Inventer de nouvelle forme d’actions.
Suite à la Manifestation de quelques 250 Dioises et Diois de ce Jeudi 28 se tenait une Assemblée Générale sur la poursuite du mouvement.
Ou en est on ?
Apres le vote au Sénat et à l’Assemblée Nationale (Après le Sénat mardi, l'Assemblée nationale a définitivement adopté ce mercredi le projet de loi sur la réforme des retraites, avec 336 voix pour et 233 contre. Le Conseil constitutionnel doit encore examiner le recours annoncé par les députés socialistes, mais le gouvernement annonce que la loi sera bien promulguée mi-novembre), ou le ministre du travail Eric Woerth a réclamé la mise en œuvre de la procédure du « vote unique » qui permettrait de voter le projet de loi de réforme des retraites en une seule fois avec les seuls amendements acceptés par le gouvernement. Le temps de parole des parlementaires se trouverait réduit à une seule explication de vote de quelques minutes par groupe politique. Après cette détermination arrogante, le gouvernement veut désormais en finir au plus vite, l’application de cette procédure pouvait permettre un vote des sénateurs à l’arrachée. Ce qui motive ce nouveau passage en force c’est l’espoir que l’adoption définitive du texte avant la fin de la semaine ( vote hier 27) conduira à un essoufflement du mouvement. Le gouvernement pense aussi qu’avec le début des vacances d’automne, la mobilisation des lycéens et des étudiants va cesser. Hier, ils ont été plusieurs dizaines de milliers à manifester à travers la France et ne semblent pas vouloir lâcher prise, les salariés de l’industrie pétrolière, des terminaux gaziers ou des transports non plus. Le réapprovisionnement des stations-service est loin d’être assuré malgré la désinformation de la presse nationale. Bref, Nicolas Sarkozy a eu beau redire hier au cours d’un déplacement dans l’Eure-et-Loir qu’il irait jusqu’au bout, la détermination des syndicats reste intacte. Appel à un large débat public "L’ampleur des mobilisations confirme qu’au-delà de la réforme des retraites, l’emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l’avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces notamment depuis l’aggravation des situations liée à la crise financière de 2008" a expliqué une intervenante ce midi à la Salle Joseph Reynaud. Elle a estimé que le gouvernement porte "porte la responsabilité pleine et entière de la poursuite de la mobilisation compte tenu de son attitude intransigeante". Pour elle "c’est par un large débat public qu’il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites". Une autre confirmait que rien n’est boucler car il y a un recours au Conseil Constitutionnel et la Loi n’est pas promulguée.
Syndicats au piquet.
L'intersyndicale dioise (CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires) qui appelait à la manifestation à été largement débordée par la population qui évoquait la manifestation du matin dans les termes de « un ultime tour de piste » , « un enterrement » et « un pèlerinage classique qui ne change plus rien ».
Étaient évoquées les précédentes grandes mobilisations ( 36 ou 68) ou les syndicats avaient cassé les actions, demandé de "savoir arrêter une grève" et fait rentrer tous le monde dans le rang.
Après une disposition en cercle, (sans les autorités syndicales qui répondent et gèrent l’assemblée), de nombreuses idées fusaient sur des actions nouvelles et surtout le besoins d’imaginer de nouveaux processus de lutte. Entre barrages et occupations …des actions durables, pacifiques et multiformes étaient évoquée (nous ne listerons pas par respect de leurs initiateurs) afin de sortir du ronron intersyndical.
Claude Veyret
Veyret.claude @wanadoo.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire