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lundi 5 juillet 2010

Die 26150 : Peut il y avoir une maternité sans chirurgie ?


A 385 jours (prévue le 01 Août 2011, au plus tard) de la Fermeture de la maternité de Die…

54 services hospitaliers en voie de fermeture.

Selon l’AFP, les services hospitaliers de chirurgie qui auront opéré moins de 1.500 personnes (1300 interventions à Die) par an entre 2007 et 2009 sont menacés de fermeture, selon le ministère de la Santé, qui prépare des décrets en ce sens pour fin juillet-début août 2010.

Ces décrets qui vont «réglementer les activités de médecine et de chirurgie» accorderont cependant un sursis pour les services de chirurgie ayant opéré entre 1.050 et 1.500 personnes par an (soit 70% de l'objectif), qui disposeront de trois ans pour améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement afin de pouvoir se maintenir, a précisé la même source, confirmant des informations données par l’ Agence Française de Presse.

Le ministère reste muet.

Le ministère n'a cependant pas confirmé la liste des 54 services hospitaliers menacés, publiée dimanche. Selon l’ agence, parmi les services de chirurgie condamnés ou en sursis pour trois ans, on trouve notamment ceux de Paimpol (Côtes-d'Armor), Douarnenez (Finistère), Clermont (Oise), Péronne (Somme), Hazebrouck (Nord), Issoire, Ambert, Thiers, Riom (Puy-de-Dôme), Clamecy (Nièvre), Avallon (Yonne), Figeac (Lot), Decazeville (Aveyron), Cavaillon (Vaucluse) ou encore Lannemezan (Haute-Pyrénées), etc.….

«On ne confirme aucun chiffre, il n'y a pas de listes», a indiqué le ministère de la Santé, précisant qu'il «ne s'agit pas forcement de fermer des services, mais de les réorganiser» ou «les reconvertir». En dessous de ce seuil de 1.500 personnes opérées par an, les études montrent que «la sécurité des soins n'est pas assurée». On sait que cet argument ne tient pas la route…les accidents lors des transports, des attentes sont légion.

Des dérogations sous quelles assurances ?

«Lorsque les médecins opèrent peu, le geste est moins sûr (...). Or dans certains cas, les blocs opératoires concernés fonctionnent à un rythme très ralenti avec moins d'un séjour dans le service par jour», a expliqué dans une interview Jean Leonetti, président de la fédération hospitalière de France qui est aussi vice président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Mais pas un mot sur les mutualisations possibles et coopérations à construire.

Les décrets en préparation prévoient également des dérogations : les centres de lutte contre les cancers ne seront pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.

APIS

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