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jeudi 21 novembre 2013

Découvir les lieux du Diois...


Non nous n’avons ni nostalgie ni retour au religieux, mais explorons les lieux de Die et du Diois. Nous y passons tous les jours, mais qui était Marcel ? Camille Buffardel ? Félix Gemain ou Emile Laurens ? MCD est des plus laïque mais la connaissance est une des voies de l’émancipation.  "Si la légende l'emporte parfois sur l'histoire...  Gardons le plus beau " disait Alexandre Dumas. C.V.   
Evêque de Die ( 510)
Marcel de Die ou saint Marcel de Die, né à Avignon vers 430 et mort à Montmeyan en 510, fut le onzième évêque de Die.
Marcel est né à Avignon dans une famille noble. Il est éduqué par son frère aîné Pétrone, évêque de Die, qui l'ordonne diacre et se prépare en lui un successeur. À la mort de Pétrone en 463, les habitants de la ville sont divisés entre deux candidats, mais c'est Marcel qui est choisi pour devenir évêque de Die et il est consacré par saint Mamert, évêque de Vienne.
Durant l'épiscopat de Marcel, le roi Euric fait déporter la population de Die. L'évêque est envoyé en résidence surveillée à Arles où il échappe miraculeusement à l'effondrement du bâtiment où il loge ; il est acclamé par la foule. Puis il est relégué dans le lointain pays de Couserans.
Après deux ans d'exil, il est appelé au chevet du fils d'Euric car le bruit du prodige d'Armes est parvenu à la cour. Pendant le voyage, Marcel prie dans différents oratoires, puis il guérit l'enfant malade. Grâce à ce miracle, il obtient pour lui-même et son peuple de revenir à Die. D'autres guérisons manifestent le pouvoir thaumaturgique du saint, aux habitants de sa région comme à ceux de contrées plus lointaines. Il rend ainsi la santé au fils unique d'une veuve, après être apparu en vision à sa mère, ce qui amène l'évêque de Toulouse à édifier une église dans le pays de Couserans, à l'endroit où le déporté avait séjourné durant son exil.
À Lyon, où Marcel s'est rendu pour la dédicace d'une basilique, la reine Carétène recueille un crachat du saint et guérit par ce moyen sa servante préférée, ce qui permet à l'évêque d'obtenir pour ses concitoyens une exemption d'impôts qui lui avait d'abord été refusée par le roi Gondebaud. Un dernier prodige mémorable survient à Die lors de la construction d'un baptistère ; une colonne de pierre est arrêtée dans sa chute par le saint en prière. Ce baptistère se trouve aujourd'hui dans la partie nord de la cathédrale Notre-Dame de Die.
Marcel meurt paisiblement à Montmeyan à l’âge de 80 ans, dans un monastère situé à La Roquette, lors d’un retour de voyage à Rome où il a rencontré le pape Symmaque. L'évêque est mentionné comme thaumaturge par Grégoire de Tours et il est classé parmi les saints confesseurs. Il est commémoré le 17 janvier dans le Martyrologe hiéronymien et les livres lithurgiques du diocèse de Die.
L’Évêque de Die fut le défenseur de sa cité. Le roi arien Eurice le condamna à l'exil en raison de son combat pour la défense de la foi catholique. Il avait participé au ministère pastoral de son frère Pétrone qui était évêque de Die. Quand celui-ci mourut, les fidèles élurent saint Marcel pour lui succéder. Après avoir été persécuté par Gondioc, roi arien des Burgondes, il réussit à le convertir.
"Les deux frères Pétrone et Marcel sont nés en Avignon. L’aîné, Pétrone, d’abord moine à Lérins, devient évêque de Die vers 453. Mort le 10 Janvier 463, il est devenu le patron de ce diocèse.

(Photo : Porte St Marcel).
Marcel, élevé près de son frère, en devient le diacre; puis il est choisi pour lui succéder dans des circonstances politiques difficiles, résultat des querelles ariennes. Marcel sera même exilé quelques temps. Il meurt en 510, à Barjols dans le Var, au cours d’un pèlerinage à Rome.
Saint Ulphin, évêque de Die au IX siècle, a écrit sa vie" (diocèse de Valence)
... Il bâtit le baptistère Saint-Jean et défend la cité. Le roi arien et Wisigoth Eurice le condamne à l’exil en raison de son combat pour la défense de la foi catholique.
Après son retour d’exil, la tradition dit qu’il mourut en paix au monastère de Saint-Maurice (La Roquette, commune de Montmeyan) lors de son retour de Rome le 17 janvier 510 au terme de 48 années d’épiscopat avec la réputation d’un thaumaturge et d’un confesseur de la foi...
(Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)
Un internaute nous communique les renseignements suivants:
"Saint-Marcel, évèque de Die, est devenu le patron d'un village du Haut-Var: Barjols; en effet, il est mort à Montmeyant (village situé à 20 km de Barjols) en revenant de Rome. Les barjolais fêtent ce saint en même temps que la fête des tripettes. Barjols avait récupéré les reliques de ce Saint et de nombreux miracles eurent lieu. Vous aurez plus d'explication sur le site barjols.net"
À Die dans la région lyonnaise, en 510, saint Marcel, évêque, qui se montra défenseur de la cité et, pour sa fidélité à la foi catholique, fut envoyé en exil par Gondebaud, roi arien des Burgondes.
Martyrologe romain
Bibliographie
François Dolbeau, « La vie en prose de saint Marcel, évêque de Die : Histoire du texte et édition critique », dans Francia, vol. 11, Institut historique allemand de Paris, 1983 (lire en ligne), p. 97-130

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