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dimanche 26 mai 2013

Où en est on de l' Autoroute A51...



Contre la relance de l’autoroute A51, encore un projet inutile et néfaste : Des autos et toujours plus de pollution !
Les habitants de Grenoble connaissent plus de 120 jours par an de qualité de l’air dégradée du fait d’une surabondance de véhicules motorisés. Les automobilistes perdent chaque année 154 heures dans les embouteillages. Dans ces conditions, vouloir rajouter des milliers de voitures dans la cuvette grenobloise est tout simplement meurtrier.
Des terres, des montagnes et des forêts menacées !
Cette autoroute a pour but de relier Grenoble à Sisteron. Elle traversera donc les campagnes et montagnes du Trièves, du Buëch, du Beaumont, du Champsaur, du Dévoluy et du Valgaudemar. Elle portera atteinte de façon irrémédiable aux terres agricoles et aux espaces naturels. 1 km d’autoroute = 10 ha de terres agricoles ou de forêts rayées de la carte.
A peine plus vite, beaucoup plus cher !
En raison du relief et de l’instabilité des terrains, la réalisation de cette autoroute nécessiterait des ouvrages pharaoniques et les travaux sont estimés aujourd’hui à 2,5 milliards d’euros, soit 27 millions d’euros le km ! Tout cela pour un gain de temps entre Grenoble et Sisteron de 11 mn.
Alors, contre ce projet démesuré et dévastateur, c’est à vélo que nous ferons la route ensemble jusqu’à Grenoble sans nuire, sans gaspiller, sans vitesse ni moteur !
Pour une Masse Critique !
Oui, il faut une « masse critique », un nombre suffisant de cyclistes pour occuper en toute sécurité une route, excluant les usagers motorisés. C’est donc ensemble et par le nombre que nous pourrons nous faire entendre ! Nous ne bloquerons pas la circulation mais nous serons la circulation. Contre l’autoroute, c’est en vélorution que nous manifesterons !
Annonce sur : velorution.org

A51 : où en est-on ?
Le projet de l'autoroute Grenoble - Sisteron n'a qu'un intérêt : celui d'avoir amené des habitants du Trièves, opposés à ce projet, à créer notre association !
Depuis, Vivre en Trièves a diversifié ses activités. Mais la lutte contre l'A51 - et pour des alternatives fiables en matière de transport - reste un de ses thèmes de réflexion.
Concernant l'aménagement de l'ex RN75 (devenue RD1075), nous avons rencontré les élus et les services techniques du Conseil Général de l'isère fin janvier : nous vous en reparlerons bientôt.
Sur l'A51, nous avons publié un certain nombre d'articles à diverses reprises, notamment dans les Nouvelles du Pays. Les articles suivants vous en donneront un aperçu (voir en bas de page)…
Mais aujourd'hui, où en est-on ?
1/ Le Grenelle de l’Environnement a conclu que "les nouvelles
infrastructures routières et autoroutières seront limitées à la résolution des cas de sécurité et de congestion, ou d'intérêt local" (voir la synthèse des tables rondes du Grenelle, sur http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/).
2/ Mais il faut attendre le prochain Comité Interministériel d'Aménagement du Territoire, qui devait se tenir fin 2007, puis début 2008, et puis finalement peut-être en juin ou à l'automne prochain, pour connaître le schéma national des nouvelles infrastructures de transports : c'est là qu'on devrait savoir quels sont les projets d'autoroutes réellement abandonnés.
C'est la raison pour laquelle il y a peu de chances que le préfet de Région PACA, qui gère le projet A51,  réponde rapidement à notre lettre. Mais celle-ci, comme celle des associations FRAPNA à Grenoble, FARE Sud à Marseille et SAPN à Gap, est un moyen de lui rappeler que l'opposition existe toujours sur le terrain.
3/ En attendant, l’heure est plus que jamais à la vigilance :
- Parce que malgré les conclusions du Grenelle, des projets ont repris ! C'est ainsi qu'en décembre F. Fillon a annoncé qu'il maintenait le projet de l'A45 (Lyon - St Etienne), et D. Bussereau a fait de même pour l'A65 (Langon - Pau).
- Parce qu'ici ou là on ne compte plus les élus locaux qui font de l'intox, en racontant que "leur" projet d'autoroute est maintenu en dépit du Grenelle...
4/ Quelques bonnes nouvelles quand même pour finir provisoirement :
- La prise de conscience des enjeux climatiques a progressé dans l'opinion publique. L'Etat a envoyé un signal fort en reconnaissant publiquement qu'il faut diminuer la part du routier dans les transports de marchandises et les déplacements de personnes. Ces deux faits représentent un formidable espoir pour tous ceux qui luttent contre un projet d’infrastructure autoroutière et nous avons aujourd'hui plus de chances de faire entendre les objections et les propositions alternatives que nous n'en avons encore jamais eues.
- France Nature Environnement monte une coordination nationale "Stop Autoroutes" avec toutes les associations en France qui le souhaitent. Nous aurons plus de chances de rendre effectif l'abandon de tel ou tel projet autoroutier si nous portons collectivement le débat local sur la scène nationale, en utilisant les conclusions du Grenelle et en prenant à témoin l'opinion publique.
- Et une dernière pour la route : "Pour le reste, l’ensemble des infrastructures sera réexaminé à la lumière du Grenelle de l’environnement. Ainsi, il n’y aura plus de créations d’autoroutes, sauf pour résoudre des problèmes de congestion, de sécurité ou d’aménagement du territoire. Des comités opérationnels sont déjà en place pour évaluer les projets d’infrastructures, dont l’A 51 fait partie. Je vous propose de laisser passer la période électorale pour en débattre à nouveau, dans les Hautes-Alpes, au printemps. » Déclaration de Dominique Bussereau, ministre des transports, à l'Assemblée Nationale, le 22/01/08.
Les articles à consulter :
Le débat public sur la liaison Grenoble Sisteron
Des contributions au débat public : (1), (2), (3)
Vivre en Trièves et l'inauguration au col du Fau
Lettre au Préfet de Région PACA

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