Information Participative

Médias Citoyens Diois continu !

Retrouvez-nous sur notre nouveau site :

http://mediascitoyens-diois.info

vendredi 4 mars 2011

Elections cantonales à la Motte Chalancon ces 20 et 27 mars 2011

Trois candidats sollicitent les électeurs du Canton de La Motte Chalancon en  2011 : Pierre Dalstein ( photo 1) avec Nathalie Duby  (Europe Ecologie–les Verts écologie Les Verts, photo 2), Gérard Szostak avec Odile Luquet Bultingaire (Parti socialiste) et  Daniel Fernandez avec Laëtitia Plasse (pour l’UMP).Nous publierons tous les projets et  programmes des trois candidats .. .Les premiers Pierre Dalstein et Nathalie Duby.

Emploi, solidarités, environnement : les trois ensemble pour notre pays diois
La crise n’est pas un accident. Nous sommes arrivés aux limites du système qui consiste à acheter du pétrole et des matières premières ailleurs, à les faire transformer à bas prix ailleurs, et à espérer quand même conserver en France des revenus et de l’emploi.
Ce système crée du chômage, gaspille les ressources et n’offre aucun avenir.
On nous a dit encore qu’on pourrait s’en sortir en augmentant toujours plus cette production mondialisée. « Vendre plus », « compétitivité », « marchés internationaux », « consommation » : nous entendons ces mots, mais nous voyons bien que cette fuite en avant ne profite qu’à certains. Les très riches sont encore plus riches, l’emploi disparaît, la dette grandit, les injustices se développent, l’environnement est pillé pour le pétrole, les minerais, le gaz, le bois exotique… Chez nous, la misère survient là où on ne l’imaginait plus : un quart des français sont en situation de précarité dans l’emploi. Ceux qui auraient besoin de consommer des choses indispensables n’en ont plus les moyens.
Dans le Diois, nous souffrons moins qu’ailleurs de cette économie mondialisée du gaspillage, parce que nous en étions les oubliés. Mais combien d’emplois perdus dans l’agriculture, dans le meuble ? Combien d’emplois encore menacés au nom de la rentabilité qui détruit les services publics ? Nous devons tout faire pour stopper le déclin, reconstruire, rebondir.
Il faut relocaliser l’économie. Et le Conseil général a son rôle à jouer dans cette reconquête.
Les petites entreprises sont au cœur de la vie dioise. Plantes aromatiques et médicinales, clairette, architectes, bâtiment, bureaux d’études, graphistes, informaticiens, créateurs, entreprises culturelles, économies d’énergie, énergies renouvelables, forêt, éco-construction, agriculture, cosmétiques bio, santé, tourisme vert, protection de l’environnement, culture… Ce sont de très belles entreprises du Diois. Elles mettent en œuvre les nouvelles technologies et de hauts niveaux de compétence. Elles font vivre de nombreuses familles : plusieurs centaines d’emplois ont été créés grâce aux activités de l’économie locale utile ces dernières années.
Notre travail au Conseil général sera de les reconnaître, de les soutenir, et d’appliquer des politiques publiques qui les encouragent. Permettre aux jeunes entreprises de démarrer, en construisant une pépinière d’entreprises, et de se développer, en anticipant leurs besoins avec elles. Faciliter leur accès aux marchés publics, accompagner la formation professionnelle qui leur permettra d’embaucher localement, soutenir les innovations sociales en faveur de leurs salariés.
Le Diois est plein d’énergies qu’il faut encourager. Notre territoire peut devenir un site de référence pour l’économie durable.
Nous savons également qu’il manque des emplois pour la solidarité, la proximité, le lien social : bien répondre aux besoins des plus âgés, accompagner les personnes en difficulté, offrir des services aux mamans, bien s’occuper des enfants handicapés et de leurs familles. C’est indispensable, et en même temps, cela crée des emplois utiles et non délocalisables. Nous agirons au Conseil général pour que les moyens du département soient orientés vers la solidarité.
Il faudra aussi que la commande publique, c’est à dire les achats du département, soutiennent l’économie locale. N’est il pas paradoxal, au milieu de notre forêt dioise, de consommer chaque année 140 000 litres de fuel pour chauffer la cité scolaire ? Nous développerons les chaufferies au bois : moins de pollution, moins cher, plus d’emplois dans le Diois. Nous choisirons aussi les achats et les constructions qui peuvent faire travailler les entreprises locales : depuis l’agriculture qui fournira les cantines, en passant par le mobilier et jusqu’aux projets de construction.
Les organismes de formation du Diois sont en pointe sur les nouvelles techniques écologiques : nous les soutiendrons.
Le Diois n’avait pas sa place dans l’économie d’avant, celle de l’industrie lourde, du pétrole, des autoroutes et de la finance internationale. Dans l’économie nouvelle, nos atouts sont nombreux à condition de sortir des habitudes et des vieilles recettes qui ont tant échoué.
Aujourd’hui, la préoccupation de l’environnement est affichée partout, parfois de façon contradictoire. Est-il possible de promouvoir l’agriculture bio et accepter les OGM qui se dispersent partout, vouloir des transports écologiques mais élargir les routes pour le transit des camions, apprécier le succès des énergies renouvelables en demandant de nouvelles centrales nucléaires ?
Nous pensons qu’il faut conduire une action logique et cohérente. Elle tient pour nous en trois mots : emploi, solidarité, environnement, les trois ensemble pour notre pays Diois.
Il y a une sortie à la crise. Le Diois est en train de la trouver. On peut compter sur nos atouts et sur les ressources de notre pays. Mais il faut s’en occuper. C’est ce que nous vous proposons de faire avec nos compétences et notre énergie.
La solidarité est le ciment de la société. Cette mise en commun, ce soutien mutuel,  est ce qui fait la différence entre une communauté  et une jungle.
Au moment où la crise frappe fort, au moment où les menaces se précisent sur les systèmes de retraites, sur l’assurance maladie et l’assurance vieillesse, nous affirmons notre volonté de renforcer les solidarités : pour le logement de tous, pour le soutien aux personnes en difficulté, pour garantir le bien-être de nos anciens.
Le logement est la première exigence. Il est nécessaire de construire de nouveau logements : avec des loyers accessibles, bénéficiant de l’APL, bâtis  avec des matériaux sains, très économes en chauffage.  L’action du Conseil général renforcera l’action des offices départementaux, aussi bien sur le foncier que sur la construction.
L’aide sociale doit être protégée. Le Conseil général verse les allocations aux personnes âgées, aux personnes handicapées, assure la protection maternelle et infantile et finance des programmes d’insertion.   Nous voulons garantir ces aides, développer le soutien aux associations qui sont auprès  de la population.
Le bien-être de nos anciens doit devenir notre fierté. Des moyens suffisants doivent  permettre aux personnes âgées et à leur famille d’avoir  la liberté de choisir. Choisir  de rester chez elles avec des soins et des services à domicile renforcés,  ou  venir habiter dans des logements adaptés. En cas de nécessité, elles pourront choisir de résider dans des maisons médicalisées qui devront rester à taille humaine. Nous développerons les  petites structures, l’emploi et la formation professionnelle des aides à domicile, le réseau des aidants familiaux.
Les projets nationaux sur la dépendance laissent augurer d’une privatisation plus ou moins cachée de tous ces systèmes. Nous la refusons avec force car elle créerait une fracture sociale, particulièrement dans nos cantons ruraux.
Le budget social du Conseil général est important : environ 48% du total. C’est la mission première du département. Nous veillerons à ce que, malgré la crise, cette mission primordiale soit remplie, quand bien même il faudrait réduire d’autres dépenses.  C’est notre choix politique. Celui qu’une société  libre, permettant à chacun de s’épanouir, de créer, d’entreprendre, soit en même temps profondément solidaire et respectueuse de chacun.
Attention à la fracture numérique : si l’on y prend pas garde, certains quartiers, certaines communes seront connectés, d’autres seront abandonnés, oubliés des services internet à la population, et dans l’impossibilité d’accueillir la moindre activité économique.
Les satellites et autres émetteurs wifi sont déjà dépassés. La seule vraie solution, valable pour le siècle, c’est la fibre optique partout, jusque chez l’habitant.
Nos anciens avaient su doter le territoire de voies ferrées, puis de l’électricité, puis du téléphone ; à nous de mettre en place le très haut débit.
C’est une triple priorité :
Priorité d’aménagement du territoire : les territoires sans fibre seront demain des territoires  dans lesquels aucun  projet ne sera possible, à part de devenir des lieux de retraite à l’écart du monde.
Priorité économique, car aucune activité aujourd’hui ne peut se passer d’une bonne connexion internet.
Priorité  sociale, pour qu’être Diois ne soit pas un handicap, pour que  chacun  ait accès aux  usages possibles d’internet, en matière d’emploi, de services publics, de culture, de services aux personnes, d’assistance à domicile, d’éducation et de formation, de télé-médecine demain.
Les coûts d ‘un tel chantier sont raisonnables, infiniment moins élevés que ceux des routes. Il faut simplement que la priorité soit identifiée par ceux qui décident.
Soyez assurés que si  nous avons la possibilité de décider, nous prolongerons le travail déjà entrepris avec ADN, et nous  mettrons en œuvre un plan de  couverture générale de la Drôme par la fibre optique.
Il faut des routes sûres. Non pas pour rouler plus vite, mais pour mettre tous les usagers en sécurité.
Dans d’autres pays, les routes sont faites aussi pour les vélos. Les deux-roues sont en sécurité sur une piste séparée de la voie principale. La largeur totale est identique à celle des routes du Conseil général de la Drôme. Et pas plus chères. C’est juste une autre façon de partager l’espace. Ce qu’on appelle une autre façon de fixer les priorités.
Nous voulons des routes efficaces et sûres pour tous. Nous nous y emploierons.
Pierre DALSTEIN et Nathalie DUBY, canton de la Motte-Chalancon
Il y a un avenir pour le Diois : il ne dépend ni de l’État, ni de la finance internationale, mais plutôt de nous et de la grande richesse humaine et naturelle de notre pays.
Nous imaginons cet avenir à partir de trois priorités :
- l’emploi, sans lequel notre pays décline,
- la solidarité avec toutes et tous, jeunes et anciens, qui doit être renforcée,
- l’environnement qui est la fois notre cadre de vie et notre capital, notre richesse pour demain.
Nous voulons permettre à cet espoir de devenir réalité : nous avons l’expérience, l’énergie et les compétences pour le faire.
Faites-nous confiance.

Pierre DALSTEIN, 46 ans, est professeur au collège de Buis les Baronnies, ainsi que formateur, à l’IUFM de Valence et Grenoble. Conseiller Municipal de LA MOTTE CHALANCON depuis 2008, il a été Adjoint au Maire de 1995 à 2001. Il est également Vice Président du Syndicat d’Initiatives et Sapeur Pompier au centre de secours de La Motte
Nathalie DUBY, suppléante, 36 ans, est installée à St DIZIER en DIOIS avec son compagnon, paysan, et ses 3 enfants. Agent d’accueil à l’hôpital de DIE, elle est très impliquée, depuis 2001, dans la vie de sa commune, dont elle est la 1° Adjointe au Maire
04 75 27 53 26 / 06 82 93 40 13
Réunions publiques et rendez vous avec la population.
Pierre DALSTEIN et Nathalie DUBY vous invitent à nous rencontrer, en mairie, les :
Lundi 28 février :        16h ARNAYON
                              18h GUMIANE
Mardi 1 mars :   16h CHALANCON
                            18h ROTTIER
Jeudi 3 mars      : 16h BELLEGARDE EN DIOIS
                              18H SAINT DIZIER EN DIOIS
Lundi 7 mars :    16h BRETTE
                            18h PRADELLE
Mardi 8 mars :   18h ESTABLET
Jeudi 10 mars :  18h VOLVENT
Mercredi 16 mars : 18h LA MOTTE CHALANCON
Jeudi 17 Mars :  18H SAINT NAZAIRE LE DESERT

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire