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mercredi 27 octobre 2010

La nature nous étonnera toujours


Le cerveau des abeilles plus fort qu'un ordinateur

Malgré leur minuscule cerveau, les abeilles résolvent tous les jours des problèmes mathématiques complexes qu'un ordinateur peut prendre plusieurs jours à résoudre.

Des scientifiques de l’université de Royal Holloway à Londres ont découvert que les insectes apprennent à parcourir le chemin le plus court entre toutes les fleurs qu’ils trouvent de manière aléatoire pour butiner, rapporte le Guardian, résolvant ainsi le problème du voyageur de commerce. Ce problème, un des plus étudiés dans le domaine de l’optimisation combinatoire, a été formulé pour la première fois en 1859, et se résume avec l’énoncé suivant:

«Un voyageur de commerce doit visiter une et une seule fois un nombre fini de villes et revenir à son point d’origine. Trouvez l’ordre de visite des villes qui minimise la distance totale parcourue par le voyageur

A première vue facile, le problème devient extrêmement compliqué dès qu’on augmente le nombre de villes, le nombre de chemins possibles passant par 69 villes s’élevant à un nombre d'une longueur de 100 chiffres. (Vous pouvez tester vos qualités de voyageur de commerce avec cette application).

Les ordinateurs arrivent à résoudre le problème en comparant la longueur de tous les chemins possibles et en déterminant le plus court, mais on doit se contenter de solutions approchées quand il s’agit d’un grand nombre de points, et cela peut prendre des jours à un ordinateur. Les abeilles arrivent quant à elles à résoudre le problème avec un cerveau de la taille d’une graine de gazon.

Le Dr. Nigel Raine, du département de sciences biologiques de Royal Holloway, explique:

«Les abeilles butineuses résolvent le problème du voyageur de commerce tous les jours. Elles découvrent des fleurs dans de multiples endroits et, parce qu’elles utilisent beaucoup d’énergie pour voler, elles trouvent le chemin qui les fait voler le moins.»

L’étude, qui doit paraître cette semaine dans la revue scientifique The American Naturalist, a des implications pour notre vie quotidienne: «La vie moderne dépend de réseaux tels que les flux de trafic, l’information sur Internet ou encore les chaînes logistiques», écrit le Guardian. «Comprendre comment les abeilles arrivent à résoudre le problème du voyageur de commerce avec un si petit cerveau pourrait nous aider à trouver des manières plus simples de gérer ces connexions», conclut le site australien The Age.

APIS

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