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lundi 16 juillet 2012

Quel est ce festival citoyen, si populaire ?


Les Rencontres de l’Ecologie au Quotidien de Die 2012 se sont terminées mi-février sur de francs succès : fréquentation, qualité des intervenants, retombées économiques, retours des participants et mobilisation de tout un territoire…
L’ Ecologie dans nos pratiques quotidiennes : objet du festival de Die au pied du Vercors entre Alpes et Provence depuis 11 ans.
 - Un cheminement d’ Education Populaire et de dialogue citoyen.
 Organisées par l’association 1901 « Ecologie au Quotidien », les 10èmes Rencontres de l’Ecologie au Quotidien de Die se déroulaient du 22 janvier au 12 février 2012 dans la Biovallée. Chaque année, cent à deux cents invités et plus de 15 000 entrées (en 2012, + 20% par rapport à 2011), 4000 heures de bénévolat, une soixantaine d’associations partenaires, une bonne dose de convivialité et 22 jours de mobilisation sont les ingrédients de cette rencontre régionale originale. "Et toujours cette diversité de l’offre, conférences, débats, cinéma, concerts, théâtre, repas bio, librairie, ateliers pratiques et de découvertes, spectacles enfants et adultes, 20 expositions, visites d’éco-sites, animations scolaires, jeux coopératifs, des formations avec le GretaViva5,  des expérimentations par des entreprises, etc.… qui permet de sensibiliser les publics de différentes manières" explique la chargée de mission et coordinatrice, Anne Tesson. « De très nombreux thèmes sont abordés : solidarité Nord-Sud, Economie Sociale et Solidaire, Education à la Paix, Communication, transports doux, analyses critiques, transformation sociale, valorisation du territoire et de ses acteurs, Education à l’Environnement, luttes sociales, alimentation et agriculture biologiques, féminisme, médecine alternative et conventionnelle, protection des biodiversités animales et végétales, pollutions, jeux coopératifs, relocalisation de l’économie, auto et éco-construction, énergies renouvelables, préservation des sols et de l’air, poésie, migrations humaines, peuples racines, pacifisme, précautions avec la forêt et l’eau, désobéissance civiques, etc.… permettent de toucher toutes et tous quelles que soient leurs sensibilités et  c’est ce qui participe à la richesse de ce festival Rhône-Alpin" conçoit une administratrice Annick Paoli . "Avec cette année 2012 : La sobriété heureuse (D.Cauchy, D.Wauters, D.Grunberg), les Agro carburants et Gaz de schistes (Survie, A.Chabrol, Y.Louvel, G.Vermorel), La terre (Frapna, F.Sausse, M.Terrail), Quelle agriculture pour demain, (CCFD, Confédération Paysanne 07, J.Porcher, A.Boutonnet, J.P. Berthouse, J.P.Delage et Terre de Liens, Agrobiodrôme, INRA), OGM (A.M.Cornu, la Conf’07 et 26), Territoire Solidaire (O.Massicot,  O.Pastor, L.Déré, D.Jouve, A.Agier, CLD Vallée de la Drôme et CLD Diois), La Forêt retrouvée (G.David, ONF, A.Givors, L.Fleury, Dryade)   la Biodiversité (G.David, LPO, Frapna ), les Pollutions Collectives (M.Grosman, M.M.Robin, C.Reiss, J.Collard, CNRS, INSERM), Lanceurs d’alertes (M.Rivasi, Amis de la Terre, ), Se soigner autrement (Dr Dransart, A.Briffaud), Education ( P.Meirieu, I.Peloux, E Nuytz, M.Rahnema, L.Bencharif), Ecologie intérieure (M.L.Labonté, T.D’Ansembourg, A.VanStappen, A.Stern ), Ecoconstruction et Toilettes sèches (D Mauplot, S.Berne, P.Garin-Michaud, etc ), Média alternatif (Médiascitoyensdiois, Silence, l’Age de Faire), Ecohameaux et énergies (Adil26, Habiterre, Ar’terre, A.Arnaud, P.Baronnet , Village des Possibles), Sortir du Nucléaire (F.Mariller, V.Fristot, C.Malfray-Régner, Rivasi, NEGAWATT, Enercoop ), Economie Sociale et Solidaire (C.kreschmar, M.Bodinier, Solstice, Carline, Tchai Walla , Ar’terre, VDDI , ASCO, Site de Proximité de la CCD, etc..), Economie Non Violente (E.Godinot, A Duez, l’Age de Faire), Les Déplacements (B.Collignon et le Comité de ligne, CitizenCar, A.Rhiale et NégaWatt, B.Cusennier du CG26, etc. ), Démocratie Vivante ( Y.Malcheff, A.Bonnefous, S.Kerkhove, P.Viveret),  Les Nouveaux Collectifs Citoyens (Y.Malcheff, l’Université du Nous, CLD), et moult artistes (S.Meunier, Marcus et Boireaud, Coriandre, FraNumé, Frisette, etc.…), pour n’en citer que quelques uns…  sur les 125 rendez-vous de cette grande cuvée pour fêter les 10 ans» conclut un organisateur.
- L'énergie créative de la période actuelle, agir local et penser global sont une démarche constante de ces années drômoises. Les outils de reconnaissance mutuelle, la construction de dynamiques de force collectives prennent ici forme. Les forums sociaux mondiaux résonnent à Die, la question du "bien vivre" aussi importante que la question des "biens communs", la joie de vivre sont palpables. Les éléments d'universalité dans les groupes humains. Local, mondial et échelles intermédiaires (Biovallée et Région) sont leur territoire de prédilection. Ne pas chercher un "modèle unique, les qualités de mutualisation, de coopération et d'échanges, comme l’intelligence collective animent « ces militants des possibles ». La qualité démocratique, la convivialité, la qualité festive font le liant et la fluidité. La qualité démocratique est primordiale : des outils, la méthode de construction des désaccords (car la démocratie, ce n'est pas la loi du nombre, mais la qualité d'élaboration du débat) s’immiscent jusque dans les détails.
- Marier écologie sociale, écologie environnementale et écologie personnelle (Félix Guattari)
« Dans les mouvements transformateurs actuels, on pense simultanément, et non pas contradictoirement, les enjeux de transformation personnelle et les enjeux de transformation sociale ». Dans l’association on conjugue plus facilement le « ET » que le« OU ».
Ecologie au Quotidien présentait donc les Xème Rencontres de l’Ecologie au Quotidien du Diois autour du thème " Vivre la Transition, énergétique, économique, sociale… » Une injonction du leader des villes en transition, Rob Hopkins. « C’est un temps pour reprendre espoir et se remobiliser sur des dynamiques citoyennes sur nos territoires et participer à une véritable éducation populaire » explique Anne Tesson, chargée de mission de l’association.
« Le succès des Rencontres de l’Ecologie au Quotidien de Die, confirme l’émergence d’une société civile active sur un territoire dynamique où des convictions d’écologie, citoyenneté, fraternité et paix veulent se conjuguer avec bonheur »explique Annick Paoli de Ecologie au Quotidien.
Il y a onze ans, quelques habitants s’inquiétaient :" Pourquoi un territoire où le terreau social, agricole, écologique, culturel et artistique si fertile n’offre pas un événement de qualité à la hauteur de ses valeurs et de son identité ?". Depuis 2001, dix Rencontres de l’Ecologie au Quotidien ont esquissé des réponses. Vingt journées de mobilisation et un travail en profondeur toute l’année, d’abord des habitants et 70 associations d’éducation à l’environnement, d’éducation populaire, de protection de la nature et de défense des droits de l’homme, sont offertes chaque année à Die. Le thème " Vivre la Transition, énergétique, économique, sociale… » donne le « la » à la manifestation. Chacun, pendant ces rencontres, vient faire son panier dans la diversité  des propositions et des actions : l’eau, l’agriculture biologique, les migrations humaines, le reboisement, économie sociale et solidaire, alerte au climat, luttes sociales, biodiversité, non violence, éco-logement, éducation à l’environnement, paysans sans terre, démocratie participative ...
La pluralité des intervenants permet aussi de toucher tous les publics. Réinventer « une pensée locale pour un développement local dans une réflexion globale et un développement global » s’affirme comme la colonne vertébrale de cet évènement se référant à la Formule d’ Edgar Morin.
Une écologie locale et populaire qui valoriser les acteurs du territoire, économiques, culturels, sociaux et politiques : « Que mille réseaux s’épanouissent… »
Ainsi naissent des réseaux au cœur des Rencontres de l’Ecologie valorisant ainsi acteurs et territoire. « Plusieurs milliers de visiteurs fêtent l’Ecologie et la vie, dont les enfants du Diois, et les organisateurs donnent une large place au débat public et la contradiction (Habitats légers, exploitation de la Forêt, Place des grands prédateurs, obligations de vaccinations, sensibilité aux ondes électromagnétiques, etc...) . En plein hiver, avec rien à vendre, l’événement aurait pourtant pu faire figure de challenge. " Nous semons, le terreau est déjà là. Information, sensibilisation, formation, échanges sont autant d’outils que les gens viennent chercher afin de s’engager dans leur quotidien. Sans prétention, nous essayons d’ensemencer des terres de solidarité, de générosité, de luttes, de conscience et de paix pour un futur viable, vivable et désirable par tous. C’est un espace qui enrichit la démocratie...et "où le peuple est très populaire", un clin d’œil à Victor Hugo.." précise Annick Paoli.
- Cette action s’inscrit dans une trame historique propre au Diois avec sa tradition d’innovation et d’accueil de nouvelles idées, technologies et savoir-faire : agriculture biologique dans les années 70, diversification des productions en particulier de plantes aromatiques, médicinales et à parfum dans les années 80 (et ses micro-entreprises), une forte présence de personnes sensibles à l’alimentation bio ( 520 familles adhérentes à la Carline soit 1800 consommateurs ), la mise en place d’une charte de territoire participative et agrément "d’un pays" porteur d’une identité et d’une sensibilité propres. Et finalement la labellisation comme BioVallée®.
Une phrases clefs : « il faut remettre l’humain au centre ». Cela ne va pas de soi. L'humain, c'est aussi la St Barthélemy, Hiroshima, le Rwanda, Auschwitz, etc. Travailler sur la question de l’ambivalence que nous avons comme être humain est un élément fondamental. Voir les problèmes à l'extérieur ne suffit pas. Analyser ce qui vient de l’intérieur, et la façon dont nous nous traitons nous-mêmes, dont nous travaillons sur notre propre ambivalence : explique un organisateur.  Les relations humaines, le vivre ensemble sont plus dur que les relations aux choses. La chosification, la déshumanisation sont solutions de facilité.  L’économisme permet de passer du gouvernement des hommes à l’administration des choses. A Ecologie au Quotidien nous savons que l’on peut arroser le meilleur de l’homme…comme le pire. Nous avons choisi le meilleur.
 « Travailler moins et consommer moins pour vivre mieux…et se cultiver plus », c’est-à-dire choisir la sobriété volontaire. Comment la mettre en oeuvre ? Comment commencer ? Comment travailler moins pour vivre mieux ? Vivre de façon simple à la campagne est une réalité pour la moitié de la population mondiale et reste réalisable au Nord. Des exemples sont emblématiques. Le cheval de trait peut remplacer le tracteur sur de belles vignes en pente, la cuisine solaire est efficace même au Nord, etc. Enfin, plutôt que d’utiliser du béton dans la construction et la rénovation, le chanvre et le bois sont des alternatives qui permettent de faire vivre toute une filière locale de sa culture à sa mise en œuvre et de valorisation d’une filière autour du Pin noir du Diois » esquisse un adhérent qui milite à l’association depuis 2002.
L’empreinte écologique (surface de planète estimée nécessaire pour assurer la production de notre nourriture, nos vêtements, notre énergie, nos recyclages de déchets et nos émissions de CO2...), vulgarisée par le WWF en 2002 à Johannesburg, fait ressortir que chaque terrien use 2,7 hectares et que si chaque humain voulait vivre comme un français, il faudrait 3 planètes et 7 planètes pour vivre comme un américain. Nous ne disposons actuellement que de la seule terre et il est utopique d’imaginer « de garder notre système de consommation-prédation actuel dans les pays riches ».
Une transition écologique douce, consciencieuse et lucide.
« Nous devons donc nous engager volontairement vers une « sobriété heureuse » ( F.Brune) ou une « Simplicité volontaire » (P.Rabhi)... sur nos territoires. Non, la qualité de vie n’en pâtira pas : combien sont possibles les champs de la croissance des relations humaines de voisinage, amicales, familiales, associatives, de temps partagés avec nos enfants ou de temps de plaisir : musique, artistique, ballades, connaissance de la flore, faire du vélo ou des recherches sociologiques, de la relaxation ou l’apprentissage du jardinage... où 1000 fleurs peuvent nous épanouir, sans détruire, piller ou polluer... Sur nos territoires, l’exemple individuel doit être complété par l’exemplarité de collectivités locales afin de réviser nos certitudes…» conclue Anne Tesson. « Viendra un jour le temps des choses légères »...
Impacter tout un Territoire…désirable
« Passer du logiciel égo-compétitif au logiciel alter-coopératif, c’est un chemin, qui ne va pas de soi. Et c’est un chemin où nous avons besoin d’entraide. Vous pouvez très bien, fût-ce dans un mouvement hyperalternatif, avoir des logiciels égo-compétitifs qui fonctionnent en force. Alors nous avons revisité nos croyances… »
Dans le cadre des commissions constitutives (1999-2000) de l’Espace Social et Culturel de Die et du Diois, puis des "Carrefours" et plus particulièrement le " Carrefour Vie Locale" (2001-2002), des habitants du Diois se sont retrouvés régulièrement pour réfléchir " à une sensibilisation des habitants sur le thème de l’écologie ".
Après plusieurs réunions, plus que l’organisation d’une foire ou d’un festival, " c’est un travail pédagogique et culturel (les Rencontres de l’Ecologie auraient pu s’appeler tout aussi bien Les Rencontres culturelles, les Rencontres Citoyennes ou les Rencontres de l’ Emancipation) autour de nos gestes quotidiens envers les jeunes et les adultes et une valorisation des acteurs du Diois liés à l’écologie" qui a été choisi par le groupe "Ecologie au Quotidien". " Ecologie au Quotidien" a l’objectif de mettre en réseau des associations de l’ensemble de la vallée de la Drôme afin de mutualiser les informations, actions et projets allant dans le sens de l’Ecologie et des valeurs humanistes (Liberté, égalité, fraternité, droits de l’Homme, justice sociale, laïcité et parité). Ce réseau est un enrichissement de la société civile sur nos territoires, le résultat d’une responsabilisation de ses acteurs face aux enjeux de société et une volonté de travailler en commun pour un " Mieux vivre ensemble". Une écocitoyenneté en action. A ce jour, des associations de la Communauté des Communes du Val de Drôme, de Crest, de la C.C de Saillans et de la C.C du Diois participent à la construction du projet des "Rencontres de l’Ecologie au Quotidien" à travers le Grand Projet Rhône-Alpes Biovallée®. Cette synergie sur les différents territoires préfigure la mobilisation de la société civile sur ce projet de "développement humain durable" et sur un espace de cohérence et de cohésion que l’on appelle « Biovallée ». C’est sur l’ensemble de ces territoires que les Rencontres de l’Ecologie au Quotidien rayonnent. La commune de Die, la Communauté des Communes du Diois, le Conseil Général de la Drôme, la Direction Régionale de l’Environnement (DIREN), le Conseil Régional Rhône-Alpes (GPRA-Biovallée), etc.. sont partenaires du projet et de l’ action et sont ici remerciés pour leur facilitation, leurs financements leurs aides techniques.
Un espace de dialogue et de médiation : « L’espèce humaine face à son devenir et tant de questions… »
Comment se fait-il que l’humanité, en dépit des ressources planétaires suffisantes et de ses prouesses technologiques sans précédent, ne parvienne pas à faire en sorte que chaque être humain puisse se nourrir, se vêtir, s’abriter, se soigner et développer les potentialités nécessaire à son accomplissement ?
Comment se fait-il que la moitié du genre humain, constituée par le monde féminin, soit toujours subordonnée à l’arbitraire d’un masculin outrancier et violent ?
Comment se fait-il que le monde animal, à savoir les créatures compagnes de notre destin et auxquelles nous devons même notre survie à travers l’histoire, soit ravalé dans notre société d’hyper consommation à des masses ou à des fabriques de protéines ?
Comment les mammifères auxquels j’appartiens ont-ils pu se croire le droit d’exercer d’innombrables exactions sur le monde animal, domestique ou sauvage ?
Comment se fait-il que nous n’ayons pas pris conscience de la valeur inestimable de notre petite planète, oasis de vie au sein d’un désert sidéral infini, et que nous ne cessions de la piller, de la polluer, de la détruire aveuglément au lieu d’en prendre soin et d’y construire la paix et la concorde entre les peuples ?
Ces questions qui demeurent à ce jour sans réponse mettent en évidence la faillite de notre conscience et l’obscurantisme dans lequel nous évoluons en dépit de nos connaissances. C’est à tout cela que les
Rencontres de Die veulent éveiller….
Ces 22 jours : un temps fort et pédagogique au cœur de l’Hiver
Une centaine de bénévoles, des animateurs, des élus, des jeunes se sont mobilisés autour du projet " Ecologie au Quotidien". Une restitution de ce travail a eu lieu en janvier et février 2012 lors des " Rencontres de l’Ecologie au Quotidien ». Cette manifestation était organisée à la salle polyvalente, dans les écoles, au lycée de Die, à l’écosite des Amanins de Crest, aux cinémas Le Pestel et l’Eden, à la médiathèque, à l’ Arrêt-Public de Crest, à l’Oignon de Saillan, aux Locaux-Loco, le Voltaire et Un Air de Famille à Die  lieux associatifs et autres sites du Diois et du Crestois. Ces 22 jours sont un moment privilégié de rencontres, de retissage de lien social, de découverte du travail sur le territoire, de réappropriation de la mémoire afin de construire une identité collective forte, de redynamisation de nos énergies respectives. L’événement est un acte significatif d’engagement local et global des habitants pour la planète et pour un territoire viable vivant, vivable, solidaire et désirable
« Développer une éco-citoyenneté en participant à la prise de conscience que ce n’est qu’en modifiant nos modes de vie et nos comportements que nous pourrons éviter une catastrophe écologique majeure au niveau mondial. Sensibiliser et responsabiliser les jeunes et les adultes au respect de l’environnement dans les gestes quotidiens pour un « mieux vivre »   et « vivre bien » sur le territoire et sur la planète. Mettre en valeur la spécificité du territoire Diois en valorisant les acteurs locaux, projets, actions et entreprises liés à la qualité environnementale et humaine. Créer une dynamique locale favorable au respect de tous et à la reconnaissance de chacun. Pour ce faire, contribuer à travers des actions conscientes et consciencieuses (on dit conscientisantes dans l’éducation populaire), à structurer le territoire en fédérant des associations autour de valeurs écologistes et humanistes à travers des actions locales. Développer la connaissance, auprès d’un public non averti, de l’impact des gestes individuels et des choix de consommation sur l’environnement et sur notre santé. Informer et donner des pistes pour des modes de vie plus responsables et plus écologiques. Engendrer une solidarité pour un projet commun de territoire vivant et de "haute qualité humaine". Valoriser l’Agriculture Biologique et ses déclinaisons (filières, transformation, commercialisation, etc…) à partir de son impact sur l’environnement et sur la santé pour développer le réseau de producteurs, de consommateurs et de distributeurs de produits biologiques. Enclencher un processus de sensibilisation et d’action sur tout le territoire et l’évaluer au cours de l’année suivante. Faire travailler des partenaires ensemble sur un projet commun, avec des responsabilités partagées. Nourrir un terreau afin que germent des initiatives en matière de citoyenneté et d’écologie » précisait Thierry Geffray, président de la Communauté des Communes du Diois dans son discours inaugural en 2008. Quelles expériences, outils, connaissances peuvent nous permettre de développer ce que Patrick Viveret appellera la résistance créatrice, l’expérimentation sociale, la Vision transformatrice et émancipatrice ( REVE), la construction-déconstruction des conflits, la joie de vivre, la radicalité ( au sens d’ aller à la racine des choses), etc...
Et tout cela sans ne culpabiliser personne et éviter tout catastrophisme qui mène au fatalisme. Voila le travail de toute une année qui suit les Rencontres de Die. Que 1000 fleurs s’épanouissent…
Comme un poisson dans l’eau de la Société Civile
Nous remercions les partenaires ci-dessous pour leur participation aux Rencontres de l'Ecologie 2012 :
ADEME (69), ADIL-26 , Revue Age de Faire,  Agir pour l'Environnement 75), un Air de Famille (26), AIRE Trampoline (26), Alter’action (26), les Amanins (26), Les Amis de la Terre (26-38), l’Arbre à Sons (26), A.R.E.H.N (76), L’Arrêt Public (26), Ar’Terre (26), Arte-tv ,  ASPAS (26), AstroDrôme (26), Atelier de Zita (26), Atelier des Couleurs (26), ATOS (69), Bee-Happy (26), Biovallée®(26), les Bonnes Energies (26), Café Associatif l’Oignon de Saillans, Café Le Voltaire de Die, CCFD-Terre Solidaire (Paris), La Carline de Die,  les Champs de l’Aube (26), Chemin Dansant (26), Cinéma le Pestel (26), C.N.R.S (75), CFPPA (Die),  Communauté des Communes du Diois (26), Communauté des Communes du Val de Drôme (26), Confédération Paysanne (07), Conseil Local de Développement du Diois (26), Conseil Local de Développement Vallée de Drôme (26), Les Colibris, Coop’aire de jeux (26), Coriandre,  Conseil Général de la Drôme, Conseil Régional Alpes, Coop’aire de Jeux (26), CouCou-Service (26), DIREN Rhône-Alpes, Dryades (26), LPO Drôme (26), Conseil Général de la Drôme, Ecole de la Nature et des Savoirs ( 26), Ecole Maternelle de Chabestan de Die ,  Ecrire et changer la vie (26), Edition Yves Michel (04), Espace Social et Culturel de Die et du Diois), GRETA-Viva5 (26), ESAT-Cat de Recoubeau (26), Fédération des Oeuvres Laïques (26), Ferme de Baume Rousse, Ferme de Paulianne (26), Réseau-FAIR et Collectif Richesse (75) , Festival du Conte de Bourdeau (26), Fondation Ardouvin de Vercheny,  Florémonts (26), Forum Ecohabiter-26 de Eurre, F.R.A.P.N.A (Fédération Rhône Alpes pour la Protection de la Nature- 26,  Gandhi International (75), Lycée Armorin (Crest), Les Gandousiers (26), Gîtes Panda (26), Graine d’Aubépine, Greenpeace (38), GretaViva5 (26), Habiterre (26), Héraldie (26), Imagerie (26), INRA (Toulouse), Jardins partagés de l’Aube (26),  Jaillance (26), Labelvie (26), Lafia Cie (26), Librairie La Balançoire (26), Le Locataire (26), Ligue des Droits de l’Homme (Drôme),  Locaux-Loco (26), LPO Drôme, Ludambule (05), Maison du Développement Durable-Louvain la Neuve, MarMots (26), MJC Nini Chaise ( Aoust sur sye), Médiathèque Départementale Diois-Vercors (26), MédiasCitoyensDiois (26), NégaWatt (26), Office National des Forets (26), P.N.R.V (Parc Naturel et Régional du Vercors 38-26), Revue Politis ,  les Potagers Rares (26), SERA (26), Réseau Diois Transition-MLC, Réseau Crestois Transition,  Res’Ogm 26, Résonance (26), Signes & Mar’mots ( 26), SERA (69), Silence (69), Solstice (26), Survie 26/07, Syndicat Mixte Rivière Drôme (26), Sortir du Nucléaire 26/07, Tchaï Walla (26), Terre de Liens (26), Trièves Après-pétrole (38), Toilettes du Monde (26), Université du Nous (74), le Village des Possibles (26), Via Campesina,   la Ville de Die et le Personnel Municipal (26)…
Pour l’hébergement, contactez l’Office du Tourisme de Die :
04 75 22 03 03 www.diois-tourisme.com
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes, France
Le Chastel 26150 DIE
Tel : 04 75 21 00 56       
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss

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