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samedi 8 septembre 2012

Attention à un système qui nous broye...



Grèce: plus de 42.000 manifestants dans la rue contre le nouveau train de rigueur imposé par les voyous des banques…
Des milliers de Grecs manifestent ce 8 septembre 2012 à Salonique (nord) contre de nouvelles mesures de rigueur réclamées par l'Union européenne et le FMI Sakis Mitrolidis afp.com
Plus de 22.000 manifestants sont descendus dans la rue samedi soir à Salonique (nord) pour protester contre les nouvelles mesures de rigueur réclamées à la Grèce par l'UE et le FMI, honorant le traditionnel rendez-vous de la rentrée sociale.
Au départ des cortèges, la police estimait la foule à quelque 12.000 personnes, ( en réalité 40 000 mille) contre un record de 45.000 contestataires dans la rue l'année dernière pour la même occasion, l'ouverture de la Foire internationale de la ville.
Les manifestants se répartissaient entre quatre défilés: celui des grands syndicats GSEE pour le privé et Adedy pour la fonction publique, le cortège du principal parti d'opposition, Syriza, de gauche radicale, celui du Pame, le front syndical communiste, et celui des autonomes et de l'extrême gauche.
Les manifestants dénonçaient l'intensification de la rigueur, après plus de deux ans d'austérité ayant fait chuter le niveau de vie de 35% de l'aveu même du gouvernement, exploser le chômage, à près d'un quart de la population active, et aggravé la récession, qui en est à sa cinquième année.
"Non à l'abolition d'acquis centenaires", "le peuple grec n'en peut plus", proclamaient des banderoles dans le cortège syndical, escorté de nombreuses ambulances attestant de la tension montante parmi le personnel médical contre les baisses de salaires et les coupes dans le budget.
"Très bientôt, l'immense majorité du peuple grec va réagir", a lancé le chef du Syriza, Alexis Tsipras, en pleine forme dans les sondages face au gouvernement de coalition réunissant droite, socialistes et gauche modérée.
Il a imputé au Premier ministre conservateur, Antonis Samaras, qui l'avait accusé dans la matinée de pousser vers une sortie de la Grèce de l'euro, d'être celui "qui conduit le pays à la catastrophe".
Les syndicats espèrent notamment faire barrage aux pressions de la troïka, représentant les créanciers, pour plus de dérégulation du marché du travail, tandis que l'Adedy condamne des nouvelles coupes "barbares" dans les salaires et les emplois de la fonction publique.
Ce tour de chauffe social intervient à la veille d'une réunion entre la troïka et le ministre des Finances, Yannis Stournaras, et d'un rendez-vous des alliés gouvernementaux pour peaufiner les mesures, visant à économiser 11,5 milliards d'euros en 2013 et 2014.
La zone euro et le FMI font dépendre de leur adoption la poursuite de leur soutien au pays, ce qu'a rappelé dans la matinée M. Samaras, se fixant comme priorité d'obtenir "un rapport positif" de la troïka sur les efforts de redressement.
MCD-APL

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