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samedi 4 juin 2011

En espagne ...Résistance toujours

Les «indignés» espagnols se réunissent pour décider de la suite du mouvement…
MOBILISATION ce samedi 04 juin. Le mouvement des jeunes «indignés» espagnols réuni samedi et dimanche à la Puerta del Sol à Madrid pour «consolider et étendre le mouvement».
Le mouvement des jeunes «indignés» espagnols était réuni samedi et dimanche à la Puerta del Sol à Madrid pour décider de la suite à donner à ce mouvement inédit de protestation, selon un message diffusé sur leur site internet officiel.
Cette «rencontre nationale des porte-paroles» des «indignés» qui occupent des places publiques à Madrid, Barcelone et dans les principales villes espagnoles, a pour but de «débattre et réfléchir" à une position commune sur l'avenir du mouvement.
L'intention est de «consolider et étendre le mouvement", selon le communiqué diffusé sur le site «madrid.tomalaplaza.net».
Les pressions se font croissantes sur les campeurs de la Puerta del Sol, épicentre du mouvement, pour qu'ils libèrent ce haut lieu du commerce et du tourisme de la capitale espagnole.
Une des idées débattues est d'organiser une marche pendant un mois à travers le pays qui aboutirait à Madrid, là où ce mouvement a démarré le 15 mai.
Les «idées et résolutions» prises par les représentants des mouvements «d'indignés» de 53 villes espagnoles, devaient être présentées dimanche.
Exaspération d'une partie de la société
Une porte-parole, citée par l'édition en ligne du journal El Mundo, a toutefois souligné que les indignés «ne se sentaient absolument pas obligés de prendre des décisions sous la pression» en référence à la pression croissante des autorités espagnoles pour que le village de toile et tentes de la Puerta del sol soit démonté.
Le mouvement de contestation, relayé par les réseaux communautaires, rassemble beaucoup de jeunes, mais aussi des citoyens espagnols de tous horizons, exaspérés par le chômage, la précarité sociale et les excès du capitalisme.
Mercredi, le ministre de l'Intérieur socialiste Alfredo Perez Rubalcaba a pour la première fois haussé le ton, demandant aux manifestants de respecter la liberté de circulation sur la place.
M. Rubalcaba a toujours assuré que la police agirait «avec mesure» face aux manifestants. Le gouvernement a jusqu'à présent laissé faire, embarrassé face aux risques que lui ferait courir une épreuve de force.
APIS

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