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dimanche 6 septembre 2009

Climat


Changement climatique
Copenhague 2009 : l’ultimatum climatique.
Du 7 au 18 décembre 2009 se tiendra à Copenhague, au Danemark, la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la plus importante depuis celle de Kyoto en 1997. Confrontés collectivement au péril climatique, les dirigeants du monde entier devront parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts pour se rassembler autour d’un projet politique mondial fondé sur un constat scientifique objectif, et donner une suite au protocole de Kyoto qui soit à la hauteur des enjeux à venir. Le résultat de cette conférence dessinera l’avenir climatique de l’humanité. Conscient d’un tel défi, Oxfam France – Agir ici a décidé de signer et de lancer l’appel « L’ultimatum climatique » Objectif : recueillir un million de signatures pour sauver la planète
Copenhague 2009 est une étape capitale. La première période d’application du protocole de Kyoto arrivant à échéance en 2012, la conférence de Copenhague a pour objectif d’arrêter de nouveaux engagements en matière de lutte contre les déréglements climatiques : quels objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et pour quels pays ? Quels mécanismes pour atteindre ces objectifs ? Les prévisions les plus pessimistes concernant les impacts des changements climatiques sont en train de se réaliser. L’enjeu est donc crucial : entre autres, réduire très rapidement nos émissions de gaz à effet de serre (GES) pour en limiter les effets dévastateurs. Pour que cette deuxième période d’engagement soit ambitieuse, plusieurs points devront être approuvés à Copenhague. L’engagement des pays industrialisés : Si la lutte contre les changements climatiques requiert la participation de tous les pays, les pays industrialisés devront être les premiers à agir. Responsables des émissions passées de GES, ils restent aujourd’hui de grands pollueurs, avec, pour 25% de la population mondiale, 50% des émissions de GES. Ils devront donc être les premiers à réduire massivement leurs émissions de GES, mais aussi s’engager à aider les pays du Sud à réduire les leurs et à s’adapter aux impacts actuels et à venir. L’équité dans la lutte contre les changements climatiques implique donc une solidarité internationale, intégrée à tous les mécanismes du futur accord de Copenhague.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre : Les émissions mondiales de GES n’ont jamais été aussi élevées et leur rythme de croissance dépasse de loin les pires prévisions. Pour éviter un emballement de la machine climatique et des impacts irréversibles, l’augmentation de la température mondiale ne doit pas dépasser + 2°C par rapport à 1850. Les pays industrialisés devront donc s’engager, à Copenhague, à réduire leurs émissions de GES de plus de 40% en 2020 par rapport à 1990.
L’aide apportée aux pays en développement : En 2007, les pays en développement (PED) ont accepté de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à condition que les pays industrialisés les aident par des financements et des transferts de technologies appropriés. Selon les estimations, 70 milliards d’euros par an au minimum seront nécessaires entre 2013 et 2020 pour mettre en place ces mesures de réduction. D’autre part, les pays pauvres restent plus vulnérables aux impacts des changements climatiques que les pays industrialisés car ils ne possèdent pas les moyens techniques, humains et financiers pour y faire face. Une situation d’ "injustice climatique", où les populations les moins responsables du réchauffement de la planète en sont les principales victimes. Pour soutenir l’adaptation de ces pays, 40 milliards d’euros par an au minimum seront nécessaires entre 2013 et 2020, octroyés par les pays industrialisés et venant s’ajouter à l’aide publique au développement. La clé du succès de la conférence de Copenhague résidera donc dans les engagements de réduction de GES de l’ensemble des pays et dans le soutien financier des pays industrialisés vers les pays en développement, qui devra être obligatoire, proportionné aux besoins et pérenne. Ce n’est qu’à cette condition que l’accord obtenu permettra de concilier l’impératif de développement avec celui de la lutte contre les changements climatiques.
Le climat, c’est l’affaire de tous : mobilisons-nous dès maintenant !
L’avenir de notre planète, c’est aujourd’hui qu’il se construit. Les changements climatiques ne s’arrêteront pas à nos frontières. Même si c’est au Sud que leurs conséquences sont et seront les plus dramatiques, riches ou pauvres, nous sommes tous concernés. A chacun d’entre nous de prendre ses responsabilités, d’adopter un mode de vie plus écologiquement responsable en fonction de nos possibilités, de changer nos habitudes mais surtout d’appeler les leaders mondiaux à se montrer à la hauteur des enjeux et des choix politiques. Faisons leur entendre que nous refusons d’aller droit dans le mur. Soyons solidaires des populations les plus pauvres qui n’ont pas à payer une fois encore pour nos modèles de consommation et de production. Les Etats peuvent encore prendre des mesures justes et adaptées aux défis climatiques, sans laisser personne au bord de la route.Réunis autour des mêmes revendications avec les affiliés d’Oxfam International et en France au sein d’une large coalition associative, nous vous appelons à rejoindre notre appel. Ensemble, sauvons la planète ! Signez et faites signez à l’ensemble de vos contacts sur http://www.oxfamfrance.org/changementclimatique/
Demain, il sera trop tard !
Anne Tesson
Ecologie au Quotidien
ecologieauquotidien@gmail.com
Tel : 04 75 21 00 56

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