Mémoire vive : Site de Mme Grossetête, le 05 mars 3010 ; (in extenso). L'énergie nucléaire, c'est de l'économie
Tête de liste de la majorité présidentielle, Françoise Grossetête a choisi de soutenir la filière nucléaire dans le sud de la région, à Tricastin. Le vendredi 5 mars, accompagnée des têtes de liste de la Drôme et de l'Ardèche Marie-Pierre Mouton et Mathieu Darnaud ainsi que de Jean-Claude Flory, député de l'Ardèche, elle a pris l'engagement de combattre les idées reçues : « Le nucléaire civil est une énergie sans carbone et la troisième génération de réacteurs est aujourd'hui la plus sûre et la plus propre au monde, Rhône-Alpes ne peut passer à côté d'un tel outil ! ».
Elle a également souhaité rappeler que trois mois à peine après son installation, le conseil régional sortant avait exprimé son opposition à l'implantation de ce type de réacteur dans la région.
Le dogmatisme de la majorité « rose-verte » a conduit à la situation que nous subissons aujourd'hui : la prise en otage de 10 000 emplois directs et indirects que Rhône-Alpes a refusé, au profit des régions normandes.
Au cours de ce déplacement, Françoise Grossetête a également soutenu la création de la gare TGV d'Allan, essentielle pour le désenclavement du sud Drôme et du sud Ardèche. « La construction de cette gare fera partie de mes priorités, si je suis élue présidente de la région Rhône-Alpes » a-t-elle ajouté.
Pour conclure la journée, Françoise Grossetête a tenu une réunion publique a Pierrelatte autour de la liste départementale et des parlementaires de la Drôme et de Bernard Accoyer, président de son comité de soutien.
Autre vision par Ecologie au Quotidien. 20 avril 2010.
La vallée du Rhône a le « privilège » de servir de terre d'accueil à 14 réacteurs ainsi qu’à de nombreuses infrastructures nucléaires civiles et militaires, ce qui lui vaut d’ailleurs le titre de « berceau du nucléaire civil ».
Grâce aux encouragements de nombreuses autorités locales (collectivités, maires,...) et devant les réactions inaudibles de la population qui peine à se mobiliser, l'industrie nucléaire compte bien continuer son développement dans notre région.
Après le récent arrêt de la centrale « Phénix » à Marcoule et alors que l'ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs) projette d'entreposer dans cette commune des déchets à haute activité et à vie longue (déchets B et C), la ville s'est déjà portée candidate pour accueillir un nouveau prototype monstrueusement dangereux déguisé sous le joli nom d'« ASTRID ».
Ce réacteur à fission de 4ème génération, dont le coût s’élèvera à 1 milliard d’euros au moins, représente une version moderne et perfectionnée des « surgénérateurs » implantés à Marcoule et à Creys-Malville sous le nom de « Phénix », et « Superphénix ». Ces réacteurs constituent une menace inquiétante puisqu'ils s'appuient sur des modèles scientifiques irréalisables jusqu’à présent, pouvant causer des dommages majeurs puisque 3 / 7 des « surgénérateurs » dans le monde ont eu de graves accidents ! « Astrid » fonctionnera principalement à base de plutonium, combustible d'une dangerosité extrême.
De plus, la ville de Marcoule et sa voisine Pierrelatte (Tricastin), sont toutes deux candidates pour remporter l’installation par GDF d'un nouveau réacteur nommé « ATMEA 1 ».
Conçu pour 60 ans de service, ce réacteur fonctionne au MOX (environ 7% de plutonium, 93% d'uranium appauvri) et produit ainsi des déchets encore plus nocifs que les déchets issus de l'uranium enrichi. Sans aucun complexe, GDF se targue par ailleurs de se servir d’ « Atméa 1 » comme d’« une vitrine technologique à l'international dans le domaine du nucléaire ». En bref, GDF se sert de la vallée du Rhône comme cobaye en nous imposant son réacteur dans le seul but de se faire de la publicité!
De Marcoule à Creys-Malville en passant par Cruas ou Tricastin, le nucléaire nous envahit sans que la population ne soit concertée. Ce comportement de la part des politiques est tout simplement intolérable.
Notre région entend se faire l'apanage du nucléaire... Il est temps de se mobiliser !
Ensemble, nous pouvons lutter contre la mise en œuvre unilatérale de ces projets à haut risque sanitaire, et environnemental et dont le financement se fait au détriment des contribuables.
L'accident nucléaire de Tricastin en juillet 2008 nous l'a durement rappelé.
Ce ne sont pas des solutions durables, sortir du nucléaire est possible.
La censure et la désinformation autour du nucléaire
La désinformation, voire même la propagande, est une pratique utilisée sans complexe par le lobby nucléaire. Faire passer le nucléaire pour « l’énergie au sens propre » sans évoquer le problème de la gestion des déchets nucléaires et celui de la pollution radioactive est chose commune.
Cette désinformation s'opère entre autres auprès des jeunes, en s'infiltrant dans des magazines pour jeunes et jeux-concours (Science et Vie Junior, Image doc, Les Clés de l'actualité, et les Clés de l'actualité Junior) … Le contenu de ces publicités déguisées, rédigées par Areva, est unilatéralement pronucléaire. En les lisant, on peut effectivement croire que les réacteurs nucléaires sont sans danger, que la question des déchets radioactifs est réglée, que le nucléaire est une énergie "propre". On ne sait rien des graves contaminations de la filière nucléaire, des mines d'uranium jusqu'aux chantiers de démantèlement.
Ecologie au Quotidien
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