Des salariées de Lejaby campent devant leur siège social près de Lyon
Elles protestent contre un plan de restructuration annoncé pour la mi-novembre...
Au départ, il s’agissait juste d’une manifestation contre le plan social. Mais face à des propositions jugées «insuffisantes», les salariées en grève du fabricant de lingerie Lejaby ont décidé de camper au siège social de l’entreprise, à Rillieux-la-Pape, dans le Rhône.
- Elles ont passé la nuit de jeudi à vendredi sur place, sous des tentes ou à même le sol, alors qu’un comité central d’entreprise avait débuté jeudi. L'occupation devrait cependant être allégée voire suspendue vendredi soir et ce week-end, selon les syndicats.
Trois sites de production menacés de fermeture
Au total, 197 postes sont menacés sur 653 en France et trois sites de production, dont le berceau historique de Bellegarde-sur-Valserine, pourraient fermer. Les grévistes réclament le maintien de leur emploi ou à défaut une indemnité de licenciement supralégale allant jusqu'à 70.000 euros. «La direction nous a proposé ce vendredi une hausse de 7.000 à 10.000 euros de la prime supralégale, ce que les salariées refusent évidemment», a ajouté Janine Caillot, déléguée CGT.
- «Nous avons proposé des avancées significatives sur les primes supralégales, avec une moyenne de 21.000 euros par salarié, et amélioré les conditions de mobilité ainsi que les mesures de reclassement externe», a de son côté affirmé le président de l'entreprise, Raymond Mahé. La balle est désormais dans le camp des syndicats.
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