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dimanche 21 juillet 2013

Crest 26400 : Crest Jazz Vocal ce 2 août...



Tous les jazz ont droit de cité à Crest !
Place forte du jazz dans la Drôme, le Crest Jazz vocal se déroulera du 2 au 10 août prochain. Ci-dessous (en médaillon, Alain Bellon, le président de l’association Crest Jazz Vocal. Photo Gaelle BRUNET/CREST JAZZ VOCAL
La programmation 2013 propose une vision très large du jazz, avec la présence d’artistes classés dans les catégories funk, soul et électro à l’image de Deluxe ou Nina Attal… Est-ce que l’on ne s’éloigne pas trop de l’esprit jazz du festival ?
Alain Bellon : « Je ne pense pas car le jazz est une musique en perpétuel mouvement qui est devenue plurielle parce qu’elle se frotte au courant balkanique, au jazz hip-hop ou au new jazz. L’idée est de proposer un festival de tous les jazz afin d’ouvrir ce rendez-vous à tous mais aussi pour faire face à la concurrence qui est de plus en plus nombreuse. »
Le jazz, c’était mieux avant… ?
« Non, il faut vraiment casser cette image. Le jazz à Crest n’est pas moins bien qu’avant… Aujourd’hui, il faut évoluer avec son temps… Il y a beaucoup de gens qui sont nostalgiques de la grande époque durant laquelle on recevait des grandes pointures (Nina Simone, Ray Charles, Cesaria Evora) mais nous invitons aujourd’hui des artistes de grande qualité. Nous organisons aussi durant la durée du festival un concours très relevé et des stages encadrés par des professionnels. »
Tous les festivals sont touchés par des réductions de moyens. Crest Jazz Vocal échappe-t-il aux effets conjugués de la crise et de la réforme territoriale ?
« Pour l’instant, nous ne sommes pas trop touchés ! Les subventions du Département et de la Région sont honnêtes. Notre problème à Crest, c’est que nous n’avons pas de lieu, nous sommes de vrais circassiens ! Chaque année nous montons une scène, des gradins à l’espace Soubeyran qui est un terrain de boules. La ville de Crest a toujours eu beaucoup d’infrastructures sportives mais peu d’endroits dédiés à la culture, c’est regrettable ! Chaque année, la location de ce matériel représente un coût de 70 000 sur un budget total de 350 000 euros. La solution ? Que la ville décide de mettre en place un théâtre de verdure à l’image de celui de Grâne, qui est un endroit merveilleux. »
C’est quand même une drôle d’idée de commencer un festival ailleurs que chez soi (ce soir à Cobonne avec le quartet Westalk) ?
« L’idée est d’amener le jazz où il n’est pas… Et surtout les artistes adorent sortir des grandes scènes. Mais nous aimons surtout créer de belles rencontres avec les musiciens et notre belle région. »
Le festival reçoit-il l’adhésion des habitants de Crest ? Compte-t-il, comme à Vienne, sur des bénévoles pour assurer sa logistique ?
« À observer les rues pleines pendant le festival, c’est une évidence ! Sans compter l’impact économique de ce rendez-vous sur le commerce local. Crest Jazz vocal, c’est une salariée en CDI et 20 bénévoles qui bossent toute l’année. Pendant la période du festival, c’est 100 à 120 personnes qui viennent nous aider. Beaucoup d’entre eux viennent de Crest mais aussi de toute la France. Ceux-là adorent la musique et l’aventure humaine. »
Quelques mots sur la programmation 2013…
« Ce n’est vraiment pas une programmation au rabais. Du hip-hop à l’électro en passant par la soul funk et bien sûr le jazz, chacun devrait y trouver son compte. »
Julien COMBELLES

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