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mercredi 21 décembre 2011

Espenel 26 : Un jeune loup percuté par un train...

ESPENEL: Le loup percuté par un train a été autopsié
L’animal a-t-il été percuté par un TER ou par le train Briançon-Paris ? Difficile à déterminer pour l’heure. Reste que ce loup a été découvert mercredi matin par des agents de louveterie, à proximité d’un passage à niveau situé à 500 mètres du village d’Espenel, dans le Diois.
Il s’agit d’un jeune mâle qui a été transporté au laboratoire départemental de la Drôme, pour y être autopsié.
Les analyses et prélèvements permettront d’en savoir beaucoup plus sur les habitudes du prédateur, et son implantation. Des analyses pour déterminer aussi et surtout son origine et son appartenance à l’une des meutes présentes actuellement sur l’arc alpin, notamment dans la Drôme comme dans les Hautes-Alpes.
On rappellera que c’est dans ce même laboratoire qu’avait été autopsié en 2008, un loup mâle de 38 kg. L’animal avait alors été percuté par un véhicule et retrouvé mort sur la Lacra (la voie rapide entre Romans et Valence).
« Il a été apporté mercredi dernier ici, par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage alors que le” Réseau grands carnivores loup-lynx” avait été prévenu. Quelques heures seulement après avoir été percuté, mercredi dernier dans la matinée, par un train à hauteur de la commune d’Espenel » confie le docteur Arnaud Rème, directeur du laboratoire départemental de la Drôme. Le lendemain, il procédait à son autopsie. Elle confirmait que le décès du loup était survenu lors du choc avec le train.
Analyses génétiques en cours
« L’usure des dents, notamment, a permis de déterminer son âge. C’était un jeune mâle, âgé de 1 à 2 ans, pesant 22,8 kg. Aussi, ce loup ayant été retrouvé à Espenel, entre deux massifs (Vercors-Diois et Baronnies) laisse penser qu’il devait quitter sa meute pour en fonder une autre ».
Le docteur Arnaud Rème poursuit : « Différents prélèvements ont été effectués lors de l’autopsie. L’analyse du contenu stomacal a permis de déterminer qu’il s’était essentiellement nourri de grappes de raisin. Aussi, aucun parasite n’a été trouvé. Des analyses génétiques sont en cours pour, notamment, permettre de déterminer la provenance de ce loup. Toutes ces recherches augmentent nos connaissances sur la faune sauvage ». « Ici, nous travaillons avec le réseau “Sagir” pour la surveillance sanitaire nationale de la faune sauvage, et avec les vétérinaires pour de l’aide au diagnostic. Au sein du laboratoire, la “santé animale”, l’une de nos trois activités avec “l’environnement” et “l’alimentaire” nous permet de surveiller la pathologie de la faune sauvage » conclut Arnaud Rème.
MCD

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