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dimanche 30 août 2009

Débat




Le Peuple comme nouvel ennemi systémique à traquer !
Qui est constamment surveillé et menacé de toutes les sanctions de l’État dit de droit, sinon le peuple ! Aujourd’hui où l’obsession de suivre le citoyen à la trace se corse par toutes formes d’inventions mises au service des autorités qui fichent chacun de nous dans leur base de données, l’on oublie en fait que ce n’est pas pour notre sécurité dont l’État fait l’alibi de cette surveillance, mais celle des privilégiés constituant l’establishment ploutocratique que toutes ces mesures opèrent. Tout désormais est prétexte de filature systémique de l’individu : de la carte bancaire à la carte de crédit ; du cellulaire au GPS en passant par la caméra publique dans les rues, tous servis par des satellites, radars et antennes de plus en plus perfectionnés !
Jamais dans l’Histoire, l’« orthopédie sociale » en temps de paix, n’a été aussi publiquement évidente, performante dans sa quête que j’appellerais « théocratique » d’omniprésence, cherchant à fignoler une ubiquité punitive-dissuasive, une perfection répressive-préventive ! Nous vivons le stade crucial d’un système qui, tout en se proclamant démocratique, fait l’impossible pour corseter l’individu tant dans l’ignorance par la désinformation que dans la « rectitude » asservissante par la surveillance. Système d’un establishment hanté par ses injustices et obnubilé par ses peurs. La paranoïa est de fait la maladie inévitable, iatrogène de cet asile de fous généré par des agresseurs économiques, des cerbères idéologiques craignant constamment la contreviolence de leurs agressés. Apeurés, ils font tout pour faire peur ! Le syndrome du maître et du geôlier, effrayé de savoir qu’à n’importe quel moment l’esclave ou l’écroué peut briser ses chaînes et le tuer pour s’affranchir, semble être la croix de nos riches banquiers et PDG. Car pour la ploutocratie de droit divin maîtresse du mode économique et social dans nos démocraties factices, l’autonomie de penser des citoyens se concertant, constituerait un antibiotique à l’infection nosocomiale qu’elle a planifiée et qui sévit en ses mégapoles-hôpitaux où elle s’efforce de faire « traiter » tous les citoyens contre le mal de liberté latente en l’être humain, parce que potentiellement mortelle pour l’ordre de la cité.
Erreur de croire que les politiciens élus au pouvoir dans le système ploutocratique, sont des hommes ou des femmes, des humains réels ! Ce ne sont, pour la plupart, que des mirages ou automates de la ploutocratie qui écrit pour eux la diégèse, fait la mise en scène du spectacle dont ils deviennent les vedettes, les saltimbanques cossus. Rien que de tristes mirages enrichis, hologrammes héroïsés artificiellement pour la masse des zombis qui les votent et croient en eux ! À l’époque des monarques anciens, les rois qui avaient du caractère imposaient, malgré leur tyrannie féroce, un ordre qui venait d’eux et de leur cour. Aujourd’hui, le despotisme est masqué par les artifices de la "démocratie représentative", le vrai pouvoir étant entre les mains des quelques banquiers et PDG cachés par la kunée des structures. Et ces quelques maîtres du système financier mondial font de la politique une mimesis, magistrale mascarade où ils prédéterminent les scènes pour les vedettes politiques en mal de se faire un nom.
Les politiciens « droitistes » ou « gauchistes », pour la plupart tributaires de la Ploutocratie planétaire, savent bien qu’ils sont moins que rien, moins que l’ombre de leurs maîtres ploutocrates. C’est pourquoi, ils choisissent de traquer le peuple – dont le travail forcé et l’argent nourrissent les banquiers voyous, ces voleurs officiels du système libéral et PDG filous. Les milliards versés par le gouvernement aux crapules prodigues des banques et compagnies par ces temps de crise financière dont ils sont les seuls coupables, en est une nouvelle preuve flagrante et révoltante - tout en souriant au peuple, tout lui arguant de sécurité publique en violant l’intimité des citoyens le constituant. Surveillance de toute activité humaine et service abondant quasi sans restriction aux riches, voilà un cocktail qui s’appelle du despotisme déguisé, de la violence légalisée légale, mais illégitime et inhumaine du pouvoir. L’actuelle crise financière apprend à qui sait regarder et voir avec intelligence, que l’État appartient à quelques-uns (si restreints en nombre que ce n’est même pas une oligarchie) alors que toute la société d’une manière ou d’une autre, est asservie à cet infime groupuscule ploutocratique, ces maîtres du jeu macabre de la macroéconomie, deus ex machina, personnages toujours hors-champ, qui façonnent le faciès socioéconomique des peuples de la planète. On joue avec le système et se joue des masses et de leur émotion privée de recul.
La liberté sociale des peuples ne peut advenir que par l’écartement de cette oligarchie tyrannique qui tire les ficelles de tous les gouvernements. Mais cela exige que les peuples soient humanisés et cessent d’être chose d’automation que l’on actionne par la cybernétique idéologique des grands médias, comme des machines actionnées par des boutons.
Mourir sans coup férir, est vil
Comme je l’ai écrit une fois au sujet des cent cinquante mille fermiers qui se sont suicidés en Inde de 1997 à 2005, quelque tragique et dramatique que soit le fait du suicide, je ne compatis guère au sort des victimes du grand saut fatal lorsqu’il est abandon de l’occasion de révolte qu’engendre le fait de refuser une vie asservie qu’une oligarchie impose par la violence criminelle des lois et structures injustes. Lorsqu’il advient de souffrances sociales liées à de graves privations pécuniaires dues aux politiques appliquées et non de maladies extrêmes et insupportables où il prend la forme insolite d’une euthanasie non médicale, le suicide est pusillanimité irrationnelle et honteuse. Pour combattre la détresse artificielle planifiée par la politique ploutocratique, il faut se révolter, livrer bataille aux esclavagistes, éliminer les bourreaux s’il le faut, imposer ses droits en s’organisant, mais jamais se suicider. De toute façon, celui qui est prêt à mourir pour la justice, doit mourir les armes à la main en affrontant et combattant jusqu’au bout. Car c’est là, que la mort prend allure de résistance et de dignité. C’est là que le départ final de l’opprimé confronté à l’intolérable oppression, marque la grandeur d’âme et l’affirmation humaine. Vaut mieux mille fois être un trublion, un tueur pour ses justes droits que d’être un suicidé de l’oppression. Celui qui meurt au combat, a la gloire d’avoir fait face, mais celui qui se suicide devant l’injustice, qui choisit de mourir sans coup férir, est un indécent qui n’aide à aucune cause, surtout pas à une quelconque solution du sort des siens. Un déserteur de l’humanité abdiquant devant l’appel de cet attribut de liberté qui sied à la dignité de la nature humaine !
En cas d’oppression extrême, quand tout est épuisé et que le bourreau s’accroche comme une bête féroce sourde, sans état d’âme, et menace, il faut neutraliser l’agresseur mais pas se tuer en le laissant faire. Tel est le sens de la justice, telle doit être la foi de l’homme, cet être transcendant né pour la liberté, en son humanité.
Hélas ! Dans la société contemporaine surpolicée, surcontrôlée et constamment surveillée, société de désinformation paroxystique façonnant l’attitude permissive et la collaboration du grand nombre inconscient de sa mise sous contrôle, l’État ploutocratique peut compter sur ses endoctrinés aliénés pour poursuivre son agressive félonie contre la démocratie en sacrifiant les intérêts des immenses majorités !
Jamais la manipulation aisée des majorités via les simulations de protecteur public par le Moloch étatique n’aura été autant synonyme d’aliénation, ou plutôt comme je préfère dire, d’entraliénation, vu le double sens de l’aliénation allant de l’aliénant à l’aliéné, tous deux tarés dans le pathologique ludique de leur rapport, où les victimes consentantes s’identifient si bêtement et orgueilleusement aux intérêts sordides de leur sinistre et patibulaire victimaire.
Camille Loty Malebranche

3 commentaires:

  1. De la relation des images aux textes

    Merci de toujours sourcer les photographies utilisées. Citer l'auteur, bien sûr, mais aussi les circonstances, les lieux et personnes. Les photos utilisées pour cette chronique sont-elles prises dans le Diois ? À quelle occasion ? La relation qui s'établit entre un texte polémique (ou non d'ailleurs) et une photo n'est jamais innocente. Ne pas légender les photos permet toutes les manipulations. Cela s'est déjà vu ! Ce que semble dénoncer - entre autres - le texte sur d'autres terrains. Une contradiction ?
    Techniquement, cela peut se faire en fin de chronique… Le lecteur s'y retrouvera.
    Philippe Bissières

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  2. De la relation des images aux textes

    Merci de toujours sourcer les photographies utilisées. Citer l'auteur, bien sûr, mais aussi les circonstances, les lieux et personnes. Les photos utilisées pour cette chronique sont-elles prises dans le Diois ? À quelle occasion ? La relation qui s'établit entre un texte polémique (ou non d'ailleurs) et une photo n'est jamais innocente. Ne pas légender les photos permet toutes les manipulations. Cela s'est déjà vu ! Ce que semble dénoncer - entre autres - le texte sur d'autres terrains. Une contradiction ?
    Techniquement, cela peut se faire en fin de chronique… Le lecteur s'y retrouvera.
    Philippe Bissières

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  3. De la relation des images aux textes

    Merci de toujours sourcer les photographies utilisées. Citer l'auteur, bien sûr, mais aussi les circonstances, les lieux et personnes. Les photos utilisées pour cette chronique sont-elles prises dans le Diois ? À quelle occasion ? La relation qui s'établit entre un texte polémique (ou non d'ailleurs) et une photo n'est jamais innocente. Ne pas légender les photos permet toutes les manipulations. Cela s'est déjà vu ! Ce que semble dénoncer - entre autres - le texte sur d'autres terrains. Une contradiction ?
    Techniquement, cela peut se faire en fin de chronique… Le lecteur s'y retrouvera.
    Philippe Bissières

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