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lundi 22 février 2010

Elisabeth Badinter vieillit mal...

Elisabeth Badinter – Le Conflit, la femme et la mère
A moins de vivre comme un ermite vous n’avez pas pu échapper à l’ouragan médiatique qui a entouré la sortie de ce livre. J’ai écouté Mme Badinter sur France Inter le vendredi 12 février (émission du matin, et puis la Tête au Carré), et sur France 2 (journal de 13h00 du 15 février.) J’ai aussi lu les interviews dans Le Monde, le JDD, ELLE…. Et puis, et surtout, je viens de lire son livre, et c’est sur le contenu de ce livre que je base ce billet.
Tout d’abord je dois vous dire que c’est un livre passionnant et bien écrit, et que même si je suis loin d’être d’accord avec tout (voir ci-dessous) sa lecture m’a apporté quelque chose, m’a fait réfléchir. Donc je vous recommande de le lire et de vous faire votre propre opinion, et de venir ensuite en parler ici !
Sur de nombreux thèmes, je suis en parfait accord avec Mme Badinter et je pense que son analyse est juste, MAIS sur un point central, celui de l’allaitement maternel, sa thèse est à mon avis erronée --- et elle est erronée car au contraire des autres points présentés dans le livre, qui sont eux, dans l’ensemble, plutôt bien documentés, le sujet de l’allaitement n’a pas été analysé de manière rigoureuse par son auteur. Sur l’allaitement, Elizabeth Badinter laisse parler ses impressions, préjugés, et rejets, et du coup, elle écrit des choses au mieux non prouvées, au pire complètement fausses... Et dans les deux cas montre une vision simplificatrice et réductrice des mamans allaitantes.
Peu de personnes rejetteront une des thèses du livre, fort bien développée, qui est que, pour que le taux de natalité élevé de la France se maintienne, il faut que les femmes puissent continuer à vivre leur maternité comme elles l’entendent, et qu’un modèle théorique de la mère parfaite qui renonce à sa carrière et à sa vie de femme, ne leur soit pas imposé. Si on dit aux femmes, pour être une bonne mère, il faut faire XYZ, et qu’elles n’ont pas le choix, elles feront comme leurs consœurs japonaises, allemandes, ou italiennes, et elles arrêteront de faire des enfants.
Elle compare les politiques natalistes des différents pays européens (dont les pays nordiques toujours cités comme modèles dans ce domaine) et elle démontre que ce ne sont pas forcément les politiques les plus généreuses qui encouragent la natalité, ce sont les politiques qui permettent aux mères d’avoir le choix de travailler ou pas. En gros, il faut un équilibre entre des politiques familiales dites traditionnelles (type allocation pour la mère au foyer), et des politiques familiales permettant aux femmes de travailler si elles le désirent (comme des places en crèche.) Elle montre ainsi que le modèle suédois, bien que très confortable, conduit à un taux de natalité moindre que celui de la France… Et son explication est que ce modèle, bien que généreux, impose un rôle trop formaté aux femmes.
Ce concept clef de la nécessité du choix et du libre arbitre pour les femmes est bien développé et argumenté (et je suis naturellement pleinement d’accord), mais elle le mêle à une autre analyse, celle des dangers du "naturalisme", et j’ai eu parfois l’impression de lire deux livres en un, qu’il y avait deux thèses différentes dans le livre, qui s’entrecroisaient sans jamais vraiment se rejoindre de manière solide.
La première thèse principale expose le danger d’une société inégalitaire qui dirait aux femmes « pour être une bonne mère vous devez quitter le monde du travail et vous consacrer 100% à votre enfant». La seconde thèse principale est celle exposant les dangers du « naturalisme » : Mme Badinter brandit le courant écologique comme l’ennemi de la femme car conduisant par le biais de pratiques telles que l’allaitement long, les couches lavables, le retour à la maison, le cododo, à une subrogation de tous les désirs de la femme, la soumettant complètement à son bébé qui devient le centre de son univers. Dans ce modèle, décrit de manière sarcastique par Mme Badinter, la mère investie à 100% dans son enfant (devenu son nouveau maître), motivée par le sentiment profond de sauver la planète, et embue d’un sentiment de supériorité total par rapport aux autres femmes, s’oublie, oublie sa carrière, oublie son mari, et se prépare des vieux jours difficiles si jamais le dit mari s’enfuit en courant. Donc modèle dangereux selon Mme Badinter.
Là où le livre pèche est que le lien entre les deux thèses n’est pas fait de manière convaincante. Nulle part ne prouve-t-elle que l’essor de ces pratiques « naturalistes » (que d’autres appelleront le maternage proximal) a eu ou pourra avoir un effet direct sur l’inégalité entre les hommes et le femmes ou le rôle des femmes dans la société en France. Elle craint simplement qu’on y arrive (comme dans les sociétés allemande ou japonaise, modèles où le rôle des femmes est très réduit à la sphère familiale) si le courant écologique prend le dessus. Du coup on est vraiment dans le catastrophisme annoncé mais non prouvé : pour que la thèse tienne la route il faudrait d’abord démontrer 1) que le « naturalisme » s’est suffisamment répandu, et 2) qu’il y a un lien direct entre ces pratiques et l’inégalité entre hommes et femmes.
Sur le premier point Mme Badinter essaie de montrer l’essor de ces pratiques écologiques/de retour au naturel en utilisant l’exemple de l’allaitement et en montrant l’augmentation des taux d’allaitement en France, mais on est bien loin d’une situation où l’allaitement au-delà de quelques semaines serait la norme en France. Oui, les taux ont augmenté, mais nous sommes un des pays d’Europe où on allaite le moins et où on allaite le moins longtemps. Crier au loup quand il s’agit de l’augmentation des taux d’allaitement me parait donc un raisonnement pour le moins tiré par les cheveux.
Quant aux autres pratiques de maternage proximal, leur adoption par la population n’est pas mesurée. Ici aussi, Elisabeth Badinter crie au loup. Oui, ces pratiques se développent, oui, la presse en parle, oui on voit de plus en plus de bébés portés en écharpe, oui l’alimentation bio a le vent en poupe, oui le sujet du cododo est légèrement moins tabou qu’avant… Mais de là à traiter ces pratiques comme si elles étaient en passe de devenir en France le nouveau standard de la maternité, il y a un grand fossé à franchir, fossé que Mme Badinter ne franchit pas de manière convaincante.
Quant au deuxième point, qui serait d’établir un lien direct entre ces pratiques et l’inégalité entre les hommes et les femmes, là le livre est muet, et pour cause.
Mme Badinter fait du maternage proximal une description caricaturée, et on sent ici un décalage générationnel, une incompréhension totale : on sent la distance entre une femme qui a l’âge d’être grand-mère, et les jeunes générations de mères qu’elle observe avec beaucoup d’étonnement, et un peu de condescendance. D’ailleurs, en parlant de grand-mère, je me suis prise à imaginer, en lisant le livre, que nous étions peut-être dans une situation où la fille ou belle-fille de Mme Badinter allaite son enfant 3 ans, porte en écharpe, cododote, et couche-lavotte, et où Mme Badinter n’en peut plus d’énervement face à des pratiques aussi archaїques mises en place sous son nez ! Sans vouloir faire de la psychanalyse de comptoir j’ai eu l’impression en lisant le livre qu’il y avait deux Elizabeth Badinter à l’oeuvre : l’une très rationnelle, bâtissant brique par brique un raisonnement élégant sur la place actuelle des femmes dans la société, les limites du concept d’instinct maternel, les comparaisons éclairantes entre les différents pays… Et l’autre beaucoup moins objective, plus émotionnelle, sarcastique, voir limite méchante, lorsqu’elle décrit les mamans écolo, celles qui allaitent, et les associations de soutien à l’allaitement – comme si elle avait du mal à observer ce qui se passe chez ces mères d’aujourd’hui de manière distanciée, comme si elle observait ces femmes au travers du prisme de sa propre expérience (expérience dont elle se refuse à parler mais qu'on devine bien différente.) Comme si chez elle, la philosophe et la mère (ou grand-mère je ne sais pas) avaient un peu du mal à cohabiter.
Malheureusement elle ne cherche pas trop à comprendre ces mères, et manque carrément d’empathie : par exemple quand elle s’est moquée de celles qui cuisinent du brocoli bio (sur France Inter), elle oublie facilement tout le débat sur les pesticides, la vache folle, et autre joyeusetés de notre alimentation industrielle, joyeusetés qui nous rendent toutes un peu parano quant à ce qu’on met dans l’assiette de nos enfants.
Quand elle consacre un chapitre entier à faire de l’ironie facile sur le dos de La Leche League, elle oublie les milliers de femmes qui ont raté leur allaitement par manque de soutien, d’information, et à cause du machisme qui sévit souvent encore dans le corps médical, et elle oublie les femmes qui ont réussi des allaitements qui leur tenaient à cœur, justement grâce à des associations comme La Leche League. Sur le sujet de La Leche League, j’ai d’ailleurs trouvé le ton vraiment désagréable et les reproches infondés. Qu’on ne soit pas d’accord avec toutes les valeurs de cette association, soit, mais de là à en faire les investigatrices d’un complot planétaire visant à forcer toutes les femmes à allaiter, il ne faut pas pousser mémé dans les orties !
Quand elle consacre plusieurs pages à casser du sucre sur le dos de la CoFAM et son Initiative Hôpital Ami des Bébés, elle balaie d’un geste les efforts d’un groupe justement focalisé sur le respect des mères, des pères, et de leur nourrisson --- respect de leurs désirs et de leur choix, quels qu’ils soient !
Là où je la rejoins cependant, est dans l’idée que le maternage proximal n’est pas adapté à toutes les mères, et qu’il serait dangereux d’en faire l’étalon de la maternité parfaite. Je pense qu'il existe de multiple manières d’être une bonne mère (ou une mère simplement bonne, comme le dit Winnicott), et que nul ne détient de supériorité en la matière. Et qu'il serait dangereux de faire de l’allaitement un des critères de la bonne mère. Je pense qu’il est extrêmement important qu’on n’utilise pas l’arme cruelle de la culpabilité pour faire pression sur les femmes afin qu’elles allaitent. Je crois aussi qu’elle a raison de parler de l’ambivalence de nombreuses femmes quant à l’allaitement, à l’aspect animal/mammifère que cela suppose, et qui ne plaît pas à toutes. Et elle a raison de dire qu’il est parfois difficile, dans un moment de la vie où on est vulnérable, de bien résister à la pression de l’entourage. Alors oui, je pense que certaines femmes, ambivalentes par rapport à l’allaitement, et n’osant dire « cela me dégoûte » (car comment dire cela à sa sage-femme, ou sa meilleure amie qui a elle allaité ?), se rangent derrière des prétextes plus politiquement corrects : je suis pudique, mon mari veut donner le biberon, je n’aurais pas assez de lait, etc. Le fond du problème, est qu’elles n’en ont pas envie et c’est quelque chose qu’il faut profondément respecter. Mais il n'est pas facile d'aborder la discussion sans blesser sur ces questions délicates d’envie et de désir, et de rapport au corps. La grosse difficulté pour le corps médical ou pour tous ceux travaillant dans le domaine est d’arriver à informer sans culpabiliser. Est-ce vraiment possible ? Pas évident quand on voit les réactions à fleur de peau des unes et des autres quand le sujet de l’allaitement est abordé. Sur ce thème, je vous conseille d’ailleurs l’excellent billet de la Poule Pondeuse.
Le problème de fond c’est que Mme Badinter se dit philosophe (en tout cas, chez mon libraire son livre était au rayon philosophie) mais son livre est en fait un ouvrage de sociologie. Elle travaille comme un philosophe (au chaud, toute seule dans son bureau), mais traite de sujets de société pour lesquels, justement, sortir de son bureau, faire des enquêtes, réaliser des entretiens, faire donc, un vrai travail de sociologue, aurait été utile. Sur la plupart des thèmes étudiés dans le livre, ce n’est pas un problème car elle a pu utiliser les études sociologiques réalisées par d’autres, les statistiques de différents organismes, mais quand elle parle de l’attitude des mères par rapport à l’allaitement, elle rencontre un problème majeur : il y a très peu d’études, très peu d’analyse statistiques. Et d’ailleurs, elle le reconnait elle-même : « Il n’est pas facile de savoir ce que les femmes pensent vraiment de l’allaitement aujourd’hui où l’ambivalence maternelle est occultée ».
J’aurais bien aimé, que, devant cet écueil, elle parte à la rencontre d’un échantillon représentatif de mères allaitantes, mais pas du tout. Pas besoin de données ni d’études ni d’entretiens pour définir trois types de femmes allaitantes, ni pour théoriser sur le niveau intense de culpabilisation auquel sont soumises les jeunes accouchées. C’est l’impression de Mme Badinter que nous entendons. Impression qu’elle a formée en faisant quelles recherches ? En parlant à qui ? On ne sait pas. Quand elle généralise sur la culpabilisation dont souffrent les femmes qui écoutent les discours pro-allaitement du personnel médical, qu’est-ce qui permet de dire à Mme Badinter, que ce problème est plus important (quantitativement ou qualitativement) que le problème des mères allaitantes qui sont découragées dans leurs efforts par un pédiatre qui leur conseille de passer à l’allaitement mixte, ou un pédo-psychiatre qu’ils leur dit qu’au-delà de six mois d’allaitement elle sont des mères incestueuses ?
Ni enquête statistique, ni entretiens qualitatifs auprès de mères n’ont apparemment été effectués. Je trouve donc qu’il y a un certain manque de rigueur dans l’analyse, ou du moins que la rigueur n’est pas répartie également dans ce livre. Du coup son analyse parait biaisée, voire parfois, à la limite de l’honnêteté intellectuelle. Par exemple, dans son livre (et c’est un point sur lequel elle a insisté lors de son entretien dans l’émission la Tête au Carré sur France Inter), elle écrit que la meilleure preuve que de nombreuses femmes n’ont, en fait, pas envie d’allaiter, est que le taux d’allaitement est très élevé à la maternité, et se casse la figure ensuite, une fois les mères rentrées chez elles. Mais ici, à nouveau, il ne s’agit que de son opinion, non étayée par une enquête ou une recherche sérieuse : une autre conclusion pourrait être de dire que ces femmes avaient envie d’allaiter mais ont échoué car l’allaitement n’est pas si facile au début, et qu’elles ont été mal conseillées et entourées --- et que donc leur motivation (ou manque de motivation) n’est pas la raison de l’arrêt de l’allaitement…
La vision de l’allaitement qu’elle propose est simplificatrice. Oui, elle dit ne pas être contre l’allaitement et comprendre que certaines femmes s'y épanouissent mais sa vision de l’allaitement est tellement caricaturale que c'est pire qu'une attaque directe. Elle écrit que le discours ambiant exige un allaitement exclusif pendant six mois, et deux ans en mixte. Mais elle fait comme si ces recommandations de l’OMS étaient l’unique norme vers laquelle toutes les mamans allaitantes et tous les professionnels de santé conseillant les mamans allaitantes tendaient en France aujourd’hui, comme si c’était le seul choix possible. Elizabeth Badinter parle d’allaitement comme s’il y avait en France aujourd’hui un discours unique sur l’allaitement, celui prôné par une conspiration de La Leche League et de l’OMS. Rien n’est moins vrai. La Leche League (avec tout le respect que je dois au travail de cette association) n’a pas le monopole du discours sur l’allaitement, et de toute manière même le discours de La Leche League est loin d’être monolithique. Il existe de nombreuses associations de soutien à l’allaitement, il existe de multiples points de vue, de multiples manières de vivre un allaitement.
On peut allaiter trois semaines, trois mois, ou trois ans. On peut remplacer une tétée ou plus par un biberon, soit de lait tiré, soit de lait infantile. On peut faire carrière et allaiter. On peut être féministe et allaiter. On peut avoir une vie de femme épanouie et allaiter . On peut avoir l’allaitement qu’on veut, où on veut, quand on veut. Elle écrit que pour allaiter il faut être en tête à tête avec son bébé 24h sur 24h sans échappatoire. Mais d’une part, biberon ou allaitement, les premiers mois d’un bébé sont intenses, et d’autre part, on peut faire de l’allaitement mixte si on veut, on peut tirer son lait pour donner un biberon au papa, on peut s’organiser en fonction de ses désirs, de son niveau d’énergie. Et non, l’allaitement ne veut pas dire (encore un poncif !) que le papa est mis à l’écart ! En la lisant j’ai vraiment eu l’impression qu’elle n’avait jamais rencontré de maman allaitante de sa vie, et que sa seule expérience du sujet était l’ouvrage d’Eliette Abécassis sur la maternité, livre qui est … un roman !!!
L’autre problème est un certain mépris pour le fait scientifique. Je trouve cela un peu décevant qu’une personne aussi brillante et cultivée écrive tout un livre combattant le «naturalisme » sans parler une seule fois des risques réels et documentés liés aux changements climatiques. Et c’est aussi un peu effarant que la réalité scientifique sur les bienfaits de l’allaitement pour la mère ET pour l’enfant soit à ce point minimisée ou mise sous le tapis. Pendant un des ses entretiens, elle a répondu que de toute manière, les pédiatres changeaient d’avis tous les trente ans sur le sujet, impliquant donc que le soutien actuel du corps médical pour l’allaitement n’était qu’une lubie, et que le contraire serait défendu dans trente ans. Peut-être, mais il y a tout de même (je sais, c’est révolutionnaire de le dire) la notion de progrès scientifique, non ? Les pédiatres ont changé d’avis sur l’allaitement entre les années 60 et nos jours, parce que des études scientifiques ont montré les bénéfices de l’allaitement sur la santé de populations dans leur ensemble – il ne s’agit pas d’un effet de mode.
Au final je trouve que c’est un livre qui pose les bonnes questions mais qui, quelque part, se trompe d’ennemi. Ce qu’Elisabeth Badinter écrit sur l’effet néfaste qu’a eu la crise économique des vingt dernières années sur le travail des femmes -- le fait que quand le monde du travail vous apporte peu, vous donne des salaires inférieurs aux hommes, et peut vous jeter comme un kleenex, il est tentant de rentrer à la maison --- vaut la peine d’être rappelé. A mon sens c’est un thème du livre qui aurait pu être développé beaucoup plus : qu’est-ce qui pourrait être changé dans le monde du travail pour le rendre plus accueillant pour les femmes ? Comment parvenir à cette fameuse parité des salaires qui n’existe dans aucun pays ?
Je ne crois pas que s’arc-bouter sur le courant écologique comme étant l’ennemi public numéro 1 du féminisme soit la bonne priorité. Franchement, si notre seul problème était la pression pour l’allaitement et le passage aux couches lavables, on s’en sortirait très bien, merci ! Ce serait peut-être plus utile de parler du plafond de verre, de l’image extrêmement sexiste véhiculée par la publicité dans la plupart des médias, du manque criant de représentation des femmes dans les instances dirigeantes des entreprises, du manque de places en crèche, du peu d’entreprises qui proposent des horaires souples, de la discrimination à l’embauche, etc. Pour celles qui essaient aujourd’hui de tout concilier, enfants, travail, mari, et vie personnelle, c’est sur ces sujets-là qu’il y a urgence.
Et vous, avez-vous lu ce livre ? Qu’en avez-vous pensé ?
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