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samedi 4 août 2012

La Corse ré-ouvre le dossier de Tchernobyl....


Nuage de Tchernobyl : une vaste enquête lancée en Corse
La Collectivité territorial de Corse lance un recensement des cas de maladies pouvant être liées au passage du nuage de Tchernobyl en 1986.
 Malgré le non-lieu prononcé en septembre dernier par la cour d'appel de Paris, la quête de vérité sur les conséquences sanitaires de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl dans l'île de Beauté se poursuit. La Collectivité territoriale de Corse (CTC) a ainsi annoncé ce mercredi la mise en place d'une vaste enquête pour recenser les victimes présumées du nuage radioactif libéré au printemps 1986, après l'explosion d'un des réacteurs de la centrale située en Ukraine.
Un rapport d'experts paru l'année dernière conclue en effet à une augmentation du pourcentage de troubles thyroïdiens après 1986 au sein d'une population atteinte de maladies endocriniennes en Corse.

Une étude épidémiologique italienne
Le lien de causalité entre ces troubles et le passage du nuage n'a pas été retenu par la justice. Aujourd'hui, la CTC lance un appel à la population pour "recenser les pathologies déclarées après le passage du nuage radioactif et susceptibles d'avoir été causées par celui-ci : maladies du sang (hémopathies malignes, lymphomes ou leucémies) et maladies de la thyroïde".
Ces données seront traitées par l'hôpital Galliera de Gênes (Italie) dans le cadre d'une étude épidémiologique sur les retombées du nuage radioactif de Tchernobyl.
Selon un communiqué diffusé par la Collectivité territoriale, la population est appelée à contacter directement l'équipe du professeur italien Paolo Cremonesi de l'hôpital Galliera de Gênes, par téléphone (06.85.39.63.39.) et par e-mail (tchernobyl.corsica@gmail.com)
Cancers et Tchernobyl, un médecin corse accuse
Médecin généraliste en Haute Corse, le Dr Denis Fauconnier ne décolère pas : la Corse a été l’un des territoires français les plus touchés en 1986 par le nuage de Tchernobyl. Or la Corse détient aujourd’hui le record de France des cancers de la thyroïde. Depuis 22 ans, il réclame avec d’autres médecins, les élus et la population la mise en place d’un registre des cancers et une étude épidémiologique des cancers de la thyroïde et autres pathologies thyroïdiennes en Corse. La thyroïde est le « marqueur » le plus fort d’une contamination radioactive.
« Nos travaux ont été torpillés »
Le 26 avril dernier, il a démissionné de la commission créée par l’Assemblée territoriale de Corse. Cette commission tente vainement, depuis deux ans, de mettre sur pied le cahier des charges de la future enquête épidémiologique indépendante votée à l‘unanimité par l‘Assemblée Territoriale Corse en 2006. Contacté par Bakchich le 3 mai, le Docteur Fauconnier accuse : « Je démissionne parce que le travail de cette commission Tchernobyl fait l’objet d’un torpillage. Tout se passe comme si la direction de la Collectivité territoriale corse freinait des quatre fers la poursuite de nos travaux en espérant l’enlisement et la lassitude. ». Il poursuit : « Le registre des cancers réclamé depuis 22 ans ? Lors de sa venue en Corse en 2006 le ministre de la santé Xavier Bertrand s‘était, devant les élus territoriaux, engagé à le créer ; deux ans plus tard on a pas progressé, ce registre n’a jamais été mis en œuvre ».
Cancers trois fois plus nombreux chez les hommes
Le 14 février dernier, le Dr Fauconnier et un autre médecin, l’endocrinologue Laurence Gabrielli, avaient alerté les pouvoirs publics pour la énième fois, rappelant qu’outre l’incidence record des cancers sur l’île, « l’on constate une augmentation spectaculaire des affections thyroïdiennes (thyroïdites, nodules, goîtres) ».
Qu’en pensent les pouvoirs publics ? Personne ne conteste le fait que la Corse détient le record de France des cancers de la thyroïde. Le ministère de la santé lui-même reconnaissait en avril 2007 dans une réponse à une question parlementaire : « La Corse, particulièrement touchée par les retombées de l’accident (de Tchernobyl) et dont les taux de cancers de la thyroïde se situent, pour les hommes, à un niveau trois fois supérieur à la moyenne des autres départements étudiés ».
Le dépistage n’explique pas tout
Mais cette surfréquence est-elle attribuable au passage du nuage de Tchernobyl au dessus de la Corse ? C’est là que les avis divergent. Pour le ministère de la santé (avril 2007) : « Les études épidémiologiques menées par l’Institut national de Veille Sanitaire (NDLR : agence sanitaire sous tutelle du ministère de la santé) ne permettent pas de corréler l’augmentation des cancers de la thyroïde en France à l’accident de Tchernobyl (…) Il semblerait que cette augmentation du nombre de cancers de la thyroïde soit en partie liée à une modification des pratiques médicales ». En clair, il y a davantage de cancers parce que le dépistage est meilleur.
Cet argument est contesté avec force par le Dr Fauconnier : « C’est faux ! Ma fille, médecin, a fait une thèse sur 201 cancers de la thyroïde survenus en Corse entre 1986 et 2005, sa conclusion est que 8% seulement de ces cancers sont imputables à un dépistage précoce particulier. En d’autres termes, il n’y a que 8% des cancers thyroïdiens qui sont des microcancers de découverte fortuite sans manifestations cliniques ».
10% de la population corse souffrirait de problèmes thyroïdiens
S’agissant donc du lien entre l’incidence plus forte des cancers en Corse et la contamination due à Tchernobyl, il y a un fossé vertigineux entre la position des pouvoirs publics et les observations des médecins corses Fauconnier et Gabrielli. Selon la thèse officielle « l’InVS et l’IRSN ont évalué en 2000 entre 7 et 55 cas supplémentaires de cancers de la thyroïde attendus en France entre 1991 et 2015 du fait des retombées radioactives de l’accident de Tchernobyl ». Mais les auteurs de l’étude précisent que ces projections sont à interpréter avec la plus grande précaution et que le lien entre les cancers et la contamination due à Tchernobyl n’est en aucun cas établi.
Fureur à nouveau du Dr Fauconnier : « Tout d’abord ces chiffres concernent uniquement les personnes qui avaient moins de 15 ans au moment de Tchernobyl. Et puis, surtout, ce que les médecins observent depuis 22 ans en Corse dans leurs cabinets est autrement plus inquiétant : en 1986, 5 cas d’hypothyroïdie néonatale ont été repérés en Corse, c’est 5 fois plus que le nombre de cas attendus. Pour l’homme, l’incidence standardisée du cancer de la thyroïde est 3 fois plus élevée que la moyenne nationale, c’est faramineux. Nous observons un nombre croissant de pathologies, 10 % de la population corse souffrirait de problèmes thyroïdiens ».
Un très fort faisceau de présomptions
Et il poursuit : « Tout cela est reconnu et officiel, nous sommes devant un très fort faisceau de présomptions dans la relation de cause à effet entre les pathologies thyroïdiennes et les retombées de Tchernobyl ».
Le Dr Fauconnier est un obstiné, il a cessé d’exercer mais il ne lâchera pas : c’est lui qui, le premier au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, avait alerté l’opinion et fait mesurer des taux de radioactivité en Corse, dont les résultats s’étaient avérés hallucinants, 10 à 100 fois plus élevés que les chiffres officiels. « Le registre du cancer, c’est 200 000 euros par an, nous avons fait venir une épidémiologiste de renom, le Dr Annie Sasco, qui a été auditionnée comme expert par la commission Tchernobyl. Pour elle aussi c’est la bonne solution que de créer ce registre des cancers ! Mais qu’attendons-nous ? ».
Pour en savoir plus, on peut consulter notamment
l’étude de l’Institut national de veille sanitaire (publiée en 2007) sur l« Evaluation de l’incidence du cancer de la thyroïde en Corse à partir des données hospitalières, de l’assurance maladie et des laboratoires d’anatomopathologie. Période 1998 - 2001 »
Pour mémoire : Tchernobyl : un mensonge d’État et une triste vérité pour la Corse et les Corses
Les premiers rapports d'expertise prouvent la responsabilité de l’Etat sur le plan médical, le mensonge d’État par dissimulation et contrefaçon de l'information.
L’Association Française des Malades de la Thyroïde, la CRIIRAD et U Levante ont tenu une conférence de presse, le mercredi 13 avril 2005 à Corte.
Plusieurs centaines de malades, l'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) et la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) ont déposé plainte contre X, le premier mars 2001, pour défaut de protection des populations contre les retombées radioactives de l'accident de Tchernobyl. L'instruction, conduite par Mme la juge Bertella-Geffroy, a donné lieu à de nombreuses perquisitions et à la nomination de deux experts - M. Paul Genty et le Professeur Gilbert Mouthon.
Les premiers rapports d'expertise (rapports d'étape datés de février 2005) ont été transmis à la juge qui les a adressés aux parties civiles. Environ 75 % des perquisitions reposent sur deux départements, la Corse et la Drome, et la moitié des pages de ces rapports concerne la Corse. Les premiers rapports d'expertise prouvent pour l’île :
- la sous-évaluation considérable des niveaux de contamination
- la violation des différents textes réglementaires censés protéger les personnes en limitant l'ingestion des aliments les plus contaminés
- la justesse des affirmations du docteur Fauconnier dès 1986
- les omissions ou les mensonges des responsables de l’époque
1 - Ce que disent les experts : la réalité de la pollution radioactive
La Corse a été très contaminée, le SCPRI était parfaitement au courant de la situation et du dépassement quelquefois très important des limites fixées sur les aliments (recommandation européenne du 6 mai avalisée par la France le 7 mai). Le lait de brebis du 12 mai, première analyse connue en Haute-Corse, contenait 4400 Bq d’iode 131 par litre, soit 8 fois plus que les recommandations de la CEE à cette date ; soit au début mai 86 : 15 000 à 24 000 Bq/l en Balagne. L’IPSN a évalué la radioactivité du lait sur la côte orientale à des valeurs beaucoup plus élevées. La quantité d’iode 131 dans le lait de chèvre et de brebis en Corse au moment du passage du nuage, avec les pluies pendant les jours qui ont suivi, est énorme. Les valeurs de D. Fauconnier sont même inférieures à la réalité (analyses du lait) et ne tiennent pas compte, de surcroît, des autres aliments consommés. Dans le lait et les produits dérivés il était indispensable de tenir compte de tous les radioéléments, notamment les Tellure 132 et Iode 132 qui sont des radioéléments encore plus agressifs sur la thyroïde que l’iode 131.
Le 1er mai 86, sur une station de Nice, il a été mesuré 4 fois plus de tellure 132 que d’iode 131 ! Le SCPRI a négligé ces radioéléments à vie courte.
Tous les produits alimentaires frais ont contribué à la contamination des populations ; l’inhalation n’a pas été négligeable non plus. Pour les experts, tout cela a conduit à des dépassements des Limites Annuelles d’Incorporation et les conséquences pourraient être graves au niveau de zones précises (" taches de léopard ") où les précipitations ont augmenté les dépôts.
Autre témoin de la contamination de l’environnement : le foin, dont les analyses en juillet 86 donnent une contamination initiale de 60 000 à 80 000 Bq d’iode 131 / kg au début mai 86. Les résultats d’analyses pour les denrées alimentaires et le foin en mai, juin et juillet 1986, effectuées par la faculté de Lyon, donnent un chiffre de l’ordre de 240 000 Bq au 2 mai et 120 000 Bq au 6 mai.
2 - Ce que soulignent les experts : alors que les autorités avaient connaissance des faits réels, elles sont restées silencieuses ou ont nié la réalité, en 1986 et les années suivantes
A propos de la météo
Le SCPRI a modifié les cartes. L’analyse des données météorologiques prouve que le nuage radioactif avait atteint la Corse bien avant l’annonce officielle. La Corse a été le premier département atteint. Le nuage a survolé la Corse pendant près de 10 jours. Les cartes du SCPRI sont en contradiction avec les données météorologiques.
A propos de la radioactivité
La radioactivité du lait en Corse était connue du SCPRI et de la DDASS, mais aucune précaution n’a été prise. Le SCPRI n’a jamais publié les résultats des analyses de 18 laits, 6 fromages et 8 légumes de Corse de mai 1986 : aucun des résultats de la première semaine n’est communiqué. Le professeur Pellerin n’a jamais pris en compte les valeurs limites pour les enfants et a toujours donné les valeurs moyennes et non les valeurs maximales. Le SCPRI ne prévoit pas de protection particulière pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge, particulièrement vulnérables. Les cartes communiquées par le SCPRI après le 6 mai sont fausses pour les régions PACA et Corse. Sur les 24 cartes de contamination des régions françaises établies par le SCPRI, soit la Corse n’apparaît pas, soit aucun chiffre ne figure la première quinzaine de mai. La Corse n’est représentée que 12 fois. Le rapport de l’ORS contient des erreurs graves d’interprétation. Les quantités de Becquerels sont sous-estimées ou minorées. Il ne tient pas compte du dépassement des doses pour les enfants.
A propos de la désinformation
Les exemples de désinformation sont nombreux, en voici trois.
Les réponses faites au Docteur Fauconnier par les autorités sont souvent fausses.
Le porte-parole de la DASS dans Le Provençal du 26 avril 1991 : Pendant la période cruciale du premier mai au trois mai, la radioactivité sur la Corse a été 1000 fois inférieure au seuil de risque. Les contrôles des DASS et des DSV l’ont formellement établi . Le responsable de la DSV à la même date : il n’y avait aucun danger donc aucun retrait de la consommation.
Le rapport IPSN de 1999 affirme : Les conséquences dosimétriques de l’accident de Tchernobyl sont très limitées en France.
A propos des anomalies administratives
Voici quelques exemples relevés par les experts. Le SCPRI (par la voix des Pr. Pellerin ou Moroni) a le monopole de l’information et a refusé d’appliquer les limites de contamination fixées sur les aliments. Le SCPRI n’a pas communiqué toutes les informations en sa possession aux autorités ou au public. Les régions PACA et Corse sont sans données en ce qui concerne les iodes 131, 132, le cesium134 et 137 contenus dans le lait du 30 avril au 6 mai. Le Préfet de Haute-Corse a demandé sans succès les résultats des analyses de nombreux prélèvements effectués par les services vétérinaires en mai et début juin et Pellerin ne voulait pas donner les résultats chiffrés à l’ORS. Pendant le passage du nuage, le SCPRI n’a pas effectué d’analyses (ou ne les a pas communiquées) en Corse alors que la Corse était la région la plus touchée surtout pour l’iode. En 1996 encore, l’IPSN affirme des inexactitudes, les cartes de Corse de l’atlas européen (2001) sont fausses. Les valeurs sont tellement minimisées qu’il y avait moins de Césium 137 dans le sol après Tchernobyl qu’avant. Le Césium n’est pas un radioélément naturel, mais il s’agissait des restes des essais nucléaires en atmosphère.
3 - Ce que les responsables auraient dû faire
La Corse étant la première touchée, il aurait fallu :
- informer la population immédiatement et sincèrement de la situation au lieu de désinformer
- appliquer rapidement des mesures de prophylaxie, distribuer de l’iode stable à des fins préventives
- recommander le confinement au moins pour les enfants et les femmes enceintes. (Les militaires américains basés à Pise avaient pris des mesures de confinement.)
- effectuer immédiatement une importante campagne de prélèvements et d’analyses
- retirer certains produits alimentaires des circuits commerciaux comme l’ont fait les pays voisins
- programmer immédiatement les études épidémiologiques : pathologies thyroïdiennes malignes et autres (thyroïdites etc.)
- prévoir et effectuer un suivi particulier des populations à risques.
Au lieu de se soucier de la protection des populations, le SCPRI et autres services de l’Etat, en Corse et sur le continent, ont dépensé une énergie considérable dans la " maîtrise " de l’information et la gestion de la désinformation.
4 - Ce que les autorités peuvent encore faire
Reconnaître leurs carences, leurs mensonges.
Effectuer un bilan sanitaire de la population (médecine préventive).
Tenir des registres sanitaires.
Confier les études à faire à des organismes indépendants qui n’ont pas failli en 1986 et les années suivantes.
Parmi les anomalies administratives, le grave problème de l’enquête épidémiologique.
L’Observatoire Régional de la Santé de Corse est chargé en juillet 1986 d’étudier l’impact sanitaire de l’accident de Tchernobyl en Corse.
En 1996 et les années suivantes : U Levante demande à la DRASS et à l’Observatoire de la Santé, aux membres de la Conférence Régionale de la Santé une enquête épidémiologique sur les pathologies thyroïdiennes en Corse : aucune réponse, jamais. Elles ne feront l'objet d'aucun suivi particulier en Corse.
En décembre 1997 le Conseil Supérieur de la Sécurité et de l’Information Nucléaires estime qu’une étude épidémiologique sur les cancers de la thyroïde est justifiée en Corse et dans le Jura.
L’ORS refuse, en avril 1999, que l’enquête des pathologies thyroïdiennes effectuée en Corse-du-Sud (thèse de médecine de Nice de V. Recchi du 27 juin 1997) soit étendue à toute la Corse.
En octobre 2000, l’assemblée de Corse demande une étude épidémiologique et J. Baggioni saisit le directeur de l’ORS et la DRASS.
En juillet 2001, une délibération du Conseil Général de Haute-Corse demande des enquêtes complémentaires de santé publique.
Le docteur Combette (responsable à l’ORS) déclare le 27/03/01: on ne peut pas faire d’étude épidémiologique en Corse.
Le protocole d’étude épidémiologique, version 6, est présenté le 27/07/01 puis est représenté le 10/10/01 mais pas le registre. L’ORS va faire l’étude (réunion du 14/11/01).
Aujourd’hui : toujours pas de registre des cancers, pas d’enquête épidémiologique par les services corses ; l’enquête sur les cancers de la thyroïde est confiée à l’INVS (CIR SUD Marseille) et devrait être publiée en 2006. De nombreux obstacles compromettent ce travail.
Devant tant de mauvaise volonté, le juge d’instruction a ordonné la réalisation d’une étude épidémiologique dans plusieurs communes de Casinca et de la plaine de Ghisunaccia, microrégions où l’exposition de la population a été maximale.
De son côté, le conseil général de Haute-Corse a réclamé le 13 mai un suivi médical des populations exposées au nuage de Tchernobyl en 1986, après avoir entendu l’exposé du président de la CRIIRAD sur la façon dont l’Etat aurait volontairement sous-évalué les taux de contamination en France, en particulier en Corse. " Les contaminations sont établies ", estime le conseil général dans sa délibération, exigeant " un suivi médical " et " un registre des cancers " de la thyroïde sur l’île.
Enfin, une étude indépendante sur les cancers de la thyroïde en Corse va débuter avec le soutien du collège des généralistes de l’URML (Union Régionale des Médecins Libéraux de Corse) par l’intermédiaire de son Président, ainsi que le soutien de nombreux spécialistes. Cette étude va faire l’objet d’une thèse de médecine dirigée par le Professeur Belpomme, cancérologue à l’hôpital Georges Pompidou (Paris V), Président d’ARTAC, association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse.
MCD-APL avec « U Levante » http://levante.fr/comm/c050413.html


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