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jeudi 24 mars 2011

Pierrelatte et Saint Paul Trois Châteaux 26 : Tricastin et silence...

Lettre au Ministre de l’ Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, au Député de la Drôme Hervé Mariton et au Président du Conseil Général de la Drôme Didier Guillaume
Monsieur président du conseil général, monsieur le sénateur de la Drôme, monsieur le conseiller général de bourg de péage,
Un défaut générique a été détecté dans le système de refroidissement de 34 réacteurs dont celui du Tricastin par l'Autorité de Sûreté Nucléaire le 7 février 2011.
" ...en situation accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit primaire principal, l’injection de sécurité à haute pression pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur".
Il a fait l'objet d'un communiqué de presse adressé par Sortir du Nucléaire le 11 février 2011.
Ces communiqués n'ont suscité aucune interrogation dans la presse, ni provoqué de réaction de l'EDF.
Les évènements qui se déroulent sous nos yeux depuis le 12 mars illustrent pour les profanes que nous sommes à quoi sert un circuit de refroidissement et les conséquences possibles d'une défaillance.
Je vous demande monsieur le président du conseil général, monsieur  le conseiller général, monsieur le sénateur d'engager toute votre énergie dans la fermeture de la centrale de Tricastin qui fait partie des centrales incriminées par le rapport de l'ASN devant être fermées.
Recevez monsieur, mes salutations
Patrice Weiss
La Martellière
26 Saint Julien en Vercors

Nota :
Le site nucléaire du Tricastin est un site industriel qui regroupe des installations du cycle du combustible nucléaire et une centrale nucléaire. Il est situé entre Valence (70 km en amont) et Avignon (65 km en aval). Il s'étend sur une surface de 600 hectares répartie sur quatre communes, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Pierrelatte dans la Drôme, Bollène et Lapalud dans le Vaucluse. 1million 329 000 de personnes vivent sur ces 3 départements concernés.
Centrale nucléaire du Tricastin
La centrale nucléaire du Tricastin a été construite en 1974, puis mise en service en 1980 (T1 & T2) et 1981 (T3 & T4). Elle comprend quatre réacteurs à eau pressurisée (REP) de 900 MW chacun, soit une puissance totale de 3 600 MW pour la centrale. Le refroidissement de la centrale est assurée par l'eau du Canal de Donzère-Mondragon. Le combustible nucléaire neuf arrive en train sous forme d'assemblages fabriqué à la FBFC. Le combustible usé est entreposé en piscine de refroidissement pendant quelques mois, avant d'être expédié en train à l'Usine de retraitement de la Hague.
La centrale produit chaque année environ 25 TWh, soit 6% de la production électrique française. L'usine voisine d'enrichissement Eurodif consomme environ 15 TWh par an, soit environ les deux-tiers de la production de la centrale.
EDF finance les collectivités locales à hauteur de 14 millions d'euros par an au titre de la taxe professionnelle de la centrale du Tricastin.
Fuite d'uranium du 8 juillet 2008
Fuite radioactive sur le site de Tricastin
Dans la nuit du 7 au 8 juillet 2008, lors du nettoyage d'une cuve, une solution uranifère a été répandue sur le site et dans les rivières avoisinantes. La Socatri, une filiale de l'AREVA annonce que le volume d'effluent relâché est de 6,25 m3, rapportant la quantité d'uranium libérée à 75 kg. 224 kg d'uranium ont débordé d'une cuve de traitement d'uranium, dont 74 kg seraient parvenus jusqu'à la rivière de la Gaffière et le Lauzon .Cet incident a été classé provisoirement au niveau 1 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (équivalent à une « anomalie de fonctionnement ») par l'Autorité de sûreté nucléaire. Socatri a rapporté l'incident à l'ASN 8h30 après les faits.
Le Réseau Sortir du nucléaire a porté plainte contre X, en visant particulièrement l'exploitant Socatri-Areva et l'Autorité de sûreté nucléaire, et la CRIIRAD devrait porter à son tour plainte contre l'exploitant. Le Réseau Sortir du nucléaire a accusé Areva de mise en danger volontaire de la population en n'ayant informé que tardivement les populations concernées de cette pollution. Les communes ont été averties 12 heures après. La préfecture a décrété l'interdiction de pêche, de baignade et d'irrigation ainsi que les restrictions sur la consommation d'eau sur les communes de Bollène, Lapalud et Lamotte-du-Rhône.
L'ASN a demandé le 11 juillet à la Socatri de suspendre l'activité de sa station de traitement et de prendre des « mesures immédiates de mise en sécurité ».
Des mesures de teneur en uranium faites, entre le 8 et le 13 juillet, dans la nappe phréatique au Tricastin ont révélé des « valeurs [qui] ne peuvent être expliquées par le rejet accidentel » d'après l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Didier Champion, directeur de l'environnement à l'IRSN, estime qu'« on ne peut exclure qu'il y ait eu des rejets.
Apis



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