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mercredi 18 août 2010

Vacances intelligentes avec le Wwoofing


Avec le wwoofing, les vacances sont participatives, éducatives et utiles…

Non il ne s’agit pas d’un nouveau jeu qui imiterait les cris de la race canine. Il s’agit d’une manière de vivre son engagement « Vert » d’une autre manière en allant prêter mains fortes à un agriculteur en échange du gîte et du couvert. Bien connu dans les pays anglo-saxons, le WWWOFING se développe aussi en France.

Une idée sympa pour visiter les 4 coins de notre France verte à moindre coût. Il s’agit vraiment de troc ou d’échanges de bon procédés, vous aidez le paysan plutôt orienté bio sur ses terres à par exemple nourrir ces bêtes, enfin tout ce que l’on peut faire ou ce qui peut aider sur une exploitation agricole et on vous offre gracieusement de quoi manger et dormir.

Pour des vacances pas chères et utiles, devenez wwoofer...

EpuiséEs par le boulot, vous caressez le rêve de partir élever des chèvres dans le Larzac ou de faire pousser des tomates dans le Diois ? Grâce au wwoofing, vous pourrez accomplir ce rêve sans être obligé de tout plaquer. Pour quelques jours ou quelques semaines, le réseau des fermes Wwoof (Worlwide opportunities on organic farms, réseau mondial de fermes biologiques) vous propose de participer aux travaux des champs en échange du gîte et du couvert. Aucun échange financier ne viendra perturber votre karma pendant cette retraite campagnarde participative.

Les champs et la fête

Le principe du wwoofing est simple. Pour l’hôte, c’est un moyen d’avoir du renfort, et de faire partager les pratiques de l’agriculture bio. Pour le wwoofer, c’est l’immersion totale dans la vie d’une ferme : on ne le considère pas comme un visiteur mais comme un membre de la «famille». Il participe aux travaux, mange avec la famille qui l’accueille, dort sous leur toit gratuitement.

«On est pris par le rythme de la ferme, explique Violaine, 30 ans et déjà une solide expérience de wwoofeuse derrière elle en Australie et Nouvelle Zélande. On suit le paysan : la traite des vaches la matin, la cuisine pour tout le monde, les travaux des champs... Et comme il y a beaucoup de jeunes, le soir on fait la fête !».

C’est la vie

Pour Violaine, le wwoofing est avant tout un «mode de vie ». Plutôt pratiqué par des jeunes écolos dans l’âme, le wwoofing nécessite de prendre un peu de temps : «pour aller vraiment à la rencontre de l’autre, il faut rester 2 ou 3 semaines», conseille Violaine.

Car le wwoofing, c’est surtout une histoire de rencontres. Michèle a ainsi créé des liens avec des fermiers drômois et est retournée plusieurs fois dans leur ferme à Luc en Diois. «Le wwoofing est synonyme de rencontres. Les autres jeunes ou les étrangers qui sont dans la ferme, mais surtout les paysannes et paysans qui nous apprennent plein de choses et sont heureux de nous faire découvrir leur vie». Cette année, Michèle partira près de Lyon dans une ferme qui élève des chèvres, «pour changer des ânes. »

Découvrir des paysannes et paysans dans le monde entier

Le wwoofing peut même vous emmener très loin. Le réseau de fermes biologiques est mondial et vous pouvez aussi bien choisir une ferme à 100km de chez vous qu’au bout du monde.

Michèle est ainsi partie l’été dernier en Espagne, dans une ferme pratiquant la permaculture près de Barcelone. C’était la première fois pour elle, mais l’expérience l’a emballée : «J’ai découvert la permaculture, qui consiste à laisser la terre nous donner ce qu’elle veut bien donner en facilitant la nature, la pousse, les prédateurs naturels, l’aération du sol et mille choses qui sont passées à la trappe de l’agriculture chimique industrielle. On a fait une maison pour les poules, du jardinage, de la cuisine avec un Irlandais. J’ai appris beaucoup de choses sur la permaculture, on peut réussir à faire des plats exquis et manger en quantité avec cette méthode ».

Wwoofer, en pratique

Pour devenir wwoofer, il suffit d’adhérer, pour 15 euros environ, à l’association Wwoof de votre pays qui vous remettra un livret d’adresses des fermes. «En général, je me fie à la description de la ferme, et on découvre sur place les activités», explique Michèle.

Attention, le wwoofeur, s’il est bénévole et volontaire pour participer aux travaux de la ferme, n’en est pas pour autant un esclave : chacun a le droit de refuser de faire certaines tâches, et la durée de travail ne doit pas être excessive (jusqu’à 30h par semaine environ). «Je ne connais pas de wwoofeur qui se soit fait exploiter», rassure Michèle. Même si parfois les fermiers voisins, jaloux de l’aide apportée bénévolement aux fermes bio, les accusent de concurrence déloyale.

Le mieux est de se faire son propre avis soi-même et si certains qui passeraient par hasard sur ce blog sont intéressés pour parler de leur expérience de Wwoofer, les colonnes de ce blog sont grandes ouvertes.

De plus, avec toutes les RTT que vous avez amis lecteurs, vous pourriez les mettre à contribution.

Sachez que pour avoir l’adresse de toutes les fermes accueillants de Wwoofer, il suffit de télécharger un livret en pdf moyennant 15 € à l’association WWOOF France.

APIS (Association de Presse Indépendante et Solidaire)

http://www.wwoof.fr/index.htm

hello@wwoof.fr

WWOOF France
La Beunaz
74500 Saint-Paul-en-Chablais

Localisation en Drôme :

http://www.wwoof.fr/Preview/wregion.php?w_region=26

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