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dimanche 9 octobre 2011

Drôme : Congrès des maires...


Hier, auprès de 800 élus au congrès des maires de la Drôme, sur le schéma intercommunal, le préfet s’enferre et signe.
Nathalie Nieson était très « fière » d’accueillir dans sa ville 800 congressistes, maires et présidents d’intercommunalités.
Son absence s’est fait remarquer… le nouveau premier vice-président du Sénat, Didier Guillaume n’était pas dans “sa” ville hier, pour le congrès des maires de la Drôme. Retenu « à regrets », a-t-il confié à ses proches au Palais du Luxembourg.
Cela n’a pas empêché ses collègues, salle Jean-Cocteau de Bourg-de-Péage, de parler de la santé économique et agricole du département. Et de débattre avec le préfet, de la réforme territoriale en cours et surtout du schéma intercommunal. « Avec cette carte, on tue la commune en la dépouillant avec des échelons de plus en plus loin de nos concitoyens », lâchait Marylène Pérard, maire de Montéléger. Pour Pierre Trapier de Portes-lès-Valence : « Cette réforme vient imposer une conduite aux élus municipaux et porte atteinte à la libre administration des collectivités ». Les maires de Félines-sur-Rimandoule, de Bouchet et de Chabrillan ont critiqué quant à eux, le rattachement des communes du canton de Bourdeaux à la communauté de communes de Dieulefit, le “traitement” des zones de montagne et la segmentation de la Vallée de la Drôme en deux.
Des interventions à chaque fois applaudies. Un long plaidoyer argumenté en somme, pour refuser ou au moins, faire reporter, ce projet de schéma de coopération intercommunale.
“Une question qui engage notre pays”
« C’est une question qui engage notre pays, il est donc important qu’on en parle de manière directe », soufflait ensuite, le président de l’association des maires de la Drôme, Michel Grégoire au préfet, Pierre-André Durand.
À sa manière, courtoise, et empreinte d’un ton volontairement pédagogue, le représentant de l’État a rappelé, sans convaincre,  que cette réforme était indispensable. « Mon rôle est de mettre en œuvre ce qu’a voté le législateur et de l’expliquer même si cela peut contrarier », a-t-il indiqué d’entrée. Rappelant la crise nationale et internationale ainsi que la précarité existante sur le département, le préfet a insisté sur le fait que « l’État tout comme les collectivités doivent faire des efforts pour “réordonner” l’organisation territoriale ». Et de conclure : « Ce schéma est en train d’avancer, il fera la satisfaction du plus grand nombre même si ce n’est pas l’unanimité ».
Pour Pierre-André Durand, pas de changement de cap sur le dossier donc. Pourtant en fin de congrès, Hervé Rasclard représentant le président du conseil général a annoncé que le Sénat avait émis le souhait d’un moratoire sur ce schéma de coopération intercommunal. Le premier effet de l’entrée dans la haute chambre de Didier Guillaume.
C’est l’une des préoccupations des pouvoirs publiques : la sécurité routière. Pour développer un partenariat en la matière, entre l’État et les communes et intercommunalités, une charte départementale a été signée hier. À ce titre, l’association des maires de la Drôme s’engage notamment à inciter les maires à nommer un “correspondant sécurité routière”. Celui-ci sera un interlocuteur privilégié de l’État. De son côté, l’autorité étatique doit entre autres, faciliter l’organisation de séances de sensibilisation à la sécurité routière.
À l’occasion du congrès des maires et présidents de communautés de la Drôme, pas moins de 70 entreprises et organismes étaient présents. Des partenaires privilégiés qui soutiennent financièrement ou matériellement les entreprises. À l’image de la fédération du bâtiment et des travaux publics de la Drôme Ardèche. « On répond à de très nombreux d’appels d’offres mais on ne se connaît pas vraiment. Ici, on rencontre physiquement nos interlocuteurs », lance cet entrepreneur.
Pour Claude Gauthier de Dexia, c’est aussi le moment de renforcer des relations avec les maires drômois… À quelques semaines de la révélation des emprunts toxiques. « Notre métier est de financer les collectivités territoriales et on continuera de le faire ! »
Plus loin, Bruno Thuillier de Pôle numérique rappelle aussi la raison de sa présence au congrès : « C’est “le” salon où l’on doit être. On explique aux différents élus ce que l’on peut apporter dans l’accompagnement direct à l’usage d’un réseau intranet notamment. »
Travaux, outils informatiques, électricité, habitat, loisirs… Autant de thèmes indispensables à la vie publique.
APL

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