si nous étions en 1945, après l’Holocauste, et diraient : « Étant donné les preuves que nous avons tous vu, c’est juste une question de temps ... » Mais cela ne va pas se passer ainsi... Ils veulent remettre en selle les mêmes pantins, comme si rien ne s’était passé. J’ai changé d’avis. Nous sommes aujourd’hui dans la plus grande bulle de tous les temps ... et je suis plus certain que jamais de savoir comment cela va se terminer. Cela va se terminer en une tragédie, d’où personne ne sort indemne.
Ils ont transformé ce qui aurait pu être un effondrement complet de l’économie du secteur privé en quelque chose qui à un moment donné sera un effondrement complet de notre système, tel que nous le connaissons. Ces sortes de déséquilibres - économiques, sociaux et politiques - ne peuvent être maintenus indéfiniment. Ils vont nous détruire ... Je n’ai jamais été plus certain de quoi que ce soit. Mais d’ici là, j’ai renoncé. Ils ont gagné, et cela me brise le cœur ».
Conclusions.
Ce n’est pas un article pour culpabiliser les gens.
J’espère seulement que les lecteurs des journaux grands publics et les spectateurs des médias officiels ne croiront pas sur parole, Messieurs Salisbury et Osterhaus de l’OMS, les porte-parole gouvernementaux qui nous disent que les banques rendront des comptes de leurs malversations.
J’espère seulement que toutes les références contenues dans cet article, ainsi que tous les documents disponibles grâce à Internet, que certains s’emploient à diaboliser, les persuaderont que la parole ne suffit pas.
En attendant d’être transformée en acte identifiable, la parole n’est qu’une promesse, un mensonge potentiel, et doit être traitée comme telle.
Les temps ne sont plus aux promesses, mais aux actes courageux.
Seule la création de comités scientifiques et gouvernementaux indépendants, transparents, contrôlés par les populations informées, leur rendant compte régulièrement, pourront rendre confiance aux peuples dans leurs institutions.
Il est temps pour tous de savoir à quels problèmes accorder le plus son attention, et de se détourner des leurres et des chiffons rouges.
Le message est on ne peut plus clair.
« L’erreur ne devient pas vérité parce qu’elle se propage et se multiplie ; la vérité ne devient pas erreur parce que nul ne la voit ».Gandhi.
Les possibilités de l’homme sont immenses. Vous ne pouvez même pas vous faire une idée de ce qu’un homme est capable d’atteindre.
G.I. Gurdjieff
Docteur Pascal Sacré, anesthésiste-intensiviste

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