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vendredi 20 janvier 2012

Une gauche à défricher...

Une gauche à défricher !
À l’heure des sondages hebdomadaires et alors que l’élection présidentielle se déroulera dans moins de six mois, la victoire de la gauche semble tellement assurée que le casting du candidat a monopolisé toute l’attention et absorbé toutes les énergies. Il ne s’agit désormais plus de proposer un programme, de donner envie, de repenser l’état des choses, des êtres et du monde, mais plutôt de choisir la bonne veste, la meilleure ligne de visage présidentiel à offrir aux objectifs, le sourire le plus consensuel susceptible de rassembler les troupes – et cela contre l’envie des candidats eux-mêmes parfois, par la seule force de la mise en scène médiatique. On en oublierait, pour un peu, que la gauche est un jardin qui doit être cultivé pour porter des fruits.
Peu nous chaut la tête du jardinier ou de la jardinière, seule comptera l’agrégation de millions de désirs, pour faire autrement, penser différemment et vivre à plein régime sous de nouveaux auspices. Tel est le pari de ce dossier, qui, avant de se préoccuper de savoir qui doit porter le changement, entend se demander ce que nous voulons changer, vers quoi et pourquoi. Si les élections doivent être utiles à quelque chose, c’est en premier lieu à redonner l’envie de défricher notre jardin. Voilà pourquoi ce dossier entend se consacrer aux formes nouvelles –ou moins nouvelles mais négligées – de la critique de la modernité, souvent inspirées de modes d’existence alternatifs dont on peut regretter qu’ils ne s’inviteront vraisemblablement pas dans la campagne. Car ces modes de vie ont quitté le domaine exotique de groupes ou de communautés qu’on avait peut-être un peu trop rapidement pris l’habitude d’observer avec la loupe de l’entomologiste. De plus en plus de militant-e-s, de citoyen-ne-s, d’intellectuel-le-s – ils et elles sont sans doute tout cela à la fois – cherchent très concrètement, dans la pratique et en réfléchissant cette pratique, à définir ce qu’être de gauche veut dire à l’heure de la crise écologique globale que personne ne s’aventure plus à nier.
Bien sûr les vieux réflexes n’ont pas disparu, qui restent bien nécessaires : nous sommes nombreux à avoir battu les pavés depuis 2009 pour lutter contre la réforme des retraites, contre l’imposition de la loi LRU qui bouleverse nos conceptions de l’université, contre les suppressions de postes dans les services publics, à commencer par l’École et l’Hôpital. Mais ce que veut dire travailler, ne pas travailler, s’épuiser, prendre du repos, ou du « loisir » comme on dit ; ce que veut dire enseigner, apprendre, se former ; ce que veut dire se soigner, être en santé, nous ne le savons plus, nous ne prenons plus le temps de la riposte calibrée, ancrée dans des expériences alternatives qui ont fait leur preuve, nous sommes saisis par l’urgence de la préservation de notre « dignité » bafouée par les réformes néolibérales des gouvernements européens actuels. Indignados de tous les pays unissez-vous ! Nous en serons, nous en sommes, mais nous ne pouvons affirmer que cela suffira…
Le temps de l’indignation a passé. La crise économique et financière, les déficits publics colossaux entretenus par la diminution de la solidarité fiscale un peu partout en Europe, sont le terrain propice pour tout mettre à plat. Sans rejouer le désastreux « Vive la crise ! » des années 1980, il est bon de rappeler que remettre sur ses pieds un colosse d’argile – notre modèle économique occidental croissanciste – serait sans doute la meilleure manière de « ne rien changer pour que rien ne change ». Il y a dix ans, Mouvements faisait paraître un numéro intitulé « Changer à gauche, changer la gauche », sous l’effet de sidération de l’élection présidentielle d’Avril 2002 qui avait vu, on s’en souvient encore, l’éternel candidat du Front National se hisser au second tour de l’élection. Ce qui dominait face à cet « événement », c’était la volonté de fédérer les associations, les clubs de réflexion, les syndicats, les partis qui se disaient de gauche, pour constituer un réseau de « toute la gauche », dont on trouve encore quelques traces d’activité en novembre 2002 lors de la préparation du premier Forum Social Européen à Florence (Italie) et de quelques mobilisations postérieures. Que reste-t-il de ce réseau ? Une microculture politique commune, sans doute, un imaginaire partagé également – c’est-à-dire pas grand-chose, mais néanmoins un enseignement, digne de Voltaire, ce grand tailleur de vestes : il faut cultiver son jardin.
Nous pouvons observer, avec désir ou envie ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée, ou sur l’autre versant des Pyrénées. Nous pouvons espérer nous en inspirer, mais nous devons également être conscients qu’à trop vouloir imiter ces dynamiques, nous risquons de générer beaucoup de frustration, énormément de lassitude, et sans doute pas mal de répression. Aussi, nous ne pouvons pas nous contenter de contempler ces mouvements, leurs acteurs, l’espoir qu’ils portent, et les brèches qu’ils ouvrent. Non pas que nous ne devrions pas le faire – mais nous devons, dans un même mouvement (social !) essayer de répondre à la question suivante, ou, au moins, tenter de la poser collectivement : qu’est-ce que le jardin de la gauche ? Pas seulement une nébuleuse de coquilles militantes qu’il faudrait assembler sur une même toile, mais une histoire protéiforme, des désirs multiples qui se retrouvent dans des pratiques et des expériences à mettre sous la lumière pour faire école, ou à réinventer pour faire éclore. Une histoire de la gauche d’abord, dont il est nécessaire, comme l’avait suggéré puissamment Christopher Lasch dans Le seul et vrai paradis, de retoucher le grand récit « optimiste ». Sous les termes « prolétariat », « émancipation », « progrès », se cache parfois une vision figée des bienfaits de la modernité qu’il vaut la peine de réviser. On le voit, il ne s’agit pas de bâtir sur du sable, mais bien de reprendre à nouveaux frais un certain nombre de questions, d’analyses et de pratiques, qui, historiquement, ont été portées par la Gauche. Il s’agit donc moins de donner des réponses toutes faites que de parvenir à se poser les bonnes questions, en les éclairant par des expériences concrètes qui donnent elles-mêmes à penser. Il n’est ainsi pas sûr que l’identité de la Gauche doive être intimement liée à l’idée de progrès qu’elle a longtemps portée en étendard. Aujourd’hui encore, « être moderne », ou ne pas l’être, sert de critère distinctif entre une gauche – celle décrite comme partisane du repli protectionniste, d’une méfiance rétrograde à l’égard des avancées de la science et de la technique par exemple – qui ne saurait qu’opérer des reculs et une autre qui chercherait, malgré l’adversité, à aller de l’avant. Mais de quel avant et de quels reculs parle-t-on ? Il nous faut nous interroger sur le contenu même de cette modernité et comprendre comment la gauche situe ou pourrait situer son questionnaire à l’égard de celle-ci. Toutes les études qui ont mis le « post » en avant (les études post-coloniales, la réflexion sur le post-capitalisme) ne signifient pas, historiquement, autre chose que cette prise de conscience dont les premiers lanceurs d’alerte jouissent aujourd’hui d’une attention de plus en plus grande : E.P. Thompson, J. Ellul, L. Mumford, I. Illich, pour n’en citer que quelques-uns venus de différentes branches des sciences humaines et sociales. Notre dossier pose la question du post-colonial, des arrangements juridiques de la modernité, du rapport à la technique, aux énergies, au modèle libéral-capitaliste. De trop nombreux courants à gauche aujourd’hui refusent encore, non pas sur tous les points mais sur tel ou tel, de faire leur examen de conscience. La gauche ne semble pas s’être saisie de cet enjeu dans sa globalité.
Relativiser ce qui était hier le moyen du progrès ne revient pas à relativiser les fins. S’il faut réinterroger ces notions, c’est en raison de leur prétendue universalité, de l’obstacle qu’elles constituent, aujourd’hui, vers l’émancipation, l’égalité, l’abolition des hiérarchies subies. Devant les dégâts causés par le mode de vie moderne, comment peut-on encore le défendre sans nuances ? Comment ne pas voir que c’est la modernité dans son ensemble qui a occulté des pans entiers de l’existence de celles et ceux qu’elle a colonisés ? Comment accepter encore que « la science » se transforme en mauvaise science-fiction, renonçant en réalité aux exigences de la raison ? Il ne s’agit pas d’un renoncement mais au contraire de maintenir l’exigence critique, qui veut qu’on ne se contente pas de promesses mais qu’on passe au crible ce qui parfois n’est plus qu’un assortiment vide de mots-clés.
Le premier moment du dossier interroge ainsi les implicites d’une position moderniste longtemps portée par la gauche, partagée par tous les « libéraux » de droite rejetant le conservatisme. Un texte de Gudynas « Développement, droits de la nature et Bien Vivre : l’expérience équatorienne », porte sur l’expérience de la mise en œuvre de la Constitution équatorienne. Les redéfinitions du droit, la transformation de notre regard sur la nature et son exploitation, les changements dans les priorités humaines que la Constitution équatorienne entraîne sont à nos yeux la meilleure manière de prendre acte que le monde a résolument changé ces dix dernières années. Nous tâchons d’expliquer longuement les raisons qui nous ont poussé à placer en ouverture de notre dossier ce texte qui témoigne d’une expérience à proprement parler révolutionnaire, bien qu’inscrite dans la plus pure tradition du réformisme – modification du droit, des institutions, etc. C’est un des chantiers que la revue aimerait aider à constituer dans cette année 2012 qui s’annonce certes comme celle de l’élection présidentielle (en France…), mais aussi (dans le monde !) d’un bilan sur l’état de nos avancées en matière de politiques de la nature, vingt ans après le Sommet de la Terre de Rio.
Il ne s’agit donc pas simplement d’ouvrir le questionnaire à partir de cas concrets, mais de montrer aussi comment, à travers ces cas, est déjà au travail une reconfiguration de l’espace idéologique et pratique de la Gauche. Ce qui ne veut pas dire que nous reprenons à notre compte les yeux fermés toutes les modalités de cette reconfiguration dont nous nous faisons l’écho dans ce dossier. Ce sont plutôt les chantiers à venir de Mouvements qui sont ici esquissés, en espérant qu’ils seront jugés aussi importants que nous les jugeons par les lecteurs de la revue mais par tous les acteurs de la Gauche.
Si la Constitution équatorienne est un instrument juridique qui rompt avec nos outils traditionnels en contexte de crise écologique globale, l’expérience de la transition brutale, vécue par Cuba, est une bonne illustration des effets pragmatiques que peuvent avoir les bouleversements de notre temps sur nos manières de nous organiser collectivement. Là encore, nous ouvrons le débat. Il s’agit moins de dire « faisons comme Cuba », que de poser la question : « Que faire de Cuba ? ». C’est cette question que nous avons soumise à deux militants américains, Pat Murphy et Faith Morgan, grands héritiers de la tradition communautaire états-unienne, trop peu connue en France. Tous deux, avec leur organisation « The Community Solution », se sont rendus à Cuba, pour voir. Ils en sont revenus avec un film, « The Power of Community », bible vidéo des transitionneurs. Le dernier moment de cette interrogation sur la modernité porte un éclairage sur un auteur situé de façon singulière au carrefour des critiques du capitalisme technophile contemporain : Ivan Illich. La lecture en forme de portrait qu’en propose Thierry Paquot, traversée d’émotion et d’amitié, ouvre une brèche sur une manière de faire et de penser à Gauche autrement. Il nous faudra revenir à Illich, peut-être, qui sait, sous la forme de ces séminaires conviviaux qui se montent ici ou là en Europe autour de son œuvre ? Toujours est-il que la nouvelle faveur dont il jouit n’est peut-être pas étrangère au refus qu’il a toujours manifesté de jouer les maîtres à penser.
Ce travail de défrichage initial, on le verra, est loin d’être exhaustif, mais cette ouverture en forme de réflexion sur la modernité ouvre à une série d’articles et d’entretiens qui abordent de front trois aspects qu’elle renouvelle particulièrement : la nature du travail, le sens de la communauté et la définition de nos institutions démocratiques.
Pour ce qui concerne la nature du travail, un texte de Moishe Postone, « Quelle valeur a le travail ? », montre qu’une théorie critique du capitalisme, si elle veut être adaptée à notre univers contemporain, doit réviser de fond en comble les critiques marxistes traditionnelles. Il ne s’agit donc pas de jeter le marxisme avec l’eau du bain écologique, mais plutôt de rechercher des pistes de lecture de Marx, si fécond dans son analyse critique du capitalisme, adaptées à notre contemporanéité. Une contemporanéité qui était peut-être déjà celle de Marx, comme le montre l’usage renouvelé qu’en propose, dans ce même dossier et dans le voisinage de Postone, Claus Peter Ortlieb dénonçant « L’innocence perdue de la productivité ». Un dernier texte, plus en prise sur l’actualité, propose de réfléchir aux enjeux de la production d’un bien spécifique, si prisé de nos sociétés de consommation : le médicament. Ne pourrait-on pas profiter, demande Jean-Claude Salomon, de la tragédie engendrée par la course au profit menée pendant des années par le laboratoire Servier, pour repenser la filière du médicament : en nationalisant Servier, juste sanction des erreurs et errements passés, c’est en effet toute l’industrie du médicament, au moins en Europe, qui pourrait se remettre sur ses pieds, c’est-à-dire au service d’une santé pour tous et à moindre coût, et plus ancrée dans un terreau local. Le choix juridique de la structure organisationnelle d’une entreprise, sa destination « sociale » ou « pour le profit » (comme dans le cas de Big Pharma), n’est pas qu’un choix idéologique (pour ou contre le socialisme ou le marché ?), il s’agit bien d’un moment crucial au cours duquel les questions sur le sens de nos institutions de santé (dont les industries pharmaceutiques sont un pilier) peut être revisité.
Cette question du sens, nous l’abordons très directement dans la partie consacrée à la « communauté ». Vincent Bourdeau et Fabrice Flipo tentent ainsi de dresser une carte des usages politiques du concept afin de situer sur cette dernière celui qu’ils entendent défendre : un usage pragmatiste associé à une définition communaliste de la communauté. « Du bon usage de la communauté » décrit ainsi la communauté comme le lieu d’une expérience collective dans laquelle des individus, dotés d’identités plurielles, s’organisent à partir des enjeux définis par l’urgence de la situation écologique. Un monde commun que nous pourrions décrire matériellement constitué, écologiquement donné mais néanmoins à ressaisir politiquement.
Sur ce scepticisme à l’égard des communautés construites autour d’identités héritées, et sur la manière dont nous voudrions donner le goût de ces collectifs pragmatiques, nous avons eu envie d’interroger deux intellectuelles qui réfléchissent la question de la transmission, du collectif au sein d’une institution dont cela devrait être historiquement le rôle : l’école. L’école est communément perçue comme le lieu de la transmission des savoirs constitués, des identités nationales et d’une certaine forme de civilité héritée. Mais est-ce bien là la fonction que le présent lui assigne ? Ne s’agit-il pas plutôt de formats dont nous héritons et que nous ne pensons plus à interroger ? Charlotte Nordmann et Anne Querrien ont ainsi élevé notre discussion sur l’école à la question essentielle que tout débat la concernant devrait susciter : « Quelle école voulons-nous ? » Loin d’être une tentative de réponse à cette question, cette table ronde autour de l’école met en évidence que c’est l’oubli de cette question lui-même qui nous enferme dans les répétitions de l’institution, dans les rôles qu’elle s’est vue attribuer historiquement et dont les êtres qui la peuplent pourraient légitimement vouloir se débarrasser s’ils en étaient plus conscients. Les solutions automatiques ne peuvent entraîner que de la déception… voire de l’impuissance. Cette question sur l’école, au fond, nous la renouvelons dans la dernière partie de notre dossier : « Quelle démocratie ? Quelle société voulons-nous ? ». Là encore pas de réponses toutes faites, mais des reformulations et des expériences qui donnent à penser. En somme, nous voudrions au moins que ces questions soient à nouveau possibles et discutées dans toute leur extension.
La dernière partie de notre dossier met en effet en lumière deux phénomènes qui méritent que les citoyens se réveillent : d’abord le rituel des élections elles-mêmes qui grappille à intervalles réguliers, mais rapprochés, l’énergie que nous avons envie de consacrer à la chose publique. Ensuite la manière dont nous avons cédé entièrement aux élus, et aux administrations qu’elles mettent en mouvement, le pouvoir de nous surveiller pour maintenir une paix sociale trop vite confondue avec la préservation de l’ordre social. Un article et un entretien nous permettent de repenser ces phénomènes considérés comme des piliers de notre fonctionnement démocratique :
Notre énergie ne serait-elle pas mieux employée à réfléchir à des questions locales, précises, qui nécessiteraient que nous débattions, que nous creusions, enquêtions, cherchions en commun ? Une bonne manière de le faire ne reviendrait-il pas à contourner la forme élective de la démocratie qui phagocyte nos énergies citoyennes et qui monopolise la narration de la politique dans les médias ? C’est ce que suggère l’article de Jacques Testart qui plaide pour une « clérocratie », c’est-à-dire une désignation par le sort de nos responsables. Reprendre en main notre vie, nos villes et nos communes, tel serait l’objectif de ce retour au tirage au sort. Il est probable, du moins est-ce ce qui ressort de l’entretien qui clôt ce dossier, accordé par Émilie Thérouin, élue de la ville d’Amiens chargée des questions de sécurité et qui a obtenu un « moratoire » sur l’installation de caméras de surveillance dans sa ville, que l’ampleur de la surveillance sécuritaire ces dernières années est proportionnelle à la distance subjective et objective qui s’est creusée entre les questions au centre des préoccupations collectives et les réponses officielles qui ont pu leur être données. Là encore cette expérience à contre-courant est révélatrice d’une manière originale de subvertir nos institutions : suspendre l’installation de la vidéosurveillance alors que partout en France, ou presque, toutes couleurs politiques confondues, elle passe pour l’alpha et l’oméga de la sécurité des Français, c’est se donner le temps de chercher ailleurs, chercher mieux, et de manière plus sensée. De mettre en perspective les questions de sécurité, de faire de la politique autrement.
Droits de la nature, communautés locales, désillusionnement à l’égard du productivisme, nationalisation partielle de la filière médicament, clérocratie, surveillance sous surveillance, autant de fils, en apparence éloignés, qui permettent de délimiter le nouveau jardin de la Gauche… ou au moins de commencer à le faire. Certains diront qu’il y a bien de l’utopie dans ce jardin : « Oui, certainement ! Mais si d’autres peuvent le voir comme je l’ai vu, alors cela pourrait bien mériter d’être appelé une vision plutôt qu’un rêve » (William Morris, News From Nowhere).
Dossier coordonné par Vincent Bourdeau, Fabrice Flipo,
Julienne Flory et Nicolas Haeringer
 Le numéro 68 de Mouvements, "Gauche : attention chantier !" est disponible en librairies ou directement en ligne : http://www.cairn.info/revue-mouveme...

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