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mercredi 7 juillet 2010

Pollutions irréversibles au pétrole...


Quatre marées noires en même temps…
Marée noire dans le golfe du Mexique : ça fuit toujours...
BP laisse tiujours fuir son pétrole, et les opérations de récupération du bruttardent à reprendre. Dans le golfe du Mexique, la marée noire provoquée par l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon continue de souiller l’océan. Les opérations de récupération du brut, stoppées à cause du mauvais temps, ont repris partiellement dimanche.
«Nous sommes en train de pomper du pétrole en Louisiane, mais pas dans l'Alabama, le Mississippi et la Floride», a déclaré Stephanie Hebert, une responsable des garde-côtes, citant les quatre Etats américains touchés jusqu'ici par la pollution. «Dans aucun de ces Etats nous ne brûlons du pétrole», a-t-elle ajouté, expliquant que la reprise des opérations de secours n'était que partielle en «raison des conditions météorologiques».
Barrières
En revanche, elle a souligné que dans les quatre Etats des équipes avaient recommencé à installer des barrières flottantes, afin d'empêcher le brut de parvenir jusqu'aux côtes. Depuis le passage de la tempête tropicale Alex non loin de la zone de la marée noire, les opérations de récupération du pétrole et de nettoyage des côtes sont perturbées.
Les espoirs se concentrent actuellement sur le navire taïwanais «A Whale», le plus grand du monde pour la récolte de pétrole en surface, qui réalise depuis samedi des tests de récupération du brut dans le golfe du Mexique. Ces tests vont se conclure ce lundi.
Pomper … pomper
Le bateau, qui a la taille de quatre terrains de football et peut pomper jusqu'à 50.000 barils de pétrole par jour, est censé pomper un mélange de brut et d'eau, séparer les deux éléments et rejeter en mer l'eau ainsi nettoyée.
Faire du fric avec les catastrophes …
Alors qu'elle est confrontée à une facture énorme dans ses efforts visant à nettoyer la marée noire -jusqu'à 60 milliards de dollars (47 milliards d’euros), selon certaines estimations-, la compagnie BP se tourne vers des groupes pétroliers rivaux et des fonds d'Etat pour parer à une potentielle offre publique d'achat OPA hostile, selon la presse internationale.
Le journal émirati The National, basé à Abou Dabi, a affirmé dans son édition en ligne que des fonds d'Etat du Proche-Orient ont proposé de faire un investissement stratégique dans BP, et ainsi placer 20 milliards de dollars (15,97 milliards d’euros) sur un compte fiduciaire afin de payer pour le nettoyage dans le golfe du Mexique.
De son côté, le journal britannique Sunday Times écrit que BP est à la recherche d'un investisseur stratégique pour lui acheter entre 5 et 10% des actions, pour un prix allant jusqu'à 9,1 milliards de dollars (7,26 milliards d’euros).
Le géant pétrolier britannique BP, qui s'est engagé à verser 20 milliards d'indemnisations aux victimes de la fuite de brut, a estimé ce lundi que la marée noire lui avait déjà coûté 3,12 milliards de dollars (2,49 milliards d’euros).
Shell… aussi condamné pour avoir pollué des terres
La compagnie pétrolière payera 83 millions d'euros...
La société Shell a été condamnée à verser à une communauté du delta du Niger la somme de 83 millions d’euros, révèle Courrier International. Le jugement rendu le 14 juin par la Haute Cour de justice fédérale du Nigeria, et rendu public le 5 juillet, fait suite à une plainte déposée en 2001.
Shell était poursuivie pour avoir pollué plus de 250.000 hectares de terres avec du pétrole lors de la construction d’un pipe-line en 1970. Outre le versement de cette amende, la Shell a été condamnée à dépolluer et à réhabiliter les terrains concernés.
Un Exxon Valdez tous les ans
Le delta du Niger fournit l’équivalent de 40% des importations américaines de pétrole brut, grâce à plus de 600 champs pétrolifères. Mais les conditions d’exploitation y sont désastreuses. Selon une étude réalisée en 2006 par des experts nigérians, américains et britanniques, entre 9 et 13 millions de barils ont été déversés dans le delta du Niger depuis 50 ans. L’équivalent d’un Exxon Valdez chaque année...
Une région anéantie
Quelles qu’en soient les raisons, le désastre écologique et humain dans le delta du Niger est sans équivalent : disparition des poissons, espérance de vie en chute libre (de 45 à 50 ans contre 55 à 60 dans le reste du pays), luttes armées... Une région totalement anéantie par l’exploitation du pétrole, pour laquelle des indemnités ne suffiront pas à réparer les dégâts causés par les compagnies pétrolières.
Apis

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