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jeudi 10 novembre 2011

Vercors : Aide aux alpagistes...


AGRICULTURE : Un chalet en bois pour 180 000 €.
Le conseil général a financé les travaux de construction d’une bergerie de 45 m2 à Font-d’Urle. Mieux qu’ une maison classique.
La vaste commune de Bouvante, située en partie sur le Royans, en partie sur le Vercors, dispose de nombreux alpages, où les habitants vivent de diverses activités propres à la moyenne montagne. L’ensemble, qui comprend le hameau de Bouvante-le-Bas, celui de Bouvante-le-Haut, la forêt de Lente et la station de ski de Font-d’Urle-Chaud Clapier est un espace naturel à préserver. Le Conseil général entend particulièrement soutenir l’activité pastorale et a engagé cette année des travaux significatifs en altitude.
Le président du Département, Didier Guillaume, a ainsi récemment inauguré un nouveau chalet de berger sur les alpages de Font-d’Urle. Ces aménagements pastoraux qui ont été intégralement financés par le conseil général pour un montant de 180 000 euros. Il dire que l’alpage de 600 hectares est situé sur l’un des huit espaces naturels sensibles (ENS), et qu’il s’agit là de la propriété du Conseil général chargé de gérer ces sites protégés.
Le groupement pastoral de Serre Montué, qui regroupe cinq éleveurs ovins du Diois et un éleveur bovin de Rochefort-Samson, au pied des monts du Matin, utilisait jusqu’alors une vieille bergerie en pierre peu fonctionnelle, située en haut de l’alpage. Depuis plusieurs mois, il demandaient une complète rénovation de l’endroit.
« Soutenir la polyvalence économique »
Face à la problématique du loup, et la nécessité de regrouper le troupeau dans un parc de nuit près du chalet du berger, l’idée a muri de créer un nouveau bâtiment dans un espace abrité, plus bas sur l’alpage. L’ancienne bergerie, située plus en hauteur, était moins protégée contre les éventuelles attaques du prédateur. « Elle était de surcroit plus vétuste, et moins accueillante », souligne Christian Morin, conseiller général du canton de Saint-Jean-en-Royans. « La nouvelle bergerie est située à l’arrivée du téleski, en un lieu où les canidés sont moins enclins à s’approcher. Mais ce n’est pas seulement pour répondre à la problématique du loup que le conseil général a fait réaliser ces travaux. Par cette initiative, l’assemblée départementale montre qu’elle entend soutenir la polyvalence économique et préserver les activités des bergers du Royans et du Vercors, dont l’activité est essentielle en moyenne montagne. À la demande des éleveurs du groupement, nous avons voulu leur donner un équipement plus conforme à leur mode de vie ».
Développement durable
L’édifice de 45 m2 comprend une pièce à vivre, deux chambres, un espace infirmerie. « Cette pièce est prévue pour soigner les bêtes qui peuvent en avoir besoin », complète Christian Morin.
Bien entendu, dans la perspective de défendre le développement durable et de continuer à préserver l’espace naturel sensible dont il a la charge, celui-ci a fait réaliser le tout en ossature bois, bardage mélèze et menuiserie sapin avec des éco-matériaux pour l’isolation. L’ensemble reste intégré au paysage.
« Bon outil de travail pour les bergers »
Lors de sa visite officielle, le président du Conseil général a salué « cette réalisation qui permet de donner un bon outil de travail aux bergers ». Mais à plus long terme, le bâtiment pourrait éventuellement être utilisé à une autre fin. Le Département n’exclut pas la possibilité d’en faire, pourquoi pas, une salle hors sac pour les skieurs en hiver. Mais rien n’est pour l’instant officiellement acté, et ce chalet écologique n’est utilisé à présent qu’à des fins exclusivement pastorales.
APL

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