Des primaires pour redonner des couleurs à la politique
On le sait depuis trente ans: les églises, les partis, les syndicats et toutes les institutions qui façonnaient la société et structuraient le vivre ensemble ne cessent de perdre en légitimité et en représentativité. On le sait, mais on ne fait rien pour contrer cette érosion et chercher des idées nouvelles pour redonner à la politique le bien-fondé qui lui fait désormais défaut.
Ce vide institutionnel a pour effet de stimuler le populisme, que l’on peut voir comme une tentative désespérée de renouer avec le peuple le contact qui était auparavant assuré par ces institutions. Quand il n’y a plus d’intermédiaires entre le peuple et le pouvoir, on cherche la relation directe, immédiate, brute, avec tout ce que l’absence de médiation suppose d’excès et de dérives incontrôlées. Dans cet exercice, certains partis réussissent mieux que d’autres parce qu’ils ne sont pas emprisonnés par une histoire, des structures, une origine sociale ou une éthique qu’ils se sentent obligés de respecter.
Ce poids est particulièrement lourd pour les partis gouvernementaux de droite, UMP et Radicaux de droite, et pour les socialistes dans une large mesure. Comment faire pour retrouver une représentativité, une légitimité, et donc une relation plus étroite avec leur base populaire? Une idée pourrait consister à arrêter de choisir les élus dans un petit cénacle de notables. Actuellement, le système permet qu’une douzaine de personnes (encore moins au MODEM, chez les Radicaux ou au Front de Gauche) seulement choisissent de fait le candidat au gouvernement qui sera ensuite le représentant de ce parti aux élections. La procédure de sélection par un petit groupe, puis le choix d’un candidat par une assemblée de délégués de 100 ou 200 personnes –et donc facilement influençable par 10 membres déterminés– fait qu’ensuite un ou deux noms sont proposés à des électeurs qui n’ont plus qu’à entériner sans avoir eu vraiment à choisir.
Ce mode de faire, qui était justifié lorsque les partis étaient des organisations de masse, donne l’impression d’être opaque, peu transparent, et accrédite l’idée d’un petit clan qui choisit pour les autres. Il décrédibilise encore plus la politique et la légitimité du choix démocratique. Dans une société de plus en plus individualiste, où chacun prétend agir et choisir à sa guise, cette procédure est toujours davantage ressentie comme une dépossession, une captation de la démocratie au profit de quelques-uns.
Or les Américains, et depuis peu les socialistes français, dont on a beau penser pis que pendre, ont trouvé une solution intéressante à ce problème, celle des primaires. Aux Etats-Unis, pendant un an, tout le pays vibre, des majorettes géorgiennes aux paysans du Dakota, au rythme des primaires, qui sont un grand moment de vie démocratique. Et en France, malgré les quolibets de l’UMP et de Nicolas Sarkozy, les primaires socialistes focalisent l’attention des médias depuis des mois sur elles avant de devenir effectives auprès des électeurs, qui auront eu le temps de saisir toutes les nuances des programmes et des profils psychologiques proposés par les candidats. Et mine de rien, l’enjeu ne se réduit pas à une guerre des petites phrases car la procédure permet aux différents candidats de profiler et de se profiler sur les valeurs et les propositions de leur parti. Ce qui permet ensuite à l’électeur de se prononcer en meilleure connaissance de cause.
Rien n’interdit de pratiquer des primaires. Et tant qu’à prendre le risque d’élire le candidat à la candidature supprème, par le peuple, faisons-le alors en toute connaissance de cause, avec des candidats que l’on aura pu connaître plus à fond, parce qu’ils auront déjà eu l’occasion d’affronter une primaire avant l’élection finale.
La dé-légitimation des partis et de la politique en général est telle que l’expérience mérite d’être tentée.
Ce vide institutionnel a pour effet de stimuler le populisme, que l’on peut voir comme une tentative désespérée de renouer avec le peuple le contact qui était auparavant assuré par ces institutions. Quand il n’y a plus d’intermédiaires entre le peuple et le pouvoir, on cherche la relation directe, immédiate, brute, avec tout ce que l’absence de médiation suppose d’excès et de dérives incontrôlées. Dans cet exercice, certains partis réussissent mieux que d’autres parce qu’ils ne sont pas emprisonnés par une histoire, des structures, une origine sociale ou une éthique qu’ils se sentent obligés de respecter.
Ce poids est particulièrement lourd pour les partis gouvernementaux de droite, UMP et Radicaux de droite, et pour les socialistes dans une large mesure. Comment faire pour retrouver une représentativité, une légitimité, et donc une relation plus étroite avec leur base populaire? Une idée pourrait consister à arrêter de choisir les élus dans un petit cénacle de notables. Actuellement, le système permet qu’une douzaine de personnes (encore moins au MODEM, chez les Radicaux ou au Front de Gauche) seulement choisissent de fait le candidat au gouvernement qui sera ensuite le représentant de ce parti aux élections. La procédure de sélection par un petit groupe, puis le choix d’un candidat par une assemblée de délégués de 100 ou 200 personnes –et donc facilement influençable par 10 membres déterminés– fait qu’ensuite un ou deux noms sont proposés à des électeurs qui n’ont plus qu’à entériner sans avoir eu vraiment à choisir.
Ce mode de faire, qui était justifié lorsque les partis étaient des organisations de masse, donne l’impression d’être opaque, peu transparent, et accrédite l’idée d’un petit clan qui choisit pour les autres. Il décrédibilise encore plus la politique et la légitimité du choix démocratique. Dans une société de plus en plus individualiste, où chacun prétend agir et choisir à sa guise, cette procédure est toujours davantage ressentie comme une dépossession, une captation de la démocratie au profit de quelques-uns.
Or les Américains, et depuis peu les socialistes français, dont on a beau penser pis que pendre, ont trouvé une solution intéressante à ce problème, celle des primaires. Aux Etats-Unis, pendant un an, tout le pays vibre, des majorettes géorgiennes aux paysans du Dakota, au rythme des primaires, qui sont un grand moment de vie démocratique. Et en France, malgré les quolibets de l’UMP et de Nicolas Sarkozy, les primaires socialistes focalisent l’attention des médias depuis des mois sur elles avant de devenir effectives auprès des électeurs, qui auront eu le temps de saisir toutes les nuances des programmes et des profils psychologiques proposés par les candidats. Et mine de rien, l’enjeu ne se réduit pas à une guerre des petites phrases car la procédure permet aux différents candidats de profiler et de se profiler sur les valeurs et les propositions de leur parti. Ce qui permet ensuite à l’électeur de se prononcer en meilleure connaissance de cause.
Rien n’interdit de pratiquer des primaires. Et tant qu’à prendre le risque d’élire le candidat à la candidature supprème, par le peuple, faisons-le alors en toute connaissance de cause, avec des candidats que l’on aura pu connaître plus à fond, parce qu’ils auront déjà eu l’occasion d’affronter une primaire avant l’élection finale.
La dé-légitimation des partis et de la politique en général est telle que l’expérience mérite d’être tentée.
Primaires citoyennes.
Tout le monde peut voter ! Voter aux primaires citoyennes ? Rien de plus simple !
Mon bureau de vote aux primaires citoyennes :
Die 1 - Salle Des Sociétés, Rue joseph Reynaud 26150 Die
Le bureau sera ouvert les dimanches 9 et 16 octobre (en cas de second tour). Présentez vous entre 9H et 19H, muni d’une pièce d’identité et d’un euro minimum pour les frais d’organisation.
Les bureaux de votes habituels rattachés à ce bureau sont : Aix en Diois, Romeyer, Barsac, Pontaix, Marignac en Diois, Ponet-St Auban, St Julien en Quint, Molières-Glandasse, Chamaloc, Laval d’Aix, Ste Croix, Montmaur en Diois, St Andéol en Quint, Vachères en Quint et Die.
Besoin d'aide pour trouver votre bureau de vote ?
Appelez le 0825 05 2012
(0,15 cts la minute depuis un poste fixe) du lundi au samedi de 9h à 19h ainsi que les dimanches 2, 9 et 16 octobre.
(0,15 cts la minute depuis un poste fixe) du lundi au samedi de 9h à 19h ainsi que les dimanches 2, 9 et 16 octobre.
Peuvent voter :
Tous les citoyens français inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre 2010. Et lors des primaires, il suffit de s'acquitter d'une participation au frais d'organisation de 1 € minimum et de signer l'engagement de reconnaissance dans les valeurs de la Gauche. C'est vous qui choisirez le candidat du changement en 2012 !
Mineurs ayant 18 ans au moment de la présidentielle sans avoir encore eu le droit de s'inscrire sur les listes électorales au 31 décembre 2010 (né entre le 01/03/1933 et le 21/04/1994).
Mineurs membres du PS ou du MJS ayant adhéré avant le 31 mai 2011
Citoyens étrangers membre du PS ou du MJS ayant adhéré avant le 31 mai 2011
Vous êtes pré-inscrit avant le 13 juillet 2011
Une élection transparente et démocratique Un scrutin offrant toutes les garanties
Les primaires citoyennes respectent les principes d'une élection républicaines et garantissent la sincérité du scrutin, l'anonymat du vote et un processus démocratique.
Un processus légal
Les primaires sont totalement conformes à la loi
Un processus de vote calqué sur les scrutins républicains
Le bureau de vote lui-même est très proche d'un bureau de vote traditionnel. Ainsi, l'électeur, après vérification de sa présence sur la liste électorale, prend les bulletins, va dans l'isoloir, les place sous une enveloppe opaque et se présente à l'urne (transparente).
Un dépouillement public
Vous pouvez si vous le souhaitez assister au dépouillement une fois le vote de votre bureau terminé.
La présence de représentants des candidat-e-s
A tous les niveaux des opérations électorales, des représentants nommés par les différents candidat-e-s peuvent assister aux opérations.
Des résultats transparents
Une fois le scrutin terminé, le président de bureau de vote doit transmettre les résultats par deux canaux : par un serveur téléphonique qui lui envoit un SMS de confirmation du résultat transmis et par un procès verbal papier, signé par les assesseurs avec leurs éventuelles remarques ou réclamations. Ainsi, les résultats sont accessibles en temps réels aux différentes équipes nationales des candidats, bureau de vote par bureau de vote, en plus d'une transmission papier dans les comités départementaux, signée par leurs représentants.
Une haute autorité indépendante pour examiner les problèmes éventuels.
En cas de litige, une haute autorité indépendante a été nommée, en accord avec tous les membres du comité national d'organisation des primaires. Elle examine les éventuels recours et proclame les résultats du vote.
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