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samedi 10 mars 2012

Un an après Fukushima : la Chaine humaine contre le nucléaire ce 11 mars.


Fukushima, un an après: Un traumatisme sans précédent pour la population japonaise
Flash-back, pertes du sommeil, angoisses... Les conséquences psychologiques du drame risquent de durer pendant de nombreuses années... Si les traces de radioactivité dans l’environnement mettront des décennies à disparaître, les séquelles psychologiques risquent de marquer à vie les Japonais qui ont vécu la catastrophe de Fukushima. Près de 16.000 personnes ont été tuées par le tsunami et 3.300 sont toujours portées disparues: les Japonais ont beau être habitués aux séismes, la violence et l’enchaînement des catastrophes laisseront des séquelles durables dans les esprits.
Une «effraction dans l’illusion d’immortalité»
Pour les Japonais, le drame a été à la fois personnel, avec la perte de proches ou de leurs maisons, et culturel. «Pendant 15 jours, il n’y a eu aucune prise en charge, aucune communication. Cette désorganisation totale a mis à mal la croyance dans la force du peuple japonais et sa capacité à tout affronter. C’est très déstabilisant», explique Hélène Romano, psychologue à la Cellule d’urgence médico-psychologique du Val de Marne. Pour Christian Navarre, psychiatre et auteur de Psy des catastrophes (éd.Imago), ce bouleversement va jusqu’à une «effraction dans l’illusion d’immortalité»: «La société est dépassée, toutes les certitudes s’effondrent. Ca nous rappelle que l’homme n’est rien», explique-t-il. 
Des flash-back violents
Dans des situations aussi extrêmes, les psys relativisent leur rôle: même s’il est important de pouvoir rapidement verbaliser ce qu’on a vécu, la première urgence est de sécuriser matériellement les victimes afin de ne pas retomber dans «les angoisses archaïques: comment se réchauffer, se nourrir et ne pas mourir», rappelle Christian Navarre. Les psys voient leur rôle plutôt comme un soutien au long cours: «Le stress post traumatique peut survenir des mois après, avec des flash-back ou des maladies somatiques», poursuit le psychiatre.
Ces troubles sont souvent ranimés par des images, des bruits, des odeurs… Hélène Romano suit des familles franco-japonaises rapatriées après la catastrophe: «Certains ne peuvent pas prendre le métro car ils ont l’impression de revivre le séisme». Anxiété, cauchemars, troubles du sommeil, modification radicale de ses choix de vie, état d’hyper vigilance... Au Japon, les victimes seront prises en charge par les psychologues pendant au moins dix ans. «La première date commémorative est souvent très douloureuse, d’autant plus que les médias remontrent des images», explique la psychologue.
«L’être humain ne supporte pas les morts sans cadavres»
Dans les villes japonaises qui ont perdu près d’un habitant sur dix, les rumeurs de revenants et de visions fantomatiques vont bon train. Une réaction habituelle dans les cas de morts de masse, détaille Christian Navarre: «Ce sont des signes de deuil traumatique: pour les gens qui ne savent pas si leurs proches sont vivants ou pas, il y a toujours le fantasme d’apercevoir la personne.» «Dans la culture japonaise, l’âme errante n’est pas anxiogène, nuance Hélène Romano. Mais quelle que soit la culture, l’être humain ne supporte pas les morts sans cadavres. Sans sépulture et sans les rituels, on garde l’idée que son âme n’est pas en paix et peut errer.»
Malgré l’aide que les psys peuvent apporter, ils reconnaissent que la seule véritable manière de surmonter cette épreuve n’est pas de chercher à oublier mais «de trouver en soi ou en ses proches les ressources psychologiques pour aller de l’avant, note Christian Navarre, c’est-à-dire accepter que la vie puisse être une suite d’événements funestes qu’il faut intégrer dans son parcours.»
Fukushima, un an après: «Les cancers de la thyroïde mettent au moins cinq ans à apparaître»
Les conséquences sanitaires de la catastrophe ne pourront être établies avant de nombreuses années, le temps que les maladies se déclarent...
Quelques années d’angoisse s’annoncent pour les Japonais exposés, de près ou de loin, à la radioactivité. Après la catastrophe de Fukushima, les éléments radioactifs qui se sont propagés dans l’atmosphère ont mis en danger la population, qui a ensuite cohabité avec les dépôts qui se sont formés dans les sols. Sans compter les doses radioactives qui ont pu être absorbées via les aliments et qui n’ont pas été prises en compte par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) qui a présenté, fin février, un bilan sanitaire de la catastrophe.
Un suivi médical pendant trente ans
Selon les données de l’IRSN, une dose efficace de 10 millisievert (mSv) aurait pu être reçue jusqu’à 40km au sud de la centrale de Fukushima pendant la période de rejets, quelques jours après le tsunami. C’est déjà dix fois plus que la dose maximale admissible en France, et les émissions régulières de petites doses de radioactivité pendant les mois qui ont suivi n’ont pas été comptabilisées. A l’intérieur de la zone évacuée de 20km autour de la centrale, la dose serait montée à 50mSv. Mais «en dessous de 100mSv, nous n’avons pas de preuve d’un lien de cause à effet avec les maladies», affirme Jean-René Jourdain, adjoint à la direction de la protection de l’homme à l’IRSN.
Depuis juin 2011, les autorités japonaises ont mis en place des études épidémiologiques pour évaluer l’état de santé des personnes qui ont été exposées aux radiations dans la région de Fukushima. A la lumière des suites de Tchernobyl, les médecins savent que certaines pathologies sont susceptibles de se déclarer: cancers, en particulier de la thyroïde, leucémies, troubles rénaux, diabètes… «Les cancers de la thyroïde mettent au moins cinq ans à apparaître», précise Jean-René Jourdain. Un suivi médical et psychologique sera assuré pendant trente ans pour les populations exposées.
Maladies génétiques et cancers sous surveillance
Les deux millions de personnes qui se trouvaient dans la préfecture de Fukushima en mars 2011 seront interrogées pour évaluer leur état de santé et les doses qu’elles ont reçues. Les 210.000 personnes évacuées seront soumises à des bilans médicaux spécifiques, biologiques et psychologiques et les enfants des quelque 20.000 femmes qui étaient enceintes au moment de la catastrophe feront l’objet d’un suivi particulier afin de détecter des anomalies génétiques et congénitales. Enfin, les 360.000 enfants vivant dans la préfecture de Fukushima passeront des échographies de la thyroïde, tous les deux ans jusqu’à leurs 20 ans, puis tous les cinq ans. «Le but est de pouvoir diagnostiquer les cancers le plus tôt possible pour les traiter», explique Jean-René Jourdain.
Pour les travailleurs de la centrale en revanche, pas besoin d’attendre si longtemps, même si l’IRSN se refuse à établir un lien de cause à effet entre l’exposition à la radioactivité et les six décès qui ont eu lieu. Sur les six personnes décédées, Tepco, l’exploitant de la centrale, affirme que deux ont péri pendant le tsunami, deux d’arrêt cardiaque (en mai 2011 et janvier 2012), une de leucémie aigüe en août 2011 et la dernière d’un choc septique en octobre 2011. «La leucémie aigüe ne peut pas être attribuée à l’accident, car elle serait arrivée plus tard, soutient Jean-René Jourdain. Seul le choc septique peut être lié à un effondrement des défenses immunitaires dû à la radioactivité.» Les associations de familles de Fukushima n’ont pas fini de se battre pour faire reconnaître leurs souffrances.
Audrey Chauvet
Pour la chaîne humaine du 11 mars 2012 nous serons plusieurs dizaines de milliers répartis le long de la N7 entre Lyon et Avignon pour demander une sortie du nucléaire.
La mobilisation semble être de grande ampleur avec déjà plus de 130 cars qui se répartiront le long de la chaîne.
Afin de nous assurer que tout se passera au mieux, en plus de notre propre organisation et Service de Vigilance, je me permets aujourd’hui de vous envoyer quelques consignes.
Plus vous serez à les connaître et à les diffuser, au mieux la chaîne se déroulera.
Nous ne couperons pas la circulation et devrons pour cela :
- ne pas bloquer les intersections, carrefours et ronds-points. La chaîne devra être interrompu à ces endroits pour quelques mètres
- rester sur le bas-côté et les trottoirs : consigne à respecter et à faire respecter autour de vous
- venir en jaune, avec si possible un gilet de sécurité pour être voyant. De plus le jaune est la couleur des antinucléaires
Pour colorer la chaîne et nous aider dans sa réalisation, vous pouvez :
- apporter de la corde, des banderoles pour rallonger la chaîne. Sinon, le 11 mars nous vous proposerons à la vente une série limitée de maillons en tissus imprimés, de 2m de long, que vous pourrez également utiliser pour rallonger la chaîne
- venir avec des instruments de musique pour animer les rassemblements
Mobilisez autour de vous :
- motivez vos amis, collègues, voisins… à sortir de chez eux – et du nucléaire - et à vous accompagner à la chaîne humaine.
- diffusez également le lien www.chainehumaine.org le plus largement possible.
Dès 13h30 nous nous rassemblerons sur 62 lieux entre Lyon et Avignon puis nous constituerons deux tronçons de chaîne : un vers le nord et un vers le sud.
Les distances entre chaque lieu de rendez-vous étant en moyenne de 5km, les plus courageux marcheront entre 2 et 3 km, d’autres 1km ou 500m ou 10m. Notre objectif étant de constituer une chaîne ininterrompu de 230 km de long !
Tout le monde peut participer, quel que soit l’âge ou la condition physique !
Il  n’y aura pas de restauration possible sur tous les lieux de rassemblement, nous faisons notre possible mais comprenez que cela n’est pas évident sur 62 lieux de rendez-vous. Prévoyez donc votre casse-croûte.
Merci de diffuser ces consignes à toute personne de votre entourage venant à la chaîne humaine du 11 mars prochain.
Je reste à votre disposition pour toute question relative à cet événement exceptionnel.
Jocelyn Peyret
Coordination Chaîne Humaine 11 mars 2012
06 20 36 57 17
contact@chainehumaine.org
http://chainehumaine.org/
AIDEZ-NOUS À FAIRE DE CET ÉVÉNEMENT EXCEPTIONNEL UNE RÉUSSITE
inscrivez-vous à la chaîne humaine :
http://www.chainehumaine.org/Inscription
commandez gratuitement petites et grandes affiches, autocollants et tracts, et achetez des drapeaux antinucléaires :
http://chainehumaine.org/Faites-connaitre-la-chaine
organisez un départ groupé ou réservez votre place :
http://www.chainehumaine.org/Departs-groupes
retrouvez tous les informations utiles sur :
http://chainehumaine.org/Informations-pratiques
à la chaîne humaine du 11 Mars : déplacement en car, départ parking du magasin La Vie Claire, à Die, à 12 h pour une arrivée aux Tourettes (en face la centrale de Cruas à 13 h 30.  Retour à Die entre 18 h et 20 h.  Inscriptions et paiement ( 10 € / personne à Marc Isoard  Le Serre de Pibous et Cougnès 26150  DIE Tél : 04 75 21 19 10  mail   : marc.isoard@orange. fr. )
Pour ceux qui n'habitent pas le Diois, il y a d'autres déplacements prévus ( à Crest, Nyons, Dieulefit ... .
Marc et Gilberte ISOARD et
 Mireille Verdet
Le Serre de Pibous et Cougnès
26150  DIE
Tél : 04 75 21 19 10 
Ecologie au Quotidien (Le Chastel 26150 DIE) s’associe totalement  à l’action contre le nucléaire et sera dans le car et organise plusieurs covoiturages vers les Tourettes-Montélimar. 
Tel : 04 75 21 00 56 ;

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