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dimanche 25 novembre 2012

Les Rencontres Citoyennes de la Région Rhone-Alpes...



11 èmes Rencontres  de l'Ecologie au Quotidien 2013
« Les Utopies en Marche… »
Dans la Vallée de la Drôme du 20 janvier au 8 février 2013.
Livron, Grâne, La Roche sur Grâne, Eurre, Crest, Gigors et Lozeron, Cobonne, Eygluy-Escoulin, Aoust sur Sye, Espenel, Die, Saint Roman en Diois, Luc en Diois,  Saillans, Châtillon en Diois, La Motte Chalancon , Val Maravel, Bellegarde en Diois, Baurrières,  Montmaur en Diois,  Vercheny et Sainte Croix.
Une utopie incarnée.
Selon la définition officielle des dictionnaires, l’utopie est la réalisation de la société idéale. Ce qui, dans l’esprit des hommes depuis l’aube de la civilisation jusqu’à nos jours, est demeuré un rêve qualifié d’impossible. Rêver de vivre en paix sur terre et de se partager équitablement entre tous les richesses, est sans doute la plus ancienne utopie que l’homme n’ait jamais caressée. L'inspiration de toute entreprise utopiste provient d'un mécontentement envers la société existante. La perception de l'injustice ou de la misère humaine amène le philosophe comme le citoyen à imaginer une forme d'organisation qui puisse éliminer les causes de ces maux. A l’aube de ce 21ième siècle, une nouvelle utopie a plus que jamais droit de cité dans un monde en perte d’équilibre, et rêver du jour  ou une utopie peut devenir la réalité de demain.
Utopiste ?
"La sortie du capitalisme a déjà commencé", titrait André Gorz en septembre 2007, un mois avant sa mort. Pourtant ce système règne aujourd'hui sur la politique, en imposant une culture englobante et mondialisée. Pour construire, il faut préalablement déconstruire. Déconstruire l'idéologie productiviste dominante et ses trois principaux dogmes : la croissance comme solution miracle à nos maux économiques, la consommation comme seul critère d'épanouissement personnel et la centralité de la valeur travail comme seule organisation de la vie sociale.
Pour nous, le combat contre ces trois principales aliénations permet ensuite d'imaginer la société dans laquelle nous voulons vivre et les modalités concrètes d'un véritable alter développement. S'il semble plus nécessaire que jamais de réinventer un nouvel idéal, il faut aussi être capable de le porter concrètement. C'est ce que nous faisons sur la base d'orientations par lesquelles nous nous situons bien souvent à contre courant des idées reçues, y compris à gauche. A travers notre approche de l'écologie, notre vision altermondialiste et notre conception élargie des droits fondamentaux, nous exposons dans ce livre notre projet de société en avançant, thèmes par thèmes, orientations et pistes d'actions.
Pour une nouvelle civilisation (Edgar Morin)
Aujourd'hui nous sommes inquiets. Inquiets parce que nous craignons que pour longtemps, trop longtemps, le système néo-conservateur ne gouverne notre pays qu’au bénéfice de quelques-uns tout en continuant d'accroître les inégalités et de peser de manière insoutenable sur la planète. Mais surtout, nous craignons que les résistances créatrices n'ait plus de projet à proposer à la société, qu'elle n'ait plus rien à dire d'autre que de critiquer la dictature économique.  Que les expérimentations sociales ne fassent écoles.  Envisageons un instant que " rénovation " et " modernité " ne veuillent dire ni renoncement, ni régression de la pensée et de la politique. Ayons l'audace de croire que il est possible de penser un projet de société cohérent, fraternel et démocratique, crédible. Bref, capable de redonner à la  Société Civile sa capacité de proposition et de transformation sociale.
« La bonté est le seul investissement qui n’échoue jamais » Henri David Thoreau
Utopia : p://www.mouvementutopia.org/blog/
Que faire ?
Les Rencontres de l’Ecologie… ce sont d’ abord des Rencontres de la diversité :   Dans une utopie réaliste…pour mieux vivre ensemble en nous enrichissant de nos diversités… 
Voilà des mots qui peuvent inspirer beaucoup de choses, donner lieu à bien des projets ; mais qui peuvent aussi rester au stade de vœux pieux, de formules creuses, vides de sens.
Pour nous, à Ecologie au Quotidien, tout cela s’était un jour transformé en réalités concrètes ; c’est à l’expérience que nous avons pu mesurer à la fois nos possibilités et nos limites.
Mieux vivre ensemble en nous enrichissant de nos diversités.
C’est effectivement ainsi que l’on peut le mieux définir l’action qui nous a permis de co-construire les Rencontres de Die depuis 12 ans.
Pendant 12 années, nous avions essayé de vivre une utopie réaliste, nous tentions  d’exercer l’art du compromis tout en évitant de nous compromettre, nous mettions en pratique une éthique basée principalement sur la solidarité, le partage des responsabilités et du pouvoir et la passion de l’humanité.
Cela est pour nous une période extraordinaire. En fait, nous sommes engagés, dés le départ, avec une volonté clairement affichée, des valeurs qui ne se voulaient pas être de simples slogans et qui se définissaient par quelques mots : la passion de l’humanité, la mise en pratique de solidarités et de l’autogestion, la mise en cause de l’ordre établi, l’action locale dans une vision globale ( et oui Edgar Morin) avec, comme ligne directrice, de faire avec les autres et non pour les autres ( Michel Séguier), dans le plein épanouissement de chaque individu, tout en gardant le souci constant du bien collectif.
Telles  sont les règles que nous avions fixées en 1999 -2000 et qui sont restées inscrites dans nos programmes successifs, ainsi que dans nos actions quotidiennes (10 Rencontres et quelques 800 rendez vous et 1500 invités et conférenciers).
C’est ce que d’autres appelaient « l’utopie réaliste » et c’est aussi en fonction de ces valeurs, qu’avec toute l’équipe, nous avions construit des projets, que nous avions réussi à nous donner les moyens, que nous avions mesuré régulièrement, que nous avions pu apprécier nos possibilités et nos limites et que nous avions essayé  de pratiquer ce que j’appellerais « l’art du compromis » sans pour autant être tentés par la compromission.
L’utopie réaliste, l’apprentissage de la démocratie du dialogue toujours en mouvement, telles furent les premières pierres de l’association, telles sont les règles dont elle ne s’est jamais départie.
Cela passe par des règles du jeu très simples, mais concrètes et permanentes. Nous avons aussi réussi à associer les élus et les citoyens intéressés par l’environnement en mettant en place des partenariats permettant à des professionnels, des techniciens,  des chercheurs, des citoyens et des élus de se rencontrer et surtout, de se traiter d’égal à égal.
Régulièrement, nous soumettions à la population nos grandes options lors d’assemblées générales ouverte permettant d’exposer des projets, de recenser les observations, les suggestions, voire les critiques et de prendre ainsi des décisions définitives en toute connaissance de cause.
Nous avons mis en place de multiples structures avec, à chaque fois, le même but, à savoir faire en sorte que celles et ceux qui y participaient, devenaient acteurs de leur vie quotidienne : Forum Ecohabiter 26, Journée de la Terre, Fête des Jardins..
Car pour nous, le lien était beaucoup plus important que le bien.
Et, en définitive, nous avions expérimenté au quotidien une autre manière d’animer le projet,  de mieux vivre ensemble ou ce que le dominicain Jean Cardonnel, appelle « la fraternologie ».
C’est à travers la manière de cheminer ensemble, dont on assume ses responsabilités, que se mesure le décalage entre les bonnes intentions et les faits.
Il est important de souligner que toutes ces initiatives  ont permis la réalisation de différents projets avec le souci de sortir les individus de leur isolement (en hiver), de leur redonner confiance par la valorisation de leurs actes d’activité et de permettre à  toutes et tous d’avoir d’une reconnaissance sociale et personnelle.
Mais au-delà, le défi était de répondre aux enjeux de la crise rurale, de rétablir la cohésion sociale, de faciliter l’émergence de projets globaux et de favoriser la participation des habitants tout autant que la préservation de notre environnement. Ceci pouvait être rendu possible en reliant tout ce qui se faisait au niveau de la vie associative, des rencontres interculturelles entre Diois et Crestois… et en impulsant ensuite une nouvelle dynamique….C’est ainsi que nous avons imaginé des rencontres multiples au cours desquelles les uns et les autres pouvaient évoquer les problèmes d’ordre pratique, découvrir des  enjeux partagés au travers de leurs diversités d’opinion et trouver ainsi des lieux de parole et convivialité. Il s’agit ni plus ni moins de redécouvrir l’usage de la démocratie, c’est-à-dire de permettre à chacun de se prendre en charge et de devenir ainsi acteur de sa vie en participant à la vie locale.
Au-delà des moyens, la manière de réaliser ce lien est important, puisqu’elle cultive la notion de coopérateur ludique (Patrick Viveret) et apprenait à chacun de traiter d’égal à égal avec les autres dans le cadre d’une citoyenneté active.
En dehors de cela, nous avons pris des initiatives dans le domaine de l’environnement, non seulement pour le protéger et le défendre mais aussi pour le valoriser tout en évitant de tomber dans le travers de l’intégrisme écologique.
Nous essayons également d’impulser une politique socio-culturelle digne de ce nom. On nous a même donner comme nom : « les Rencontres de l’Emancipation et de la Citoyenneté »  (Philippe Mérieu),  En d’autres termes, une culture impliquée dans la vie locale, avec une dimension et une volonté d’ouverture vers le monde et les autres.
Au-delà des animations dites « classiques » pour les jeunes et « les plus éloignés de l’Ecologie », nous menons une réflexion constante sur la citoyenneté, on y organise des soirées régulières destinées à promouvoir les associations culturelles.
On y retrouve, par exemple, une volonté de rendre notre territoire plus agréable, plus harmonieux voire accueillant. C’est ainsi que nous avons  lancé la « Fête des Jardins » ou « La journée de la Terre »  où nous avons tenté d’allier le passé au présent et à l’avenir.
Il  faut aussi souligner les actions de solidarité, en mettant en lien des associations s’ignorant  et notamment les associations de la Biovallée.
A cela, ajoutons que rien n’est jamais acquis bien au contraire. Aujourd’hui plus qu’hier, nous nous trouvons face à une société vide de sens. Et le projet Biovallée lui redonne enfin un horizon partageable… 
Ceci est le constat de nos possibilités et doit nous inciter à poursuivre, améliorer le travail d’animation et de prévention que nous réalisons encourager patiemment les efforts. Mais il faut aller encore plus loin : Il faut créer ou recréer du lien entre les personnes.  Créer des espaces pour réapprendre à se rencontrer, à s’écouter, à s’aider…permettra peut-être à celles et ceux qui nous entourent, à nous tous, de « mieux vivre ensemble »
Car dans un monde où certains gèrent le superflu tandis que le plus grand nombre vit dans la pénurie et l’exclusion, il est important d’apprendre à celles et à ceux qui nous entourent à se serrer les coudes plutôt que d’en jouer et d’opposer à la mondialisation du néo-libéralisme et du capital un mondialisme de la solidarité.
C’est ainsi que nous avons pu mesurer nos limites, certes, mais aussi nos possibilités d’action et que nous vivons des expériences et des rencontres passionnantes. Nous avions tenté constamment d’innover, nous n’avions pas hésité à être utopiques, atypiques, et nous avions évité le piège du mimétisme (aucun évènement ne ressemble aux Rencontres de Die).
Et c’est ainsi que nous avons prouvé que la politique n’est pas l’affaire de quelques spécialistes, mais celle de tout le monde et nos voix, les voix de nos concitoyennes et de nos concitoyens ne doivent pas rester muettes. Si nos concitoyens le souhaitent, ils peuvent se faire entendre et se relier les uns aux autres dans leur diversité.
Pour définir notre démarche, on peut dire que nous avons peut-être appris à mieux vivre ensemble, que nous nous sommes enrichis à travers les motivations des uns et des autres ; que nous avons réussi à adhérer à un certain nombre de  valeurs, d’idées et surtout à les mettre en application. En fait, « nous avons essayé résolument, avec nos possibilités, de faire avec les autres et pour les autres ». Le mot « Rencontres… » et parfois plus pertinent que « …de l’Ecologie ».
Vaste projet qui prouve que partout on peut expérimenter une autre manière de vivre, à condition d’y croire.
Ecologie au Quotidien le 06 juin 2012
"Lorsqu'un seul homme rêve, ce n'est qu'un rêve. Mais si beaucoup d'hommes rêvent ensemble, c'est le début d'une réalité"
F. Hundertwasser
Ecologie au Quotidien
Le Chastel 26150 DIE, Rhône-Alpes, France
Tel : 04 75 21 00 56       
« Réseau Diois Transition Biovallée de la Drôme »
Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss


1 commentaire:


  1. Quand on sait que le Frond de Gauche, manipulé par le Parti Communiste de Die, s' est opposé à l' aide pour cette manifestation ( report régional) pour la ficher en l' air, on est terrifié de leur intolérance.
    Cette manifestation ( la plus importante en Rhône -Alpes) qui attire entre 10 et 20 000 personnes dans le Diois fait parti du patrimione culturel et social.
    Honte aux élus du Diois.
    Albert Idelon
    La Chapelle en Vercors

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