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samedi 13 juillet 2013

La transition écologique...c' est bon pour les trusts de l' énergie et surtout que ne rien ne change...



Investissements d'avenir : le compte est-il bon pour l'Ecologie ?
Le nouveau plan d'investissement d'avenir, pourvu de 12 milliards d'euros sur dix ans, consacre 2,3 Md€ à la transition écologique et énergétique. Mais seulement la moitié de l'enveloppe totale influera directement ou indirectement sur l'environnement.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a présenté, le 9 juillet, le plan Investir pour la France. D'ici 2025, ce sont 12 milliards d'euros d'investissements d'avenir qui seront injectés dans l'économie française. Cette enveloppe viendra progressivement prendre le relais du premier plan d'investissement d'avenir, lancé en 2009 par le gouvernement précédent. Le Premier ministre a également annoncé les grandes lignes des futurs investissements pour les infrastructures de transport, qui devraient suivre le scénario 2 de la commission Mobilité 21, chargée de hiérarchiser les projets retenus dans le cadre du schéma national des infrastructures de transport. Enfin, il a confirmé, pour cet été, le déploiement du compteur électrique communicant Linky.
Transition : 2,3 Md€ et éco-conditionnalité
Au total, 2,3 milliards des 12 milliards d'euros du deuxième programme d'investissements d'avenir (PIA) seront directement consacrés à la transition écologique et énergétique. Parmi les priorités définies par le gouvernement se trouvent les technologies de gestion, de transport et de production d'énergie, l'efficacité énergétique et environnementale des entreprises, la rénovation thermique des bâtiments, l'économie circulaire et les transports.
"Les ministères et les opérateurs définiront précisément avec le Commissariat général à l'investissement les différents appels à manifestation d'intérêt ou appels à projet qui pourront être lancés", indique le dossier de presse. Concernant l'enveloppe dédiée à la transition écologique et énergétique, l'Ademe devrait recevoir la moitié de cette dotation (rappelons que le budget de l’écologie baisse de 7% soit 500 000€ et efface 500 emplois). "Les modalités d'intervention reposeront prioritairement sur des prêts et des dotations en capital", précise le gouvernement.
Au delà de cette enveloppe dédiée à l'environnement, Jean-Marc Ayrault a précisé que "la majorité des financements du nouveau PIA seront soumis à une éco-conditionnalité, et que 50% concerneront directement ou indirectement des investissements pour la transition écologique".
Delphine Batho reste critique, Les Verts sont à moitié satisfaits
Une bonne nouvelle selon le patron d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) qui estime, dans les colonnes du Monde.fr, que l'éco-conditionnalité des aides est "une vraie rupture et le début d'une transition". Il nuance cependant : "C'est un signal qui se veut positif et on le prend comme tel. Mais on a bien noté que septembre sera le rendez-vous de la fiscalité écologique et de la transition énergétique".
En revanche, Delphine Batho, démise de son poste de ministre de l'Ecologie pour sa critique du futur budget, a estimé par voie de communiqué que le PIA "ne permet malheureusement pas de doter la transition énergétique des moyens nécessaires à sa concrétisation", précisant que, par le passé, "l'Ademe disposait de 2,8 milliards d'euros pour les appels à manifestation d'intérêt". Pour rappel, Delphine Batho avait demandé au gouvernement que la moitié des investissements d'avenir soient consacrés à la transition énergétique. "Si l'affichage reprend ma demande (…), la réalité des faits est donc différente".
Le premier PIA lancé en 2009 consacrait, sur 35 milliards de crédits, 5 milliards d'euros à la catégorie ''Développement durable'', dont 2,5 milliards pour les énergies renouvelables et décarbonées, 1 milliard pour le nucléaire de demain, 1 milliard pour les transports et l'urbanisme durables, et 500 millions d'euros pour la rénovation thermique. En janvier 2013, le gouvernement Ayrault a annoncé la réorientation de 2,2 milliards d'euros, dont 300 millions d'euros pour la transition énergétique.
Aujourd’hui, à l’heure où le président de la République élu, François Hollande, a promis d’enclencher la transition énergétique du pays, et qu’un “débat national sur la transition énergétique” a été organisé, une question se pose : mais qui décide de la trajectoire énergétique du pays ?
Les citoyens ? On en doute. Les responsables politiques ? Pas sûr...
Examinons de plus près les influenceurs de la politique énergétique française. Penchons-nous sur leurs intérêts TRÈS précis.
Qui sont-ils, quelle est leur influence, que défendent-ils et comment? C'est ce que nous allons exposer. Ce choix impacte, de l’avis de toutes les parties prenantes – qu’elles soient politiques, industrielles ou citoyennes – le pays pour plusieurs décennies.
Quels sont ces “acteurs” économique et finaciers, leur rôle, leur influence, leurs intérêts et leurs méthodes.  Une poignée d’entreprises a quasiment la mainmise sur la politique énergétique de la France. Elles construisent des centrales nucléaires (Areva, Alstom, Bouygues, ...), produisent de l’électricité (EDF, UFE, ...) ou en sont de très grandes consommatrices (Uniden, Solvay, ...). Ce sont des poids lourds de l’économie française dont les opinions sont très attentivement écoutées par le gouvernement.  Ensemble, elles sont le système électrique français. Elles l’ont construit, elles en gèrent chaque dimension : enrichissement d’uranium, production, transport et distribution d’électricité, retraitement des déchets... Leur mainmise sur l’électricité est totale, leur influence énorme.
Les intérêts des firmes qui choisissent à notre place
EDF est l’un des champions du nucléaire français. Dirigée par le très influent Henri Proglio, l’entreprise ne se soucie pas de développer les énergies renouvelables. Sur le premier trimestre 2013, la filière renouvelable, EDF-EN, ne représente que 1% du chiffre d’affaire du groupe EDF et croît au même rythme que le reste du groupe.
En 2009, EDF a dépensé 10 millions d’euros pour mener une vaste campagne de publicité visant à convaincre ses clients de son engagement à changer l’énergie notamment par le développement de l’éolien, de l’hydraulique, et les économies d’énergie. La même année, le groupe utilisait 2,1% de son budget Recherche & Développement dans les énergies renouvelables, soit 8,9 millions d’euros. Les renouvelables sont pour EDF un objet de communication, pas de commerce (source : question de Jean Desessard au Sénat en 2009).
EDF et ces autres très grandes entreprises n’ont aucun intérêt à voir les énergies renouvelables se développer en France ou la consommation d’électricité baisser. Pourquoi ? Parce que moins de nucléaire en France au profit des renouvelables les obligerait à changer radicalement de modèle industriel et à quitter une situation de confort très avantageuse pour eux. Ces entreprises se sont emparées d'un magot qu’elles souhaitent conserver. Au détriment de l’intérêt général des Français.
Pour parvenir à leurs fins, ces entreprises ne lésinent pas sur les moyens. Elles distillent petits et gros mensonges afin d’effrayer les Français jusque dans le débat officiel sur l’énergie (imaginons une coupure EDF cet hiver et le nucléaire redevient une priorité des Français) où elles ont une place de choix afin de ne surtout pas changer grand-chose au modèle énergétique français. Leur réseau d’influence est gigantesque et fera la loi. Et à n’en pas douter elles seront les premières bénéficiaires des financements publics ainsi captés, comme ce fumeux compteur, le remplacement de tous les compteurs électriques par des compteurs dit intelligents Linky pour un montant de 5 milliards d’euros. « Trois millions de compteurs Linky seront installés par ERDF d’ici 2016 et tous les logements en seront équipés d’ici 2020 ». Et hop
5 milliards pour EDF-ERDF. Un progrès du techno-totalitarisme dans notre pays… voila déjà une première désobéissance civique obligée.
Ecologie au Quotidien
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Vidéos des Rencontres de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss

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