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dimanche 4 juillet 2010

Treschenu-Creyers 26310 : réintroduction du Gypaète barbus



La réintroduction du gypaète barbu dans le Parc Naturel Régional du Vercors.

A la faveur d’une étude de Jean Pierre Choisy pour le compte du Parc Naturel Régional du Vercors, l’opportunité d une réintroduction du gypaète barbu dans le Vercors a été jugée suffisamment fiable et opportune en cette année de la biodiversité pour faire du gypaète barbu le rapace qui soit revu...après 133 d absence.
En effet le dernier individu a été tue a Pont en Royans en 1878 là ou précisément des bouquetins ont été relâchés dans les années 2000 le bouquetin étant justement par sa mortalité naturelle la proie du gypaète qui s’il se contente des éléments osseux surtout la moelle que contient l'os, cherche dans les charognes trouvées au hasard de ses pérégrinations de quoi se nourrir. Etant en bout de chaîne alimentaire il participe ainsi au nettoyage de la montagne par ses prises d’ossements qu’ il brise en les projetant sur des pierriers quand l’ os est trop gros.
La longueur de 20 cm semble la longueur maximum et par ses sucs digestifs puissants il arrive ainsi à ingurgiter quantité d os de moelle et de chair parfois.

« LES VAUTOURS NE SONT PAS DES PREDATEURS MAIS DES CHAROGNARDS : Un grand nombre d’espèces de Rapaces diurnes (Accipitridés) sont des prédateurs occasionnellement charognards : Buse, Aigle royal, etc.; Quelques-unes peuvent être autant l’un que l’autre, en fonction des disponibilités : Pygargues Milans, etc.; Les vautours d’Eurasie et d’Afrique, eux, sont totalement spécialisés dans le charognage tant par leur "équipement" que leur comportement.

Les vautours ont perdu les armes des Rapaces prédateurs : les serres. Le bec crochu, impressionnant, n’est pas une arme pour tuer mais un outil pour dépecer les proies tuées, à la rigueur contribuant à leur achèvement (ou pour tuer des proies minuscules consommées à l’occasion et ne nécessitant le recours aux armes proprement dites). C’est pourquoi : au contraire des autres Rapaces, les vautours portent dans le bec les matériaux pour le nid : comme les Passereaux !

Si on recueille un Aigle blessé, ce n’est pas du bec qu’il faut avant tout se garder mais bien des serres. Alors que c’est bien au bec qu’il faut prendre garder dans le cas d’un Héron, d’un Grand corbeau, d’un Goéland, aux becs droits

Lors du dernier lâcher de vautours fauves dans le Diois, pendant l’équipement d’un individu pour radio pistage, il m’a enfoncé un de ses ongles entre deux doigts de la main en étendant la patte, pour me repousser. Si cela avait un aigle, avec serres aigues se refermant, j’aurai eu la paume transpercée ou déchirée.

Exception : les pattes du Casseur d’os Gypaetus barbatus sont restées préhensiles, car il les utilise pour transporter les os et les briser en les lâchant sur des rochers.

Commencer à manger un animal n’ayant pas achevé son agonie ou encore inerte et ne réagissant pas ne peut être considéré comme faisant partie d’un répertoire comportement de prédation. Certes, les prédateurs profitent couramment du handicap d’un animal pour en faire leur proie : économie d’énergie. Mais, sans que la réussite soit assurée, loin de là ils sont aussi capables de s’attaquer à un animal en bonne condition, au prix d’un effort bien plus grand mais possible sans constituer une rareté comportementale » précise Jean Pierre Choisy .

Jean Paul Vieron

vieron26@voila.fr

Tel : 06 70 02 79 27

Naturaliste 26190 St Laurent en Royans

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