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lundi 29 août 2011

Die 26150 : Chaîne humaine contre le nucléaire...

Chaîne humaine anti-nucléaire le 28 Août à Die
Une manifestation est organisée le 28 août, à Die, par les associations antinucléaires « Ecologie au Quotidien », « l’ Arrêt Public » avec la soutien de « la Carline »,  pour demander l’arrêt des programmes nucléaires en France. L’objectif est aussi de relancer le débat politique sur la sortie du nucléaire à quelques mois des élections présidentielles.
Sortir du nucléaire à Die
Près de 263 personnes se sont rassemblées place de la République  à Die  ce Dimanche 28 août 2011 pour exiger la sortie du nucléaire et dénoncer la barbarie de la destruction atomique. Parmi les prises de parole, Melle Christine Hasse du « Collectif antinucléaire 26-07 », a notamment dénoncé vigoureusement le double-langage des élus (Aucun de Droite comme de Gauche n’était présent…sauf Mme Agier), et la nécessité de se mobiliser avant les élections pour comme en Allemagne sortir du drame atomique.
Annie Agier, élue ( EE-LV) de la  Région Rhône Alpes a rappelé les massacres atomiques des catastrophes nucléaires civiles de Tchernobyl (1 million de victimes) et Fukushima, toujours en cours, et dont l’évolution devient jour après jours de plus en plus sinistre et sordide. Et la prise de position des élus régionaux sur une sortie du nucléaire en Rhône Alpes.
Georges Roussel de Espenel expliquait le besoin de sortir de EDF et de s’abonner au Energies renouvelables.  
250 personnes dont plusieurs personnalités écologistes (J.P Morichaud, A.Agier, P.Riguet.…) se sont donc rassemblées ce dimanche après midi à l'appel du Réseau Sortir du Nucléaire 26-07. Anonymes, militants écologistes et antinucléaires, représentants des Verts…
Ils ont fait une longue chaîne humaine de 400 mètres qui a tourné dans la ville, place de la République, Rue E. Laurent, Rue C. Buffardel et  Rue de l’Armellerie. Une immense banderole sur laquelle on pouvait lire: "Sortons du nucléaire" précédait les manifestant.
Plusieurs brandissaient des calicots sur lequel on pouvait lire: "Sortir de l'âge du nucléaire" ou "partager les ressources pour la justice et la paix". « Continuer le nucléaire avec ce que l'on sait, ça relève clairement de l'inconscience !",  s’exclame Christophe Lefèvre membre du Réseau Sortir du Nucléaire 26-07. "A Tchernobyl, on pouvait se cacher, même si c'est un mensonge, derrière le « ce n'est pas possible chez nous, les Russes ne savent pas de quoi ils parlent », mais là, on ne peut plus le dire. Les Japonais sont aussi forts que nous en technologie", poursuit un ancien ingénieur du nucléaire.
Partout des Chaînes humaines de dizaines de centaines ou milliers de personnes en Allemagne, appels à la fin du nucléaire des partis et associations écologistes de l'Italie à l'Australie... La mobilisation prend forme et les ONG veulent se faire entendre.
Christophe Lefebvre rappelle  "Il faut fermer progressivement les réacteurs et ne pas en construire de nouveaux".  « Ca fait un moment qu'on tirait la sonnette d'alarme, et on déplore qu'il faille en arriver là pour que les autorités puissent se poser des questions, et on n'est même pas sûr qu'elles le fassent », déplorait une militante dioise.
Pour elle, la "catastrophe "en cours au Japon " va mettre un terme à 25 ans de discours mensonger sur la sécurité nucléaire, rodé, notamment par Areva", le groupe nucléaire français et géant mondial.
UNE SOIXANTAINE DE CENTRALES EN CONSTRUCTION
« Avant le séisme japonais, le nucléaire civil se portait plutôt bien dans le monde sur fond de cherté du pétrole. Il avait subi un coup d'arrêt après les catastrophes de Three Miles Island (Etats-Unis) en 1979 (incident classé 5 sur une échelle de 7), et Tchernobyl (URSS) en 1986 (niveau 7). Aujourd'hui, il y a environ 440 réacteurs répartis dans une trentaine de pays, principalement les Etats-Unis, la France et le Japon, qui fournissent environ 15 % de l'électricité mondiale. Fin 2009, une soixantaine d'autres étaient en construction. Fukushima portera-t-elle le coup de grâce, tant attendu par les anti-atomes et 50 % de la population française, au développement du nucléaire ? L'Autriche a exigé la réalisation de tests de résistance des centrales nucléaires en Europe pour vérifier notamment si elles sont "sûres en cas de tremblement de terre". Ce pays, où les écologistes réclament régulièrement la fermeture des centrales proches en Slovénie et Slovaquie, est fortement opposé à l'énergie nucléaire. Pour Ecologie au quotidien, il «paraît impensable qu'il n'y ait pas une prise de conscience après une catastrophe de ce type…Nous ne sommes qu’à 50 kilomètres de la Centrale de Cruas ».
Six  mois après  Fukushima (11 mars 2011) : opération "carton rouge pour le nucléaire".
Voilà maintenant six mois que la catastrophe de Fukushima a commencé, une catastrophe dont la gravité extrême se révèle bien supérieure aux estimations initiales. Pourtant, les gouvernements et l’industrie nucléaire ne semblent pas prendre la mesure de l’urgence. Pire, tout est fait pour masquer la situation sur place et pour poursuivre coûte que coûte la fuite en avant atomique. Censure et contrôle de l’information, mensonges, mise en danger de la population japonaise et des travailleurs du nucléaire, simulacre de tests sur le parc nucléaire mondial : la catastrophe de Fukushima révèle le cynisme de l’industrie nucléaire et fait s’effondrer le mythe de la sûreté. Plus que jamais, il est impératif de mettre fin au règne de l’atome, de sortir du nucléaire et de s’engager dans une politique énergétique sobre et renouvelable.
Relayant l’appel des antinucléaires japonais, le Réseau "Sortir du nucléaire 26-07", soutenu par onze organisations nationales signataires de l’appel "Nucléaire : nous voulons avoir le choix", invitait à faire du 11 mars 2012  une journée d’action et de mobilisation. Cette chaîne de 400 mètres qui à fait le tour de Die, a été une réussite.
Pas question de baisser les bras : Tchernobyl, Fukushima, à qui le tour ?
Devant l'intolérable tragédie de Fukushima, devant l'indigence des propositions des partis politiques de tous bords ou des ONG « écologistes », le temps est venu de rappeler que depuis des années, existe en France un point de vue antinucléaire dissident pour un arrêt immédiat du nucléaire. Nous ne pouvons nous satisfaire d'une proposition d'accompagnement de la sortie du nucléaire sur 10 ans, 20 ans, 30 ans ou plus, ni des négociations de certains partis politiques visant à des compromis électoralistes qui au final, ne tiennent aucun compte de la dangerosité inacceptable de cette industrie.
Qui pense encore que la catastrophe nucléaire est impossible en France alors que les autorités s'y préparent, que des scénarios de gestion existent depuis quelques années pour la « phase d'urgence », et maintenant pour une stratégie de gestion post-accidentelle à long terme (le CODIRPA) pour les territoires français dont le sol serait durablement contaminé après la fin des rejets ?
Faut-il attendre un nouveau désastre avec ses dramatiques conséquences sanitaires, sociales, économiques, pour sortir de cette impasse nucléaire ? Combien de morts, de territoires contaminés, de centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs légués aux générations futures avant que le cauchemar ne prenne fin ?
L'arrêt immédiat du nucléaire ne relève pas d'un délire irrationnel, ni d'une utopie. L'arrêt immédiat du nucléaire, c'est du concret, c'est applicable, c'est possible maintenant ! Nous n'avons pas à attendre un développement hypothétique des énergies renouvelables en courant tous les jours le risque d'une catastrophe.
Des solutions existent : arrêt de la production d'électricité pour l'export, de l'auto-consommation de la filière nucléaire, utilisation maximum des capacités hydroélectriques et des centrales thermiques classiques existantes (charbon, fioul, gaz). Et favoriser une montée en puissance des Energies renouvelables (bois , géothermie, éolien, solaire, marées, hydraulique, etc..) 
Mettre fin au danger des centrales nucléaires n'est pas un problème technique, mais un problème politique qui dépend de l'exigence de la population vis-à-vis de ses représentants.
L'incontournable urgence n'est malheureusement pas d'attendre un changement de société ou de modèle économique pour un monde meilleur. L'urgence est de sauver nos vies !
Un nouveau rassemblement pour réclamer la fermeture des centrales nucléaires françaises et pour des alternatives énergétiques aura lieu dimanche 25 septembre 2011, à 15 h, à Romans sur Isère concluait Marie Castella-Levin de Ecologie au quotidien de Die. Un car sera affrété à partir de Die.  Christine Hasse  de la « commission réaction en chaîne humaine » pointait : Nous voulons peser sur la décision de la sortie du nucléaire. Pour le 11mars 2012 entre Lyon et Avignon nous voulons mobiliser 300 000 personnes. Il faut se montrer pour arriver ! Chaque mètre compte. Nous avons invité tout l’Europe. »
Claude Veyret



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