Une base de loisirs consacrée aux chiens de traîneaux
Le célèbre explorateur-écrivain Nicolas Vanier est en passe d’acquérir « la Ferme de l’Echauda ». La propriété, en forêt de Vassieux, appartient à Valérie Du Retail qui avait réalisé de gros travaux afin d’aménager une habitation dans une ferme existante et créer un chenil. Pendant de nombreuses années, elle y a exercé son activité en proposant des prestations d’encadrement de chiens de traîneaux. Puis, elle a décidé de vendre « la ferme de l’Echauda » pour s’installer dans le Diois et se consacrer au tourisme équestre. A partir du printemps 2009, Alain Brenichot, un « ami de longue date » de Nicolas Vanier, devrait s’installer sur le site avec une trentaine de chiens. Ce dernier précise : « Jusqu’à présent, Alain s’occupait de mes chiens dans une base située au Québec. Alors prendre à chaque fois l’avion pour profiter un peu d’eux était devenu pour moi quelque chose de pas très cohérent ! Quant à lui, après des années de l’autre côté de l’Atlantique il souhaitait revenir en France, son pays d’origine ».
Un projet suivi de près
Nicolas Vanier ne sera pas présent sur le site très souvent et il est juste de parler d’un projet de partenariat : « Mon nom sera associé à cette base de loisirs consacrée aux activités de chiens de traîneaux mais c’est Alain qui en assurera le fonctionnement. A l’image de ce que réalisait Valérie, nous souhaitons faire de ce site une vitrine pédagogique d’un tourisme en harmonie avec la nature, inscrit dans une dynamique de développement durable. De plus, nous mettrons tout en œuvre pour travailler en partenariat avec les professionnels déjà en place. Quant à moi, j’aurai le plaisir, lorsque j’en aurai le temps, de venir parcourir les espaces du Vercors avec mes chiens ». Pour Michel Repellin, maire de Vassieux, ce projet est « une belle opportunité » : « c’est une chance pour nous de pouvoir associer un tel nom à notre territoire. Pas de doute, cela renforcera encore la notoriété et l’image de notre village comme terrain privilégié pour la pratique du chien de traîneaux ». Visiblement ravi de sa rencontre avec Nicolas Vanier, Michel Repellin précise : « A ce jour nous n’avons pas connaissance que le projet comporte de nouveaux aménagements immobiliers. Si un jour c’était le cas, le site étant classé en zone sensible, le propriétaire, quel qu’il soit, serait soumis aux règles d’urbanisme en vigueur ! ».
Une façon, d’essayer de rassurer les professionnels locaux de l’activité qui, eux, se montrent parfois nettement moins euphoriques et plus réservés sur les conditions d’accueil du médiatique Nicolas Vanier : « Nous ne sommes pas du tout hostile au projet mais on a l’impression que toutes les portes s’ouvrent en grand pour Nicolas Vanier alors que pour nous c’est souvent nettement moins facile ! Alors, nous restons vigilants et attendons de voir ce qui se passera réellement. » confie l’un d’entre eux. Un sentiment que l’on peut comprendre lorsque l’on a connu l’installation parfois plus que difficile de certains « mushers », dont l’activité était, il y a encore quelques années, considérée comme « marginale » dans le paysage touristique local. Affaire à suivre !
Gil Borel
L’information est arrivée au parc régional du Vercors et à la mairie de Vassieux. Le 3 février prochain, Nathalie Kociusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, du développement durable, des transports et du logement est annoncé pour l’inauguration du Camp Vanier. Une annonce qui a « scandalisé » plusieurs conseillers et habitants du village dont Serge Cecconi (conseiller municipal à Vassieux et délégué à la Communauté de Communes du Vercors) : « je ne comprends pas qu’une ministre vienne faire la promotion d’une structure totalement privée qui fait de l’hébergement commercial depuis 2009 en tout illégalité« . Les différents chalets et yourtes installées à ce jour sur une zone ND (zone naturelle protégée) « ne bénéficient d’aucun certificat d’urbanisme. Un camp Vanier qui n’a d’ailleurs de Vanier que le nom puisque l’homme médiatique n’est quasiment jamais sur le site« .
Nicolas Vanier demande à la mairie de modifier le POS (plan d’occupation des sols) afin de rendre sa parcelle constructible. Une acceptation par la mairie qui, toujours selon Serge Cecconi, « laissera 5000 euros à la charge de la commune et le risque, une fois la modification faite, que Nicolas Vanier exige de la communauté la viabilisation de la parcelle, c’est à dire adduction d’eau et d’électricité« .
Nicolas Vanier demande à la mairie de modifier le POS (plan d’occupation des sols) afin de rendre sa parcelle constructible. Une acceptation par la mairie qui, toujours selon Serge Cecconi, « laissera 5000 euros à la charge de la commune et le risque, une fois la modification faite, que Nicolas Vanier exige de la communauté la viabilisation de la parcelle, c’est à dire adduction d’eau et d’électricité« .
Vous avez dit développement durable ?
Nicolas Vanier, « dont les exploits sont largement contestés par les réels mushers« , et qui communique sur le développement durable vient d’acheter les terrais entourant sa parcelle, ce qui a conduit à retirer du terrain agricole en location à un agriculteur de Vassieux. Une situation dénoncée par Serge Cecconi qui précise : « la société Vanier n’a pour l’heure créé aucun emploi sur Vassieux. Où est le développement durable dans tout ça ? De plus, ce qui m’indispose, c’est l’injustice de traitement entre les contribuables. Il faut savoir qu’on vient de refuser la construction d’une grange à des jeunes agriculteurs, refus justifié par ailleurs et que je saches ces agriculteurs ne sont pas passés outre et n’ont pas fait venir le ministre de l’agriculture pour faire pression« .
Nicolas Vanier, « dont les exploits sont largement contestés par les réels mushers« , et qui communique sur le développement durable vient d’acheter les terrais entourant sa parcelle, ce qui a conduit à retirer du terrain agricole en location à un agriculteur de Vassieux. Une situation dénoncée par Serge Cecconi qui précise : « la société Vanier n’a pour l’heure créé aucun emploi sur Vassieux. Où est le développement durable dans tout ça ? De plus, ce qui m’indispose, c’est l’injustice de traitement entre les contribuables. Il faut savoir qu’on vient de refuser la construction d’une grange à des jeunes agriculteurs, refus justifié par ailleurs et que je saches ces agriculteurs ne sont pas passés outre et n’ont pas fait venir le ministre de l’agriculture pour faire pression« .
Gil Borel – Drôme Hebdo 27/01/2011
Ma réponse aux courriers « hostiles » reçus suite à mon article dans Drome Hebdo.
qui est, à la base, la retranscription d’un avis émis par un élu de Vassieux-en-Vercors et qui a validé ces propos.
Dans les courriers reçus via le camp Vanier j’ai pu lire : « tant d’accusations et de médisances en quelques lignes, qui mélangent allègrement attaques professionnelles, légales et personnelles, montrent que ce pays est peuplé de gens jaloux et médiocres ». Je ne vois pas dans mon article d’attaques personnelles mais dans leur réponse oui ! . Les attaques personnelles , c’est bien eux qui les portent en nous traitant de « de gens jaloux et médiocres ». Plus loin il est écrit « Ni la fermeture du Cairn, ni la prochaine cessation d’activité de notre épicerie et de notre station essence n’ont provoqué d’article attentionné dans les journaux. Pourtant, ils menacent bien plus la vie de notre pays que le Camp Vanier. Pire encore, le projet d’implantation d’un complexe touristique de luxe hors proportion n’a pas fait couler l’encre des journalistes en herbe, et pourtant il y aurait de quoi… » . Personne ne m’a contacté pour rédiger un article sur les problèmes du Cairn ou l’épicerie, sujet que j’aurai abordé avec énergie pour participer au maintien de leur activité capitale pour nos villages. Concernant la Pourvoirie, vous n’êtes sans doute pas abonné à Drôme Hebdo, car j’ai fait un article sur le sujet paru fin décembre.
Concernant les activités professionnelles du Camp , j’ai des témoignages qui attestent que les responsables du Camp Vanier n’ont pas grand chose à faire de la législation française relative à l’encadrement de l’activité de traîneaux à chiens
Dans la seconde lettre vous jugez mon article « sale et injurieux » et rapprochez mon texte des événements de la dernière guerre mondiale en écrivant « Vous ajoutez de l’essence au brasier de la médisance qui enflamme ce village. Cet incendie est en train de faire bientôt autant de dégâts que les tristes événements qui ont sinistré ce pays”. Je me demande qui est le plus injurieux. Je n’aime pas spécialement jouer les “anciens combattants” mais rapprocher mes propos des événements du Vercors me semble vraiment indécent. Qu’en penserait mon pére du haut de ses 82 ans, qui a vécu cette triste période et son frére, résistant disparu à cette même époque.
S’en suivent des élucubrations incompréhensibles et inacceptables où l’on parle “ de de la chasse aux sorcières, de la méchanceté gratuite et de la rumeur abjecte volontairement entretenue, qui est l’occupation préférée de cette partie-çi du Vercors. Tout ceci est orchestré tel un procès digne de l’époque stalinienne…”.
Par la suite vous faites référence à votre “ ami Mr Stéphane Hessel “ . Il me semble que les indignés sont plutôt ceux qui résistent à la pression médhiatique, ceux qui dénoncent une image de développement durable de façade, l’appropriation d’un territoire par un “aventurier” dont la réalité et l’authenticité des “exploits” est parfois jugée comme douteuse par des observateurs attentifs, ceux qui veulent travailler dans le respect de la loi, ceux qui se posent des questions sur les réelles motivations de Nicolas Vanier, ceux qui refusent les passe droits…
Juste un exemple , comment interpréter le fait que Nicolas Vanier passe, il y a quelques jours à l’école de Vassieux, pour se faire prendre en photo et que la dite photo se retrouve le lendemain sur internet en précisant que le Camp Vanier met en places des actions pédagogiques et éducatives avec l’école locale ! Alors qu’à ma connaissance, rien n’a était fait en ce sens depuis leur installation. Heureusement , des parents on refusé que leurs enfants soient pris pour de simples “potiches”.
Je travaille et participe activement à la vie de notre canton depuis plus de 20 ans et n’accepte pas d’être mis en cause sur cet aspect là. Je crois que le Vercors, fort de son image d’authenticité doit promouvoir des produits touristiques de qualité, sincéres et vrais.
A l’arrivée du Camp Vanier, j’ai été le premier à dire à ses détracteurs, qu’il fallait le laisser s’installer, ne pas le juger à priori. L’évolution des choses et la réaction du Camp Vanier me fait chaque jour penser qu’ils avaient sans doute raison.
Pour terminer, je n’accepte pas cette forme de république bananiere où l’appui d’un ministre est nécessaire à la “levée d’obstacles” de l’extension d’un projet (sic. livre d’or du Camp Vanier, signé par NKM !).
En qualié de correspondant de presse je suis à la disposition de tous , notamment de ceux qui ont vraiment du mal à se faire entendre. Sur cet aspect là, je ne pense pas que Monsieur Vanier est besoin de moi !
qui est, à la base, la retranscription d’un avis émis par un élu de Vassieux-en-Vercors et qui a validé ces propos.
Dans les courriers reçus via le camp Vanier j’ai pu lire : « tant d’accusations et de médisances en quelques lignes, qui mélangent allègrement attaques professionnelles, légales et personnelles, montrent que ce pays est peuplé de gens jaloux et médiocres ». Je ne vois pas dans mon article d’attaques personnelles mais dans leur réponse oui ! . Les attaques personnelles , c’est bien eux qui les portent en nous traitant de « de gens jaloux et médiocres ». Plus loin il est écrit « Ni la fermeture du Cairn, ni la prochaine cessation d’activité de notre épicerie et de notre station essence n’ont provoqué d’article attentionné dans les journaux. Pourtant, ils menacent bien plus la vie de notre pays que le Camp Vanier. Pire encore, le projet d’implantation d’un complexe touristique de luxe hors proportion n’a pas fait couler l’encre des journalistes en herbe, et pourtant il y aurait de quoi… » . Personne ne m’a contacté pour rédiger un article sur les problèmes du Cairn ou l’épicerie, sujet que j’aurai abordé avec énergie pour participer au maintien de leur activité capitale pour nos villages. Concernant la Pourvoirie, vous n’êtes sans doute pas abonné à Drôme Hebdo, car j’ai fait un article sur le sujet paru fin décembre.
Concernant les activités professionnelles du Camp , j’ai des témoignages qui attestent que les responsables du Camp Vanier n’ont pas grand chose à faire de la législation française relative à l’encadrement de l’activité de traîneaux à chiens
Dans la seconde lettre vous jugez mon article « sale et injurieux » et rapprochez mon texte des événements de la dernière guerre mondiale en écrivant « Vous ajoutez de l’essence au brasier de la médisance qui enflamme ce village. Cet incendie est en train de faire bientôt autant de dégâts que les tristes événements qui ont sinistré ce pays”. Je me demande qui est le plus injurieux. Je n’aime pas spécialement jouer les “anciens combattants” mais rapprocher mes propos des événements du Vercors me semble vraiment indécent. Qu’en penserait mon pére du haut de ses 82 ans, qui a vécu cette triste période et son frére, résistant disparu à cette même époque.
S’en suivent des élucubrations incompréhensibles et inacceptables où l’on parle “ de de la chasse aux sorcières, de la méchanceté gratuite et de la rumeur abjecte volontairement entretenue, qui est l’occupation préférée de cette partie-çi du Vercors. Tout ceci est orchestré tel un procès digne de l’époque stalinienne…”.
Par la suite vous faites référence à votre “ ami Mr Stéphane Hessel “ . Il me semble que les indignés sont plutôt ceux qui résistent à la pression médhiatique, ceux qui dénoncent une image de développement durable de façade, l’appropriation d’un territoire par un “aventurier” dont la réalité et l’authenticité des “exploits” est parfois jugée comme douteuse par des observateurs attentifs, ceux qui veulent travailler dans le respect de la loi, ceux qui se posent des questions sur les réelles motivations de Nicolas Vanier, ceux qui refusent les passe droits…
Juste un exemple , comment interpréter le fait que Nicolas Vanier passe, il y a quelques jours à l’école de Vassieux, pour se faire prendre en photo et que la dite photo se retrouve le lendemain sur internet en précisant que le Camp Vanier met en places des actions pédagogiques et éducatives avec l’école locale ! Alors qu’à ma connaissance, rien n’a était fait en ce sens depuis leur installation. Heureusement , des parents on refusé que leurs enfants soient pris pour de simples “potiches”.
Je travaille et participe activement à la vie de notre canton depuis plus de 20 ans et n’accepte pas d’être mis en cause sur cet aspect là. Je crois que le Vercors, fort de son image d’authenticité doit promouvoir des produits touristiques de qualité, sincéres et vrais.
A l’arrivée du Camp Vanier, j’ai été le premier à dire à ses détracteurs, qu’il fallait le laisser s’installer, ne pas le juger à priori. L’évolution des choses et la réaction du Camp Vanier me fait chaque jour penser qu’ils avaient sans doute raison.
Pour terminer, je n’accepte pas cette forme de république bananiere où l’appui d’un ministre est nécessaire à la “levée d’obstacles” de l’extension d’un projet (sic. livre d’or du Camp Vanier, signé par NKM !).
En qualié de correspondant de presse je suis à la disposition de tous , notamment de ceux qui ont vraiment du mal à se faire entendre. Sur cet aspect là, je ne pense pas que Monsieur Vanier est besoin de moi !
Gil Borel – Drôme Hebdo 27/01/2011
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