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vendredi 12 août 2011

Le Dauphiné Libéré informe...


SAINT-AGNAN-EN-VERCORS (DRÔME)
Sur son cheval camarguais, Jean-Pierre Ricard a fière allure. Mais derrière cette posture, le berger ne peut cacher sa peine. Abattu, il confie qu’il est « à bout ».
« Que voulez-vous faire, cela fait quinze ans que le loup est sur le Parc du Vercors, et chaque année, il m’enlève des bêtes. Mais cet été, on bat des records ! », Lâche-t-il dépité. En un mois, son troupeau a en effet, été attaqué à trois reprises par le prédateur.
La dernière en date, celle de samedi après-midi. Cette fois, c’est en pleine journée que le canidé a sévi profitant du temps maussade et d’un brouillard épais sur l’alpage de la Grande cabane situé sur la commune de Chichilianne en Isère. Des attaques malgré les patous, le parc de nuit et l’aide-bergère
Pourtant, le berger suit scrupuleusement les mesures de précautions indiquées par les services de l’État. « J’ai trois chiens patous, je fais dormir mes brebis dans un parc de nuit, et je suis assisté d’une aide-bergère », précise Jean-Pierre. « Des moyens de protection insuffisants et inefficaces », ajoute Christophe Gabert, le président de la fédération des acteurs ruraux, présent sur les lieux. Pour les deux hommes, « la cohabitation entre le loup et l’élevage est impossible. » Jean-Pierre Ricard évoquant ainsi « une réserve parquée pour le loup ».
Des pistes de réflexion régulièrement soulevées très souvent par les professionnels du secteur. À l’image de l’association des éleveurs et bergers du Vercors Drôme Isère présidée par Michel Curt. « C’est une attaque de plus ! Il y en a de plus en plus, et pourtant rien ne change du côté des instances publiques ! », réagissait à chaud, le Romanais.
Écœuré, Jean-Pierre poursuivra cependant autant que faire se peut, la transhumance jusqu’au mois d’octobre comme prévu.
Dimanche matin, les gardes du Parc ont constaté six bêtes blessées. Dans l’après-midi, le berger et le président des acteurs ruraux ont trouvé en plus, la dépouille d’une brebis. Ils ont repéré les traces de prédations : « des marques de crocs, mais aussi des côtes cassées, sont autant d’éléments qui nous permettent d’établir la preuve d’une agression par un grand canidé », précise Christophe Gabert.
Hier, avec Céline Bosse son aide-bergère, Jean-Pierre a fait l’inventaire total de son troupeau. Quand il est arrivé le 20 juin dans le Vercors, il en avait 2 304. Un mois et demi plus tard, il en compte 2 263.

SAINT-AGNAN-EN-VERCORS (DRÔME) Une nouvelle attaque de loup dans le Vercors: six bêtes gravement blessées
Hier, le loup a une nouvelle fois frappé dans le Vercors à la Grande Cabane sur la commune de Saint-Agnan-en-Vercors. En effet, le troupeau Lemercier de plus de 2000 brebis merinos gardé par le berger Jean-Pierre Ricard a été attaqué par le prédateur. Selon nos informations, six bêtes seraient gravement blessées. Mais le troupeau ayant été partagé en plusieurs groupe et à cause du brouillard présent sur les alpages, le total des pertes n'est pas encore arrêté. "Cela va prendre du temps", concédait ce matin, Michel Curt, le président de l'association des éleveurs et bergers du Vercors Drôme-Isère, contacté par le berger. "Les attaques de loup ne cessent d'augmenter pourtant les mesures prises par les pouvoirs publics ne changent pas!", s'énervait le Romanais. "Notre priorité est de soutenir notre confrère et surtout de faire avancer rapidement ses droits à l'indemnistation" concluait M.Curt.

VAL-MARAVEL Huit brebis tuées et 16 autres disparues : la faute au loup ?
Le troupeau de 102 ovins de Laure Beaudoin et Jean-Rémi Lesurques, à l’alpage sur le Luzet (frontière des Hautes-Alpes), a été la cible de trois attaques en cinq jours, entre le 11 et le 16 juillet. Des attaques qui ont tué huit bêtes, et en ont fait disparaître 16 autres. Les regards diois se tournent vers le loup.
« On est passé de 102 à 78 bêtes en 15 jours d’alpage. Même si l’été dernier ça n’a pas été le cas parce qu’on les gardait nous-mêmes, on est attaqué depuis août 2008 » expliquait hier Jean-Rémi Lesurques. « Les brebis sont descendues de l’alpage, ce qui est improbable à la mi-juillet, sauf si elles ont beaucoup de stress » ajoutait l’éleveur. Elles sont depuis gardées autour de la bergerie, dans un parc grillagé. « On est dans la m…, il n’y a pas d’herbe en bas » précisait-il d’un ton calme.
Contacté hier, le sous-préfet de Die, Michaël Sibilleau, expliquait avoir « demandé aux services de l’État l’autorisation d’un tir de défense pendant la période où les bêtes sont exposées à la prédation ». Un arrêté devrait être pris en ce sens.
De son côté, Monique Astier, maire de Val-Maravel, parlait d’un « véritable fléau » sur sa commune.

VILLAROGER Deux chiens s’attaquent à un troupeau de moutons
Vendredi, les propriétaires du troupeau de 90 moutons qui pâturent à l’alpage de La Martin, au-dessus du hameau de La Savinaz, à Villaroger ont eu la désagréable surprise de découvrir plusieurs de leurs bêtes blessées au cou, au dos et à la gorge.
Les responsables ? Deux chiens de troupeaux, des border-collies, qui avaient apparemment faussé compagnie à leur propriétaire, une agricultrice de la commune. Et ce pour la seconde fois.
Selon nos informations, le 20 juillet dernier, d’autres bêtes avaient été blessées. Mortellement pour certaines. Les deux propriétaires auraient recensé, entre les deux attaques, deux bêtes mortes, une petite dizaine de disparues et pratiquement autant de blessées.
Repérés par des randonneurs, les deux chiens ont finalement été capturés vendredi par le gardien du refuge tout proche de La Martin. Remis aux agents du Parc de la Vanoise, ils ont ensuite été restitués à leur propriétaire qui a dû s’acquitter d’une amende de 135 €.
L’un des propriétaires du troupeau touché aurait porté plainte auprès de la gendarmerie ce week-end.

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