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lundi 25 mars 2013

Die 26150 : Réunion sur les Rythmes scolaires...



Rythmes scolaires
Bonjour,
Je vous invite à une réunion d’information sur les rythmes scolaires ce jeudi 28 mars à 18h30 à la salle polyvalente de Die.
Comptant sur votre présence,
Cordialement, Pulchérie Comte
Chargée de communication/Gestionnaire de données/Secrétaire
BP 41 - 42, rue Camille Buffardel
26150 Die
Tél. : 04 75 22 29 44
Fax : 04 75 22 19 14
ÉDUCATION - Consultés les acteurs de l'éducation approuvent majoritairement l'esprit des réformes proposées par Vincent Peillon, et ne s'opposent pas à leur application dès la rentrée...
La grande réforme des rythmes scolaires, affichée comme une priorité par le ministre Vincent Peillon, s’étalera sur deux rentrées. Les premières mesures devraient être mises en œuvre dès la rentrée prochaine, notamment celle annoncée ce jeudi: le rallongement des vacances de Toussaint. D’autres évolutions, comme la fin de la semaine à 4 jours, ne seront appliquées qu’à la rentrée 2013.
«Mettre en œuvre quelque chose qui marche sur la durée»
Avant même de commenter cette réforme en deux temps des rythmes scolaires, les acteurs de l’éducation approuvent dans leur grande majorité ces deux mesures. «Ces deux annonces vont dans le bon sens, c’est ce que nous demandons depuis bien longtemps, notamment le rallongement des vacances de la Toussaint qui permet à l’enfant de se reposer réellement et d’oublier un peu le stress scolaire», se félicite ainsi François Testu, professeur émérite en psychologie à l’université de Tours (Indre-et-Loire) et expert en rythmes scolaires. Plus nuancée, la représentante de parents d’élèves Valérie Marty (du syndicat PEEP), affirme que «l’embêtant avec la Toussaint, c’est qu’on ne sait pas où l’on va récupérer ces deux jours de vacances. Mais on est favorable à un rythme 7/2 [sept semaines de cours suivies de deux semaines de vacances, ndlr]».
Côté profs, Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat d’enseignants SNUipp-FSU, estime que «l’enjeu n’est pas de savoir ce qu’il faut faire, ça on le sait. C’est de savoir comment le faire». Car si le fond des modifications proposées par Vincent Peillon est largement salué, la forme risque de poser plus de problèmes. «La question est de savoir comment mettre en œuvre quelque chose qui marche sur la durée», indique ainsi Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE.
Et pour ce faire, il faudra attendre la concertation entre tous les acteurs de l’éducation, «dont les contours vont être définis début juillet et qui aura lieu tout le mois de septembre», comme l’a indiqué ce jeudi Jean-Marc Ayrault. Une réforme des temps scolaires étalée sur deux rentrées, donc, ce qui ne semble pas gêner grand-monde.
«Quand il y a l’unanimité sur quelque chose, il ne faut pas attendre»
«Je suis partisan de la méthode qui veut qu’on puisse avancer tout de suite quand il y a un large consensus», affirme François Testu. «D’autres modifications du rythme scolaire, notamment la révision des grandes vacances, demandent plus de concertation, je comprends qu’on le fasse en 2013.» Un avis partagé par Jean-Jacques Hazan, de la FCPE: «Quand il y a l’unanimité sur quelque chose, il ne faut pas attendre. On ne peut pas tout faire tout de suite, mais si on peut commencer à mettre en places des petites améliorations, autant le faire.»
D’autres, s’ils sont favorables aux réformes proposées, regrettent du bout des lèvres qu’on ne prenne pas un peu plus le temps de la réflexion. «On peut imaginer une mise en œuvre immédiate [du rallongement des vacances de Toussaint] s’il y a l’assentiment de l’ensemble de la communauté éducative», commence Sébastien Sihr, du SNUipp, qui nuance: «Mais les évolutions de l’école ne doivent pas se faire par à-coups, il faut de la sérénité, il faut s’inscrire dans le temps long.» Côté PEEP, «on est plus favorable à ce que l’on se pose et qu’on travaille pour la rentrée 2013, il n’y a pas d’urgence à bouger les choses par petites touches», indique Valérie Marty. «Il faut éviter les effets d’annonce, ça ne fait que déboussoler les parents d’élèves. Il faut annoncer les choses quand elles sont faites.»
La remise d'un rapport et la présentation d'une loi sont prévues pour l'automne...«Je ne crois pas à un rapport consensuel salué par tout le monde»
«Je ne crois pas à un rapport consensuel salué par tout le monde», a averti un proche de Vincent Peillon, soulignant que les membres du comité «ne feront pas un filet d'eau tiède». Le calendrier est serré mais «aujourd'hui, aucun article de la loi n'est rédigé», a-t-il assuré. «Les grandes orientations sont déjà définies mais les décisions politiques ne sont pas prises», a ajouté le conseiller du ministre.
«Après le temps de la concertation, et celui du Parlement, il y aura le temps de la démocratie sociale», autrement dit de la négociation avec les organisations syndicales, a rappelé Vincent Peillon devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale. «Le temps est court», mais «si nous ne faisons pas les réformes assez vite, elles ne se feront pas», a ajouté le ministre. «Nous n'avons pas caché notre réforme de l'éducation», priorité du quinquennat, a-t-il rappelé.
Le plus difficile est à venir
Supprimer ou non les zones A, B et C Le thème des rythmes scolaires est l'un de ceux qui fait le plus débat tant les parties prenantes sont nombreuses: parents, enseignants, collectivités, associatifs et professionnels du tourisme n'ont pas les mêmes contraintes, bien que tous s'accordent à dire que le bien-être de l'enfant doit primer.
C'est aussi celui qui a un peu avancé, puisque le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, abandonnée en 2008, semble faire consensus même s'il reste à définir ses modalités. A peine nommé, Vincent Peillon avait annoncé un retour à la semaine de cinq jours dans le primaire dès la rentrée 2013. Le plus difficile est à venir: respecter une pause déjeuner d'une heure et demie, réduire les vacances d'été, supprimer ou non les zones A, B et C qui étalent les vacances d'hiver et de printemps en fonction des académies et qui sont défendues mordicus par l'industrie touristique, ou encore alterner sept semaines de cours et deux de congés. Alléger la journée de classe de l'élève est aussi un sujet sensible car il faudra trouver les moyens financiers d'occuper les enfants après les cours. Les activités périscolaires relèvent des collectivités locales qui n'en n'ont pas toutes les moyens. Vincent Peillon a promis une égalité entre territoires. «Il faut que l'Etat joue son rôle (et) crée le cadre (d'une péréquation entre les communes) pour que tous les enfants de France, quel que soit leur territoire d'origine, aient les mêmes droits». Le ministère a lancé un site Internet à l'occasion de la concertation. Plus de 3.000 contributions avaient été recueillies courant août, émanant essentiellement d'enseignants.
MCD

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