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mardi 16 juillet 2013

Plan de Baix : Les vautours n' attaques que des bêtes malades ou accidentées...

Suite aux rumeurs colportées par quelques éleveurs délinquants et des média en mal de sensationnel et vente...MCD
Vous avez toutes et tous entendus parler de ces histoires à sensation de “vautours qui attaquent”... Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le message qui remet les choses en place...
En restant à votre entière disposition.
A toutes et tous,
A mesure que le temps passe et que les enquêtes sont publiées, toutes les histoires de vautours qui “attaquent” se dégonflent comme de vulgaires baudruches...
1/ Pour Plan-de-Baix (Drôme), la vache était très mal en point, abandonnée, incapable de se mouvoir suite à une mise bas avec veau mort né. 
2/Pour la Savoie (alpages de Montdenis), la vache était atteinte d’entérotoxémie bovine, une pathologie aiguë fréquente et très souvent mortelle en quelques heures ; même le Dauphiné Libéré le dit ! Attaques de vautours : les génisses étaient malades et affaiblies < http://www.ledauphine.com/savoie/2013/07/15/les-genisses-etaient-malades-et-affaiblies > ,...
On attend les conclusions du vétérinaire pour le Trièves (Vercors-Isère). (À titre personnel, je parie aussi pour une entérotoxémie). Tapez “entérotoxémie bovine” sur votre moteur de recherche.
Aujourd’hui, et sûrement encore pour de nombreux siècles, au grand dam des journalistes, jamais personne n’a pu prouver que des vautours pouvaient intervenir sur un animal sain et en pleine possession de ses moyens...
Pour ceux qui veulent essayer de comprendre et ne pas mourir idiots, voici “comment ça marche” : Pour se nourrir, la plupart des organismes vivants répondent à des stimuli. Concernant les vautours, le stimulus majeur est l’immobilité totale et prolongée d’un animal avec absence de réaction lors des manœuvres d’approche des oiseaux. Ce comportement est celui d’un cadavre. Un animal sain et en pleine possession des ses moyens laisse les vautours indifférents et n’a rien à craindre.
Entre ces deux scénarios classiques, Il existe des circonstances exceptionnelles qui leurrent les vautours et les incitent à se poser. Le comportement anormal d’un animal immobilisé, incapable de se mouvoir à l’approche des oiseaux et présentant des plaies importantes ou des saignements peut déclencher l’intervention des vautours. Ces stimuli se rencontrent, par exemple, à la suite d’une mise bas particulièrement difficile d’un animal allongé, isolé, et incapable de se mouvoir. Dans ces circonstances et en l’absence d’intervention humaine les vautours peuvent intervenir et entraîner la mort par hémorragie. S’agissant d’animaux domestiques, ces faits qui supposent l’accumulation de facteurs défavorables, sont rarissimes.
Un peu plus fréquents sont les interventions des vautours ante mortem sur des animaux couchés, incapable de se mouvoir, victimes de blessures graves ou d’une pathologie avancée ou aiguë ( entérotoxémie bovine par exemple). Dans ces cas, les vautours ne font qu’anticiper la mort d’animaux condamnés. Ces scénarios exceptionnels ne peuvent s’apparenter à des comportements de prédation. Le comportement de prédation  sous entend qu’il existe une volonté délibérée du prédateur de mettre à mort sa proie avant de la consommer ; le stimulus déclenchant la prédation est précisément le mouvement de la proie.
A l’inverse, dans le cas des vautours, le stimulus est l’immobilité absolue de l’animal cible (animal mort) ; les cas d’intervention ante mortem se produisent sur des animaux qui, par leur immobilisme et leur absence de réaction, leurrent les vautours, les incitent à consommer, entraînant la mort par hémorragie « sans intention de la donner ».   
Cordialement,
Roger MATHIEU
Le trou du loup
26400 BEAUFORT-sur-GERVANNE
Moins de dix jours après la première attaque d’une génisse par une cinquantaine de vautours dans un alpage de Montdenis, les conclusions de l’autopsie ...
Lire la suite de l'article <http://www.ledauphine.com/savoie/2013/07/15/les-genisses-etaient-malades-et-affaiblies>Le Dauphiné Libéré
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